Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Caern-Sidhe > Ôdes libres (vos pôemes ont place vacante ici :))
Ôdes libres (vos pôemes ont place vacante ici :))
Par Aelfwin De Vald le 16/12/2001 Ă 16:34:21 (#565888)
*monte sur l'estrade*
*toussotte discrètement dans ses mains*
*prend une profonde bouffée d'air*
Je cheminais sous les sapins par une nuit profonde et claire,
Connaissant tout, ne cherchant rien, mais convaincu d’un grand mystère.
Et les aiguilles sous les pas, mêlées de cônes vagabonds,
Me révéraient en doux fracas et d’une fraîche exhalaison.
CÂ’Ă©tait mon rĂŞve, cÂ’Ă©tait moi, les eaux du lac qui dormaient
Et ces grands troncs, rugueux et droits, cachant un monde de secrets.
Sur les galets luisait encore comme un reflet de lune grise
Que quelques souches de bois morts couvraient de formes imprécises.
Les flots obscurs et lointains portaient au seuil de ma vie
Quelques rengaines de marins qui sÂ’Ă©teignaient au clapotis.
J’étais unique, j’étais grand, seul initié à la lumière,
Un petit coeur dans un géant, une émergence de la terre.
C’était là -bas, dans la mémoire, où ne subsiste qu’un îlot,
Perdu aux nappes du brouillard mais oĂą accoste mon bateau
Quand de sauvages ouragans gonflent les voiles du dépit
Poussant au large mon chaland au gré de vagues nostalgies.
*fait quelques pas en arrière en tendant la main à la personne suivante*
je vous en prie .... *sourit* *se retire*
HaĂŻku
Par Kir de Vald le 16/12/2001 Ă 18:41:41 (#566834)
:) :D
Par Moire le 16/12/2001 Ă 23:47:17 (#569120)
bravo *sourit*
Pfff
Par Splotch le 17/12/2001 Ă 3:22:55 (#570327)
Mais je n'en fais jamais
Et pourquoi, vous me direz ?
Parce que j'ai la flemme.
Et s'il vous plait, ne me dites pas
"Waou Splotch, tu es doué !"
Pas besoin : je le sais
Mince il me faut une rime en "a"
*s'incline*
Splotch, improvisé poète de génie.
Par Le grand Mione le 17/12/2001 Ă 3:38:17 (#570363)
*lance discretement un oeuf pourri sur lui*
sert Ă rien
Par Seven Life le 18/12/2001 Ă 23:48:11 (#582147)
JÂ’ai les mains qui servent Ă rien.
JÂ’ai un trop plein de jardin malsain
Je part à la dérive.
J’veux plus m’voir, je me déçois et j’m'en aperçois.
JÂ’ai mĂŞme pas peur, le vent m'efface.
J’ai comme une impression de déjà vu,un truc qui me rends vide, oui un grand vide ,Un grand rien de tout.
JÂ’vais mÂ’laisser vivre, je sais pas faire.JÂ’vais m'laisser faire je sais plus vivre.
Une caresse me brûle, une parole me consume.Ça sent la petite cendre, j'suis folle !
JÂ’veux parler du silence.JÂ’veux tÂ’entendre souffler le vent.
Fais moi disparaître, réapparaître, plusieurs fois de suite, jusqu'à épuisement.
JÂ’ai besoin dÂ’me fatiguer la vie.
J’ai peur de la marée elle va m’engloutir et me faire souffrir la nuit.
J’ai pas peur de dormir sans sous lit, j'ai pas froid 'façon.
Je compte avec mes doigts pour voir sÂ’ils sont toujours lĂ . CÂ’est vraiment nÂ’importe quoi.
JÂ’veux que soit lĂ , jÂ’veux tu regarde ailleurs.
Le gouffre volcanique de ma mécanique s’agite
J’veux que tu me lâche au-dessus d’un volcan
Je veux devenir cendres et mÂ’en rendre compte finalement.
J’veux m’voir m’éparpiller, comme une feuille déchirée.
J’ai des désirs noirs, comme le désespoir.
JÂ’ai perdu mon visage un jour de grand vent,sur la pente savonneuse, jÂ’finirai rĂŞveuse.
La où tout s’arrête ont recommence.Perpétuellement ont n’échappe à rien.
La cadence sÂ’estompe, latente commence.
Si on est amoureux ont est perdus fatalement.
*signe pas*
Par Bleiz Tad Koal le 18/12/2001 Ă 23:53:14 (#582176)
*rahhhhhhhhh ça fait du bien*
*se repaît de lectures inpromptues*
sert Ă rien
Par Seven Life le 18/12/2001 Ă 23:58:57 (#582220)
Que mes convictions les plus profondes ne serons jamais quÂ’un feu de paille !"
On est loin du feu de joie, de lÂ’Ă©tincelle en claquant des doigts
Le volcan sÂ’Ă©ternise sur la banquise.
Je déteste l’amour quand y’en a plus
CÂ’est douloureux, cÂ’est moche
JÂ’ai envie dÂ’ mÂ’effacer, de me draper dÂ’Ă©goĂŻsme
CÂ’est toujours la mĂŞme chose, ont est peu de chose.
J’me sens acheter, louer à l’année, plus aucune vérité, plus d’identité.
Tu m’as tellement aidé je vais encore culpabiliser.
Tu voulais ma force mais à tes cotés
Tu voulais la sincérité et la vérité.
J’ai tout piétiné, tout a recommencé
JÂ’en ai plus la force car rien nÂ’est plus vrai.
Tu me la fait remarquer, je suis Ă toi, comme un objet je vais me figer.
J'suis un vilain sapin de Noel
Et m'en vais faire les poubelles
peu de chance d'y trouver merveilles mais apres tout maintenant c'est pareil
*signe pas*
Par Bleiz Tad Koal le 19/12/2001 Ă 0:01:56 (#582234)
inconstance de runes dérobées au vol sans destination...
Par Imoen le 19/12/2001 Ă 4:31:25 (#582807)
Je dois faire face au destin...
Et rejoindre les miens...
Dans un avenir très proche...
Il est temps pour moi de partir me reposer...
Sans toutefois vous quitter...
MAIS je reviendrai vous hanter...
Afin de ne pas me faire oublier...
A mes filles que j'aime Ă la folie...
N'oubliez pas que votre mère vous aime...
Vous ĂŞtes la flamme qui me donne vie...
Mais je dois vous quitter, malgrés mon immense peine...
A celui qui donna un sens a ma vie...
Celui qui fut le père de mes enfants cheries...
Celui que j'ai tant aimé...
Ta place sera , sur mon coeur, a jamais gravé...
Au revoir Ă mon meilleur ami...
L'ogrimarien au titre de LĂ©gat...
Celui qui m'a conquis...
Celui qui fut toujours lĂ pour moi...
Au revoir Althéa...
Vous me manquerez tous...
Un grand merci aux DKs...
Sans qui Imoen n'existerait tout simplement PAS.
*Attache le parchemin sur un mur à l'entrée du temple d'Ogrimar*
*Souffle un dernier bisou Ă ceux qu'elle aime*
*Se retire vers le royaume d'Hibernia*
*monte sur le podium*
Par Jon AbishaĂŻ le 19/12/2001 Ă 10:24:21 (#582972)
*séléctionne une très ancienne ode*
Dieux du Ciel
Elle s'élève dans les airs,
Et Ă©claire les ombres,
Et ce depuis des ères,
Règne sur la pénombre,
Elle tisse les complots,
Et danse dans le noir,
Inspiration des mots,
Des poètes du soir,
Son bras Ă©tincelant,
De velours brillant,
Dans la nuit apparaît,
Porteur de ces reflets,
D'un tranchant assassin,
Prodiguant le larcin,
Mais sans mal et sans haine,
Et d'un geste de reine,
Offrant ainsi bonheur,
A toutes ses âmes sœurs,
Dans son regard qui luit,
Elle pleure la souffrance,
Et c'est toute les nuits,
Que sa vie recommence,
Son Ă©clat est un astre,
Posé sur de l'ébène,
On la nomme désastre,
Ou encore Sélène.
Fille de fortune, Lune.
Il s'élève dans les airs,
Et abolit les ombres,
Et ce depuis des ères,
Ne connaît point le sombre,
Il glisse dans les flots,
Quand arrive le soir,
Il s'Ă©vade de l'eau,
En ramenant l'espoir,
Sous son Âśil bienveillant,
Son pouvoir Ă©clatant,
La nature apparaît,
Porteur de ses reflets,
Il trace les chemins,
Illumine les destins,
Il guérit de la peine,
Rend la vie plus sereine,
Et soigne aussi la peur,
De son feu protecteur,
De lumière est son puits,
Infini de puissance,
Ennemi de la nuit,
Et de la vie l'essence,
D'un mur bleu le pilastre,
Géant de cette scène,
De ce jour tu es l'astre,
Dans les cieux ton domaine.
Roi des merveilles, Soleil.
*s'incline et se retire*
Par Le grand Mione le 19/12/2001 Ă 10:37:08 (#583015)
*fait le tour de ses paperasses*
Par Scribe Ouyar le 21/12/2001 Ă 14:50:37 (#594114)
*met sur le dessus de la pîle*
Par Kallista le 21/12/2001 Ă 16:10:25 (#594454)
Faux Semblants
Mots du coeur, maux de l'âme...
"Mon frère" ils te disent !
Mais leurs pensées sont des lames,
Cachées, promptes à la traîtrise.
Noble a l'air leur idéal :
Sauver l'humanité !
Mais un chemin bancal
Ils ont emprunté.
A mots couverts ils te rabaissent...
Ta confiance s'efface
En découvrant les phrases qui blessent
D'une manière un peu sagace.
Seuls quelques Ă©lus parmis eux,
Chers a ton coeur et a tes yeux,
Iront jusqu'au sacrifice d'eux meme
Pour te garder de ces golems !
*sourit*
Par Mabelle le 22/12/2001 Ă 6:51:57 (#597151)
Bravo !!
Encore encore !!
*va essayer de trouver quelques rimes Ă©galement*
la fĂŞte
Par Moire le 22/12/2001 Ă 7:18:19 (#597167)
Bleu, rouge, vert, jaune,
Les couleurs pétillent.
Bleu, rouge, vert, jaune,
Les Ă©toiles scintillent.
Les hommes dansent,
Les rires fusent,
Les femmes se déhanchent,
Les poètes taquinent la muse.
Bleu, rouge, vert, jaune,
Clairons et cotillons.
Bleu, rouge, vert, jaune,
C'est la ronde des Ă©motions.
On boit le vin,
Laissant la lie,
En ce moment divin,
Que les ombres fuient.
Bleu, rouge vert, jaune,
Ainsi s'aiment les amants.
Bleu, rouge, vert, jaune,
Ainsi va le rire des enfants.
Chaque jour est une fĂŞte,
Un hymne à l'allégresse,
De gaieté, remplissons nos têtes,
Et laissons parler la liesse.
(Bonnes fĂŞtes Ă tous)
Par Kallista le 22/12/2001 Ă 9:25:38 (#597261)
Mais ne te blames pas. Moi meme, au milieu de la soirée, j'ai du aller me coucher... J'ai une femme tres douce mais intransigente quand il s'agit de ma santé :p
(hrp : je m'endormait devant mon ecran a attendre une reconnexion... et j'en avait un peu... beaucoup marre de ne pouvoir jouer que 10 minutes d'affilées.
Désolée a tous ceux qui etaient present. :( )
*remonte sur le podium*
Par Jon AbishaĂŻ le 22/12/2001 Ă 9:42:57 (#597278)
Une soirée de fête
Quand le ciel se pare de son manteau de nuit,
Quand la lune de sa lueur vient illuminer les coeurs,
Alors soudain s'efface la monotonie d'une vie,
Et c'est au bal qu'elle se presse avec ardeur.
Aujourd'hui c'est jour de fĂŞte,
Aujourd'hui c'est jour de liesse,
On la voit danser, tournoyer, virvolter,
Elle est là telle une reine acclamée,
Virvoltant au grés des sons endiablés,
Autour d'elle se pressent mille cavaliers.
Fatiguée, épuisée,
Au petit jour elle file se coucher,
Un sommeil sans rĂŞve,
Brutal sera son réveil,
Quand elle se rendra compte que la fĂŞte est finie,
Et que sa vie n'est que succession d'ennui,
Mais alors elle attendra,
La prochaine fĂŞte oĂą elle ira,
Puisque pour une nuit de folie,
Cela lui fera oublier tout ses soucis.
Et de ma part, même s'il s'agissait d'un vieux poème.. voici ce que j'aurai dit :
Spectacle
Des mots, des sons, des chants,
Assemblés en musique,
S'Ă©vadent dans le vents,
Comme une onde magique,
Enchante les dryades,
Debusque les satyres,
De son ton de ballade,
Toute une vie attire,
Près d'un lieu de fraicheur,
Une foule assemblée,
S'Ă©poumonant du coeur,
Commémorant l'été,
Une cérémonie,
Un Ă©trange rituel,
Toute une litanie,
De gestes sensuels,
DĂ©mesure d'une liesse
Remplie de tant de joie,
Une joie qui nous laisse,
Rassasié et pantois,
Tandis que la nuit viens,
Et que bientĂ´t le jour,
Eclairera demain,
L'ivresse de l'amour.
*s'incline et s'en va*
(pareil que Kallista qui m'a vu arrivé avant son dernier plantage.. moi je n'ai tenu qu'un autre essai de 5 minutes après ça... :( )
Par Nephtys Demon le 22/12/2001 Ă 10:32:27 (#597357)
Les forces s'opposent et prennent formes.
Petit ĂŞtre de feu,alors que les inferieurs dorment,
Consumme la vie,et repousse leurs attaques vaines.
Aussi demon qu'il peut l'ĂŞtre,
Aussi infâme peut-être.
Une pointe de chaos, un doigt d'amour,
Un jour il la trouvera et demone elle sera Ă son tour.
La seule chose qui vaille, ses parents.
Sans pitié, hommes,femmes,enfants,
Periront sous les coups physiques ou psychiques,
De ce petit Demon, au futur chaotique.
C'est ainsi que je présente mon enfant.
Le deuxieme amour de ma vie, mon sang.
Sur les traces de ses parents, raison.
La chair de ma chair, mon fils, Aarioch Demon...
(bof il est moyen celui la, je ferais mieux la prochaien fois promis :p)
Par Bubuk le 23/12/2001 Ă 4:51:04 (#600659)
Bravo à vous tous poètes et poètesses
grâce a vous on sait rester modeste quand à nos bafouilles sur le forum.
Nubuk "Areuh" H'bucho
les pampers c'est les mieux
pour éviter tout jeu de mot vaseux futur *fustige du regard Balaise*; Nubuk "Areuh-spice" H'bucho. Voilà je l'ai faite avant vous, et ne niez pas vous l'avez tous pensée :enerve:
Par Moire le 24/12/2001 Ă 7:28:45 (#605316)
Par Vlad Drakov le 24/12/2001 Ă 8:00:18 (#605337)
Entends-tu ces rires,
DĂ©solation de ton ĂŞtre
La tentation était de détruire,
Pourquoi alors te faire renaître
Ton regard obscuris,
Contemplant les méandres de ta vie
Ne saurais mettre terme,
A ce plaisir si terne.
Entends-tu cette complicité,
Que tu refutes comme un fardeau
Cette brise légère, façonnée,
Te rappeles tes Ă©mois, tes maux.
Entourées d'âmes, tu rêves, tu ris
Leurs blancheurs te rendent aveugle,
Aveuglement de ton coeur Ă celui,
Qui au fond de toi, te hante, te fuit.
*tremblotte*
Par Lunae le 25/12/2001 Ă 3:02:45 (#608224)
*passe une main dans sa poche*
*tâte un morceau de parchemin*
*se souvient maintenant de l'y avoir déposer il y a quelque temps*
*le prend dans sa main*
*le déplie lentement et le lit*
*regarde l'estrade*
*cherche Aelfwin du regard*
Non.. Non..
Je ne peux pas..
*toute tremblante*
Par Moire le 25/12/2001 Ă 8:15:57 (#608454)
Entourée d'un banc de sable,
J'offre au vent qui passe
Des sourirs insatiables.
Je reçois en retour
De la bise le baiser ;
Elle emporte pour toujours
Mes souvenirs blessés.
Goutte Ă goutte,
Flocon Ă flocon,
La neige lave mes doutes,
Emplit mon âme de blanc coton.
Et sous le soleil,
De mille feux,
D'un Ă©clat sans pareil,
Le monde brille Ă mes yeux.
Le vent me pousse vers l'avant,
Je me laisse faire,
Je suis si bien à présent,
Je ne veux plus m'en faire...
apparat
Par Moire le 27/12/2001 Ă 7:14:15 (#616938)
tendre bonbon
que l'on aimerait sucer
et croquer pour de bon
Epicé,
un brin de canelle
qui envoûte le nez
du plus subtile des mortels
Effluves des quatre saisons,
aux notes fleuries et graves,
soûlant à en perdre la raison,
je porte pour toi ce parfum unique et suave
la tourte aux yeux de tatas (façon moire)
Par Moire le 27/12/2001 Ă 7:23:54 (#616941)
qui, sur une tourtière, sera abaissée...
* Le temps que votre four préchauffe,
que de plusieurs degrés, la chaleur se hausse,
rendez vous sur cette île -
(pour le four, vous avez le temps, ne vous faites point de bile ) -
oĂą vous trouverez en nombre
des tatas au regard sombre...
* Armez-vous et de patience et de votre arme
pour décimer sans tristesse et sans larmes
ces bêtes mal épilées
que l'on nomme arachnéidés.
Car elle seules vous donneront
de gros yeux tout ronds,
ingrédients indispensables, cela va de soi
pour cuisiner une tourte aux yeux de tatas...
* Faites-les dégorger toute une nuit
dans un peu d'eau-de-vie (tour de main, astuce de Touanou)
avant d'en faire une purée
qui, sur la tourte sera déposée.
* Rectifiez l'assaisonnement,
ajoutez quelques lamelles de ces venimeux serpents,
parsemez de réglisse
et décorez de quelques graines d'hamamélis.
* Pour lier l'appareil,
rien n'a son pareil,
qu'une sauce préparée
à base de venin d'araignée.
* Nappez-en la tourte entière
et parsemez d'un peu de gruyère
(ingrédient très rare
à se procurer au marché noir)
* Il ne reste plus qu'Ă enfourer
dans votre four à 240 degrés
(enfin, avec du bois consumé depuis une semaine, c'est difficile de juger.. hihi)
pendant au minimum 1 heure
pour une tourte aux mille saveurs
Bon appétit....
Par Brynnlow Crow le 27/12/2001 Ă 7:31:57 (#616947)
Par Moire le 27/12/2001 Ă 7:33:16 (#616950)
Par Brynnlow Crow le 27/12/2001 Ă 7:42:19 (#616956)
Ecoutez cette histoire d'avant !
PrĂŞtez moi votre oreille
Pour ouĂŻr conte sans pareil !
Il y a fort longtemps de cela,
Dans une contrée loin de là ,
Vivait Laena, douce jeune fille,
Aux yeux bleus et longs cils.
Enfant de seigneur,
Elle ne connaissait le malheur.
Tendres et aimants
Etaient ses parents.
Belle et tendre âme,
Elle envoûtait par ses charmes.
Tous les jours elle rendait visite Ă son ami,
ChĂŞne majestueux et Roi de son Bosquet Joli.
Entre eux un amour était né
Qu'à nul autre ne peut être comparé.
Entre eux joie était sacrée.
A divers jeux s'amusaient.
Sur son tronc son Amour pour lui elle gravait
Et l'arbre lui racontait des histoires de forĂŞt.
Ainsi s'Ă©grenait leur vie
A jouir de leur amour interdit.
Mais un jour soudain,
L'arbre attendit en vain.
Tout ce temps il guetta
La venue de sa Laena.
Mais la nuit s'Ă©tendit
Sans que l'arbre ne la vit.
Triste et lourd fut alors son coeur,
Submergé par la peur.
Le lendemain fut mĂŞme,
Recouvrant sa joie d'un voile blĂŞme.
Les jours devirent semaines,
Et de plus en plus grande fut sa peine.
Auparavant majestueux et Roi de son Bosquet Joli,
Il s'en devint amer et vieilli.
Au détour d'un automne sans fin,
La mère de Laena, pour une visite, s'en vint.
Errant dans la forĂŞt,
A chaudes larmes elle pleurait.
Alors l'arbre alarmé,
Demanda à la mère attristé :
"OĂą est ce qui fait ma joie ?
OĂą est ma Laena ?"
Vers l'arbre elle se tourna,
Et de sa triste voix lui conta :
"Chêne majestueux, en vérité,
Par un grand malheur je suis terrassée.
Notre Laena n'est plus,
Eteinte d'un mal inconnu."
Ces paroles, pour l'arbre, furent
Aussi tranchantes que haches dures.
Vers elle il se pencha alors
Et parla d'un chant de mort :
"Ma Dame, puisqu'il en est ainsi,
Je n'ai plus goût à ma vie.
Mon coeur est trop lourd
D'avoir perdu son amour.
Je vous demande donc faveur
Pour mon dernier bonheur :
Abattez ce tronc majestueux
Et construisez avec, selon mon voeu,
De ma bien aimée le plus beau cercueil.
Car je ne saurais survivre Ă son deuil."
C'est ainsi, braves gens,
Que furent à nouveau réuni ces amants.
On raconte encor
Qu'Ă l'heure oĂą le monde dort,
A l'endroit où les amants sont allongés,
Résonnent les rires d'un amour retrouvé.
Auteur : Guillaume Maison
Par Horn Demon le 27/12/2001 Ă 8:56:09 (#617033)
Le soleil était là qui mourait dans l'abîme.
L'astre, au fond du brouillard, sans air qui le ranime,
Se refroidissait, morne et lentement détruit.
On voyait sa rondeur sinistre dans la nuit ;
Et l'on voyait décroître, en ce silence sombre,
Ses ulcères de feu sous une lèpre d'ombre.
Charbon d'un monde éteint ! flambeau soufflé par Dieu !
Ses crevasses montraient encore un peu de feu.
Comme si par les trous du crâne on eût vu l'âme.
Au centre palpitait et rampait une flamme
Qui par instants léchait les bords extérieurs,
Et de chaque cratère il sortait des lueurs
Qui frissonnaient ainsi que de flamboyants glaives,
Et s'Ă©vanouissaient sans bruit comme des rĂŞves.
L'astre Ă©tait presque noir. L'archange Ă©tait si las
Qu'il n'avait plus de voix et plus de souffle, hélas !
Et l'astre agonisait sous ses regards farouches.
Il mourait, il luttait. Avec ses sombres bouches
Dans l'obscurité froide il lançait par moments
Des flots ardents, des blocs rougis, des monts fumants,
Des rocs tout écumants de sa clarté première ;
Comme si ce géant de vie et de lumière,
Englouti par la brume oĂą tout s'Ă©vanouit,
N'eût pas voulu mourir sans insulter la nuit
Et sans cracher sa lave Ă la face de l'ombre.
Autour de lui le temps et l'espace et le nombre
Et la forme et le bruit expiraient, en créant
L'unité formidable et noire du néant.
Le spectre Rien levait sa tĂŞte hors du gouffre.
Soudain, du coeur de l'astre, un âpre jet de soufre,
Pareil Ă la clameur du mourant Ă©perdu,
Sortit, brusque, Ă©clatant, splendide, inattendu,
Et, découpant au loin mille formes funèbres,
Énorme, illumina, jusqu'au fond des ténèbres,
Les porches monstrueux de l'infini profond.
Les angles que la nuit et l'immensité font
Apparurent. Satan, égaré, sans haleine,
La prunelle Ă©blouie et de cet Ă©clat pleine,
Battit de l'aile, ouvrit les mains, puis tressaillit
Et cria : - Désespoir ! le voilà qui pâlit ! -
Et l'archange comprit, pareil au mât qui sombre,
Qu'il était le noyé du déluge de l'ombre ;
Il reploya son aile aux ongles de granit
Et se tordit les bras. - Et l'astre s'Ă©teignit.
Victor Hugo
Stigma Diaboli
Par Galaxy Kai le 27/12/2001 Ă 10:01:40 (#617130)
Ce fut un grand Vaisseau taillé dans l'or massif:
Ses mâts touchaient l'azur sur des mers inconnues;
La Cyprine d'amour, cheveux Ă©pars, chairs nues,
S'Ă©talait Ă sa proue, au soleil excessif.
Mais il vint une nuit frapper le grand Ă©cueil
Dans l'océan trompeur où chantait la Sirène,
Et le naufrage horrible inclina sa carène
Aux profondeurs du Gouffre, immuable cercueil.
Ce fut un Vaisseau d'or, dont les flancs diaphanes
Révélaient des trésors que les marins profanes
Dégoût, Haine et Névrose, entre eux ont disputés.
Que reste-t-il de lui dans la tempête brève?
Qu'est devenu mon coeur, navire déserté?
Hélas! Il a sombré dans l'abîme du rêve...
Placet
Reine, acquiescez-vous qu'une boucle déferle
Des lames des cheveux aux lames du ciseau,
Pour que j'y puisse humer un peu de chant d'oiseau,
Un peu de soir d'amour né de vos yeux de perle?
Au bosquet de mon coeur, en des trilles de merle,
Votre âme a fait chanter sa flûte de roseau.
Reine, acquiescez-vous qu'une boucle déferle
Des lames des cheveux aux lames du ciseau?
Fleur soyeuse aux parfums de rose, lis ou berle,
Je vous la remettrai, secrète comme un sceau,
Fût-ce en Éden, au jour que nou prendrons vaisseau
Sur la mer idéale où l'ouragan se ferle.
Reine, acquiescez-vous qu'une boucle déferle?
Extrait du poème Le Cercueil
Dans ce poème il parle du cercueil de son grand-père qui est dans leur cave en attendant que celui-ci rende l'âme
J'ai grandi dans le goût bizarre du tombeau,
Plein du dédain des hommes et des bruits de la terre,
Tel un grand cygne noir qui s'éprends de mystère,
Et vit à la clarté du lunaire flambeau.
Émile Nelligan
Poète québécois, mort à l'asile...
Tout ce que j'ai failli perdre
Tout ce qui m'est redonné
Aujourd'hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée
Pouvoir encore te regarder
Pouvoir encore t'embrasser
Te le dire et le chanter
Que c'est beau, c'est beau la vie.
Eh oui vous aurez deviné... Jean Ferrat
Invitation
(...)
Je suis la brune aurore aux vĂŞtements opales,
Les midis accablés, les soleils jaillissants;
Je suis la brise bleue et j'ai mille cymbales
Qui tintent en cadence Ă mes pieds bondissants.
Je suis les hauts gradins, je suis l'arène immense
Où tous les éléments se combattent entre eux,
Le fertile sillon oĂą germe la semence,
Le lange des vaincus, le séjour ténébreux.
Je porte dans mes bras le joyeux enfant-monde,
Les oiseaux enivrés, tous les faunes dansants;
Les fleurs brûlent pour moi d'ardeur tendre et profonde
Et m'offrent chaque jour, un amoureux encens.
Je suis le vrai savoir, l'histoire universelle,
De la terre je suis le milieu et le bord;
Je célèbre l'amer, la gaieté qui ruisselle
Mais tous mes blancs chemins conduisent Ă la mort.
Éva Sénécal
Voili voilou... et de mon cru, fouillez dans vos archives vous en avez tout plein :)
Par Galaxy Kai le 27/12/2001 Ă 10:25:06 (#617177)
La cigogne et la fourmi
Parodie, vous l'aurez deviné, des fables de La Fontaine
Maître cigogne, sur un arbre perchée
Se trouva dépourvue, tenant un fromage.
Maître fourmi, ayant chanté tout l'été
Lui tint à peu près ce langage:
"Que vous me semblez beau,
PrĂŞtez-moi un vermisseau pour subsister!"
La cigogne n'est pas prĂŞteuse... ben gros
Et à la fourmi voici ce qu'elle a proposé:
"Nous allons courir jusque lĂ -bas
Et celui qui de nous deux sera
Si c'est moi, mon fromage je vous donnerai
Et lĂ ... je sais plus trop avec quoi rimer...!"
La fourmi, ne se sentant plus de joie
Part Ă courir... les six pattes Ă la fois.
Pendant ce temps, la cigogne se met Ă gonfler
Pour devenir aussi grosse que le boeuf du fermier.
Lorsqu'elle vit que la fourmi arriva au bout de son coursage,
La cigogne ouvrit son large bec, avala son fromage.
Elle s'envola aussitĂ´t et alla bouffer la petite fourmi.
Moralité: les cigognes c'est croche en maudit.
Magazine Safarir
Perso j'aime bien celui lĂ :)
Je le connais depuis environ 3ans et je le ris toujours :D
Par Dwuilin Kai le 27/12/2001 Ă 10:37:11 (#617204)
Dans l'Antre elle s'était lovée
Imposante dans sa majesté
Rouant battant les hordes levées
Criant meuglant ses aveux effarés
Dans ses yeux une lueur déraisonnée
Savourant les bourrasques déchaînées
De la vie dans cette vieille cité
Dépourvue de ses rares beautés...
Or dans la folie démesurée
De cette maîtresse improvisée
S'éteignaient les souvenirs égarés
D'une autre vie longtemps oubliée
Dans sa caverne aux parois ombragées
Toute la nuit ne cessait de ressasser
La mémoire des êtres enterrés
Par les mains d'une mer fatiguée...
Ainsi l'eau tout à coup effrénée
Heurtant la brume si densement dispersée
Se teinta d'un vert violacé
Recouvrant l'océan grandement déployé
Le vent si soudainement figé
Par ce spectacle si fortement affolé
Glaçant les profondeurs réchauffées
Par d'innombrables lunaires marées...
Malgré la tempête lourdement effrayée
Qui sous le ciel bleu s'Ă©tait mise Ă valser
Poussant les ombres qui venaient hanter
Ses lèvres si doucement affamées
Ces mains si délicatement liées
Ă€ ce corps qui faisait chanter
La voix d'une jeune fille égarée
Par de trop violentes contrées...
Elle se laissait magnifiquement bercer
Par cette langue si bien chantée
Offerte en une douce mélopée
Que constituait le tristesse de sa gaieté
Mais la mort imminente ainsi ravivée
Caressant la flamme d'une princesse châtiée
Par le roulement d'une mer agitée
A réussi la possédant à l'envoûter...
Et son coeur entièrement insensé
Sous l'envoûtement ainsi charmé
Se laissa choir sur la mer creusée
Par le poids incessants des longues années...
Par Moire le 27/12/2001 Ă 13:01:47 (#617762)
Par Dwuilin Kai le 27/12/2001 Ă 20:20:52 (#619945)
Merci bien Dame Moire pour ce compliment peu mérité...
Sourit
Par Felomes le 27/12/2001 Ă 21:23:34 (#620173)
Quand j'ai fait caca,
Je me lave les doigts.
Quand j'ai fait pipi,
Je range mon zizi.
Seulement Ă´ malheur
Parfois je peux pas
Comme dit mon papa
Quand c'est l'heure, c'est l'heure !
[note du modérateur: un petit malin m'a volé mon compte pour écrire ce poème. Aussi génial soit-il, je condamne]
Un artiste anonyme
Par Aarioch Demon le 27/12/2001 Ă 22:17:43 (#620374)
Par Dwulin Kai Dhyr le 27/12/2001 Ă 22:30:14 (#620418)
Comme il est méchant çui-là ! Et menteur! Et vulgaire! Et pervers, j'en suis sure...
Grmbll...
Canivo... Tu parles d'un nom...
un vieux poème, mais que j'aime toujours autant.. hihi
Par Moire le 28/12/2001 Ă 7:00:13 (#621684)
Dans les ténèbres de l'hiver
le sable fin
de la plage solitaire
attend son destin.
Lentement, doucement, la mer approche
gagnant du terrain
laissant comme empreinte ses encoches.
Le solstice arrive enfin...
Le soleil au plus bas entame
sa lente remontée
pour darder la chaleur de ses flammes
sur le sol gelé.
Dès lors, tout va s'accélérant :
les lames fondent,
s'échouent sur le sable, le préparant
Ă recevoir l'onde.
Titillée par la montée de cette ondine sève,
la plage s'abandonne
au jeu des vagues qui la soulèvent,
au sable qui tourbillonne.
L'apothéose de ces prémisses,
Ă l'Ă©quinoxe sera atteinte,
Ă´ doux supplice !
l'orage printanier Ă©clate,
les Ă©clairs fusent,
la mer Ă©cume,
déchaînée
...
Lorsqu'enfin la mer se retire, le sable paisiblement s'endort... De leur harmonie, une petite perle échouée sur la plage en restera leur savoureux souvenir...
Hymne MDS...
Par Moire le 28/12/2001 Ă 7:06:46 (#621685)
attire le regard des hommes.
Ma fraîcheur alors les tente
quand la chaleur de l'été les assomme.
Lorsque mon Ă©crin de glace
laisse perler l'humidité,
je dois alors faire face
à leur cruelle avidité.
C'est une valse triste, Ă©ternelle,
qui, depuis ma naissance,
chaque été, se renouvelle
de leur indécence.
Je les vois, avec envie, me regarder,
offrant pour mes services
quelques piécettes, un peu de blé.
Et je me dois d'être leur délice...
Il arrive parfois,
lorsque je revêts ma robe ambrée,
qu'un homme sensible soit
subjugué dès mon entrée.
Il me regarde, me caresse,
sent mon doux parfum.
Dès lors, il n'a de cesse
de me déguster en homme fin.
Mais Ă chaque fois c'est pareil.
Une fois consommée, il me quitte...
Il laisse sur la table son oseille.
Pour lui, nous sommes quitte !
Jamais personne ne m'Ă©coute,
ne prend garde Ă mes caresses.
Je reste dans le doute
et chante ma tristesse...
la tristesse de la chopine !
Par Bleiz Tad Koal le 28/12/2001 Ă 16:23:29 (#623200)
*sourit, avec les tendresses et hélas lassitudes que peut donner la vie, avec l'espoir perlé en agapes diurnes-constellations de devenir-, aussi ...*
:aide: :rasta: :monstre: :aide:
Un loup
Par Le grand Mione le 29/12/2001 Ă 9:45:23 (#627512)
De ses griffes et de ses dents,
Ce loup sec a la langue fine
Affamé depuis cent mille ans.
Ah ! s'il broyait l'éternité
Et son Ă©quipage de morts
Cela ferait un grand bruit d'os
Par des machoires fracassés.
Il a percé l'ombre de pierre
A la recherche des pays
D'où lui vient cette faim guerrière
Qui le précède et qui le suit.
Le coeur roulé par les soleils
Et par les lunes épié
Il périra multiplié
Par le haut mal des univers.
*s'incline*
*a une pensée pour Mabelle*
Par Aisoac Soahc le 29/12/2001 Ă 16:47:44 (#629035)
Pauvre jeune femme ignorante
Jamais tu n'appercois l'amour
Pourtant il vient a toi chaque jour
En vain tu cherches a assouvir ton desir
Pour cela tu es meme prete a mourir
Ne donnes pas ton coeur a n'importe qui
Quand l'amour sera la, il saura te reconnaitre lui
Les lunes passent a mesure les années
S'efface de toi l'esperance inesperee
Viendra ton tour il te faut de la patience
Calmes toi, sors de ton errance
Il n'est pas loin, il est comme toi
Tu le sens mais ne le vois pas
Pourquoi se cache t'il, ne se montre t'il pas
Aurait il peur de son amour pour toi
Quand vient la nuit tu t'assoupis
D'etranges reves s'emprennent a toi
Tu ne peux les oublier, ils sont bien la
Laisse toi aller a la vie
Tu reves de ses caresses, de son parfum
De son ignorance, de ses mains
De lieux calmes et de calins
Mais quand vient le matin, il n'y a rien...
Par Aisoac Soahc le 29/12/2001 Ă 16:54:46 (#629061)
Quand viendras tu a nouveau me bercer de promesses
Viens me conter lorsque arrive la nuit
Tes mesfaits sur les hommes et la vie
Parle moi encore de ton monde
Tu sais celui que les autres trouvent immonde
Enveloppe moi Ă nouveau de ton air froid
Celui qui mets les etres humains en Ă©moi
Ces si belles terres qu'on ne sait apprecier
Celles ou nous resterons pour l'eternite
Une fois que tu seras venue nous chercher
Prends bien soin de ceux que tu as deja porte
En ta demeure, j'espere qu'ils sont heureux
Aime les de ton mieux
Parle moi encore d'eux
Oh jolie Mort Oh douce Mort
Pourquoi te maudissent ils ainsi Ă tord
Pourquoi l'Homme ne sait il pas remercier
La seule femme qui vient le liberer
Mort en leurs noms je te remercie
De venir Ă nous et de perpetrer nos vies...
Saoul, laisse le souvenir venir
Par Bleiz Tad Koal le 29/12/2001 Ă 17:52:17 (#629358)
deux anges qui s'effritent Ă force de se regarder
ils s'effilochent au delĂ de tout
Ils ne sont mĂŞme pas cĂ´te Ă cĂ´teÂ…
Ils sont voués à être loins
Eloignés l’un de l’autre
Et pourtant leurs regards se joignent
Leurs mains leurs yeux sÂ’implorent parfois
Ils ont accepté le reste de leurs vie comme le souvenir d’un seul instant
Qui ne pourrait renaître mais à la naissance omniprésente… omnipotente
Quelqu’un crie dans le désert
Il froisse la réalité
On entend dÂ’ailleurs un bruit de chiffon sec et crasseux
QuÂ’efface-t-on ? que voudrait-on nettoyer ?
Ils ont laissé une empreinte jointe dans le sable du temps
Protégée par les dunes de leur mélancolie liée… leur mélancollier
Aucun souffle, aucune tempête de sable .. aucune caravane pour déranger cette gravure si fragile
:aide: :rasta: :monstre: :aide:
Par Frost le 29/12/2001 Ă 19:46:07 (#630018)
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
Ă” la douleur que j'ai, que j'ai!
Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire: Où vis-je? où vais-je?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norvège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.
Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.
Ah! comme la neige a neigé!
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah! comme la neige a neigé!
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai!...
Émile Nelligan
(C'est beau mais ca a aucun sens, s'il avait réussi a clarifier ses idées il serait surement pas mort a l'asile)
Par Bleiz Tad Koal le 29/12/2001 Ă 20:56:22 (#630413)
Par Aisoac Soahc le 29/12/2001 Ă 21:39:56 (#630619)
nous menera a l'essence de la damnation
Par Moire le 29/12/2001 Ă 22:02:47 (#630707)
Par Vlad Drakov le 29/12/2001 Ă 22:21:43 (#630797)
Ô comment a-t-on pu me faire ça
TĂ©moin du merveilleux danseur
Dieu, tu es un satyre déguisé
DĂ©chirer et Ă©charper ma vie
Aussi cruellement et en vain
Je vais me coucher ici dépossédé, dans le vent froid
sur la route, jusqu'Ă ce que la paix
me glace,
et me sanctifie.
AH ! Qui vient maintenant.
Par Deirdre le 30/12/2001 Ă 12:05:25 (#632072)
*gribouille* promis je reviendrai
Par Aisoac Soahc le 30/12/2001 Ă 15:25:19 (#633065)
Non pas celle qui me menera a la damnation
Mais celle qui me procure d'immenses sensations
Tout a coup, tous mes sens sont en fusions
Il est la, devant moi mais je ne bouge pas
Je l'ecoute mais les mots de ma bouche ne sortent pas
Qui est il pour me bloquer ainsi
Est ce un ami ou un ennemi
Face a lui, je ne sais que faire
Mais sans lui, a longueur de journee j'erre
J'erre sur les montagnes et les plaines
Esperant que l'une d'elle a lui me mene
Est il "bon" ou bien "mauvais"
Quel comportement face a lui adopter
J'ai beau y reflechir, je ne sais
Quelqu'un en ce bas monde pourra t'il m'aider
Mille et une louanges lui fait mon coeur
Il n'a pas l'air de comprendre que je me meurs
Amour impassible, impossible
Coeur pour toujours indisponible...
Par Aarioch Demon le 30/12/2001 Ă 17:04:11 (#633527)
Par Aisoac Soahc le 30/12/2001 Ă 17:10:09 (#633553)
*Est fiere d'elle*
*Attend les autres poemes a venir*
Par Aarioch Demon le 30/12/2001 Ă 18:55:18 (#634163)
Dans ces temps fabuleux, les limbes de lÂ’histoire,
Où les fils déchus, beaux de fard et de gloire,
Vers Althéa régnaient leur règne étincelant,
Les dieux et les démons et Bhagavat lui-même,
Augustes, sÂ’Ă©levaient jusquÂ’au NĂ©ant suprĂŞme,
Ah la terre et la mer ainsi que le ciel purs encore
Et jeunes, qu’arrosait une lumière d’or,
Frémissante, entendaient, apaiser les murmures
De tonnerres, de flots heurtés, de moissons mûres,
Et retenant le vol des essaims
Les poètes sacrés chanter les Guerriers saints,
Voyaient rouges et las de leur travail austère,
S’incliner, pénitents fauves et timorés,
Les Guerriers saints devant les poètes sacrés !
Une connexité grandiose d’âme
Liait le paladin serein au Chanteur calme,
Walkyrie excellente Ă lÂ’excellent Barbare :
Telles sur un Ă©tang deux touffes dÂ’herbes rares.
-Et sous tes cieux dorés et clairs, l’oracle antique,
De Windhowl la sévère à la rieuse île mythique,
Les souvenirs Ă©taient,
Encore des héros altiers, et combattaient.
Si ils n’ont pas tous manié le glaive,
Ils ont fait retentir, clameur immense qui s’élève,
Vos échos jamais las vastes postérité,
Encore et toujours, ils chantaient,
Les héros à leurs tours après les luttes vastes,
Eux, sacrifiaient Ă neuf DĂ©esses chastes,
Et non moins que de lÂ’art dÂ’Ares furent Ă©pris
De lÂ’art dont une palme immortelle est le prix,
Akhilleus entre tous ! Et le Laërtiade
Dompta, paroles dÂ’or qui charme et persuade,
Les esprits et les cœurs et les âmes toujours
Tout cela pour son amour..
-Aujourd’hui, L’action et le Rêve brisé
Le pacte primitif par les siècles usé,
Et plusieurs ont trouvé funeste ce divorce
De lÂ’harmonie immense et bleue et de la Force.
La Force qu’autrefois le Poète tenait
En bride, blanc cheval ailé qui rayonnait,
La Force, maintenant, la Force, cÂ’est la BĂŞte
FĂ©roce bondissante et folle et toujours prĂŞte
A tout carnage, a tout dévastement, à tout,
Egorgement, dÂ’un bout du monde Ă lÂ’autre bout,
L’action qu’autrefois réglait le chant de lyres,
Trouble, enivrée, en proie aux cent mille délires
Fuligineux d’un siècle en ébullition,
L’action à présent,-ô pitié- L’action,
CÂ’est lÂ’ouragan, cÂ’est la tempĂŞte, cÂ’est la houle,
Marine dans la nuit sans Ă©toile, qui roule
Et déroule parmi les bruits sourds l’effroi vert
Et rouge des Ă©clairs sur le ciel entrouvert ?
-Cependant, orgueilleux et doux, loin des vacarmes
De la vie et du choc désordonné des armes
Mercenaires, Voyez, gravissant les hauteurs,
Ineffables, voici le groupe des Chanteurs
Vêtus de blanc, et des lueurs d’apothéoses
Empourprent la fierté sereine de leurs poses :
Tous beaux, tous purs, avec des rayons dans les yeux,
Et sur leurs front le rêve inachevé des Dieux !
Le monde, que troublait leur parole profonde,
Les exiles. A leurs tours ils exilent le monde !
CÂ’est quÂ’ils ont Ă la fin compris quÂ’il ne faut plus
Mêler leur note pure aux cris irrésolus
Que va poussant la foule obscène et violente,
Et que lÂ’isolement sied Ă leurs marche lente.
Le poète, l’amour du beau, voila sa foi.
L’Azur, son étendard, et l’idéal, sa loi !
Ne lui demandez rien de plus, car ses prunelles,
Ou le rayonnement des choses Ă©ternelles
A mis des visions quÂ’il suit avidement,
Ne sauraient sÂ’abaisser une heure seulement,
Sur le honteux conflit des besognes vulgaires,
Et sur nos vanités plates ; et si naguères
On le vit au milieu des hommes, Ă©pousant
Leurs querelles, pleurant avec eux, les poussant
Aux guerres, célébrant l’orgueil des Monarchies
Et lÂ’Ă©clat militaire et les splendeurs des tueries
Sur la tiare, sur la harpe et sur le luth,
S’il honorait parfois le présent d’un salut
Et daignait consentir Ă ce rĂ´le de prĂŞtre
D’aimer et bénir, et s’il voulait bien être
La voix qui rit ou pleure alors quÂ’on pleure ou rit,
S’il s’inclinait vers l’âme humaine son esprit,
C’est qu’il méprenait alors sur l’âme humaine.
-Maintenant, va, ma Haine, où le hasard te mènera !
Par Mat Valion le 30/12/2001 Ă 19:22:56 (#634299)
Bravo cher aarioch doué au combat en séduction et en poésié seriait vous un démon surnaturel atteint d pouvoir révélant le démon parfait meme si a perfection n'existe pas?
Par Aarioch Demon le 30/12/2001 Ă 19:33:39 (#634351)
Par Aisoac Soahc le 30/12/2001 Ă 20:30:20 (#634673)
*Bercee par la douce melodie d'une assemblee de mots*
Je vous felicite pour vos vers Aarioch, vous voyez donc que vous etes tout aussi capable qu'un autre de pouvoir ecrire des phrases pleines de sens et a la fois envoutante.
Par Aarioch Demon le 30/12/2001 Ă 21:14:48 (#634966)
Par Aisoac Soahc le 31/12/2001 Ă 15:00:12 (#639995)
Par Aisoac Soahc le 1/1/2002 Ă 13:09:00 (#644037)
Je me souviens de toi, de moi, de nous
A force de souvenir, je me sens mourir
Je revois tes gestes, je revois tout
Tes mains lentes qui caressaient mon corps
Ton parfum envoutant que je sentais tout le temps
A chaque rencontre j'avais l'impression d'eclore
Mais tout c'est arrete brusquement
Je te vois mais ne te touche pas
Je t'entends mais tu ne t'adresse plus a moi
Effectivement, affectivement tout est fini
Et maintenent se leve, s'eleve devant moi ce ciel gris
C'est souvent lorsque l'on perds tout
Que l'on se rends compte de ce que l'on avait
C'est maintenant qu'il n'y a plus de nous
Que je vois ce bonheur que j'ai brise
Envahie par un sentiment de douleur
Qui petit a petit me mene vers l'autre monde
Qu'ai je bien pu faire de si immonde
Aurais je donc brise tant de coeur
Peut etre n'ai je pas le droit au bonheur
Peut etre ma vie ne doit etre que lassitude
Non, je ne veux pas. Aide moi dans ma pleinitude
Avant que completement je ne me meurs
Par Galaxy Kai le 3/1/2002 Ă 6:29:57 (#654240)
Courant pour ma vie,
Je ne regrette rien.
Le vent balaie l'oubli,
Comme la Mort oublie si bien.
Courant pour ma vie,
Je sais que ça ne sert à rien.
Je ne sauverai que mes biens,
Et je sombrerai dans l'ennui.
Courant pour ma vie,
Sauvant ce qui m'est cher,
Tout ceci vous est acquis,
Vous ne vous en souciez guère.
Mais quand la vie en est le prix,
On voit que les prix augmentent,
Ne sombrez pas dans l'oubli,
Car alors les pensées mentent.
Sauve qui peut l'amour,
Sauvez qui vous le pouvez.
Sauve qui peut l'amour,
La vie n'est pas donnée.
Par Aarioch Demon le 3/1/2002 Ă 14:01:35 (#655536)
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine