Mon BG : la renaissance d'un nouvel homme

Par Top Blaireau le 6/12/2001 à 22:05:47 (#507405)

*Prend une plume, un parchemin, écrit *

Aujourd’hui, je suis heureux de vivre. Je viens de renaître tel le phénix de ses cendres. Ces mots témoignent de mon ancienne vie. Je tourne la page mais j’aimerais garder trace de mon passé.

Mon nom est Topblaireau, orphelin depuis ma naissance, un vieil homme me recueillit étant nourrisson. C’était un homme sage et plein d’attention a mon égard. Malheureusement, je n’ai pas su en profiter et je le regrette encore. Durant ma jeunesse, j’avais un comportement assez perturbateur. Mon père (c’est comme ça que je le nommais) se disait toujours : « Avec le temps, les choses s’arrangent les choses, il suffit d’être patient ». Avait-il peut-être raison… . Plus je grandis, plus je devenais épouvantable. Les jeux d’argent, les femmes étaient mes seules raisons de vivre. Je ne sais comment mon père a fait pour me supporter… quoi qu’il en soit sa vieillesse le rendit fragile et il mourut lorsque j’avais 20 ans. Je ne pense même pas avoir été attristé… j’ai honte aujourd’hui… Plus personne pour me donner des leçons, disons que c’était la belle vie. Mais je fut piégé par l’engrenage de l’argent. C’était une drogue pour moi, mes dettes étaient incommensurables. Mais j’avais appris à profiter de mes atouts. Je soutirais de l’argent de jeunes femmes de bonne famille, plaisir et argent tout y était. Un jour, je fit la rencontre d’une merveilleuse femme, peau de nacre, douceur du sable fin. Je tomba amoureux d’elle. Je me suis interdit de prononcer son nom car je ne le connais plus, je l’ai fait souffrir… . Il sembla que cet amour était réciproque. Nous vivions un amour fou, je la comblais de cadeaux. L’argent ? Non je n’y ai pas renoncé, les jeux occupaient encore mon esprit. Je n’osais pas lui en demander, mon comportement avec les autres femmes n’avait pas changé. Cela fut sûrement le tournant de ma vie. Un jour elle me surprena en compagnie d’une femme. Je me suis senti gêné. Je lui ai dis que ce n’était que pour l’argent… Elle s’enfuit. Je la chercha partout, puis deux jours plus tard… j’apprenais avec effroi qu’elle s’était donnée la mort en se jetant d’une falaise… Ce que je ne savais pas c’est qu’elle portait notre enfant… Ce fût la première fois que je pleura, que devais-je faire ? Mourir ? Non cela étais beaucoup trop facile. Les rumeurs commençaient à circuler en ville, tout le monde me pointa du doigt. Tout le monde me haïssait. Je n’ai même pas pu assister à l’enterrement de ma bien aimée. Alors l’heure était venue. Je partis loin, là où personne n’été allé. Etait-ce pure folie ? Peut-être mais je méritais de mourir. Je restais seul, assis à longueur de journée et je méditais. Plusieurs années ont passé. Ma tristesse était toujours aussi grande… .

Un jour, toujours assis, un spectre étrange s’approcha de moi. Puis il s’adressa à moi. « Bonjour Topblaireau, cela faisait longtemps… tu es vieux aujourd’hui. Je t’ai connu en meilleure mine. Sais-tu qui je suis ? » « Non, mais peut importe partez loin et laisser moi tranquille. » « Tu es toujours aussi insolent à ce que je vois… bien… je suis Iago, Dieu du commerce et de la fête. Je suis ici pour te ramener auprès des tiens. Ton histoire m’importe peu, mais je sais que tu aimes l’argent et je peux t’aider » « L’argent ! Laissez moi rire, c’est le début de ma mort. » « Je vois pourquoi tu dis cela…. Ne t’ai tu pas repenti ? Tout le monde à droit à une seconde chance, même toi, la ville a beaucoup changé depuis que tu es parti, viens y faire juste un tour, tu ne seras pas déçu. Je te donne cette étoffe rouge, espérant que tu en feras bon usage. A bientôt. » Soudainement, le spectre s’évanouit. Après quelques semaines de réflexion, je décida de me rendre à la ville. La ville avait beaucoup changé… De nouveaux magasins avaient fait surface. Un homme bien portant m’accosta. « hey papi, c’est quoi ton nom ? Je ne t’ai jamais vu ici » « Hum, Je ne suis qu’un Homme Solitaire » « Si tu veux, combien tu la vends ton archi ? » « Comment ? » « Ta robe, je te l’achète 10 millions pièces d’or » « 10 millions… cela est intéressant… marché conclu ». L’homme m’acheta mon étoffe 10 millions pièces d’or. Jour après jour, j’achetais puis je revendais. J’aimais cela, Iago avait raison. Ma fortune grandit de jour en jour mais je n’avais toujours pas d’amis. Tout le monde était omnibulé par l’argent…. Je restais solitaire à jamais.

A la période de Noël, les rues étaient illuminées de boules bleues, rouges, vertes. Une petite fille me tira la robe. « Dis Père Noël, z’ai été sage cette année ? z’aurai des cadeaux hein ? » « Tiens mon enfant, prend cet anneau de foi, moi je n’ai plus foi en quoi que cela soit » « Oh c’est zoli, j’ai une bague comme maman ! T’es le plus gentil Père Noël ». La fillette s’éloigna, c’était la première fois que quelqu’un s’adressa à moi avec une telle innocence. Quelque jour après, je vis la petite fille accourir vers moi. « Bonzour monsieur, c’est encore moi. Tiens prend ça, c’est un petit cadeau car toi tu fais pleins de cadeaux mais personne ne t’en fais. » Elle fouilla dans son sac et posa dans le creux de ma main un petit objet. « Mais ?… » « C’est un anneau de confiance, z’espère que cela te plaît, je sais c’est pas super… tu en veux un autre ? » « Cela est….Cela est le plus beau cadeau que l’on m’est fait jusqu’à présent. Je t’en remercie mon enfant. Quel est ton nom ? » « Tout le monde m’appelle Kleny ! » « Cela est fort joli Kleny » « Maman va me gronder, je dois rentrer souper.. Dis monsieur, je te reverrai ? » « Bien sûr, je t’attendrai ici demain à la même heure » « Chouette alors à demain » « A demain mon enfant » Elle ne le vît pas mais une larme coula su ma joue. Son geste me toucha beaucoup…

C’est ainsi que tous les jours nous nous rencontrâmes, c’était ma seule amie. Les jours, les mois, les années passèrent. Elle devînt une ravissante jeune fille. Un jour je ne sais pourquoi elle s’approcha discrètement de moi et m’embrassa. Ma réaction fut brutale, je la repoussa. Je m’étais promis de ne plus jamais aimer, de ne plus jamais faire souffrir. De plus, la différence d’âge était un obstacle non négligeable à mes yeux. Elle pleura et s’enfuit. Je la poursuivit puis je la trouva au bord d’une falaise… « Vous de m’aimez donc pas ? Pourtant je croyais… » « Je suis beaucoup trop vieux pour une jeune fille aussi ravissante que toi » « Mais vous m’aimez n’est ce pas ? Si notre amour est impossible je préfère mourir, je ne veux plus vous revoir, partez et laissez-moi en paix » « Je tiens beaucoup à toi, mais des raisons font que…. » « Quelles raisons ? Notre différence d’âge ? Pour moi ce n’est pas gênant vous savez » « Assied toi je vais te dévoiler mon douloureux passé ». C’est ainsi que je lui raconta toute ma vie, mon enfance, mes souffrances. « Je vois, vous avez souffert… je comprends mais je serais toujours aussi triste…. Je vous aime. » « Moi aussi je t’aime mais tu mérite beaucoup mieux qu’un vieil homme comme moi, je pourrai être ton père voire ton grand-père. Cela ne te convient pas ? » Elle s’approcha de moi et me donna un baiser. Cette fois-ci je ne pus la repousser… « Cela est peut-être notre premier et dernier baiser. Si un jour vous changez d’avis… » « Avec le temps, les choses s’arrangent les choses, il suffit d’être patient »


*enroule le parchemin, le range dans un coffre*

Par Swax Ehpares le 6/12/2001 à 22:12:08 (#507431)

:lit: :lit:

( On en apprend des choses dans ton Bg ;op )

Par Kikyan le 6/12/2001 à 22:19:57 (#507468)

:lit: :merci:

*a lu..avec une profonde emotion...ai beaucoup aimé..a sourit..a reflechit a certaines phrases..est impressionnée..*

Par Fingolfin le 6/12/2001 à 23:01:08 (#507700)

*ne dira rien :D*

Rien j'ai dit !

Par Maelia le 6/12/2001 à 23:23:17 (#507820)

:eek: :lit: :merci:
*adore*

Par Kleny le 7/12/2001 à 0:00:12 (#507930)

Se promene a travers Arakas, s'arrete pres d'un pont , s'allonge contre un arbre....

Pense à cette homme qu'elle connait depuis son enfance.......rit en se remémorant...les moments passées avec lui..qu'elle petite chipie elle a été...

Et lui , qui semble tant avoir souffert.....peu importe son passé...il ne change pas à mes yeux..

Fouille dans son sac en sort son journal et une plume et commence à écrire ces quelques phrases qui lui viennent à l'esprit....


Comment ne puis je pas t'aimer
Toi qui est a la fois près et si loin de moi
Comment ne puis je pas t'aimer
Toi , qui est source de ma joie
Comment ne pas aimer ton sourire, ton regard , ta voix.....
Non je ne peux pas, non je ne le dois pas......
Je ne devrai pas t'aimer de cette facon là
Tu ne me vois que comme une enfant
Toi seul , peut mettre fin a mon tourment
Ouvres les yeux et regardes moi
Aimes moi de la meme manière que moi...
Pourquoi t'ai je choisi toi
Pour cette flamme que tu fais bruler en moi
Parce que le destion a voulu
Que je ne choisisse pas.....


Je referme mon livre...m'etend completement dans l'herbe.....ferme les yeux repensant a ce baiser partagé....
Pourvus que ce ne soit pas le dernier.......

Grumpf

Par Brume de Lys le 7/12/2001 à 0:41:34 (#508062)

**gromelle en regardant sa boule de crystal** :doute:

Amour, tu es bien intriguant quand tu loges dans le coeur d'une enfant....Tu frappes toujours à l'aveuglette, sans te soucier des conséquences.

**passe sa main sur la sphere diaphane, effaçant l'image de Kleny**

Par Cosmos Rakar le 7/12/2001 à 2:37:41 (#508284)

Je me promene dans la forêt, pres de Lighthaven, regardant les oiseaux chanter et le reflet que le soleil laisse dans la douce riviere pres du pont gobelin.

Non loin, j'apercois mon amie Kleny.Elle es appuyé contre un arbre, ecrivant quelques mots dans un livre.

Je m'approche ,sans faire de bruit, pour ne pas la deranger, et je me cache dans l'ombre.Je jette un coup d'oeil a ce livre et je remarque qu'elle ecrit un poeme.

Je me met a penser a cet homme, Kleny m'en parle toujours.Ce poeme lui est sans doute destiné.

Elle disait qu'elle l'aimait, mais que lui il ne pouvait l'aimée puisqu'il était trop vieux...L'age n'est pas important dans l'amour, c'est plutot l'envie d'etre ensemble qui compte.Et je ne suis pas le seul a penser cela.....

Doucement, je m'éloigne de Kleny, le sourir au levres

Par Top Blaireau le 8/12/2001 à 2:15:05 (#512954)

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Par Fingolfin le 8/12/2001 à 6:45:29 (#513261)

*A une étrange impression, quelqu'un l'observe*

Décidément, le vieux se laissera toujours berner par les illusions les plus simples... *caché*