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poèmes et histoires
Par Myrrha le 4/12/2001 Ã 9:39:26 (#501165)
-Cette histoire m'a été inspiré par un dessin de Boris Vallejo...
Une jeune fille grande et belle,
Au regard emplit d'étincelles,
Et au visage plus noble qu'une déesse,
Voulut que pour toujours prenne fin sa tristesse.
Jamais elle n'avait eu la joie d'aimer
Malgrès ses nombreux amants passagés.
Aucun ne lui avait inspiré l'amour
Et c'est pour cela qu'au levé du jour
La belle décida de quitter les humains
Et ainsi, scella son destin.
Elle s'exila dans une sombre forêt,
Où vivaient les démons les plus laids,
Et accepta de vivre avec eux
Malgrès leurs visages diformes et affreux.
Ayant apprit à aimer ces créatures sans dieux.
Elle tomba amoureuse de l'un d'entre eux.
Son coeur elle offrit à son aimé,
Et quelques mois plus tard, ils furent mariés.
Mais plus encore que celui de ses anciens amants,
L'amour du démon était inconstant.
Souvent elle fût blessée et trompée,
Et un triste matin, en eu assez.
Quittant ce mari volage et libertin,
Elle revint enfin chez les humains.
Mais les hommes sont plus cruels que les démons
Et tous, sans exeption, crachèrent sur son nom.
Se sentant abandonnée des dieux tout puissants,
Elle décida de mettre fin à sa vie, et se jetant
Du haut d'une falaise escarpée,
De son sang, la belle fût vidée.
De compassion et de pitié pleura le ciel,
Engloutissant ainsi son malheur éternel.
-Ce poème est dédié à mon mari :
Mes larnes coulaient depuis que de toi j'étais privée.
Tu étais le seul homme que j'ai vraiment aimé.
Tous les autres ne comptaient pas.
Toi seul occupais mes pensées.
Toi seul me faisais tout oublier.
Toi seul donnais un sens à ma vie.
Mes larmes coulent depuis que de toi je suis privée.
Tu es le seul homme dont je veux les baisers.
Tous les autres n'exitent pas.
Toi seul est mon adoré.
Toi seul gouverne mon coeur blessé.
Toi seul peut donner un sens à ma vie.
Mes larmes couleront toujours si de toi je suis privée.
Tu es le seul homme que j'appellerais mon aimé.
Tous les autres ne seront pas.
Toi seul guideras mon épée.
Toi seul éclaireras ma destinée.
Toi seul donneras un sens à ma vie.
-Pour celui là , c'est un rêve qui m'a inspiré :
Le sang et l'eau mêlés.
Une jeune fille égorgée
Près d'une rivière aux eaux troublées
Par ce meutre cruel et prémédité.
Un vent violent s'est levé
Balayant avec rage ce corps innanimé.
Le ciel aux lourds nuages argentés,
Accueille l'âme d'une fille massacrée.
Par son fiancé, trompé
De sa famille délaissé,
Par les humains méprisé,
Et des Dieux, abandonné.
Le cadavre d'une fille mal-aimée,
Des loups, cette nuit, est dévoré.
-Et là ce n'est pas un poème, plutôt une histoire, en fait c'est encore un rêve que j'ai fait il y a quelques temps :
Un chêne près d'une rivière, toi à son pied, adossé à son tronc, tu sourris. Tes beaux yeux verts me fixent. Tes cheveux d'ébène luisent au soleil. Ses doux rayons caressent ton noble visage.
Mais soudain, un vent violent se lève balayant sur son passage quelques feuilles mortes, faisant frémir la surface de l'eau, troublant ainsi la tranquilité des lieux.
Mais toi, tu ne bouge pas, tu ne dis rien.
Doucement je m'approche.
Le ciel s'obscurcit, fait jouer des ombres sur ton armure.
Je me tiens debout devant toi. Je contemple ton tendre visage qui m'est si doux. Je me baisse, m'agenouille. Nous sommes face à face. Des larmes coulent le long de mes joues.
Tes yeux, tes grands yeux sont devenu flou, vitreux, vidés de toute vie, vidés de ton âme.
Ma main frôle ta joue et mes larmes redoublent.
Un filet de sang coule de ta bouche. Je descends ma main en une tendre carresse sur ton beau visage. J'essuie le sang au coin de tes lèvres.
Le ciel est maintenant noir et un vent furieux souffle. La nature est triste elle aussi. Le ciel en deuil verse quelques pleurs.
Une larme roule sur ma joue et vient se réfugier sur tes douces lèvres.
Mon autre main glisse sous ma robe, près de ma cuisse, et en retire une dague.
Une dernière fois je viens me blôtir dans tes bras et serre ma bouche sur la tienne. Une dernière étreinte, un dernier baiser.
A présent la nuit tombe. Le vent devient plus lèger, plus doux, plus calme.
Mes yeux t'admirent encore une fois.
La lame pénètre dans ma poitrine, mon sang commence à couler et vient se mêler au tien sur le sol. Ma vue se trouble et pourtant ton image est toujours aussi précise , aussi belle. Mon esprit se perd, s'envole et mon âme rejoind enfin la tienne au royaume des Dieux.
Bon, dites-moi ce que vous en pensez svp
Myrrha Draze
Par Muabdib Serra le 4/12/2001 Ã 10:09:44 (#501260)
A mon avis
Continue à écrire :)
Ca en vaut la peine
Par Myrrha le 4/12/2001 Ã 14:30:05 (#502300)
Myrrha Draze
Par Myrrha le 6/12/2001 Ã 7:14:34 (#503785)
La pluie ruisselle sur mon corps frissonnant
Des nuages argentés encombrent le triste ciel.
Cela fait vingt lunes que je t'attend en pleurant
Vingt lunes que je résiste au froid cruel.
Je repense à notre doux bonheur passé.
Tu étais ma seule famille, mon unique frère.
Depuis si longtemps, de moi tu t'es occupé.
Que ferais-je si malgrès mes prières,
tu ne reviens pas vite auprès de moi ?
Que ferais-je, mon tendre frère, sans toi ?
Déjà de mes parents trop tôt j'ai été privé.
Les Dieux veulent-ils que je reste isolée ?
Mon chemin ne peut-il être bordé de bonheur ?
Faut-il que je ne connaisse que le malheur ?
Le vent balaye mon visage et emporte mes larmes.
Dois-je te rejoindre et prendre les armes ?
Faut-il que l'humanité se tue à feu doux ?
Pourquoi les hommes sont-ils béliqueux et fous ?
Leur âme ne doit pas valoir grand chose pour eux,
Puisqu'ils s'entretuent et prennent la vie pour un jeu.
Il est maintenant trop tard, l'hommes m'ont dégoûté.
Vaniteux, orgueilleux, hypocrites, lâches et trop habitués
Au sang coulant le long de leurs tortueuses lames
Et entachant cruellement leurs pauvres âmes.
Puisque mon destin est de ne plus jamais te revoir,
Toi le seul humain dont le coeur ne soit pas noir,
Une seule chose me reste à faire pour sauver mon âme.
Pour ne pas que les hommes la souille, j'attend, calme.
La nuit va bientôt tomber et avec elle, les tueurs proliférer.
L'un d'eux croira que j'ai de l'or et ne manquera pas de me tuer.
Mon coeur se serre à la vue du faible soleil se couchant
Et de ses tristes rayons chaleureux disparraissant.
Je m'étend sur l'herbe humide de perles de pluie
Et une dernière fois, rassemble mes esprits.
Une ombre recouvre bientôt mon corps pétrifié.
J'ouvre alors de grands yeux terrorisés.
Mais il est trop tard, une dague m'a transpercé
Troublant ainsi ma vue et mon esprit torturé.
Et mes yeux retrouvent avec horreur dans mon meurtrier
Le regard de mon cher frère adoré.
Myyrha Draze
Par Koran le 6/12/2001 Ã 7:19:01 (#503791)
On ne peut rester indifferent à ces mots....
Exelent... :lit: :lit: :lit: :lit:
Par Myrrha le 7/12/2001 Ã 7:04:44 (#508456)
Mon coeur se serre d'une douleur éternelle.
A travers mes larmes je contemple le ciel.
Mon attente a été longue et si cruelle...
Pour toi j'ai veillé, mon tendre adoré.
Si longtemps que mon esprit se perd
Dans ce triste et sombre univers.
Pour toi j'ai tant prié, mon doux aimé.
Trop de larmes ont troublé mon regard,
Trop de peine a engloutit mon âme,
Trop de blessures depuis ton départ,
Trop de malheur ont causé des armes...
Pourquoi les hommes sont-ils belliqueux,
Lâches, égoïstes, vaniteux et orgueilleux ?
Pourquoi se battent-ils au lieu de parler ?
Contrairement aux armes, les mots n'ont jamais tués...
Myrrha Draze
Par Myrrha le 8/12/2001 Ã 11:51:12 (#513751)
Afligée de malheurs, je ne suis plus que détresse.
Mon coeur sans toi, doux soleil de mon existence,
N'est plus qu'un affreux gouffre de souffrances.
Même si je sais que l'amour est volage et inconstant,
La peine envahit mon âme, mon corps et mon sang.
Mes larmes coulent sans relâche depuis ta disparition.
Mon coeur se serre, la vie devient pour moi une prison.
Mes prières se perdent dans l'immensité des cieux.
Mais je continuerais infiniment à supplier les Dieux,
Pour que ta vie et ton âme si pure soient épargnées.
Et pour que tu reviennes à mes côtés mon tendre aimé.
Myrrha Draze
Par Myrrha le 8/12/2001 Ã 15:57:03 (#514984)
Myrrha Draze
Par Ravendas le 8/12/2001 Ã 16:07:53 (#515043)
Franchement, c'est très beau, continue.
Par Myrrha le 8/12/2001 Ã 16:41:08 (#515179)
Merci beaucoup Ravendas...
Myrrha
Par Myrrha le 8/12/2001 Ã 19:11:58 (#515803)
Doucement bercée par ta voix
Tendrement blôtit dans tes bras,
Je suis si heureuse auprès de toi.
Tu es le seul que j'aime ici-bas.
A tes douces caresses je frissonne.
Mon âme, mon corps sont à toi.
Je ne vis que quand ta voix résonne,
Que quand tes yeux brillent de joie.
A tes tendres baisers je m'abandonne.
Je veux que toujours tu reste à moi.
Plus que de l'amour tu me donne
Une vie de bonheur, tu es mon Roy.
Mais ton image se trouble soudain,
Tes murmures s'échappent au loin.
Tu n'es plus là mon ange adoré.
Que ferrais-je mon tendre aimé,
Si de ta présence je suis privée,
Si de ton coeur, je suis séparée ?
Viverais-je encore si loin de toi la vie me mène ?
Que deviendrais-je sans tes "je t'aime" ?
Myrrha Draze
Par Ravendas le 8/12/2001 Ã 19:15:24 (#515818)
:rolleyes:
Par Myrrha le 8/12/2001 Ã 20:27:18 (#516148)
Un sombre oiseau taquine de son bec les morts.
Les cadavres innondant la terre de leur sang
Gâchent cruellement la beautée du jour naissant.
Les âmes damnées des victimes montent aux cieux
Rejoingnant ceux pour qui ils sont morts, leurs Dieux.
Seuls quelques guerriers agonisent encore à terre
Donnant un semblant de vie à ce sombre cimetierre.
Les hommes causeront la perte prématuré de l'humanitée
Si jamais ils ne pensent à arrêter, d'entre eux se massacrer.
Ils ne croient avoir qu'une seule issue à leur triste misère.
Pour eux, prouver leur valeur signifie partir en guerre.
Mais la grandeur d'une âme ne se compte jamais
Par le nombre de ses victimes et de ses méfaits.
Peut-être un beau jour la paix et le bonheur
Prendront sur cette terre la place du malheur.
Mais pour cela il faut que les hommes comprennent
Qu'une solution ne peut-être apportée par la haine.
Myrrha Draze
Par Myrrha le 9/12/2001 Ã 9:18:00 (#517820)
*soupir* J'aime pas faire ça... mais bon...
Par Myrrha le 9/12/2001 Ã 9:54:15 (#517873)
*commence à écrire d'une main tremblante*
Je n'arrive toujours pas à t'oublier...
Mes lèvres gardent encore tes baisers,
Mon corps frémit à tes carresses passées,
Mon coeur bat au son de ta voix envolée.
Je n'arrive toujours pas à t'oublier...
Ton doux sourire ne pourra jamais s'effacer,
Tes tendres paroles en moi, sont gravées,
A toi, mon époux adoré, je suis toujours liée.
Quand reviendras-tu auprès de moi ?
Faut-il que les Dieux je prie toujours ?
Ou as-tu déjà oublié notre amour ?
Ai-je raison de croire encore en toi ?
Je n'ai plus que de cruels doutes depuis que tu es partit.
Je ne sais même pas si à tes yeux, tu es encore mon mari.
Peut-être, à cette stupide guerre, ton âme s'est envolée...
Peut-être, dans ce pays déchiré, ton coeur est remarié...
Peut-être, as-tu déjà trouvé une famille vivant à tes côtés...
Peut-être ne suis-je plus pour toi, qu'une maîtresse passée...
Ou bien m'as-tu déjà oublié ?
Myrrha Draze
Par Myrrha le 9/12/2001 Ã 20:20:02 (#520794)
Au bord d'un beau lac dormant.
Devant moi se tient une grande silhouette,
Rayonnant dans la plaine calme et déserte.
Je me lève prudemment, m'approche du rivage.
La créature se tourne, montrant son visage.
C'est un homme au doux regard bleu ciel,
Aux traits fins et d'une beautée sans pareil.
Mais je m'apperçoit que cette noble créature
N'est pas humaine et a des ailes d'un blanc pur.
Voyant mon regard par l'étonnement agrandit
Le bel ange s'avance calmement et me sourit.
Ne sachant que faire je recule et ferme les yeux
Pour, une dernière fois, faire un prière aux Dieux.
Alors l'être ailé me fait admirer sa douce voix.
L'entendant, j'ouvre des yeux plein de désarroi.
Amusé par mon trouble l'ange éclate de rire.
Alors seulement, j'ose un timide sourire.
Il me regarde droit dans les yeux et pose
Un tendre baiser sur mes lèvres roses.
Sa main, tendrement, carresse mon visage,
Puis il s'éloigne comme un vulgaire mirage.
Ai-je rêvé cette rencontre qui, en moi, a fait naître l'amour ?
Ou bien reverrais-je ce sublime ange un beau jour ?
Myrrha Draze
Par Myrrha le 11/12/2001 Ã 18:43:50 (#530974)
Depuis le sombre jour où tu m'as laissé,
Je reste seule, isolée des hommes, ignorée...
Mais mon immense peine n'est rien comparé
A celle qu'aura notre enfant, ton héritier.
Si au lieu de partir en guerre tu étais resté,
Je t'aurais enfin donné cet enfant tant désiré.
Mais la bêtise des hommes nous a séparé...
Même si je n'en ai aucune envie, mon adoré,
Il va falloir à ton fils, un père pour te remplacer.
Mais je te promais par les Dieux, de jamais aimer
Celui qui prendra ta place dans ma vie, à mes côtés.
Même si je veux encore ton retour si espéré
Il est beaucoup trop tard pour te pardonner.
Car même si mes sentiments n'ont pas changé,
Toute ma triste vie, mon coeur va saigner.
Myrrha
Par Ravendas le 11/12/2001 Ã 19:01:04 (#531078)
Par Myrrha le 11/12/2001 Ã 19:05:00 (#531105)
Merci Ravendas..
*heureuse de voir que ses poèmes plaisent au moins à quelqu'un*
Myrrha
Par Critias Ezeil le 11/12/2001 Ã 19:12:09 (#531147)
Puis-je me faire pardonner en vous disant que vos oeuvres sont magnifiques ?
Dans l'attente de voir de nouveaux contes et poèmes, je signe !
Critias Ezeil.
Par Myrrha le 11/12/2001 Ã 19:36:23 (#531294)
Merci beaucoup Critias... Je suis vraiment heureuse de constater que mes poèmes plaisent...
Myrrha
Par Myrrha le 13/12/2001 Ã 7:14:12 (#541278)
Noyant dans ses larmes, son petit corps tremblant.
Le cruel vent d'automne s'amuse à la torturer
En fouettant violemment son visage appeuré.
Seule dans la nuit, abandonnée des humains,
Cette fille de rien, pleure sur son triste destin.
Les Dieux, de ses malheurs semblent s'amuser
Puisque aucun d'eux n'aide cette enfant acablée.
Pourquoi certains ont un vie sans espérance,
Alors que d'autrse vivent ignoré de la souffrance ?
Pouquoi, chaque jour, certains mettent fin à leur existence,
Alors que d'autre vivent heureux, avec pour aliée, la chance ?
Pourquoi le destin met-il tant de joie à s'acharner,
Sur certains en noircissant leur pauvre destinée ?
Pourquoi certains ne connaissent pas l'amour,
Alors que d'autres vivent combler pour toujours ?
Myrrha
Par Myrrha le 13/12/2001 Ã 17:23:03 (#543959)
Ma vie, sans toi, est vide et tellement solitaire.
Mon esprit se noit dans mon éternelle peine.
Plus rien n'éclaire ma pauvre vie si amère.
Sans toi, mon aimé, je n'existe plus.
Alors, je met mon triste coeur à nu.
Pour montrer, à cette dure humanitée
Que mes sentiments n'ont pas changé.
Pour montrer aux hommes si belliqueux
Que leur folie n'est pas un simple jeu...
Leur bêtise nous a séparé pour toujours.
Et à cause d'eux, je vais mourir sans amour.
Pourquoi faut-il que ton âme si pure se soit envolée ?
Pourquoi les Dieux ont-ils emporté ta vie, mon adoré ?
Pourquoi faut-il que les hommes partent à la guerre ?
Pourquoi la tristesse et la mort règnent-elles sur terre ?
Pouquoi mon chemin est-il emplit,
D'une douleur, d'une souffrance infinie ?
Myrrha
Par Myrrha Draze le 14/12/2001 Ã 17:57:46 (#550990)
Merci d'avance
Myrrha
Par Myrrha le 15/12/2001 Ã 10:11:40 (#555877)
Tu me délaisses sans remord, je le vois.
De douces paroles tu ne murmure plus.
Tes belles déclarations, n'existent plus.
Je ne vois plus tes yeux verts s'illuminer
Quand je parle, quand je suis à tes côtés.
Mes sentiments, n'ont jamais changé...
Alors, pourquoi les tiens ont évolué ?
Je sais que tu m'aimais, j'en suis sûre.
Maintenant, ton coeur est devenu dur.
Je ne sais pourquoi ton coeur amoureux
Est devenu soudainement, indifférent...
Je ne sais pourquoi tu vis si heureux,
Alors que mes larmes coulent tant...
Je t'aimais,
Depuis la première fois que je t'ai parlé,
Si fort que ma vie, te sera toujours dédié.
Je t'aime,
Encore plus depuis que tu m'abandonne cruellement,
Toujours plus tendrement, plus passionnément...
Je t'aimerais,
Jusqu'Ã ce que mes cheveux soient blancs,
Que la mort m'appelle de son lugubre chant.
Alors, je t'en prie mon tendre adoré,
Ne me laisse pas seule et désolée...
Myrrha
Par Myrrha le 16/12/2001 Ã 18:39:19 (#566812)
Te donnant la beautée d'un ciel sans nuage.
Le vent doux caresse tes cheveux d'ébène,
Souffle un chant de bonheur dans la plaine.
Tes ailes si pures et d'un blanc éblouissant,
Cachent, bel ange, l'envieux soleil mourant.
Les perles de rosée, dans l'herbe réfugiées,
Admirent ton beau sourire noble et si envié
Par les humains, pauvres créatures gagnées
Par le désir malsain de voir leur sang couler.
Tu t'approche de moi, je frissonne, j'ai peur.
Mais ton sourire innonde de joie mon coeur.
Tu vois bien mon malaise et ton rire retentit.
Je ne bouge plus, je ne veux pas mourrir ici.
Mais tu ne veux pas me faire de mal, je le vois
Dans ton tendre visage illuminé par la joie.
Doucement, tu pose un baiser sur mes lèvres
Et alors, je me sens comme dans un doux rêve.
Puis tu me fixe de tes beaux yeux vert de jade
Et le coeur dans ma poitrine, bat la chamade.
La nature semble offusquée par ce pieu baiser
Et tous les éléments contre nous semblent liés.
Le ciel argenté pleure, noyant dans ses larmes
La verte plaine où sont réunit nos deux âmes.
Les nombreuses gouttes me font frissonner,
Tu me prends dans tes bras pour me réchauffer.
Mon esprit se trouble, je sens mon coeur devenir
Amoureux fou de toi et oublier le triste souvenir
De mon fort et courageux mari, mort au combat
Pour servir un dieu délaissant ses fidèles ici-bas.
Le vent devient plus fort et violent, semblant
Augmenter la sombre tritesse du soir naissant.
Maintenant, le soleil a disparut et laisse place
A de lourds nuages gris, cruels démons de glace,
Obscurcissant le ciel d'une soirée de prinptemps,
Et cachant dans l'ombre le lumineux astre dormant.
Les créatures de la nuit sortent de leurs tanières
Et envahissent la plaine, funestes meurtrières.
Mais je sais que je n'ai aucune crainte à avoir
Puisque tu es près de moi, au moins pour ce soir.
Ton noble regard fouille l'obscurité déjà tombée.
Tu me prends dans tes bras en un geste assuré
Et ainsi, je me sens incroyablement protègée.
Je peux sentir frissonner ton beau corps ailé,
Prêt à combattre contre mille démons furieux.
Je sais qu'entre tes bras musclés rien ne peut
M'atteindre, et alors je m'abandonne au plaisir
D'être auprès de toi, merveilleux ange de désir.
Myrrha
Par Myrrha le 17/12/2001 Ã 18:35:01 (#574616)
Pourtant, nous n'avons que trois années de différence.
Nous vivons dans le même monde, la même souffrance.
Alors pourquoi me rejette-tu ainsi mon éternel aimé ?
Pourquoi refroidir mon amour si fou, si passionné ?
Tu m'aimais, je crois à tes belles déclarations passées.
Alors pourquoi tes doux sentiments ont-ils changé ?
Pourquoi, du jour au lendemain, ton tendre amour
A-t'il disparut de ton noble coeur pour toujours ?
Es-ce mon caractère qui te dérange ?
Pourtant, tu l'aimais, je le sais, tu me l'as souvent avoué.
Nous avons une manière presque identique de penser.
Alors pourquoi m'abandonner ainsi, mon cruel adoré ?
Pourquoi ne pas répondre à mes déclarations enflammées ?
Tu m'aimais, je crois à tes belles paroles déjà oubliées.
Alors pourquoi tes doux sentiments ont-ils évolué ?
Pourquoi, depuis quelques tristes temps, ton amour
S'est-il transformé en froide amitié sans possible retour ?
Es-ce mon amour qui te repousse ?
Pourtant tu répondais à mes caresses, à mes "je t'aime"
Nous étions heureux ensemble, éloignés de la haine.
Alors pourquoi m'oublie-tu ainsi mon égoïste aimé ?
Pourquoi vivre tellement heureux de mon âme éloigné ?
Tu m'aimais, je crois à tes petits mot doux envolés.
Alors pourquoi tes sentiments, sont-ils effacés ?
Pourquoi, depuis quelques lunes, ton bel amour
S'est-il eclipsé de ton coeur jusqu'à la fin de tes jours ?
Je t'en prie ne me laisse pas,
Je t'aime, ne l'oublie pas...
Myrrha
Par Myrrha le 19/12/2001 Ã 19:22:02 (#586124)
Myrrha
Par Gwladys le 19/12/2001 Ã 19:43:50 (#586237)
Dame, par ces mots si bien choisis
Qui font naître tant d'émotions
Des sentiments j'ai appri
Une larme tombe en un frisson
Je ne crois pas en l'amour
Mais je crois en vos écrits
Puisque talent est votre atour
J'en serai presque convertie
:)
Bonsoir Demoiselle
Par follet le 19/12/2001 Ã 20:31:23 (#586536)
J’avoue avoir seulement survolé les réponses que l’on vous fait. Je n’abonde aucunement dans leur sens. *sourire*
Non, ce n’est point excellent. Et puisqu’il semble que vous voyez sincère en posant la question de critique, je vous fais la mienne. Je rajoute, en toute honnêteté que je ne goûte pas spécialement la poésie, laissant aux férus la joie de la savourer. Seulement, je peux rajouter, que j’ai lu assez d’ouvrages pour prétendre donner un avis.
Donc, voici ce que j’en pense, demoiselle, le vers est assez pauvre. Il faudra le travailler mieux. On sent en vous un potentiel qui ne demande qu’à éclore.
Par ailleurs, réfléchissez plus en avant aux images que vous donnez ou aux choses que vous décrivez. Surveillez vos expressions.
Un ou deux exemples :
« Je m'étend sur l'herbe humide de perles de pluie
Et une dernière fois, rassemble mes esprits. » Cela heurte l'oreille. Cette manière de s’exprimer tient plus de la prose que de la poésie.
« Faut-il que l'humanité se tue à feu doux ? » feu doux est assez malheureux en discussion mais en matière de vers, cela s’impose encore plus
« La nuit va bientôt tomber et avec elle, les tueurs proliférer. » proliférer ici est peu heureux également. L’emploi de ce verbe casse l’atmosphère que vous semblez vouloir mettre. Ou peut-être ajouter *ne semble pas convaincue* « et avec elle [la nuit] les tueurs…
« Troublant ainsi ma vue et mon esprit torturé » L’ombre viendrait troubler votre esprit torturé. Or, puisque torturé, votre esprit l’ait déjà , troublé, non ?
Surveillez également la conjugaison de vos verbes.
Quant aux choix des sujets, rabattus, vous savez je trouve y apporter une touche personnel qui permet de les hisser hors de l'ensemble. Travaillez donc, demoiselle, je crois sincérement que vous pourriez donner de bien beaux vers.
Par contre je vous salue pour celui-ci, différent de l’ensemble :
« Le jour se lève et la plaine du massacre devient or.
Un sombre oiseau taquine de son bec les morts.
Les cadavres innondant la terre de leur sang
Â….
Mais pour cela il faut que les hommes comprennent
Qu'une solution ne peut-être apportée par la haine. »
Et pour finir une question que je vous pose
« Contrairement aux armes, les mots n'ont jamais tués... » Le pensez-vous vraiment ? *sourire gentil*
*attend la réponse*
Par Myrrha le 20/12/2001 Ã 17:00:17 (#590271)
Je sais bien que mes vers peuvent paraitre parfois...
*cherche ses mots*
peu recherché.
J'ai beaucoup de mal à exprimer ce que je ressens, à faire passer mes sentiments à travers mes écrits... Mais plus que tout, je souhaite m'améliorer.
Alors même si mes poèmes ne seront jamais parfaits, je vous demande d'être indulgente. Car je ne prétend pas rivaliser avec de grands écrivains et poètes...
Mais je tiens à vous dire que je serais toujours heureuse de voir vos remarques et critiques.
Myrrha
:( je n'ai que quinze ans alors je suis désolée, mais mes poèmes ne peuvent être parfaits tout de suite...
Demoiselle,
Par follet le 20/12/2001 Ã 17:24:42 (#590392)
Il n’y a pas, demoiselle, à me demander d’être indulgente. Cela vous déprécie et comme je vous l’ai dit, ne connaîs rien au domaine que vous travailliez si ce n’est quelques lectures.
Quant à votre âge, il transparaît dans vos écrits. Si je n’ai pas voulu y faire mention, c’est qu’il devient de plus en plus difficile ici d’exprimer son opinion. Souvent elle est entendue comme une vilaine réaction visant à dire quelque méchanceté et ou à empêcher les gens d'agir.
Faites-moi la grâce de ne pas croire cela. Et justement, il est tout à votre bénéfice, que vous produisiez ces vers là , n’ayant pas encore *cherche* l’expérience de temps qui vous les fera bonifier.
En conclusion, demoiselle, même si, je le répète, je suis bien loin de pouvoir être d’une aide solide, je reste à vous écouter pour vous donner mon pauvre avis, s’il peut en quoi que ce soit vous être un peu utile.
Servante demoiselle, et mes encouragements.
:)
Par Myrrha le 20/12/2001 Ã 17:27:55 (#590412)
Si j'ai écris cette phrase c'est que j'y crois.
La violence est engendrée par la haine, et la haine provient souvent des mots... C'est certain. Mais ce sont les armes qui, chaque jour, prennent la vie de tant d'hommes, de femmes et parfois même d'enfants...
Les armes peuvent arracher une vie, mais pas les mots.
Myrrha
Par Cynthea le 20/12/2001 Ã 17:46:49 (#590535)
Par Banjo le 22/12/2001 Ã 23:30:29 (#600127)
Ce qui ne vous tue pas ne peut que vous rendre plus fort. Indulgent ? Si vous ne vous attendiez qu’à des remerciements vides et des critiques ineptes, vous avez frappé à la mauvaise porte. Je peux vous sembler dur mais je préfère de loin la vérité, quoique parfois peu agréable et amère, à d’insupportables hypocrisies. Au lieu de vous apitoyer sur votre sort et de rabaisser vos poèmes, certainement la dernière chose que Dame Follet veut vous faire croire, il vaut bien mieux chercher à vous améliorer le plus possible en vu de produire des poèmes élégiaques des plus poignants. Et puis, je n’ai jamais entendu parler d’un philosophe ou d’un poète qui a connu son apogée à 15 ans.:)
Bien que je sois d'accord avec la plupart des conseils avisés de Dame Follet, je dois quand même avouer que se suis charmé par vos strophes. Vos poèmes sont peut-être loin d'être du Baudelaire, du Verlaine ou du Rimbaud mais ont le mérite d'être écrit avec du cœur. Et puis, je n'ai pas une grande... expérience littéraire en poésie mais je ne peux m'empêcher de trouver que ces images et ces métaphores sont très éloquents malgré quelques fausses notes. Il est difficile de ne pas trouver ce lai plus qu’agréable lorsqu’on n’est point capable d’écrire quelque chose moitié aussi beau. ;)
Sachez-le, j'admire votre courage et votre persévérance, Belle Demoiselle.:)
Par Critias Ezeil le 22/12/2001 Ã 23:34:57 (#600141)
Je ne vois aps en quoi faire un poème sur l'amour serait inutile.
J'écris mes poèmes, pour ma part, selon mes aspirations, mes sentiments du moment.
Peu m'importe que la technique soit parfaitement maitrisée, la forme respectée, du moment qu'ils transportent un sentiment.
Par -Kara- le 23/12/2001 Ã 0:12:56 (#600259)
Ne le prend pas mal Myrrha :)
Mais tu as l'air motivée, je suis du même avis que Dame Folet, je pense que tu vas progresser :)
Par Alanis le 23/12/2001 Ã 7:22:13 (#600753)
Continuez d'écrire Dame, c'est un réel plaisir de vous lire.. :lit: ;)
Par Myrrha le 23/12/2001 Ã 7:51:56 (#600771)
Donc merci à tous pour avoir donné votre avis.
Myrrha
Par Myrrha le 23/12/2001 Ã 10:43:32 (#600949)
Car depuis toujours mon coeur
N'est bercé que par le malheur
Et vit d'une éternelle douleur.
Ce que je ressens est si différent
Des sentiments des autres gens.
Je n'arrive à comprendre leur esprit,
Ma triste vie à toujours été ainsi.
Depuis toujours seule, incomprise
Malheureuse et à jamais soumise
A la seule volontée d'une déesse
Régnant sur un monde de tristesse.
Depuis mon arrivée récente, certains
Ne me respecte pas plus qu'un catin.
Mais pourquoi un si noir jugement ?
Ai-je mérité de vivre dans ce tourment ?
Pourquoi les humains me rejettent-ils ?
Dois-je partir une nouvelle fois en exil ?
Je ne comprendrais jamais leurs âmes,
Et toujours couleront mes larmes...
Myrrha
Par follet le 23/12/2001 Ã 13:57:47 (#601397)
Ceux qui tonnent déjà dans nos mémoires brèves
Quand les tyrans tireurs tireront sur nos rêves
Parce que de nos rêves lèvera la moisson
Par Myrrha le 23/12/2001 Ã 14:25:12 (#601523)
J'avais tellement confiance en toi.
Je croyais tes mots doux, tes "je t'aime"
Avec toi je ne connaissais pas la peine.
Je te considérais comme mon Roy.
Je ne pouvais vivre que dans tes bras,
Que quand résonnait ta belle voix.
Tes paroles étaient mes seules lois.
Sans ton sourire je n'existais pas.
Tu m'as abandonné.
Jamais je n'oublierais ce jour
Où tu es partit pour toujours.
Je croyais tant en ton amour,
Que j'ai prié pour ton retour.
Mais aujourd'hui, j'ai compris
Que tu ne voulais être mon mari.
Que ton seul but dans la vie
Etait d'assouvir tes envies...
Tu m'as abandonné.
Comme tout les autres l'ont fait avant toi.
Comme tout les autres le feront après toi.
Maintenant je sais que sur cette terre,
Je ne trouverais jamais l'amour sincère.
Myrrha
*souffle en faisant la lecture*
Par Alanis le 23/12/2001 Ã 19:45:03 (#602889)
*continue de lire les vers...le coeur mélangé de tristesse, de joie et de nostalgie*
Par Myrrha le 24/12/2001 Ã 8:00:41 (#605339)
Je veux encore sentir mon coeur aimer sans douleur.
Il me faudrait une raison de vivre, un homme pour qui
J'ai envie d'exister, à qui je peux dédier toute ma vie.
Même pour un seul jour, je veux retrouver la douceur
De sentir en moi qu'un coeur est lié au mien par l'amour.
Je veux trouver celui qui aime sans mentir, mon âme soeur,
Même si, mes jours passés à ses côtés, sont trop court.
J'en demande peut-être trop, j'ai déjà eu un mari aimant.
Maintenant, il ne fait plus partit du monde des vivants.
Et c'est pour cela que mes larmes coulent en permanence,
C'est pour cela que je ne veux plus de mon existence.
Alors dieux qui ont enlevé l'âme de mon époux adoré,
Dieux qui ont écourté la vie de mon unique fils mort-né.
Je vous demande de m'accorder quelques instants de bonheur
Ou bien de prendre ma triste vie qui depuis toujours, est douleur.
Myrrha
Par Myrrha le 28/12/2001 Ã 18:02:47 (#623689)
Une vie, sans peine, sans souffrance.
Mais quel chemin dois-je choisir ?
Lequel donnera vie à mes désirs ?
Celui des vices, du plaisir et de la haine,
Que pour l'instant, j'ai toujours évité.
Celui de l'amour souvent lié a la peine,
Qui je le sais, gouverne ma destinée.
Je ne sais plus quelle divinité prier,
Pour que mes voeux soient exaucés.
Je ne sais plus à qui m'adresser,
Pour connaitre la joie d'être aimé.
J'aurais tellement voulut savoir
Ce que signifie le mot espoir...
Myrrha
Par Myrrha le 30/12/2001 Ã 11:51:30 (#632002)
Et son voile putride recouvrant les corps.
D'autres l'attendent comme une délivrance,
Un moyen d'échapper à leurs souffrances.
Elle est le commencement d'une autre vie,
D'une existence dans un royaume infini.
Celui des Cieux, où le bonheur est éternel,
Ou Celui des ombres et des supplices cruels.
Quelques personnes encore vivantes ont cru la voir,
Grand cavalier sans visage, montant un cheval noir.
D'autres disent que c'est une femme aux yeux vitreux,
Qui obéit depuis la naissance du monde aux Dieux.
Quand un jour, coulera votre sang,
Vous entendrez son lugubre chant,
Vous verrez ce bel ange de mort,
Séparer votre âme de votre corps.
N'ayez crainte car elle vous emmenera
Dans un monde ou la haine n'existe pas.
Par Myrrha le 31/12/2001 Ã 19:37:07 (#641964)
Quand je suis près de lui, mon coeur
Oublie ses souffrances et ses pleurs.
Lui seul parvient à effacer ma douleur.
Grâce à lui, je redécouvre le bonheur.
Il rend mon âme tellement heureuse...
Chaque jour je connais la joie d'aimer.
L'incroyable douceur de ses baisers,
Dans ses bras, me fait frissonner.
Mon coeur, enfin, se sent exister.
Je l'aime si fort, il me rend si joyeuse...
Poutant je sais bien qu'il me laissera,
Comme les autres il m'abandonnera.
Depuis toujours je suis seule ici-bas,
Depuis toujours, ils ne m'aiment pas.
Bientôt, je serais malheureuse...
Tout les hommes que j'ai aimé,
Comme tout ceux que j'aimerais,
S'envoleront un jour, je le sais.
Tel est mon destin, pour l'éternité.
Par Myrrha le 31/12/2001 Ã 20:47:47 (#642217)
Une vieille femme au visage caché
Recueille les âmes des massacrés
Et chante avec les noirs damnés.
Elle recouvre les corps déchirés
D'un voile aux couleurs passées.
Sa voix s'élevant dans l'air glacé
Attire les charognards affamés.
Le beau soleil vient de se coucher,
Laissant place à la lune argentée.
Alors, heureuse d'avoir récolté
Plus d'âmes qu'à l'accoutumée,
La vieille femme s'éclipse, comblée
Et heureuse de pouvoir contempler
La plus grande erreur de l'humanité,
Qui peuple nos tristes cimetières,
Que les hommes appellent la guerre...
Par Myrrha le 31/12/2001 Ã 20:55:58 (#642243)
Je commence à plus en trouver...
Par Myrrha le 31/12/2001 Ã 21:12:12 (#642290)
bon, je me calme... Je crois que je vais me stopper sur la boisson parce que ça me réussit pas... :maboule:
Par Myrrha le 31/12/2001 Ã 23:07:23 (#642505)
Je frissonne à ses carresses osées,
Qui parcourent mon corps enchanté.
Le chant d'une rivière aux eaux pures
Me semble un merveilleux murmure
Qui envahit mon âme, mes pensées.
Le vol harmonieux d'un oiseau doré
Emplit le ciel d'une incroyable beautée.
Je ferme les yeux et affiche un sourire.
Je savoure ce doux moment de plaisir.
Une goutte tiède vient se réfugier
Tendrement sur mes lèvres rosées.
J'ouvre alors de grands yeux effrayés,
Le goût âpre du sang m'a réveillé.
Un homme se tient au dessus de moi
Il sourit et me parle de sa rude voix.
La haine est dans son regard argenté,
Et son visage n'exprime que la dureté.
Il sort une dague à la lame affilée
Et sans me laisser le temps de réagir,
Transperce mon coeur avec plaisir.
Par Myrrha le 1/1/2002 Ã 9:44:11 (#643728)
L'amour
Souffrance éternelle
Trahisons perpétuelles
Faiblesse des humains
Source de chagrin...
La haine
Meurtres et atrocités
Douleur affligée
Cruel sentiment
Source de sang...
Par Malika Gx le 1/1/2002 Ã 9:58:00 (#643742)
Mais c'est pas mal ce que tu as ecris :)
Je relirais une fois dans mon etat normal :p
Par Myrrha le 1/1/2002 Ã 13:38:42 (#644102)
Emplit tout mon corps de douleur.
Mes yeux se voilent mais j'aperçois,
Un sombre archer souriant de joie.
Ma vie s'envole trop rapidement,
Je me vide déjà de tout mon sang.
Mon esprit se trouble, se perd,
Je vais bientôt quitter cette terre.
Des larmes coulent sur mes joues
Et autour de moi, tout devient flou.
Une dernière fois, je prie les dieux
Pour que mon âme rejoigne les Cieux.
Maintenant les ténèbres m'entourent,
L'obscurité remplace la douceur du jour.
Mais une grande silhouette apparait,
Ma triste vie est terminée désormais.
Cette ange de mort aux ailes si noires
Et dont les yeux sont vide de tout espoir,
Pose la main sur mon front ensanglanté
Afin de sonder mon âme et de la juger.
La souffrance a maintenant disparut
Et le sang, sur mon corps ne coule plus.
La créature sourit et retire sa main.
Elle vient de condanner un autre humain,
Et une joie malsaine se lit dans ses yeux.
Elle m'a interdit le royaume des dieux.
Par Myrrha le 2/1/2002 Ã 12:36:18 (#650132)
Maintenant il est vidé de tout espoir.
Mon âme cherche le goût du sang,
Ma main prend la vie des innocents.
Le destin, sur moi, c'est trop acharné
Et mon coeur ne croit plus à la bonté.
Un voile de douleur retient mon âme
Et sur mes joues, coulent mes larmes.
Désormais j'abandonne cette existence
Qui a toujours été emplit de souffrance.
Peu m'importe si ce choix est accepté
Des dieux trop cruels et de l'humanité.
Si je dois massacrer pour être heureuse,
Alors je deviendrais la pire des tueuses.
Aujourd'hui, plus rien n'a d'importance
Je veux juste que vienne ma délivrance.
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