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Fiction: Cha1 Sur le Chemin du Front
Par Lt. Dolticht le 12/9/2001 à 20:48:00 (#479006)
En effet, la XVeme armée Terran est encerclée. Les forces du Conglomérat ont enfoncé les deux ailes de la XV et si rien n'est fait la XV armée sera complêtement encerclée dans un étaux.
Le Haut-Commandement Terran a décidé de contre attaquer et d'ouvrir un couloir pour dégager les hommes encerclés. Une armée a été rassemblé à la hâte.
Route vers Ilstangrad à 10:15, le 10 novembre 2069 à 9:00
Une escadrille d'hélicoptère survole la région. En bas, la 246ème brigade motorisée fonce vers un petit village près du front. Au loin, les obus tombent et sur la route au milieu des ronronnements réguliers des moteurs, on perçoit la guerre. Derrière une file interrompue de camions, de chars et de transports de troupes lèvent un énorme nuage de poussière. L'armée avance... A gauche, un petit bois qui a survécu à la guerre. Un petit buisson qui se recroqueville en milieu de l'horreur pensa Taylor. Il continua son inspection du paysage. Plus près de lui, après le bois quelques champs appaîssait. Au milieu d'un entre eux, une carcasse encore fumante d'un camion dormait. A côté, il vit quelques corps, certains avaient été couvert d'un drap pudique mais quelques corps étaient nus. Il perçut d'un coup une odeur âcre, celle de la mort. Il tourna la tête et vit sur sa droite un petit village en ruine. Quelques véhicules y étaient garés. En regardant sa carte, il lut le nom de ce village. Pektrolduvic, encore un nom imprononçable Vanu...Oui en effet cette terre où les Terrans et le Conglomérat se battait était auparavant un territoire Vanu. Maintenant, ils ont fui vers le sud depuis longtemps. Puis d'un coup les véhicules explosèrent et derrière une rangée d'arbres apparurent quatre hélicoptères. Ceux-ci virèrent et se dirigèrent vers la colonne.
La guerre débuta d'un coup. Le feu, il ne l'aurait pas imaginé comme ça. Etre surpris par des hélicos et voir quatre ou cinq véhicules d'un coup disparâitre... Autour de lui, des ordres passèrent, les véhicules anti-aériens ouvrirent le feu mais quelques missiles fusèrent dans les airs. Trois explosions ébranlèrent l'air. Un char devant lui sauta dans les airs, des cris puis plus rien. Il se tourna et vit une masse posée sur le sol à quelques mètres de lui. Le char qui suivait avait été détruit. Puis un peu plus loin il vit un véhicule AA sur le bas-côté, un gros trou était dans le sol à la place de l'engin. Puis il retrouva fur et à mesure l'ouïe. Il se mit à entendre l'impact des obus des hélicoptères d'assaut qui remontaient lentement la colonne laissant derrière eux la mort. Puis au milieu des explosions, il perçut les cris. En se passant la main sur ses oreilles, il sentit un liquide coulé sur ses oreilles, puis il s'aperçut que le sang coulait partout sur son visage. Soudain, il fut emporté dans les tréfonds du char par une main sûre et la tourelle se referma. Il perdit connaissance.
Pektrolduvic, 10 novembre, 9:40
En ouvrant les yeux, il aperçut le ciel. Il était bleu, quelques nuages jouaient. Il sentit un picotement sur la tempe. En y porta sa main, il découvrit un petit pensement. En descendant sa main sur sa nuque, il toucha une minerve.
"Vous avez eu de la chance. Juste une égratinure, un éclat qui vous a éraflé la peau et un saignement de nez." fit un homme en passant d'un pas rapide.
En tournant la tête autour de lui, il comprit où il se trouvait: dans un champs, allongé contre un mur en ruine avec à côté une tente verte bardée d'une croix rouge: Un hôpital de campagne.
Puis il vit Peter allongé à côté de lui qui lui tendait une cigarette.
-Merci vieux fit Taylor
-De rien...
-Tu t'es pris quoi?
-Bah en sortant du tank on s'est fait canardé par un des ces putains d'hélicos...
-Merde! On a des morts?
-Bah June et Maltoc ont clamsé direct...
-Fichue guerre!
-Ca tu l'as dis.
La conversation s'arrêta là, chacun fuma sa clope pensif.
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Suite au prochain épisode...
Moins d'insultes Rune c'est bon là? =)
Par Tusk Mendhara le 12/9/2001 à 21:15:00 (#479007)
Par malcolm le 12/9/2001 à 21:48:00 (#479008)
attend aussi la suite
[ 12 septembre 2001: Message édité par : malcolm-HeavyGunner- ]
Par fockusse le 12/9/2001 à 22:14:00 (#479009)
Vous en pensez quoi ?
Sinon CLAP CLAP CLAP CLAP !
Par Rune de Balrog le 14/9/2001 à 14:03:00 (#479010)
Originalement posté par le Lt. Dolticht:
Moins d'insultes Rune c'est bon là? =)
Niquel :)
Je rejoins aussi les avis précédent!
Bonne fiction! Bien écrite!
Voyons ce que la suite va nous offrir =)
Originellement posté par le Général Fockusse:
ca meriterait d'ouvrir une partie Fiction sur le site ca !
C'est Prévu depuis peu ;)
Par Lt. Dolticht le 19/9/2001 à 16:30:00 (#479011)
La contre-offensive Terran était en bonne marche. Les troupes avaient presque rejoint Ilstangrad. Mais un obstacle de taille se dressait sur leur passage, la Galov...Elle n'était pas encore gelée en ce rude novembre mais on ne pouvait plus attendre. Si décembre arrivait avant que les troupes n'aient rejoint la XVème alors il serait extrêmement dur de faire parvenir du ravitaillement aux hommes dans la ville. C'est pourquoi l'Etat-Major Terran avait décidé de lancer une grande offensive dans le secteur de Prestivsik où le puissant fleuve n'avait que 100 mètres de large et n'était guerre profond. Ceci faciliterait l'arrivée des renforts. Le problème était que les glaciers allaient arriver rapidement.
L'objectif était donc Prestivsik. La bourgade était tenue par une division d'élite du Conglomérat. Fraîchement arrivés, ces hommes étaient prêts à recevoir les chars Terrans. Bien armés et bien équipés s'ils n'étaient pas écrasés tout de suite, ils pourraient nuire gravement à l'offensive.
*17 novembre à 6:10, sur la route de Prestivsik, dans un bois, la 246ème brigade motorisée avance.*
Taylor jetait de rapides coup d'oeil dans la petite forêt. De nombreux coups de mains des partisans avaient eu lieu dans la région et les hommes craignaient une attaque. La tension était à son comble lors de la traversée du bois. Taylor stressé par cette première semaine au front gesticulait et croyait voir l'ennemi partout. Mais ce n'était qu'un animal ou le vent qui faisait tomber les branches des arbres. Cette dure semain l'avait épuisé. Le froid, la faim le tenaillait. Le pain était dur et le vin gelait dans les bouteilles. La bise sifflait à ses oreilles comme la mitraille. Il avait peur, peur de mourir dans cet enfer gelé. Tous les hommes ressemblaient à des spectres. La neige les couvrait d'un manteau blanc et la mauvaise nuttrition des hommes ne faisait qu'accentuer leur maigreur. Pourtant, ils avançaient. Mais ils n'avançaient que parce que reculer signifiait la mort. Et puis il fallait sauver les copains. Ils paraîtraient que des soldats ont recouru au cannibalisme pour survivre. En effet, le pont aérien n'est guerre efficace. Les SAM et la chasse du Conglomérat descendent les lourds et lents ravitailleurs.
Soudain ses pensées sont interrompues: Dans son écouteur des ordres fusent. La colonne est attaquée. Malgré de nombreuses précautions, les chars de l'avant ont buté sur un champs de mines et à l'arrière on a entendu des explosions. Le contact a été perdu avec plusieurs unités au centre de la file de véhicules. On entend à divers endroits des fusillades éclatées. De temps à autres, une rafale de mitrailleuse met fin au vacarme. Les hommes sortent des camions et les tourelles des tanks s'agitent comme prise d'une férénésie, d'une envie de sang. Taylor saisit la lourde mitrailleuse de 12,7 mm à côté de lui. Scrutant le bois à la recherche d'un brissement, d'une tête d'hommes. Soudain une balle fusa et se logea dans la tête d'un soldat à côté du char. Instinctivement, Taylor se blottit dans la tourelle. Une balle passa au-dessus de lieu quelques fractions de secondes plus tard.
-Hey! Ca va Taylor? fit une voix sortant des entrailles du char.
-Pas de problème. J'ai la situation bien en main.
-Ouais? Eh ben éclaircis nous les environs ca fera pas de mal.
-A vos ordres, sarge.
Sortant lentement son casque du char, puis sa tête, il agrippa maladroitement la mitrailleuse. Puis comme galvanisé par la présence rassurante de l'engin, il se mit en position de combat.
Les soldats de l'infanterie étaient tous collés les uns sur les autres. Soit contre les chars, soit dans les bas-côtés boueux de la route. Puis un coup de sifflet rententit et des ordres furent passés. L'ennemi avait pris la fuite. On avait repris contact avec les différentes unités. Les moteurs repartirent et la colonne s'en fut vers Prestivsik...
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Ouala le chapter 2, j'espère pouvoir poster sa fin ce week-end...
/me qui se dit qu'il a dû faire trois brouillons de différentes suites avant que celle la ne lui plaise... =)
[ 24 septembre 2001: Message édité par : Rune de Balrog ]
Par Glorinfeld Listle le 20/9/2001 à 4:13:00 (#479012)
Par Lt. Dolticht le 23/9/2001 à 15:40:00 (#479013)
Sur la route blanche, une dizaine de chars roulent vers Prestivsik. A un carrefour, le tank de tête tourne à gauche et les deux escouades de char suivent et font mouvement vers un hameau à deux kilomètres à l'ouest de l'objectif. Les véhicules dépassent une petite ferme où quelques soldats avaient trouvé un abri avant l'assaut. Une batterie d'obusiers était positionée sur une colline sur la droite, au milieu d'arbres dénudés. Finalement, les blindés entrèrent dans le petit village, Hoblssik. Une compagnie d'infanterie faisait une petite pause au milieu de leurs camions dans une cour. Près de l'église, quelques autres chars étaient regroupés et sur l'un d'eux, on célébrait un office religieux. A la terrasse d'un café, quelques officiers discutaient sur des cartes. Quand la section de chars passèrent devant le bistrot, l'officier qui commendait descendit et vint saluer ses collègues. Les véhicules motorisés se garèrent auprès des leurs et des petits groupes d'hommes émergèrent de cette forêt d'acier. Dans le ciel, deux escadrilles d'hélicoptères de combat fonçaient vers Prestisvik, bientôt l'enfer allait être déchainé sur la division ennemie. Au loin, l'artillerie lourde Terran se mit en marche et les obus sifflèrent dans le ciel de novembre. Des explosions se firent entendre à plusieurs kilomètres à la ronde. Puis se furent des avions tueur de chars qui se rendirent au front. L'arrivée de ces appareils tirant des obus de 30 mm à une cadence extrêmement élevée glaçaient de peur l'ennemi. Mais on entendit d'abord le tir des missiles anti-aérien à courte portée. Pendant une demi-heure, la mort vint du ciel. Puis, dans toute la campagne environnante les blindés s'ébranlèrent suivis par les camions et les APCs. Dans les airs, des hélicoptères de transports de troupes firent entendre leurs puissantes hélices.
Taylor regardait les UH58 passer. Ces puissants aéronefs cargo contenaient dans chacun d'entre eux une vingtaine d'hommes et leur équipement complet. Pour les protéger deux mitrailleuses de 12,7 mm étaient installées sur les deux flancs de l'appareil. En-dessous du nez était installé un canon de 30 mm et sur les ailettes de certains d'entre eux, des roquettes de 80 mm anti-chars. L'inconvénient de toutes ces armes c'était leur poids, on avait du diminuer le blindage des hélicos et des mitrailleuses de 12,7 ennemies pouvaient traverser les carlingues. Mais le UH58 était tout de même un excellent hélicoptères le fer de lance de l'offensive même. Rapide, maniable et puissament armé il convenait parfaitement à la 9ème division aéroportée. La division devait être déployé de l'autre côté du fleuve pour bloquer des renforts du Conglomérat, pendant que la 246 et 394 brigade de char attaqueraient par l'ouest. Au sud, la 4ème division blindée devrait couper la retraite l'ennemi et fournir du renfort. Environ 15 000 hommes dans la bataille et 300 chars.
D'un coup, Taylor revint à la réalité: les chars gravissaient la colline et s'installèrent à l'orée d'un bois. Les tankistes virent le village sous un océan d'explosions. A chaque instant, les maisons étaient pris de soubresauts. Taylor put distinguer un groupe d'hommes fuirent d'une maison au moment où celle-ci explosait.
"-Qu'est ce qu'on leur met! Ca va être du gâteau! fit une voix
-Tu parles! Moi, ca me rappelle Vaislivo!
-T'étais à Vaislivo, Bonel? demanda Taylor curieux.
-Ouais gars. C'était un sacré de charnier. J'étais dans la 123e brigade motorisée mais on avait plus de véhicules. C'était l'enfer... Le pire c'était les gaz....
-Putain? Ils ont envoyé des gaz?
Tous les hommes se retournèrent vers l'ancien.
-Ouais, mais au moins ça m'a évité de combattre lors de la retraite..."
Un coup de sifflet retentit et des ordres partirent.
Des soldats de l'infanterie s'installèrent sur les chars et les équipages descendirent la colline. Ils étaient suivi par un cortège de fantassins. Au milieu de la masse d'hommes, des APCs suivaient. L'artillerie se mit à couvrir l'assaut avec des obus fumigènes. Taylor tenait fermement sa mitrailleuse et sur l'ordinateur de bord, identifiait les cibles. Pour le moment rien, pas de présence de blindés mais quelques soldats étaient installés dans des fossés et des mitrailleuses allaient bientôt commencer à faucher les hommes. Les tirs de mortiers s'abattaient déjà au milieu des chars, des cris partaient. Puis le tir s'intensifia, des obus de 105... Il devait y avoir une batterie dans les ruines mais impossible de détecter quelque chose. Soudain d'un bunker une roquette partie et se dirigea vers un petit HML120. Le char léger fut projeté puis retomba secouant ses occupants, s'enflamma et finit par exploser. Une dizaine d'autres roquettes partirent de différents points, une atteignit le tank à gauche de Taylor mais ne fit que l'endommager légèrement.
Maintenant autour d'eux, ce n'était plus que explosions et débris. Les scharnpels explosaient partout, les éclats d'obus se fichaient dans les membres des soldats. Un homme fut touché à la tête par un éclat qui avait explosé 50 mètres plus loin. La terre était labourrée et par endroits des geysers de boue apparaissaient puis retombaient sous la forme d'une pluie qui aveuglaient les hommes. Les obus fumigènes empêchaient de voir nettement l'horreur de la guerre et sa cause. Au milieu de la fumée, on apercevait par intermittence des hélicoptères qui étaient venus à la rescousse. Mais la plupart des missiles que les aéronefs tirèrent, peu d'entre eux furent efficace. Sur la terre, la batterie de 105 continuait à faire des ravages. Enfin Taylor la repéra, un des obusiers était enterré dans les ruines d'une maison sur le flanc gauche et ne laissait passer que le bout de son canon. Impossible à atteindre pour le moment mais Taylor envoya les coordonnées aux autres chars. Un deuxième canon était dans un groupe d'arbres, dans un petit bunker ou apparaîssaient les têtes des servants d'une mitrailleuse. Cette redoute pouvait être bombardé... La lourde tourelle de son TC-350 pivota sur elle-même, puis s'arrêta. La hausse fut réglée. Mais en face, l'obusier avait vu la menace et avait lui aussi changé son angle de tir. C'était tout de même trop tard, la douille d'obus s'éjécta et un obus de 155 fonça dans les airs pour percuter de plein fouet des caisses de munitions près de l'obusier. Une boule de feu apparut, des cris inhumains partirent et un ou deux hommes sortirent, ils étaient transformés en torche humaine... Personne ne mit fin à leur supplice.
Le tank de Taylor ignorant le comple de bunkers, se fraya un passage au milieu des gravas et pénétra dans une petite rue. Dans l'ombre d'un mur écroulé, un véhicule anti-char était installé et camouflé. Cet engin possédait quatre canons de 37 mm tirant 9000 obus par minute. Le char recula mais derrière deux hommes du Conglomérat étaient installés au poste de tir d'un missile anti-char Torento. Une seule de ces fusées pouvaient pénétrer un blindage de 1000 mm d'acier. Le plus vite possible, Taylor transmit les coordonnées du véhicule anti-char et saisit sa mitrailleuse pour abattre les deux hommes. Mais les quatres canons du ZUV-37 avaient déjà commencer leur oeuvre. A l'intérieur du char les obus explosaient. La secousse fut violente et Taylor bondit hors de son siège. Du fond du char un cri épouvantable remonta et éclata dans les oreilles du jeune soldat. Le blindé prit feu et les canons s'arrêtèrent. D'une minute à l'autre, le TC-350 allait exploser. Le jeune homme dévérouilla la porte et s'extraya du véhicule. Une rafale d'un fusil d'assaut l'accueillit. Touché au bras et à l'épaule, il roula et tomba du haut du char. Le choc fut rude mais il devait continuer. Se tirant hors du bas côté de la rue, il s'agrippa à un tas de pierres et gravit le monticule. Il vit un autre de ces camarades sortirent mais la rafale du même fusil toucha l'homme de plein fouet. Il s'écroula sur le métal brûlant. La dernière chose que vit Taylor avant de tomber dans l'inconscience fut une énorme explosion et le char se transformer en une torche. Puis sa vue se brouilla, il se sentit tomber, rouler et buter sur un obstacle.
[ 24 septembre 2001: Message édité par : Lt. Dolticht ]
Par Tusk Mendhara le 24/9/2001 à 16:55:00 (#479014)
on dirait le soldat ryan :)
c terrible :eek:
juste un ptit conseil : si tu pouvais aéré ton texte avec des paragraphes ou des trucs comme ca passke la ca nique les yeux
Par Rune de Balrog le 24/9/2001 à 23:03:00 (#479015)
Et je ne sais pas si vous avez remarqués mais son style s'est amélioré entre le Premier et le dernier chapitre!
"Le Premier Grand Auteur de PlanetSide-fr est né!"
La partie Fiction du Site va donc devoir arriver plus tôt que prévu
Par Godhalf le 28/9/2001 à 19:29:00 (#479016)
et le livre c' pour qd? :maboule: (lol)
Par Lt. Dolticht le 30/9/2001 à 21:17:00 (#479017)
-La 246ème brigade a atteint à travers le village mais a subi de lourdes pertes. Nous avons perdu le contact avec plusieurs unités, mon général.
-Hum, s'ils ne passent pas nous allons avoir un paquet d'ennui. Il faut à tout prix ouvrir un passage vers la Galov. Où sont les éléments les plus en avance? demanda un vieil homme fumant un cigare.
C'était le général Halint, commandant du 3ème corps d'armée, un vétéran des combats sur le front est. Il était de la vieille école mais il connassaît extrêmement bien ces régions. C'est ce qu'il lui avait valu d'être promu.
-This is Old Bear to Alpha Two Bravo, où sont vos unités les plus avancées?
-On vient de perdre contact avec la 4ème section. Ils sont tombés sur un ZUV-37 et des bunkers. La 6ème pénetre par le flanc droit.
-Bien reçu. Vous avez besoin de renforts?
-Dégagez nous la 4ème et le secteur Foxtrot Whiskey five six. Out.
-Bien. Envovez leur une escadrille d'hélico pour ouvrir un passage puis balancez le 546ème bataillon... Des mouvements sur nos arrières, Peter fit le général en se tourna vers un officier.
-On signale un mouvement de véhicules motorisées amphibies au nord-ouest... Apparamment ils se dirigent vers la 246ème.
-Bon dieu! Ils vont nous l'écraser... Les troupes de la 9ème sont déployées?
-Ouais, mon général... mais ils sont sous des tirs de mortiers et ya des bunkers partout... C'est l'enfer là-bas...
-Et la 394ème elle en est où?
-Bah ils ont pénétré dans le village mais ils ont perdu des chars... Les salauds d'en face avaient pas mal de lance-missiles planqués... Et la division de réserve n'a pas encore été engagé mon général fit le négligé officier répondant ainsi à une question.
-Eh bien on va l'engager...
Le général se leva et se dirigea vers une map panoramique du champs de bataille. Sur l'écran, on voyait en temps réel se déplacer les unités. Et en haut à droite, des triangles rouges avançaient.... Sur une colline au sud, des unités de la division blindée étaient représentées. Puis une fois les ordres donnés, un groupe se détache et descendit vers le nord-ouest. Quelques minutes plus tard, il se divisa encore, une unité se rendit au nord vers le fleuve et l'autre bifurqua vers la ville en direction de la 246ème. Enfin, un dernier élément longea la rivière à l'est et se mit à remonter pour rejoindre la 9ème division.
Prestivsik, secteur FW56 à 8h47
Des véhicules blindés arrivèrent. Plusieurs obusiers mobiles commençèrent à se déployer... Un bombardement commença pendant que plusieurs compagnies d'assaut se regroupaient. Une dizaine de chars légers suivaient poussant les fantassins. Quelques minutes plus tard, le bombardement s'arrêta, laissant un nuage de poussière et de fumée. Au milieu de ce brouillard, on apercevait par endroits le canon d'un fusil mitrailleur ou la silhouette imposante d'un char. En haut des hélicoptères passaient en mitraillant les rues et les bunkers.
Les premières unités avançèrent dans le village. Autour d'eux, des chars détruits, des corps sans vie allongés, des canons fumants. Une odeur âcre se dégageait de cet endroit, celle de la mort. Plusieurs cadavres étaient brûlés, un d'entre eux avaient reçu plusieurs coups de crosse dans le crâne avant d'être broyé par une chenille d'un char lourd. Certains soldats détournèrent la tête à la vue de cette scène macabre. La guerre est toujours la même...Les vivants finirent par dépasser cette zone et s'enfonçèrent dans les ruines des immeubles. Les hommes étaient tendus. Ils craignaient à chaque instant le tir meurtrier d'un sniper. Un groupe de fantassins s'engagea dans une petite rue. Un char la bouchait et on distinguait dans un coin la silhouette trapué d'un ZUV-37... Sur la droite quatre autres blindés reposaient... La 5ème section... Sur le talus, les arrivants virent trois hommes allongés dans un trou près du premier tank. Les soldats s'approchèrent scrutant chaque immeuble...
Soudain une rafale partit d'une maison derrière eux. Puis une balle à l'opposé. Trois hommes tombèrent, les autres se dispersèrent. Un tir de mortier débuta fauchant impitoyablement la section.
Taylor se réveilla au milieu du vacarme. Au-dessus les tirs fusaient. Devant lui, une dizaine d'hommes se faisaient tués. Un obus tomba au milieu d'un groupe de quatre soldats. Des bras, des têtes fusèrent. La fumée se dissipa ne laissant rien. Puis au milieu de la fumée, un véhicule déboula. A son sommet, un homme tirait de tout côté. Le véhicule ralentit derrière le char et des hommes sortirent. L'un d'eux se dirigea vers Taylor et ses camarades.
"-Hey les gars on dort? fit le sous-officier
-On essaye mais vous savez par ce temps...
-M'en parlez pas c'qu'il tombe.
-Ouaip à tout hasard je vous déconseillerai de laisser votre engin là... Ya un mortier dans l'immeuble d'en face. fit Graham, un ami de Taylor
-Vous êtes de la 5ème c'est ça?
-Si elle existe encore ouais on est des gars de la 4ème...Ya trois bunkers de l'autre côté et des mines sur la droite. Nos HML120 ont bien trinqué...
-On a vu en passant...
Autour d'eux les hommes se tapissaient dans les trous ou derrière toute protection que leur offrait la région.
-On peut passer par où? On nous a signalé un ZUV ca doit être celui qui dort là-bas.
-Ouais un hélico est passé en balançant quatre roquettes. Héhé! Sinon, ya des snipers à l'aut bout de la rue.
-En gros, ya un bouchon...
-Voilà
-OK..."
Le sous-off alluma sa radio...
"This is Delta Six Bravo Zero, on a un petit blème: on a des mortiers BRAOUM... des snipers et paraît-il des roquettes en face? On nous a dit de vous appeller... on fait quoi?
-Ok, bien reçu on vous balance de la sauce dans 5 minutes planquez bien vos gars ca va péter dans le secteur. Out.
-Eh les gars! On nous envoit de la cavalerie aérienne! Planquez-vous!
-On l'est déjà sergent fit une voix sortant d'un trou."
Quelques minutes plus tard, trois hélicoptères arrivèrent par le sud-ouest. Ils piquèrent au-dessus de la rue. Puis passant à quelques centimères du char, ils commençèrent leur manège. D'abord trois missiles ASMX-120 fonçèrent. L'un se dirigea vers la position d'un mortier. La terre trembla puis une partie de l'immeuble tomba et un nuage de poussière apparaut. Le deuxième tomba contre un batîment donnant sur la rue. Le dernier explosa près des casemates à gauche. Enfin, les hélicos remontèrent, changèrent de cap et piquèrent de nouveau cette fois-ci en tirant aux canons. On entendit plus que le bruit assourdissant des impacts des obus. On perçut une grosse explosion venant de la droite. Les tirs s'arrêtèrent quand la cavalerie repassa au-dessus des fantassins Terrans.
"-Eh beh, ils mettent le paquet.
-Faut ben t'as vu c'qui tombe. "
Enfin, pour parachever leur oeuvre, une salve de roquettes partirent. Une énorme secousse, les immeubles qui tremblent, les pierres qui s'éffondrent puis un dans un grand fracas certaines maisons s'effondrèrent.
"-This is Delta Six Bravo Zero to Hellhorse 1, bien joué les gars! On y va!
-Pas de problème! Finissez moi ça!
-En avant! On va nettoyer ces putains de bunkers. cria le sous-officer
D'un même élan, les hommes quittèrent leurs abris et repartirent dans la guerre.
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Bah ça me suffit pour maintenant...
Par Rune de Balrog le 2/10/2001 à 15:05:00 (#479018)
Je dirai même que tu t'améliores de plus en plus... Chapeau!
Une fois que tu l'auras achevé, je la relirai de A à Z... histoire de la savourer dans son intégralité :) ...
... Encore Bravo! :cool:
Par Lt. Dolticht le 2/10/2001 à 21:13:00 (#479019)
"-Passez moi une gren' fit un soldat.
-Tiens, Havorm.
L'homme s'en saisit, dégoupille la bombe, attends quelques secondes puis d'une main experte la lance. On entend rouler la grenade puis une explosion et des cris.
-En avant! Nettoyez moi ça les gars!
Une dizaine de Terrans s'élancent vers la tranchée qui n'est plus qu'à une dizaine de mètres. Le groupe court dans la rue poursuivies par les balles. Enfin ils aperçoivent l'ennemi. L'un d'entre eux saigne du nez et un autre soldat le soigne. Cette scène n'empêche pas un assaillant de tirer une rafale sur l'infirmier. Trois balles le touchent à la tête il tombe raide. Les troupes du Conglomérat sortent des bunkers et se précipitent dans le fossée. Un corps à corps brutal s'engage. Taylor grâce à sa mitraillette plus maniable que les lourds fusils mitrailleurs fait un carnage. Deux hommes se précipitent vers lui, il tire à bout portant froidement. Le sang gicle et les soldats du Conglomérat s'effrondrent, morts. On court, on trébuche sur les blessés, on se bouscule, on se frappe et on tue. Un Terran pris d'une rage folle commence à frapper de sa crosse un blessé. Le crâne explose et des morceux de cervelles sont projetés sur les bêtes féroces que sont ces hommes. Les Terrans progressent malgré des pertes. L'ennemi recule dans un blockhaus qui domine la tranchée. Les envahisseurs se précipitent à leur suite mais les balles ennemies les ralentissent bientôt. On se regroupe dans le fossé.
-Combien y sont restés?
-J'en ai vu cinq ou six tomber. Havorm et Dheit sont morts.
-Merde... Bon essaye de me trouver une grenade explosive et une fumigène. Du 40 mm de pref'.
-Ok...
Quelques minutes plus tard le soldat revient transportant avec lui les grenades. Yavait un gars d'en face qui portait un lance-grenade... héhé!
-Les gars, j'balance une explosive près d'la porte pis une fumi et ensuite une dernière dans dans le bunker et on vide...
-Ok sarge firent les hommes.
Le sergent inséra une grenade explosive de 40mm dans le lanceur, visa et cala soigneusement son arme pendant que ses subordonnées le couvraient.
"Ok... Weapon lock'n load... FIRE IN THE HOLE!"
La grenade partit, monta puis descendit vers l'entrée du bunker et explosa. Cependant, le sergent sans regarder les dégats chargeant son arme.
"Prêt? Je la balance et vous balancez une frag juste derrière.! FIRE IN THE HOLE!"
Le deuxième projectile suivit la même trajectoire et explosa libérant de la fumée. Quelques secondes plus tard une grenade éclata et les hommes attaquèrent.
Tirant de tous côtés, ils fonçèrent vers la porte défoncée. Un homme vida son chargeur dans une pente du blockhaus avant d'y insérer une grenade. Le sous-officier arriva le premier devant la porte.
"Planquez-vous cria-t-il à travers la fumée FIRE IN THE HOLE!"
Les hommes eurent juste le temps de s'abriter avant qu'une énorme explosion secoue le boyau et le bunker. Des hommes hurlèrent dans l'abri. Quelques hommes essayèrent de sortir mais ils furent abattu par des rafales. Une seconde explosion ébranla l'air.
En avant! En avant! Suivez-moi hurla le sergent.
L'escouade s'enfonça dans le blockhaus. Là, dans la pénombre ils virent des corps calcinés, des membres éclatés. Sans prêter attention à ce lieu macabre, les hommes partirent dans les souterrains.
Un soldat du Conglomérat sortit d'un renfoncement où il se cachait pour courir vers la porte mais une rafale l'abattit net.
-Vlan! J'lai eu l'salaud! L'a pris une bonne rafale! fit le meurtrier.
Taylor suivait le sergent espérant quitter cet endroit lugubre au plus vite. Mais le sergent s'arrêta devant un petit ordinateur portable allumé.
-Ah voilà ce que je cherchais! On ramène ça au QG.
Mikler appelez l'PC et dîtes leur qu'on a besoin d'renforts. Perdu les 2/3 des effectifs.
-A vos ordres fit le caporal.
-On s'casse? demande Taylor.
-J'pense ben on va rester dans c'te truc.
Le groupe se regroupa, pansa les blessures de ces blessés et fuya vers la rue. Personna ne leur tira dessus.
Un quart d'heure plus tard, Taylor et ses camarades de la 5ème se rendent au PC de la 24ème brigade. En arrivant dans le camp, ils virent des hommes les regarder bizarrement.
-Vous êtes d'laquelle?
-On est la 5ème section...
-Oh p*tain!
-Saloperie de guerre.
Les trois hommes allumèrent des cigarettes et se dirigèrent lentement vers le QG. Tout autour d'eux des véhicules circulaient et des hommes construisaient des abris et montaient des tentes.
Puis ils arrivèrent devant une petite maison près de laquelle un officier donnait des ordres et téléphonaient sans cesse. Les trois vétérans jettèrent leurs clopes et se mirent au garde à vous dans leur uniforme poussièreux. Le colonel arrêta un instant de parler pour leur demander ce qu'il foutait là. Taylor répondit fièrement qu'ils étaient la 5ème section.
-Oui et?
-Bah on attend des nouveaux ordres, mon colonel.
-Mais je m'en fous! Vous voyez pas que j'ai des choses plus importantes à faire?
-Euh... scusez nous, mon colonel...
Les trois hommes s'en furent se promener à travers le camp.
-Bon on fait quoi, les gars? demanda Taylor
-Bah pour l'moment j'propose qu'on se repose et qu'on regarde le spectacle.
-J'approuve
Les trois hommes d'un commun accord vidèrent quelques bières en regardant les ruines du village
-Putain de guerre fit Taylor en regardant pensif sa bière
-Ouais...Encore deux mois à tirer pour moi et j'vous tire ma révérence. Et toi Zuklov?
-Quatre...Bonel avait deux semaines à tirer mais son char a explosé sur une mine. Sont tous morts sur le coup.
-C'est pas d'chance pour le vieux. J'en suis à mon 26ème moi fit Taylor.
-Haha! Je me rappelle même pas de mon 26ème... Ah si on était à Bastoposel. Les généraux avaient déniché des obusiers pas croyable. L'plus gros cétait un 1100 mm j'crois. Il avait détruit la cale sêche du port en un seul tir au but. Yavait pu rien après...
-J'ai faim et y fait froid. On déniche d'la bectance?
-Ca c't une ben bonne idée
Les trois compaires descendirent de leur poste d'observation et se rendirent vers les cuisines.
Là deux cuistots discutaient avec intérêt sur les derniers combats.
-Paraît que la 394ème a enfoncé les Congs et va rejoindre la 9ème.
-Tu parles j'ai un pote qui est à la 4ème ils sont encore bloqué dans les faubourgs... Mais ya des troupes de la 89ème blindée qui ont remplacé la 246ème brigade elles avancent bien.
-Sûr, elles arrivent quand les autre se sont cassés les dents fit Zuklov
-T'es d'laquelle?
-J'suis d'la 246ème, gars. Alors, nous on a vu le merdier d'en bas.
-Ouais mais n'empêche, ce soir ça va être fini...
-Tu parles au nord-ouest ya des combats paraît que les renforts du Conglomérat arrivent bientôt.
-Ah ouais? On nous avais dit que les Congs étaient occupés plus au nord.
-Bah si tu crois tout ce qu'on dit, Taylor.
Moi j'sais de source sûre, dis toi bien qu'après cette bataille on sera relevé et qu'on ira dans un secteur tranquille, là... Près de Ivek ou un patelin dans le genre...
-Ivek fit un des cuistots hilare, un secteur tranquille. Mouahaha... J'ai mon frère qui est à Ivek j'peux t'dire qu'ici c'est d'la rigolade. Il s'est bien foutu de toi ton pote bien placé...
-Bah c'est pas pire que Ilstangrad... dit Taylor
-Tais-toi dirent tous les autres soldats
-P'tit, dis toi bien que l'nom de cte ville c'est pas un nom à dire... déclare un cuisinier
-Désolé chavais pas... C'est vraiment horrible là-bas?
Tous les têtes hochèrent vigoureusement de haut en bas.
-Bon... à table...
-Ouais...bouffons...
Bientôt le silence ne fut plus qu'interrompu par le bruit régulier des fourchettes et de la mastication vigoureuse.
-Dîtes, parmi vous, qui est d'la 5ème section? fit un lieutenant en arrivant
-Euh... nous... firent timidement les trois camarades en se regardant.
-Très bien v'nez avec moi.
-Mais on a pas fini la bectance.
-Vous venez merde?
-Bon bon...
Les trois hommes se levèrent et suivirent le lieutenant.
-On va où?
-Vous verrez bien...
-Si j'comprends bien on y retourne?
L'officier ne répondit pas laissant les soldats indécis... Enfin ils arrivèrent devant une buggy. Un homme occupait le siège de conducteur et démarra la jeep. Prestemment, le petit groupe monta.
La buggy accélera et sortit du camp à vive l'allure.
-Bon, on va où, mon lieutenant?
-Vous êtes affecté à une mission d'évacuation pour la 9ème aéroportée.
-HEIN?? Z'etes dingue. On est des tankistes pas des brancardiers... C'est une mission suicide ce truc. Chuis pas d'accord là...
-Désolé les gars je suis de la 246ème aussi et cette mission me plaît autant qu'à vous. Ah oui, vous êtes dorénavant sous mes ordres.
-A vos ordres, mon lieutenant... fit Taylor en désespoir de cause...
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Suite prochaine des aventures de Taylor dans
LE SAUVETAGE DE LA 9ème AEROPORTEE ou LE CARNAGE...
Par Lt. Dolticht le 14/10/2001 à 13:15:00 (#479020)
Sur les tanks s'agrippent des hommes prêts à partir dans l'enfer. Des roquettes sifflent dans les airs et viennent exploser dans les ruines.
Des véhicules armés de lance-missiles se postent sur les collines et commencent à engloutir les bunkers dans des explosions.
Dans la plaine, les formations se disloquent et les blindés accélèrent. Ils sont pris de frénésie. Les fantassins sautent et se rassemblent au milieu de la poussière. Puis ils partent suivant le nuage que lèvent les tanks.
De l'autre côté du village, on perçoit des tirs d'armes automatiques de plus en plus violents. La 9ème doit être entrain de contre-attaquer.
Mais pour les autres, encore rien, on avance dans un village vide et noir. Un char lourd passe devant un bistrot. Un petit groupe de solats est étendu là. Entrain de boire du café qui coule encore sur les tables désarticulées. Un des hommes est assez jeune encore heureux de vivre. Le sourire qu'il portait avant de mourir s'est figé au milieu du sang coagulé. Une lampe éclaire sa poitrine. Sur celle-ci, trois points rouges laissent s'écouler de temps en temps un petit jet de sang... La rafale d'un fusil mitrailleur a interrompu sa courte vie dans ce café.
Mais cette scène, les soldats ne la voient pas. Ils se déploient, sautent de maison en maison, se blottisent dans les renfoncements, se protègent à l'abri des chars. Ils sont aux aguets du moindre canon d'un fusil. Pour le moment, ils ne pensent pas, ils agissent. Derrière une jeep, un officier hurle des ordres dans son micro. Dans le véhicule un soldat tourne inlassablement sa mitrailleuse vers les maisons ou vers la rue. Rassurés par la présence de la machine, les hommes repartent plus sûrs d'eux même.
Un char lourd débouche sur une place. Devant lui une église délabrée tente toujours de maintenir son clocher droit. A gauche, un batîment portant une inscription tient toujours debout. Le char repart suivi par une escouade. D'un coup la terre tremble, le char rougit puis se noircit avant de sauter. Les soldats sont soufflés puis mitraillés de toute part.
Quelques secondes plus tard, des rues, débouche une centaines d'hommes. Ils se protègent dans les renfoncements des portes. Certains pénètrent dans les maisons. La place est prise sous un feu continu. Trois mortiers se sont mis à faire feu. Les scharpnels explosent à hauteur des yeux projetant de la mitraille tout autour d'eux.
Un deuxième char apparaît. Celui-ci braque son canon vers le clocher. De celui-ci presque immédiatement part un missile. Le blindé est touché de plein fouet. Il trébuche, roule sur le côté, puis s'arrête définitivement bloquant la rue. Immédiatement, un groupe de Terrans s'y abritent et ouvre le feu. La scène est confuse mais un obus de mortier explose derrière le char. Le tir provenant de la rue s'arrête net.
Des autres, un flot d'hommes s'élancent vers les maisons et vers l'église. Nombre d'entre eux sont fauchés par les mitrailleuses.
Dans les airs apparaîssent soudain les formes de deux hélicoptères d'assaut. Du batîment de gauche, la mairie, part un tir rapide d'obus. L'un des hélicoptères explosent net, touché par les redoutables projectiles explosifs d'un ZUV-37.
L'autre s'échappe puis revient par la droite. Il pique son nez vers le clocher, accélère, lance trois roquettes, infléchit sa route, fonce vers la mairie. Les roquettes explosent et du nuage sort l'hélico qui cette fois-ci envoit un missile ARMBV-160. L'énorme engin se détache de son lanceur, descend, fonce et explose sur le batîment. La mairie est secouée, les murs s'effrondrent mais le ZUV se met de nouveau à tirer. L'hélico est touché, il descend... Soudain un deuxième explosion et le tir du ZUV s'arrête.
L'aéronef s'élève dans les airs dominant les rues, il passe en trombe et de toute part, les Terrans attaquent. Au début, trois jeeps s'élancent. Elles tirent de tous les côtés. Les mitrailleuses répliquent mais les véhicules passent. Des rues, quatres APCs légers débouchent.
Des buggies une vingtaine d'hommes sortent et ouvrent le feu sur les positions ennemies. Les jeeps bien positionnées les protègent des tirs ennemis. Des quatre APCs sortent, deux escouades. L'une se dirige vers le champs de mine pendant que l'autre la couvre. Les hommes du génie sont directement pris sous le tir des armes automatiques du Conglomérat. Cinq d'entre eux tombent. Mais les autres commencent à installer des explosifs. Des rues, venant les aider une centaine de fantassins foncent dans les ruines.
Enfin, les sapeurs s'écartent et rentrent dans les APCs suivis par les troupes de choc Terrans. Les blindés légers s'écartent et une immense explosion se produit bientôt suivi d'une vingtaine d'autres.
"Le génie a mené à bien sa mission même s'il a subi de lourdes pertes, dix artificiers morts" écrit un officier.
Des ruelles, sortent maintenant quatres chars lourds, l'un d'entre eux à un canon bien plus grand que les autres mais plus court aussi. Il traverse la place et se poste devant un trou de l'église. Là, il déverse tout son stock de napalm et de liquide incendiaire. On entend des cris inhumains puis bientôt un explosion et tout s'arrête... Le char s'en va vers d'autres cibles...
Taylor s'est enfin élancé avec les autres. Son escouade doit vider une ancienne maison dominant la place. Il y aurait peut être un petit complexe de bunkers.
Pour les nettoyer, six hommes portent avec eux un engin tres spéciale. Une espèce de gatling avec un canon extrêment long. A son bout 8 trous crachent des balles perforantes explosives de 7,62 mm. Ce monstre doit être manier par trois hommes. Deux le portent et un autre doit constamment veiller à bien maintenir le magasin de 500 balles. Mais une rafale de dix secondes percent extrêmement facilement une porte d'acier d'une épaisseur de 20mm. L'arme est encore au stade prototype mais son utilisation a été extrêmement efficace malgré une tendance à exploser si les canons chauffent trop ou si une balle pénétre dans le chargeur....
Son fusil braqué, Taylor avance dans les ruines de la maison. Cinq autres hommes avancent comme lui. Ils ne pensent plus au combat dehors, ils sont désormais aux aguets du moindre bruit, du moindre mouvement. Ils entrent dans une petite pièce, là un escalier tient encore. A gauche dans un coin une table et quatre chaises. Sur la table, une radio portative diffuse encore de temps en temps le chant d'une actrice du Conglomérat. Dans le fond une porte défoncée laisse passer un mince filet de lumière.
L'escouade se déploit dans la pièce...
-Bien fit le lieutenant, Slavit et tes gars tu prends le haut.
Sa voix était de temps à temps interrompu par le crépitement des armes dehors.
Blake tu nettoies le rez-de-chaussé le reste avec moi fit-il en montrant une petite porte en dessous de l'escalier.
Un groupe d'une dizaine d'hommes suivit le lieutenant. Les six mitrailleurs restèrent en arrière du groupe.
Le lieutenant se blottit contre la paroi de bois. Un autre homme ouvre la petite porte et un troisième lance une grenade dans l'entrebaillement. Le lieutenant referme la porte à l'instant où la petite bombe explose. La porte est soufflée puis tombe hors de ces gonds sur le sol. Le lieutenant s'élance en activant ses lunettes de vision nocturne. A leur tour, les soldats pénétrent dans l'obscurité.
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Désolé pour le retard mais je le peaufinais...
Par Lt. Dolticht le 8/11/2001 à 17:19:00 (#479021)
Par Rune de Balrog le 12/11/2001 à 20:03:00 (#479022)
Comme prévu... cà fera plus stylé sur le site :)
JOL Archives 1.0.1
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