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Grièvement blessée (SAGA)

Par Ksenia le 24/10/2001 à 3:59:00 (#472010)

A l'ouest, le ciel sombre était teinté de rouge violacé. Les "anciens" appelaient ce coucher de soleil, une "rougie" et interprétaient cela comme un présage de mauvais temps pour le lendemain. La nuit tombait. Celle-ci enveloppa bientôt le paysage de son manteau bleu noir parsemé d'une multitude de taches scintillantes.

Sous le clair de lune, Ksenia se dirigeait vers la forêt toute proche. La ville était beaucoup trop éloignée pour quelle réussisse à latteindre sans faillir. Aussi, elle n'avait plus qu'une idée en tête : regagner la clairière, son havre de paix. Comme une bête blessée qui rejoint, une ultime fois, sa tanière pour y agoniser.

La douleur qui déchirait sa poitrine, était lancinante et elle faillit, à plusieurs reprises, hurler comme un animal aux abois. Mais elle serra les dents avec un stoïcisme quelle ne soupçonnait pas jusqualors en elle et elle préféra réserver les forces et le peu de souffle qui lui restaient pour parvenir à son but.
Elle trébucha, tomba lourdement et crut quelle ne parviendrait jamais à se relever. Au prix dun effort surhumain, compte tenu de la blessure qui anéantissait petit à petit son énergie vitale, elle sortit son glaive du fourreau et le planta dans le sol devant elle. Des deux mains, elle agrippa les quillons en avant de la garde de lépée. Grâce à cet appui, elle parvint à se redresser progressivement.

Lorsquelle fut enfin debout sur ses jambes tremblantes, elle éprouva des sueurs froides et un frisson parcourut le long de son échine avant denvahir tout son être. La brûlure quelle ressentit soudain dans sa poitrine nen fut que plus mordante et horrible à supporter. Une quinte de toux grasse faillit lui faire perdre définitivement tout courage daller plus loin. Un goût âcre et ferreux gagna sa gorge et emplit sa bouche. Un filet de sang sombre et visqueux séchappa à la commissure de ses lèvres déshydratées comme un fruit blet.

Faisant fi de ce symptôme alarmant, elle rassembla tout son courage et senfonça dans la forêt dont elle connaissait, à présent, les moindres recoins. Elle prit, dun pas lent et saccadé, la direction du nord, celle de la clairière. Lorsquelle atteint celle-ci, après une heure de marche pénible qui lui sembla une éternité, elle se laissa choir sur lherbe tendre et humide, comme sil sagissait dun lit moelleux et accueillant.

Elle porta sa main droite à sa cage thoracique qui se soulevait avec peine à chacune de ses inspirations. Ses doigts rencontrèrent à travers le tissu déchiré, ensanglanté et poisseux de sa robe, une profonde entaille dans la chair. Le fait davoir effleuré la zone meurtrie raviva la douleur. Le hurlement provoqué par la violence ressentie resta bloqué dans sa gorge et ne sortit dentre ses lèvres quun râle accompagné dun nouveau filet de sang noirâtre, amer.

Soudain séleva dans la pénombre et résonna dans le silence nocturne, tel un glas, le puissant ululement dune chouette hulotte.

Ou-hou-ou-hou-ou

Sombre présage, pensa-t-elle se rappelant de vieilles superstitions. Toujours animée dune force paraissant inépuisable en une telle situation, elle prit dans son sac, une torche, la planta dans le sol meuble et lenflamma. Elle sortit également un bout de papier quelle tacha de ses doigts pleins de sang et griffonna dune écriture hachée, à peine lisible ces quelques mots :

« Si jétais retrouvée sans vie, que mes effets personnels et mon or soient distribués aux plus démunis par mon fidèle serviteur Mstislav. Signé : Ksenia, fille dAramis Freeman »

A peine eut-elle le temps de finir décrire ce billet, que la plume glissa subitement de sa main. Une douleur dune extrême violence, déchirante comme une lame acérée et brûlante comme un tison, envahit sa poitrine. Elle retomba, gisante, dos contre terre. En lespace de quelques secondes, défila en accéléré le visage de ceux qui avaient croisé, un jour, son chemin : son père Aramis, Don Luis, Mstislav, Kodranha, Cherska, Melchiorus, Sybilline, Endymion, Delilah, Torian, Zendick, Leirn, Fingolfin, Serafel, Déesse Athena, Baghera, Ylvin, Zaccary, Fediii, Biglo Cette « rétrospective » fut finalement interrompue par un halo lumineux blanc qui apparut à ses yeux comme réconfortant et attirant.

Elle néprouvait subitement et mystérieusement plus aucune douleur. Lorsquelle ferma les yeux et avant de sombrer, inconsciente, elle se demanda en son for intérieur : « Y aura-t-il quelquun pour me sauver in extremis ou bien la mort sera-t-elle la meilleure amie de la mourante que je suis ? »

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Ksenia ]

Par maxownu le 24/10/2001 à 4:07:00 (#472011)

Ca n'annonce pas ton départ ?

Partir avec un texte aussi bien écrit (comme tu as l'habitude de les écrire), ca serait vraiment trop romanesque pour une nouvelle aussi triste

Par Aquariel le 24/10/2001 à 4:26:00 (#472012)

*Ylvin regarda l'océan, comme a chaque soir.. Son teint etait plus pale et triste, jusqu'a ce que soudainement il vit une lumiere a l'horizon*

*Il secoua la tete puis retourna dans ses pensées*

Par Zaccary Kemler le 24/10/2001 à 7:53:00 (#472013)

Comme à mon habitude, je me levais pour faire mon petit tour matinal. La fin de la nuit était encore claire et j'en profitais donc pour partir un petit peu plus tôt qu'à l'accoutumée.
La rosée commençait à peine à se déposer, et les oiseaux piaillaient timidement. Au bout de quelques minutes de marche, je commencais à sortir des bois pour empreinter le chemin menant à Lighthaven lorsque les premiers rayons du soleil levant firent briller quelquechose au milieu de le prairie que longeait le chemin.
D'un pas assuré, je me dirigeais vers ce point ....
Mon pas se ralenti quand je commençais a distinguer une forme humaine allongée à terre. Je me précipitais brusquement pour voir qui était la personne qui se trouvait effondrée à côté de son épée plantée dans le sol.
Quel ne fût pas mon effoit de découvrir ce doux visage que celui de Ksénia, doux visage qui contrastait amèrement avec la blessure qu'elle portait à son thorax.


- Ksénia..... Ksénia.....

Je sentais à peine son pouls. Mais que lui était-il donc arrivée? Qui donc avait pu lui faire une telle blessure?

- Ksénia, répondez-moi.....

Ne sachant que faire, tellement la blessure semblait large et profonde, je sorti machinalement quelques herbes de mon sac, les mélangeant avec un peu de boue qu'il y avait à côté et appliquait tant bien que mal un pansement sur cete horrible plaie.
J'essayais ensuite sa bouche et son visage maculé de sang, la serrant dans mes bras et entonnant un air de druide, tout en me mettant à prier trés fort pour que le pire n'arrive pas..


...

Par barkive le 24/10/2001 à 11:40:00 (#472014)

Barkive n'avait pas dormi de la nuit, il avait encore eut une nuit agitée. Les effets néfaste de ce que l'on appelait la "rougit" c'étaient nettement faient ressentir sur son sommeil.

Quand il se leva, il se sentit encore très fatigué. L'air, oui l'air pur lui ferait surement du bien. Il décida donc de partir un peu se promener. Il était encore tôt, la nature venait elle aussi de se réveiller. Mais Barkive eut néanmoins un mauvais pressentiment, un grand danger planer dans l'air. Il eut l'impression que quelque chose de grâve venait d'arriver, était ce juste son immagination qui lui jouait encore des tours ?

Barkive marcha calmement en direction de LightHaven. Se promener à l'aurore à une particuliarité que l'on ne peut pas rencontrer à d'autres moments de la journée. Le temps y est doux avec une brise de fraicheur, la rosée laisse toujours un brin d'humidité sur l'herbe. Si il n'y avait pas cette impression que quelque chose n'allait pas, Barkive aurait pu se sentir complètement à l'aise. Mais là il ne le pouvait pas, au fur et à mesure qu'il avançait cette impression grandissait en lui.

En sortant de la forêt il distingua au loin deux personnes, ils n'arrivaient pas a voir ce qu'ils faisaient mais l'une d'entre elle semblait avoir besoin d'aide car elle était couchée sur l'herbe. Barkive se mit à courir dans leur direction. Il fut soudain pris d'une forte angoisse quand il se rendit compte que c'était bien plus grâve qui ne l'aurait immaginer. Une jeune femme au sol était grièvement blessée et l'autre personne tenté de lui porter secours. Barkive ramassa un mot presque indescritible tellement il était imprégné de sangt. Il put lire sur ce mot que la personne qui était au bord de la mort était Ksenia et se souvena l'avoir déjà rencontrer brièvement sur son chemin. La blessure semblait bien profonde, Barkive demanda à l'homme qui soignait Ksenia: "Comment va t elle ?".

Puis finalement Barkive décida de ne pas attendre la réponse, il était urgent d'agir au plus vite afin de soigner Ksenia, les premiers soins ne seraient surement pas suffisent. Il s'en alla en courant en direction de LightHaven afin d'y trouver de l'aide. Arrivé à Light Haven qui semblait encore être endormie, il s'empressa de crier "A l'aide ! ..."

[ 27 octobre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Ael D Ombrelune le 24/10/2001 à 12:55:00 (#472015)

Ben, bien !
J'aime les gemmes, légers M, les GM ? ben oui, les Grands Mots et les é-mot-tions.

Toutes ces p'tites choses qui touchent la corde sensible entre le cerveau et le coeur.

Par Ksenia le 24/10/2001 à 14:04:00 (#472016)

Plongée dans un état semi-comateux, elle entendit son nom prononcé par une voix masculine qui lui était familière. Elle percevait dans le ton de celle-ci une profonde inquiétude. Elle voulut répondre à l'appel de ce sauveur inespéré mais les sons semblèrent ne point vouloir sortir de sa bouche résolument close. Malgré toute sa volonté, les mots « Aidez-moi ! » ne purent être prononcés. Langoisse la gagna peu à peu en pensant que lon pouvait la laisser pour morte, alors quelle luttait intérieurement de toutes ses forces pour rester en vie. Elle savait quelle avait perdu énormément de sang et quelle était sérieusement affaiblie. Elle navait plus la faculté de se manifester par le moindre mouvement et demeurait inerte. Ses membres demeuraient figés, ses doigts comme paralysés ne pouvaient esquisser un quelconque geste pour signifier quelle souhaitait vivre encore. Elle comprit que létat daphasie temporaire lempêchait de crier désespérément « Sauvez-moi ! ». Son esprit commandait en vain à un corps sourd à ses injonctions.

Néanmoins, elle continuait de percevoir quelques sensations. Elle entendait les sons alentour qui, bien que légèrement étouffés restaient audibles. Elle sentait à travers le tissu de sa robe, la fraîcheur de lherbe contre son dos. La douleur dans sa poitrine avait étrangement perdu de sa violence. Celle-ci était toujours présente, certes, mais sourde, comme diminuée.
Quelque chose lui effleurait le visage et la bouche. Puis, elle sentit un bras passer sous sa nuque, une main soutenir sa tête, le contact dun corps tiède contre le sien. La voix qui avait prononcé son nom quelques instants auparavant, entonna un air druidique et récita des incantations.
Par delà ce chant magique et doux à loreille, son ouïe capta un lointain « Comment va-t-elle ? »

Si elle en avait eu la possibilité, elle aurait volontiers adressé aux deux hommes, venus la secourir à temps, un large sourire et des paroles reconnaissantes. Un merci. Langoisse quitta son esprit et fit place à un optimisme retrouvé. Elle avait une chance, si minime soit elle, dêtre sauvée de la mort.

Par barkive le 24/10/2001 à 18:08:00 (#472017)

Barkive cherchait toujours désespéremment de l'aide à Light Haven, apperemment personne ne semblait entendre ses cris de détresse ou personne n'avait envis de se lever pour voire de quoi il s'agissait. Il ne pouvait plus attendre, Ksenia était en grand danger.

Il défonça la porte de la taverne, il savait qu'il s'y trouvait un sac avec des tas d'objets, de bandages et de potions afin de soigner les blessures. Les sorts de guérison qu'avait apprit Barkive ne pouvait soigner une plaie aussi profonde et aussi ouverte.

Il prit le sac derrière le bar, sans même se préoccupper de savoir si il avait tout ce dont il avait besoin, il n'avait de toute façon pas le temps de vérifier, il fallait qu'il se débrouille sans les éléments qui pourraient manquer.

Pourvus qu'il puisse arriver à temps, pourvus que Ksenia tienne le coup. Elle avait l'air si mal au point. Il avait vu ses lèvres bouger comme si elle cherchait à dire quelque chose mais elle était visiblement trop faible pour y parvenir.

Barkive courait, jamais encore il n'avait couru aussi vite. Il tenta par une dernière tentative d'appeler de l'aide à LightHaven. Il espérait qu'une personne au moins entendrait son appel à l'aide. Mais il n'avait pas le temps d'attendre que quelqu'un vienne, il s'en alla donc vers la sortie de LightHaven afin de secourir Ksenia...

Par Ksenia le 24/10/2001 à 21:00:00 (#472018)

Fingo, ça aurait pu annoncer effectivement mon départ. Mais, j'aurais alors intitulé ce texte "Blessure mortelle" et je n'aurais pas terminé ledit texte par une question, laissant présager qu'il y aurait une suite...une "porte ouverte" à d'autres personnages voulant se joindre à l'"aventure"

Merci Ael! ai-je seulement fait des progrès depuis mes premiers textes? Tu nous conseilles de prendre la plume, malgré nos maladresses. Soit, je t'ai écouté et je suis réceptive aux conseils que tu pourrais me prodiguer afin de corriger mes erreurs...c'est bien comme ça qu'on progresse, nan?

[edit car...grrrr! fautes d'orthographe...suis allergique! ]

[ 24 octobre 2001: Message édité par : Ksenia ]

Par michel le 24/10/2001 à 21:26:00 (#472019)

En rentrant le matin d'une nuit de chasse qui s'etait mal passee suldrun,deja de mauvaise humeur fut bousculee par un homme qui partait en courant vers la foret.celui ci parraissait tres presse,car il ne fit aucun cas de la jeune femme.Aussi,decidee a ne pas laisser un affront sans excuse,elle parti elle aussi derriere le malappris.Reussisant à le rattrapper,elle s'adressa un jeune homme avec un ton douceureux qui masquait mal sa colere:
-Dites moi Messire,vous bousculez souvent les gens comme ça,sans.....
-excusez moi repondit le jeune homme en l'interrompant,mais une vie est en danger.D'ailleur venez avec moi,vous ne serez pas de trop.
Sur ces mots,le jeune homme,prit Suldrun par le bras en commençant à courrir.La jeune femme surprise se mit à courrir avec lui,et se farfouilla dans sa besace pour en sortir une petite fiole contenant un liquide bleute.
-ah,je te tiens,au moins tu serviras a quelqu'un ce soir.
Devant le regard interrogatif du jeune homme,elle expliqua que cette potion avait ete faite par un vieil hermite,et qu'elle servait en cas de blessure grave.
Tout en courant,elle fit remarquer au jeune homme,que le ciel au lieu de s'eclaircir devant l'aube au contraire s'obscurcissait,et encore plus dans la direction qu'ils prennait.


hrp/voila c fait ;)

[ 25 octobre 2001: Message édité par : Suldrum de Lir ]

Par Isault_Desmonia le 24/10/2001 à 21:40:00 (#472020)

Hrp :

Ksenia ... editions Hachette, dispo a la fnac pour 49,25F
L'histoire de sa vie !

whoa ! ca c du background !

RP :

Gniark, qu'elle crève !

Par Zaccary Kemler le 24/10/2001 à 22:28:00 (#472021)

Pour l'ambiance...

Alors que je continuais à réciter mon incantation, je sentais que le corps de Ksénia se réchauffait petit à petit... Mais que pouvais-je bien faire.... j'étais là, seul avec elle, et je ne pouvais me permettre de la laisser ici pour aller chercher de l'aide.... Des idées noires m'envahirent l'esprit... quel monstre avait bien pu lui faire ça ...
Je la regardais encore une fois... Pauvre Ksénia, elle est si jeune... Une larme se mis à couler sur ma joue... lentement..... très lentement ...

Soudain, j'entendis du bruits derrière moi... quelqu'un venait... Lui tournant le dos, je ne su qui c'était... L'homme me demandais "comment va-elle", mais je ne pouvais détourner mes yeux qui fixaient ce si doux visage. L'homme n'attendit même pas une réponse de ma part et reparti en courant vers Lighthaven.
Supposant quil avait compris la gravité de la situation, je me doutais quil partait chercher de laide.... Mais peut-être ne restait-il pas assez de temps pour sauver cette pauvre enfant.

Je décidais donc de tenter le tout pour le tout. Il fallait absolument que je fasse quelque chose.


Chère Ksénia, je ne sais si vous mentendez, mais je ne peux rester ainsi à vous voir mourir. Jespère ne pas commettre derreur...

Sur ces mot, je me mis sur un de ses côtés, en prenant soin de lui poser la tête sur mon sac.
Je joignis mes deux index au niveau de mes yeux et commençais une deuxième incantation...


Posim tos mi deim, jita dimond in favéous.
Prisim vitaré dem corpès.
Um trasfarm dim oums Ksénia.
Pisis tan pouvores est assu grant.
Mi es solisus deman fare zous.

Une gerbe détincelles jaillit du ciel et nous entoura dune sphère denviron 4 mètres de diamètre.

Exast mi vaos.
Mi conjare zous.

Une douce chaleur envahit la sphère. Je fermais les yeux pour pouvoir me concentrer encore plus. Pendant ce temps, le corps de Ksénia commença à sélever au dessus du sol, porté par une force magique.... la force de mon Dieu que j'implorais.

Une sorte de vapeur commençait à émaner de ma personne... je me sentais bien, calme et reposé. Cette vapeur emplissait lentement la sphère et de petits arcs électriques commençaient à se dessiner à la surface interne de la sphère.
J'étais relaxé, je me surpris même à sentir un demi sourire se dessiner sur mes lèvres...

Au bout d'une minute, je décidais d'ouvrir les yeux pour voir si tout allait bien. J'eu un choc. mon souffle resta coupé une seconde, car je venais de m'apercevoir que je flottais au dessus de mon corps. Malédiction... que se passait-il? J'essayais de contrôler ma respiration du mieux que je pouvais... Après tout, Ksénia était dans les airs elle aussi et une sorte d'aura légèrement argentée l'entourait. En regardant les alentours, je remarquais que la brise de tout à l'heure n'était plus là... mais que le ciel s'était à nouveau très assombrit, au point que l'on ne distinguait plus grand chose au delà d'une quinzaine de mètres et un énorme trou apparaissait juste au dessus de nous dans les nuages.....

Plus rien ne bougeait... plus un bruit ne parvenait à mes oreilles...

Brusquement un énorme éclair jaillit du ciel, me traversa de toutes parts et s'engouffra dans la blessure de Ksénia.... La seconde d'après, je ressentais une vive douleur au niveau du thorax.... exactement là où Ksénia avait été blessée, et ne pu retenir un cri effroyable


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH ! ! ! ! !

Puis d'un seul coup, plus rien... le noir absolu... juste ce bruit qui s'amplifiait tout doucement.... ce bruit.... c'était un battement de coeur....
Le plus surprenant, c'est que j'étais à nouveau bien, et de loin, de très très loin, j'entendais le gazouillis des oiseaux..... comme dans un rêve.... ce doux gazouillis si agréable à entendre...


[HRP]Merci Suldrun pour la correction ;)[/HRP]

[ 26 octobre 2001: Message édité par : Zaccary Kemler ]

Par barkive le 25/10/2001 à 7:12:00 (#472022)

HRP: Tu peux toujours éditer le message de façon a l'inclure dans ce passage /HRP

Par Primus Kemler le 25/10/2001 à 9:25:00 (#472023)

Huhu ! Il a fait des progrès en magie le frangin. Par contre, pour les incantations druidiques, il y entrave que dalle

Par Ksenia le 25/10/2001 à 10:02:00 (#472024)

Hihi! vous avez tout le temps pour vous mettre d'accord...suis absente une bonne partie de la journée...donc pas de post prévu aujourd'hui, du moins pas avant ce soir

Par barkive le 25/10/2001 à 20:28:00 (#472025)

HRP: Pendant que Ksenia se concentre pour la suite j'en profite pour faire un hopage pour ceux qui n'auraient pas lu le début

Par Aramis-CtR le 25/10/2001 à 22:16:00 (#472026)

Je l'ai lu dès le debut (merci Ksenia pour l'url passé furtivement par ICQ ). Je l'ai apprécié comme à l'accoutumée. Ksenia, tu ecris toujours aussi bien, c'est un régal. En revanche, vous avez tous été trop rapide à repondre pour que je puisse produire quoi que ce soit de décent. Donc je me fais plaisir avec ce que je lis, mais je ne prendrai pas part

Merci encore Ksenia, c'est genial !

Par Zaccary Kemler le 26/10/2001 à 11:23:00 (#472027)

Je ne voyais toujours rien... Il faisait toujours aussi noir autour de moi... Juste ce gazouillit qui me rassurait... Etait-ce déjà le paradis... Je ne savais quoi penser... Une chose était sûr, cest que je ne pouvais pas bouger, que tous les mouvements que jessayais de commander naboutissaient pas.

Un doux parfum fleuri flottait autour de moi. Mon Dieu, quel doux parfum, si léger, si...

Un petit vrombissement se fît entendre, venant du plus profond de mon être, non, pas un vrombissement, on aurait plus dit... un murmure, oui, cest ça, comme si une personne en moi murmurait quelque choses. Mais malheureusement, je ne comprenais rien, cétait trop inaudible.

Brusquement, une voix grave et résonnante se fit entendre..., sur le coup, elle me glaça le sang, tellement elle était grave.


Zaccary....... Zaccary Kemler........
Quas-tu donc fait là? Te rends-tu compte de ce que tu viens de faire?

Je nosais répondre, cette voix ne métait pas du tout familière, et mimpressionnait plus quautre chose. Ce devait être un mauvais rêve.... Oui, cest ça, je devais rêver et rien de plus...

Zaccary Kemler, on ne vous à point coupé la langue que je sache, ou alors, tu nas aucun regret de ce que tu viens de faire...

Je nosais comprendre ce quil était entrain de se passer. Malgré mon sentiment de bien être, cette voix venue de nul part commençait à faire naître un doute en moi. Oui, cest vrai, quavais-je fait. Le vieux druide qui mavait apprit cette incantation mavait bien mis en garde contre quelque chose, mais quelle était cette chose déjà?

Zaccary Kemler, vous me décevez beaucoup, je pensais que vous aviez une meilleure mémoire que ça.

...

[ 26 octobre 2001: Message édité par : Zaccary Kemler ]

Par Primus Kemler le 26/10/2001 à 11:46:00 (#472028)

Heuuuu j'espère que c'est pas moi le vieux druide, sinon gare au martinet ! Je suis pas si vieux non de non !

Par barkive le 26/10/2001 à 12:59:00 (#472029)

Il faisait de plus en plus noir et il devenait donc de plus en plus difficle de se repérer. Barkive du prendre la décision de s'arrêter. Il ne savait plus dans quelle direction ils devaient aller. La jeune femme qui l'accompagnait reprenait son souffle. Barkive regarda dans toutes les directions, on ne pouvait plus distinguer le chemin et les arbres dans le noir avaient tous la même silhouette.

Ils profitèrent de ce court instant d'hésitation afin de se présenter l'un à l'autre:
"Mon nom est Barkive et vous même ?
- Je me prénomme Suldrun...
- Bien suivez moi Suldrun je pense qu'elle doit se trouver dans cette direction"
Barkive n'en était pas du tout sûr mais il se fiait à son intuition. De fortes ondes magiques provenaient de cette direction.

Il faisait désormais complètement noir, seul le chant des oiseaux égaillèrent encore ce paysage sorti tout droit des ténèbres, que se passait-il donc ? Malgrès ce noir Barkive réussissa quand même à voir le jeune homme et Ksenia qui semblait toujours inconsciente, il remercia Syl d'avoir guidé ses pas.

Dans un dernier effort lui et Suldrun courrèrent jusqu'à eux. Barkive tenda le sac qu'il avait prit dans la taverne ainsi que la potion que lui avait donné Suldrun à l'homme qui soignait Ksenia. Celui ci ne semblait point les voir, il devait être en pleine méditation. Que faisait il ? Pourquoi était il dans cet état ? On aurait dit que son esprit était parti dans un autre monde. De plus on aurait dit que cet homme était blessé mais Barkive ne s'attarda pas sur ce détail car il ne semblait pas en souffrir.

Barkive sentit une goutte de pluie sur son visage. Oh non ! Tout mais pas ça, si il se mettait à pleuvoir se serait une véritable catastrophe ! La pluie les génerait à soigner Ksenia, comment pouvait on soigner une telle blessure sous la pluie ? La seule solution serait de transporter Ksenia à l'abris. Mais ils ne pouvaient pas le faire si l'homme était en méditation, il ne fallait surtout pas le perturber. Alors qu'allaient ils faire ? Barkive chercha désespéremment une réponse dans le regard de Suldrun tandis que la pluie commençait à tomber de plus en plus fort.

[ 27 octobre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par michel le 26/10/2001 à 14:29:00 (#472030)

La noirceur des cieux fit fremir la jeune femme,ça n'etait pas normal.Malgres sa reticence,elle se dirigea vers les 2 silhouettes,et vit barkive tendre un sac et la potion vers un homme qui semblait fige.Elle commenca à s'approcher de la femme qui gisait au sol,quand les premiers gouttes de pluies tomberent.Devant le regard interrogatif de Barkive,elle ne se posa pas de question,ota sa cape,et la mis sur la blessee.
-As tu une dague ou une epee,demandat-elle?
Le jeune homme lui tendit sa dague,et elle parti à la lisiere de la foret pour couper 3 branches d'arbre,de maniere à fabriquer un brancard de fortune.De retour au groupe elle entreprit de lier les branches entre elles.
-A ton avis,est ce que l'on peut la transporter à l'abri?Et l'autre doit-on le laisser comme ça?
Elle sentait que quelque chose se preparait,mais ne savais pas dire quoi.

Par Ksenia le 26/10/2001 à 18:55:00 (#472031)

La voix qui parvenait aux oreilles de Ksenia et qu'elle reconnaissait comme étant celle de Zaccary Kemler, se fit à nouveau inquiète.
Si seulement avait-elle pu répondre à ses interrogations !
Elle se savait si mal en point que toutes tentatives de la secourir pouvaient être entreprises sans scrupule et sans crainte daltérer son état jugé déjà critique. Ses pensées parvinrent-elles à Zaccary via un sixième sens qui lie mystérieusement deux êtres ? Toujours est-il que Zaccary, reléguant ses doutes au fin fond de son esprit, ne tergiversant plus sur la nécessité dune médication urgente, entama une nouvelle et ultime incantation dans une langue parfaitement étrangère à Ksenia.

Sen suivit une sorte de crépitement que Ksenia ne parvint pas à identifier. Il lui sembla que tout son être était enveloppé, soudain, dune bulle tiède et moelleuse comme de la ouate. Elle se sentait soulevée du sol, attirée dans les airs par un magnétisme puissant. Elle imaginait son corps en lévitation. Etait-ce un délire ou bien leffet réel obtenu par lincantation de Zaccary ? Ksenia était partagée entre le sentiment de bien-être qui lenvahissait peu à peu, et langoisse qui torturait son esprit de subir ainsi les évènements qui se déroulaient autour delle sans en connaître lissue. Elle fut intriguée par de curieux grésillements qui prenaient de lampleur et devenaient de plus en plus distincts à son ouïe, sens qui la tenait rattachée au monde extérieur et informée de ce qui se passait alentour.

Un terrible craquement sonore sembla déchirer les airs. Elle se souvenait avoir déjà entendu ce type de grondement suivi dun claquement sec les jours, où le ciel , chargé de cumulo-nimbus , sassombrissait et prenait un aspect apocalyptique. Le bruit quelle venait de percevoir était semblable à celui produit par les éclairs qui zébraient alors ce ciel lourd et bas.
Simultanément, elle se sentit terriblement secouée, comme traversée par un courant électrique dune puissance phénoménale. Elle perdit immédiatement tout contact avec le monde extérieur quelle espionnait jusqualors dune oreille attentive. Elle se mit à délirer et à revivre des souvenirs douloureux

Elle était dans une ruelle sombre et malfamée de WindHowlville tombée aux mains des Ogrimariensquelques semaines auparavant, elle sétait jointe à la troupe de guerriers levée par Brume de Lys qui comptait bouter Beltana Nécra et ses acolytes hors de la citadellemais lattaque fomentée par lépouse de Vinc de Lys neut en fait jamais lieu, la troupe de guerriers étant trop faiblarde et pas assez vindicative

Déçue de ne pas avoir été dune grande aide dans le projet de Brume, elle avait alors décidé de prouver que lattaque par les armes nétait peut être pas lunique solution face à un ennemi aussi redoutable et puissant que les disciples dOgrimaravait alors germé dans son esprit, la possibilité de combattre autrementcomme dempêcher le ravitaillement en victuailles et autres objets de première nécessitédétourner tous les chariots venant approvisionner les échoppes de la villeaffaiblir ainsi lennemiavant de passer à une offensive plus musclée

Cétait dans cet optique, quelle avait réussi à pénétrer discrètement dans lenceinte de la villeelle voulait constater de visu létat des stocks de nourriture, darmes auprès des commerçants avec lesquels elles avaient conservé dexcellentes relations et qui souffraient de la présence exclusive des partisans du Mal dans WindHowl

Elle venait de quitter la boutique de Gwenlorsquelle sentit une présence dans son dospar Artherk !elle sétait fait repérerun souffle chaud dans son couun grognementelle se retournaelle ne vit que léclat étincelant de la lame acérée et pointée vers elleune paire dailes noires bordées de rougeun regard haineuxdes yeux injectés de sang, exorbitésun rire méprisantune voix caverneuse « Crève, sale chienne ! » un cri, à la fois de surprise et de douleur séchappa de sa bouchela lame venait de la toucher en pleine poitrine

Son délire prit fin sur ces dernières images. Elle sentit sur son visage les gouttes de pluie qui effacèrent les perles de sueur causées par la fièvre et le cauchemar quelle venait de vivre. Elle sentit quon la recouvrait dune étoffe et perçut les bribes dune conversation. Un homme et une femme sinterrogeaient sur les soins à lui apporter et la possibilité de la transporter en un lieu à labri de la pluie qui tombait dru.

Les gouttes se faisaient plus cinglantes sur sa peau et la sortirent de sa torpeur. Elle parvint à ouvrir ses yeux et distinguer deux silhouettes floues. Sa bouche était sèche et dune voix assourdie, elle prononça ces quelques paroles : « Que sest-il passé ? Zac ? Est-ce vous ? » Puis, elle porta sa main à lendroit de sa blessure qui ne lui faisait plus mal du tout. Ses doigts ne rencontrèrent aucune plaie béante mais palpèrent un léger bourrelet sur sa peaucomme une cicatrice. La plaie avait été miraculeusement cautérisée.
Il ne subsistait quune fatigue intense et une forte fièvre quil fallait juguler avant quelle ne provoque des convulsions et dautres délires. « Aidez-moi !Transportez-moi en ville ! Prévenez mon père ! » sussurra-t-elle avant de sombrer à nouveau dans un état de faiblesse immense et dinertie.

[ 26 octobre 2001: Message édité par : Ksenia ]

[ 26 octobre 2001: Message édité par : Ksenia ]

Par barkive le 26/10/2001 à 19:40:00 (#472032)

La pluie tombait à flot, ils étaient tous trampés. Suldrun demanda à Barkive si ils devaient l'emmener à l'abris, question à laquelle il ne connaissait pas la réponse.

Puis il tourna son regard vers Ksenia, ses yeux étaient en train de s'ouvrir.... ses yeux s'ouvraient ?? Barkive et Suldrun ne parvenaient pas à y croire, comme si un miracle venait de s'accomplir. Ksenia était au bord de la mort quelques instants auparavant et là, comme par magie, elle reprennait conscience ! Barkive ne comprenait pas quelle incantation bizarre avait évoqué l'homme devant lui mais celà semblait avoir fonctionner. Même la blessure qu'elle avait s'était cicratisée en un instant.

Mais même si Ksenia reprennait conscience, Barkive constata quand même qu'elle était encore dans un état très grâve et qu'il fallait toujours agir au plus vite afin de la sauver. La chance semblait leur sourir il ne fallait pas qu'il la laisse passer.

Elle parvenait à parler, c'était la première fois depuis qu'il l'avait vu dans cet état qu'elle réussisa à prononcer un mot. Elle parlait à l'homme qui lui avait sauver la vie en lui donnant le nom de Zac. Puis elle porta son regard vers les trois aventuriers en leur priant de la secourir et de la ramener en ville. Elle leur demanda aussi de prévenir son père. Barkive ne savait absolument pas qui était son père mais peut être que l'homme au nom de Zac le savait lui. Suldrun et Barkive se regardèrent avec stupéfaction puis Suldrun semblait vouloir faire taire Ksenia afin qu'elle ne s'épuise pas totalement.

Pour le moment la principale priorité devait être de ramener Ksenia à LightHaven. Zac semblait revenir de sa méditation si Barkive pouvait vraiment appeler ça une méditation à cause des nombreux phénomènes étranges que celà avaient provoqué. D'ailleurs malgrès que celà semblait terminer, il faisait toujours aussi noir autour d'eux.

Suldrun semblait avoir remarquée quelque chose à propos de la blessure de Ksenia à part le fait qu'elle se soit cicratisée. Zac ne réagissait plus de nouveau, en fait il n'était peut être pas en train de se réveiller et celà n'était sans doute pas du tout une méditation comme Barkive l'avait supposé au départ.

[ 27 octobre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par michel le 26/10/2001 à 22:07:00 (#472033)

En voyant la jeune femme essayer de parler suldrun mis son doigt sur la bouche et lui demanda de ne pas parler."chut jeune femme,les temps ne sont pas à la parole.Je m'appelle Suldrun,le jeune homme à cote se nomme Barkive,et nous allons essayer de te transporter à l'abri pour pouvoir soigner tes blessures."
Se retournant,son regard tomba sur l'homme prostrer,en position de meditation,et elle vit que son habit etait fendu au niveau du thorax.Elle se retourna vivement et vit que la meme blessure affligeait la jeune femme.Elle appellat Barkive pour lui faire remarquer les deux blessures similaires.
-Il va falloir faire vite,sinon.....
Elle dechira le bas de sa jupe pour pouvoir solidifier les attaches de son brancard.
-Aide moi à la mettre sur le brancard demanda-t-elle à Barkive.
Elle mis sa mains sur le front de la jeune femme pour voir si sa blessure n'avait pas occasionne de fievre.Elle retira sa main en grimaçant"Arf,vite depechons nous,elle est brulante de fievre."
Elle fit de meme,avec l'homme appelle Zac par la jeune femme blessee,et fit la meme remarque.
"il a du utilise une puissante magie,il a les memes stigmates qu'elles,et souffre des memes maux.vite hatons nous sinon,nos efforts auront ete vains"
Se souvenant de sa potion,elle la prit des mains de barkive,et essaya d'en faire boire à la blessee.

Par Ksenia le 27/10/2001 à 11:43:00 (#472034)

Elle connaissait, à présent, l'identité des deux personnes venues inopinément prêter main forte à Zaccary pour lui porter les premiers secours : le Séraphin Barkive et larchère Suldrun. Une archèreun doute sinstalla soudain dans son esprit. Pouvait-elle faire vraiment confiance à cette femme qui appartenait à la caste des roublards, bandits et tire-laine ? Suldrun paraissait cependant animée des meilleures attentions à son égard. Celle-ci, en effet, lavait recouverte de sa cape pour la protéger du froid humide, sétait agenouillée auprès delle, lui avait adressé des paroles réconfortantes lorsquelle était sortie momentanément de sa torpeur, avait fabriqué habilement un brancard de fortune pour la transporter à LightHaven. Cest elle qui semblait désormais prendre les décisions concernant les soins à apporter. Cest elle encore qui tentait, à linstant, de lui administrer une potion pour stopper sa forte fièvre. Devant un tel constat, le doute se dissipa dans lesprit de Ksenia. Compte tenu de la situation, avait-elle de toute façon dautre alternative que daccorder sa pleine confiance à larchère ?

Ainsi, lorsque Suldrun approcha la fiole des ses lèvres, Ksenia ne tenta pas de refuser de boire le liquide à la saveur amère. Elle réussit, malgré sa bouche sèche et sa gorge serrée, à en avaler une très petite quantité. Du fait de sa difficulté à déglutir, une grande partie de la potion séchappa au coin de ses lèvres et coula le long de son cou.

Une autre chose se mit à la turlupiner. Elle avait entraperçu Zaccary dans une position statique et elle ne lavait pas entendu sexprimer. Par contre, elle avait très nettement compris les paroles de Suldrun sentretenant avec Barkive à son sujet. Quétait-il donc arrivé à celui qui lavait sauvée dune mort certaine ? Pourquoi était-il plongé dans un état similaire à celui dans lequel elle se trouvait ? Quavait-il fait pour quil subisse un tel sort ?

Suldrun et Barkive navaient plus à soccuper, dorénavant, dune moribonde, mais de deux blessés aux allures de zombies. Comment parviendraient-ils à accomplir la lourde et difficile tâche de nous transporter jusquà LightHaven pour nous y soigner ?
Ces questions demeurèrent sans réponse pour Ksenia. Un accès de fièvre eut raison de sa résistance à rester à moitié éveillée. Elle était trop faible pour lutter, aussi, elle se laissa envahir par le sommeil. Un sommeil peuplé de rêves étranges, dimages cauchemardesques, de délires

Par barkive le 27/10/2001 à 12:24:00 (#472035)

Barkive aida suldrun à mettre les deux corps innanimé sur le brancard. Mais les transporter à Light Haven promettait d'être une rude tâche à faire. Le poids des deux corps étant un peu près les mêmes que ceux de Suldrun et Barkive c'était un peu comme si ils devaient transporter leur propre poid jusqu'en ville. C'était un effort très difficile à accomplir mais la volonté permettait aux plus désireux d'accomplir certaines prouesses miraculeuses.

Afin d'empêcher les blessures de Ksenia et Zac de s'ouvrir à nouveau, Barkive décida de bander leurs blessures avec les rouleau de bandages qu'il avait ramenait de la taverne tendit que Suldrun faisait boire sa potion à Ksenia.

Barkive chercha sa dague afin de couper le bandage mais il faisait tellement noir qu'il n'arriva plus à la retrouver, tant pis il allait se servir de ses dents pour le faire. Voilà une chose de faite, il ne restait donc plus qu'à ramener Zac et Ksenia à LightHaven. Il regarda brièvement Suldrun: "Allons y".

[ 28 octobre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Ksenia le 27/10/2001 à 15:07:00 (#472036)

Débat lancé par Aramis Freeman:
En revanche, vous avez tous été trop rapide à repondre pour que je puisse produire quoi que ce soit de décent. Donc je me fais plaisir avec ce que je lis, mais je ne prendrai pas part ;)


Tss tss c'est quoi cette excuse bidon?
Et comment donc que tu vas y prendre part!

« Aidez-moi !Transportez-moi en ville ! Prévenez mon père ! »


C'est assez explicite, nan? :D ;) :p

Tu devrais bien me connaître pourtant! Merci pour tes compliments...même si je sais (et te rappelle) que tu manques cruellement d'objectivité. Montre nous donc plutôt ce que tu es capable de produire avec une plume en main, hein?! :D Bises

Par Aramis-CtR le 27/10/2001 à 16:03:00 (#472037)

Débat lancé par Ksenia:


Montre nous donc plutôt ce que tu es capable de produire avec une plume en main, hein?! :D Bises


Ben vi mais j'ai pas le temps de repondre : les reponses des Quiesiens à temps plein sont plus rapides que les miennes.
Ceci dit, je ne cache pas que j'ai une plume que tu n'arrives pas à égaler, donc tu y gagnes: je ne ternis pas la flamboyance de ton oeuvre :D :ange:

Par Primus Kemler le 27/10/2001 à 20:16:00 (#472038)

Hop discret
Ksenia...même si la feuille d'arbre rose y apporte une petite pointe d'amertume, la potion de régénération des druides est à base de pommes et donc sucrée....Pfff demandez aux druides si vous savez pas :D

Par Zaccary Kemler le 28/10/2001 à 0:00:00 (#472039)

Le silence qui suivi commença à se faire oppressant. Plus j’essayais de réfléchir, et plus mes idées s’embrouillaient.

Tu ne vois toujours pas Zaccary Kemler ... je vais donc te rafraîchir la mémoire...

Une image commença à se former, je voyais la mer, une mer calme avec, à l’horizon, un magnifique coucher de soleil. Une falaise s’érigeait au dessus de l’eau, et au bout de ce pic rocheux, je distinguais un homme, qui paraissait âgé. Cette homme avait dans ses mains un bâton, bâton qui avait la particularité d’avoir une sphère lumineuse à son extrémité. L’homme brandit brusquement son bâton vers le ciel et lança une incantation. La seconde d’après, le ciel devint noir et des éclaires jaillirent de partout. La mer commençait à s’agiter et le vent se levais en rafales. D’énormes tourbillons d’eau se levaient de la mer vers le ciel, tandis que les nuages défilaient à une vitesse vertigineuse.
Puis dans cette énorme remue-ménage, une voix, puissante et grave, se fit entendre depuis le ciel...


- Imathéo, comment oses-tu me défier...

Mon sang se glaça à nouveau, c’était cette même voix qui s’était adressée à moi tout à l’heure. Le dit "Imathéo" était en fait le vieux druide qui m’avait appris tout ce que je savais. C’est alors qu’il s’adressa au ciel en ces termes:

- Ogrimar, tu ne me fais pas peur, je dois te défier avant que tu ne détruises tout ce monde que j’aime tant.

Oui, j’en étais sûr, c’était bien à Ogrimar qu’il parlait, et de ce fait, c’était bien Ogrimar lui même qui me parlait... Mais pourquoi était-il aussi sûr que je le reconnaisse? L’image que je recevais semblait tourner autour du vieil homme, mais en même temps, l’intensité lumineuse se fit de plus en plus ample à un tel point que je ne voyais plus rien... Maintenant, tout était blanc autour de moi. Je pris mon courage à deux mains et tentais une conversation.

- Vous êtes Ogrimar, c’est ça?
- ...
- C’est bien ça n’est-ce pas?
- Tu es un Homme bizarre Zaccary Kemler, tellement bizarre que je ne m'attendais pas à ce que tu contrecarres mes plans...
- Contrecarrer vos plans?

...

[ 28 octobre 2001: Message édité par : Zaccary Kemler ]

Par Ael D Ombrelune le 28/10/2001 à 8:52:00 (#472040)

Accusé de réception :

Je confirme par la présente avoir lu et apprécié les textes ci-dessus.

Par Mstislav le 28/10/2001 à 13:26:00 (#472041)

Quand Mstislav se réveilla ce matin-là, il eut l'impression d'avoir un casque de plomb sur la tête. La veille, il avait passé la soirée à la taverne en compagnie de quelques autres habitués des lieux. Combien avait-il ingurgité de cervoises, il n'aurait su le dire. Vraisemblablement en quantité immodérée, compte tenu de la violente migraine qui lui martelait le crâne et de l'état nauséeux dont il souffrait. Il se leva en maugréant et en jurant comme un charretier. Lorsqu'il avait la gueule de bois, et ça lui arrivait bien trop souvent ces dernières semaines, il était particulièrement ronchon et désagréable. Il s'habilla à la hâte. L'estomac malmené par l'excès de boisson, il décida de se passer de petit déjeuner et de partir directement pour sa petite virée quotidienne et matinale.

Quand il vit la grisaille du ciel et constata qu'il pleuvait dru, il releva le col de sa veste de cuir râpé, rentra la tête dans les épaules, enfonça ses deux poings dans les poches de son pantalon et partit d'un pas alerte vers la sortie nord de LightHaven.

"Crénom d'une fiente de kraanian ! cest y pas pensable un pareil temps d chien à c te saison ! »

A hauteur de la taverne, un homme héla Mstislav.

« Salut, Le Vengeur ! Tu en tenais une bonne hier soir ! Quest-ce que tu fais donc déjà dehors sous cette pluie battante ? Cest pour finir de te dégriser ?

- jour, répondit Mstislav, bougon. Scuse, mais jai pas l temps de discutailler. Trouv toi un aut badaud pour tailler la bavette !

- Holà ! tu es bien mal luné ! Tu étais plus bavard, hier soir. Un vrai moulin à paroles ! Comme quoi, cest bien vrai que lalcool délie les langues.


- Nom dune bouse de troll !, j te dis d me fout la paix ! Jai un troupeau dantilopes qui m galope là d dans, fit-il en pointant de son index le haut de sa tête.

- Je me suis demandé comment tu parviendrais à rentrer chez toi.

- Pour sûr que j me suis pris une sacrée biture mais l bonhomme, même rond comme un manche de cognée (expression bûcheronne), r trouve toujours l chemin d son plumard.

- Huhu !je nose pas tinviter à boire un verre avec moi

- Rhhaaa ! m parle ni d boire ni d grailler ! jai l bide mal en point et l cur au bord des lèvres. Dégotte toi quelquun dautre pour aller trinquer !

- Bah ! Il ny a pas grand monde de levé à cette heure. Jai bien croisé un séraphin tout à lheure, mais il paraissait bougrement pressé. Je crois bien quil ne ma même pas vu dans son affolement. Il est entré comme un coup de vent dans la taverne et il en est ressorti tout aussi vite, en gueulant « A laide ! A laide ! »

- Sans doute encore un faiblard qua traîné d laut côté du pont et qui sest ramassé une avoinée par les gobelins ! Ty as pas proposé ton aide ?

- Eh bien, le séraphin a disparu avant même que jai eu le temps de me manifester.

- Lest parti par où, le porte-plumes ?

- Par là, fit lhomme en pointant son doigt vers le nord.

- Jpartais m balader. Jvais aller y j ter un coup dil. Jsais pas si j serai dun grand s cours mais si y a b soin d bras, j peux t jours m rendre utile.

Mstislav reprit son chemin après avoir salué et souhaité une bonne journée à lindividu dont il ignorait le nom. A propos de nom Il stoppa, se retourna et sadressa à lhomme :

- Hey, toi ! Tm as appelé LVengeur tà lheure ? Comment t sais mon surnom ?, demanda-t-il, intrigué.

- Tu ne te rappelles donc de rien ? Tu as raconté ta vie de long en large hier soir. On ne peut pas dire que ton auditoire était attentif mais moi, jai trouvé ton histoire passionnante et jai capté, malgré tes difficultés délocution, chacune de tes paroles.

- Humet jai parlé que d moi ?

- Eh bien, oui ! Pourquoi ? Tu as donc des secrets, des informations à ne point divulguer ? Je te conseille, alors, déviter de fréquenter la taverne et surtout, dy boire plus que de raison.

Mstislav, soulagé que lhomme nait mentionné ni le nom de Ksénia, ni celui dAramis Freeman, haussa les épaules, tourna les talons et se dirigea vers lendroit où le séraphin avait, apparemment, besoin daide.

Il grommela :

- Faut vraiment qu jarrête de boire, ça finira par m jouer des tours. Voudrais surtout pas quy arrive malheur à la d moiselle Ksénia par ma faute.

Il hocha la têtele regretta aussitôt car la migraine le rappela à lordre. Il eut la sensation davoir le crâne écrabouillé dans un étau et les tempes qui allaient éclater.
Il parvint au pont, ny vit personne. Il avait coutume daller se promener du côté de la forêt où il avait passé une bonne partie de sa vie en tant que bûcheron.

Il prit immédiatement la direction du bois en râlant contre le mauvais temps qui ralentissait sa marche et cette étrange pénombre qui régnait sur tout le paysage.

- Nom dune raclure scrofuleuse dOgrimar ! (son juron favori), on dirait bien que l ciel va nous tomber sur l coin d la bobine !

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Mstislav ]

Par Emily le 28/10/2001 à 15:00:00 (#472042)

C'est beau...encore

[ 28 octobre 2001: Message édité par : Emily de Lys ]

Par Primus Kemler le 28/10/2001 à 15:06:00 (#472043)

Mstislav, je t'aime bien toi. Pour ça Ancien bûcheron et pour ça Fidèle serviteur de Ksénia

Par Zaccary Kemler le 28/10/2001 à 15:49:00 (#472044)

Quels plans avais-je bien pu compromettre... je me le demandais bien. Et c'est alors que me revinrent les paroles du vieux druide:

Mon jeune disciple, il me reste une choses à t'apprendre, mais sache que j'ai réfléchi longtemps avant de me décider à te l'enseigner, car cette magie a un double tranchant. Les paroles que tu vois sur ce document sont a moitié Artherkiennes et Ogrimariennes. Le but, est de ramener quelqu'un de parmi les morts, ou qui est sur le point de l'être. Tu dois penser que ceci est une bonne chose, mais sache aussi que cette formule recèle un point négatif... à savoir que les blessures qui ont été infligées à la personne que tu sauveras, te seront infligées à toi aussi, et je ne te cacherais pas que tu puisses, par là même, y laisser ta vie.
Une autre chose que tu dois savoir aussi, c'est qu'à l'instant même où tu aura récité cette incantation, Artherk et Ogrimar eux-même seront au courant de ce que tu auras fait...

Voilà, ce qui m'avait en fait échappé. Certes, le vieil homme m'avait bien mis en garde, mais, en ayant entendu ce que pouvait faire ce sort, j'avais du être plus captivé par ses effets bénéfiques que par le reste...

Ce que je ne m'expliquais toujours pas, c'est pourquoi Ogrimar en voulais tant à Ksénia? Qu'avait-il derrière la tête pour vouloir la supprimer d'une façon aussi immonde?
Mes idées recommençaient à s'embrouiller.

L'espace d'un instant, un léger souffle se fît sentir, et, une image remplaça doucement le blanc qui m'entourait désespérément à l'infini. Je volais... oui, c'était bien ça, je volais à grande vitesse au niveau du sol... Cela paraissait tellement réelle qu'il me semblait que je pouvais toucher les herbes. Tout autour de moi, il y avait des champs et des arbres, un soleil a demi-caché par les nuages et au loin, au sommet d'un colline, je distinguais... une forme? Oui, c'était bien ça, je me rapprochait à vive allure d'une forme humaine qui se tenais debout sur cette colline. Au moment d'atteindre cette personne qui semblait immobile, l'image s'arrêta net. Je me trouvais à deux ou trois mètre du personnage qui me faisait dos. L'image commença ensuite à pivoter doucement autour de ce qui devait être une fille, vu la longue chevelure qui la définissait. Petit à petit, son visage apparaissait... Et quelle ne fût pas ma surprise d'apercevoir un visage familier... Ce visage, c'était... c'était celui d'Ysengwen...

Pourquoi Ysengwen apparaissait-elle à cet instant là?
A peine avais-je eu le temps de la reconnaître que le noir repris sa place autour de moi en une dizaine de secondes, et l'image d'Ysengwen se perdit dans l'obscurité alors que je fixais encore ses deux yeux encore grands ouverts...

Le noir ne resta pas longtemps, puisque juste après, un ciel rouge et noir refit surface, cette fois-ci, j'étais dans une sombre ruelle... On aurait dit Windhold, oui, c'était bien Windhold. Je sentais une présence dans mon dos... un souffle chaud dans mon cou... un grognement... l'image se retournait... je voyais alors un éclat étincelant d'une lame acérée et pointée vers moi... une paire d’ailes noires bordées de rouge... un regard haineux... des yeux injectés de sang, exorbités... un rire méprisant…une voix caverneuse...


- Crève, sale chienne! ...

un cri... un cri de femme se fit entendre... Mon Dieu, ce cri n'était pas le mien, je n'avais rien senti... Et c'est a ce moment là que je compris. Ce n'était pas moi qui était entrain de arpenter ces rues, c'était cette pauvre Ksénia et j'étais entrain de revivre sont histoire... Une certaine torpeur envahit mon corps, j'était comme tétanisé, je comprenais à présent ce qu'il était arrivé à Ksénia, mais comment pouvais-je voir toutes ces images?

[ 28 octobre 2001: Message édité par : Zaccary Kemler ]

Par kod le 28/10/2001 à 16:22:00 (#472045)

* cette nuit promettait un bon repas .... ces antilopes etaient des proies faciles quand l'obscurite les envellopait ... Le sous bois pres de la clairiere etait un bon terrain de chasse*
-- tiens tiens ... toi ma petite ... tu es bien a l'ecart de ton troupeau ... --
* encochant sa fleche, l'archere detends ses muscles ... pointant le sol, elle tend sa corde ... relevant la pointe de la fleche, elle vise ... *
TCHIIIIIIIIIIIiiiii PLOC ...
-- Arggg !!! loupee !!! quel est l'idiot qui fait un bouquan a reveiller le roi !!!--
* le troupeau avait entendu un bruit, et d'un seul mouvement avait fuit la menace ... et fait rater sa cible au trait ...*
-- Mais c'est pas vrai !!! le soleil se leverat que je les aurais encore pas retrouvees !! ah bin tu peux etre fier ... --

* ruminant sa colere, fomantant deja quelques menus larcins pour remplacer ce civet d'antilope qui gallopait a present loin d'elle, l'archere rejoinds sa fleche fichee dans le tronc de l'arbre ...*

* a nouveau, ces bruits ... une fine lumiere aussi dans la clairiere du bas ...*
* se recroquevillant, Kodranha tente de discerner la troupe las bas ...*

-- fameux groupe que voila !!! pffff --
-- eyh mais que preparent ils donc ainsi ?? on dirait un brancard ... * s'approchant a couvert pour satisfaire sa curiosite* c'est pas une heure pour transporter un blesse ... pffff --

- Par tous les Dieux !!!!!!!!!!!!!!

* la stupefaction avait contrecarre sa volonte de penser cela, expulsant ce cris qui aurait du se coincer dans sa gorge ...*

* a present debout, l'archere ne put se retenir de courir vers l'etrange equipage qui entourait la jeune fille ... Ksenia ... *

* arrivant a une portee de lame, elle hurlat *
- Par tous les Dieux !!!! Ksenia !! QUE LUI AVEZ VOUS FAIT !!!

[ 28 octobre 2001: Message édité par : kodranha ]

Par Sybilline le 28/10/2001 à 18:05:00 (#472046)

Débat lancé par kodranha:
* cette nuit promettait un bon repas .... ces antilopes etaient des proies faciles quand l'obscurite les envellopait ... *


Je m'insurge devant de telles pratiques :D
*attend la suite avec impatience*

Par michel le 28/10/2001 à 21:14:00 (#472047)

Alors qu'ils allaient commencer à tirer le brancard,Suldrun comprit que c'etait une tache irrealisable.Deja une personne par des conditions penible etait dur,deux c'etait impossible.Elle expliquait tout ça à Barkive,et avec son aide,allongeait Zaccary sous un arbre pour l'abriter au mieux de la pluie qui ne cessait de tomber-à croire que toute l'eau qui n'etait pas tombee depuis des lustres avait decide de tomber ce matin.Elle verifiait l'etat de la jeune femme,pris sa fievre,eu un petit sourirs rassure,et s'occupa de l'homme aux etranges stigmates.Elle reflechissait à ce que Barkive et elle devait faire,son esprit etait absorbe par la tache,aussi,elle n'entendit pas l'archere qui venait de penettrer dans le clairiere.Celle-ci se rua sur la jeune femme et l'appella Ksenia.

Par barkive le 28/10/2001 à 22:09:00 (#472048)

Suldrun réussissa à convaincre Barkive que transporter les corps jusqu'à LightHaven étaient de la pure folie et qu'ils n'en auraient jamais la force. Ils duent donc se résoudre à essayer de trouver une autre solution. Barkive regarda le ciel, la pluie n'était pas prête de s'arrêter de tomber.

Barkive essora sa veste et la posa sur Ksenia afin d'éviter qu'elle n'attrape pas une maladie en plus de sa blessure. Il les regardait elle et Zac, se demandant si ils étaient en train de rêver. Il espérait que si c'était le cas leurs rêves étaient aux moins agréables. En tout cas dans cet état ils ne ressentaient pas la douleur de leurs blessures. Les yeux de Barkive versaient des larmes se mélangeant avec les gouttes de pluies qui s'écoulaient sur son visage.

Il observait Ksenia: tellement jeune, tellement belle. Les très fins de son visage étaient ceux d'une femme aux caractères doux. L'aura qui se dégageait d'elle était d'une grande bonté. Les yeux de Ksenia à moitié fermés étaient très expressifs, on y ressentait une mélancolie, on y persevait une grande détresse. Barkive se demanda quelles rudes épreuves cette jeune femme avait du vivre dans sa vie mais l'impression qu'il avait en la voyant comme ça était celle d'une femme lassée de se battre. Pourtant malgrès cette lassitude elle semblait encore avoir beaucoup de volonté car elle résistait tant bien que mal, malgrès sa blessure le froid et la pluie, d'un air de dire "il n'est pas encore temps que je m'en aille". Que Syl veille à ce que son âme et son corps ne se quittent pas, songeait Barkive,

Barkive était tellement absorbé par le magnétisme que dégageait Ksenia qu'il n'avait pas vu arrivé l'archère. Surpris, il se leva brusquement. Elle avait l'air furieuse, allait-elle les attaquer ? Barkive s'apprêta donc à riposter si tel était son intention.
"Ksenia !! Que lui avez vous fait, cria l'archère prise d'une colère noire.
- Calmez vous je vous en prie nous lui avons rien fait, répliqua Barkive, nous cherchons à l'aider au contraire". C'est à ce moment là qu'intervena une autre personne, un homme attiréepar le cri qu'avait poussé l'archère. Cet homme semblait vouloir les aider car il avait visiblement eut des échos des appels à l'aide de Barkive à LightHaven. Barkive s'empressa de leur raconter comment il avait trouvé Ksenia et ce qu'il avait tenté de faire avec l'aide de Suldrun pour l'aider. Il lui parla également de Zac, cet homme qui était à son chevet dès le départ mais qui était emprisonné d'une sorte de méditation. Après ces explications, Barkive supplia l'archère et cet homme de les aider à transporter Ksenia et Zac à LightHaven. Comme l'archère et l'homme semblaient connaître Ksenia, Barkive ajouta que celle ci avait fait une requête, que l'on prévienne son père de ce qui lui était arrivé.

L'archère n'avait pas interommpu Barkive pendant que celui ci lui expliquait les faits mais elle semblait restée assez sceptique. Seulement il ne lui avait pas trop laisser le temps de répondre à ses propos, elle n'avait presque rien dit. Ainsi Barkive s'inquiéta de savoir si elle allait croire ce qu'il lui avait dit au lieu de s'immaginer que lui et Suldrun étaient les responsables de cette tragédie.

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Mstislav le 29/10/2001 à 1:14:00 (#472049)

(voir plus haut)
...alors qu'il s'approchait de la clairière, il entendit une voix de femme hurler : "Par tous les Dieux! Ksénia!! Que lui avez-vous fait?!!"

- Grumbl! Par les quat'poils de barbe de Jarko le vieux croulant! C'est quoi donc que c't' histoire?

Mstislav se mit à courir à en perdre haleine, l'esprit soudain tourmenté et le coeur cognant à tout rompre. Sa course fut stoppée net quand il vit un attroupement autour de deux corps allongés...il sut immédiatement que l'un d'eux était celui de Ksénia.

- Holà! vous autres! qu'est-ce que vous y avez fait à la d' moiselle Ksénia?!, vociféra-t-il, les tempes battantes, les poings rageurs levés dans leur direction.

Mstislav, de par son dur métier de bûcheron, était doté d'une musculature puissante et sa carrure en avait déjà impressionné plus d'un.

- On m'a rapporté qu'un porte-plumes cherchait d'l'aide, c'était donc toi?! pointant du doigt Barkive.

Ce dernier expliqua brièvement à Mstislav ce qui s'était passé.

- Y a pas une minute à perdre! J'me charge de porter Ksénia. Occupez vous du pauv' Zaccary! Y a qu'à les emmener chez moi. Après on avisera. Allez! magnez-vous, Nom d'un gringalet d'ermite miteux!

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Mstislav ]

Par Primus Kemler le 29/10/2001 à 9:56:00 (#472050)

Hahaha! Je me fends la poire...encore mon ami bûcheron encore

Par kod le 29/10/2001 à 11:06:00 (#472051)

* Au moment ou les choses reprennaient a peine un ordre logique dans la tete de l'archere ... une brute epaisse apparut derriere elle ...*
* la premiere pensee de l'archere fut desastreuse ... deformation de l'habitude ... meme pas un sac ... rien ... ce ne serait pas ce monstre humain qui lui fournirait son petit dejeuner ... *
--- pas la peine de jeter un oeil ... tu dois pas avoir gros d'or toi la brute ... pffff---
* la seconde sensation que ce mur de chair faisait, n'etait rien moins que la peur ... Tant de muscles et un tel faciès ne pouvait que traduire un gros danger si on le chatouillait ...*
* Durant le recit de l'emplume, l'archere s'etait penchee sur les blesses ... Dire ce qu'il en etait de Ksenia aurait ete impossible a l'archere ... Par contre l'autre n'allait pas bien du tout lui ... mais quelle importance apres tout ...*
* Mais etait ce bien le moment ... puis d'un coup ... * --- la brute parles ??? est ce possible ? ... mais c'est qu'il nous donnerait des ordres ce troll !!! Par tous les ---

- Zaccary ??? tel est donc son nom ??? Tu le connais , toi , la brute ?

* rejaugeant le gabarit du dernier arrivant, l'archere se dit qu'il n'aurait point de mal a porter la frele Ksenia jusqu'au bout du monde ... Ce qui laissait aux deux autres la seul poids du denommer Zaccary ...*

- mais attends !!! chez toi ... c'est ou exactement ? --- dans une grotte putride sans aucun doute !!--- pres de chez son pere avec un peu de chance non ? ...

--- SON PERE !!! mais oui idiote !!! il faut prevenir son pere !!! ---

* seule, il ne faudrait pas longtemps a l'archere pour que ses foulees la portent aux portes de la ville... sa decision fut prise sans meme qu'elle pense a autre chose ... *
* plus tard sur le chemin elle aurait tout le temps de se convaincre d'avoir su prendre le bon parti ... elle ne les aurait pas aider beaucoup a rester la ... Son corps n'etait pas tailler comme celui de la brute ... Elle, c'etait plutot antilope que cheval de trait ... alors porter le brancard ... pffff ...*

- Demoiselle Suldrum... * ficelant rapidement son arc aux lanieres de son sac* je vous laisse porter les blesses avec ce mage ...* rejetant son sac sur ses epaules * je cours a la ville querir son pere * ajustant le serrage des bretelles* et toi la brute ... * pointant indisciblement son nez vers la montagne de muscle * je te conseil que rien n'arrive a la jeune femme ...

* Kodranha s'appretait a partir lorsqu'elle reagit ...*
- Quand je l'aurais trouver ... ou devrons nous vous retrouver ?

[ 29 octobre 2001: Message édité par : kodranha ]

Par Mstislav le 29/10/2001 à 12:04:00 (#472052)

Mstislav sapprêtait à prendre dans ses bras Ksénia, avec dinfinies précautions ce qui dénotait avec la brusquerie et les allures pataudes du bonhomme afin de la transporter vers LightHaven, lorsquune des archères, qui le regardait avec circonspection, sadressa à lui en le nommant « la Brute »

Cela naffecta pas Mstislav qui, au lieu den prendre ombrage, sen trouva même fort flatté. Il en bomba encore un peu plus le torse, histoire de prouver quil méritait bien ce qualificatif.

Toujours aussi rustre, il répondit aux interrogations de Kodranha de cette façon :

« Hey ! la donzelle là, avec ton arc et tes flèches en papier mâché !

*ses lèvres ébauchèrent un large sourire, découvrant ainsi une dentition digne dun redoutable carnassier*

-mon nom est Mstislav et chui l serviteur, l plus fidèle qui soit, d la d moiselle Ksénia. J me battrais tous « biscotos » dehors pour elle. Alors, si y a ben quelquun ici, qui veut pas quy y arrive du mal, cest ben Bibi !, fit-il en tapant du poing son torse musclé et exposé avec une fierté non dissimulée.

La jeune femme lécoutait, mi-amusée mi-agacée.

- Pis, si tarrives à déloger le Aramis Freeman d sa bicoque, ben, j te paye un coup à boire. Tiens, joffre même la tournée à tout LightHaven. Pa ce que l père Freeman, lest plus l même depuis la disparition d sa femme. La été tout tourneboulé. Y en a même qui disent que ça tourne pu rond dans sa tête, si t vois c que j veux dire. Y sort pu, y reste des heures d vant l portrait de Swanee qu lui a dessiné et offert sa fille Ksénia. Cest y pas malheureux d voir un gaillard comme lui, devenu mou comme une cervelle de gob et s laisser dépérir. P têt ben que d savoir sa fille dans c t état lui fera un chocdans l bon comme dans l mauvais sens, ha la la !

*il poussa un long soupir, puis continua son monologue que nul nosait interrompre*

- sa maison s trouve à LightHaven, pas très loin d la mienne, près du champ du Père Marnec. Faudra dailleurs qu jaille lui toucher deux mots à celui-làses gorets sont v nus jusquà ma porte l aut jour et pis, y z ont humj mégare là ! Où qu jen étais ? Ah ouais ! Sa maison, cest celle qu a la porte en chêne clair avec le heurtoir en forme de tête de dragon, la mienne, elle a une porte en châtaignier foncé avec un heurtoir laitonné en forme de tête de loup. Si vous trouvez pas, vous z avez quà d mander à la taverney my ont ramené plus dune fois chez moijétais, comme qui dirait, pas trop en état d pouvoir my rendre tout seul

*il montra à nouveau sa dentition en un large sourire fendu jusquaux oreilles*

- Bon ! cest pas l tout ! on pataille et pis, on navance point !

Mstislav, sous les regards encore ahuris de Barkive, Suldrun et Kodranha, se tourna vers Ksénia et la prit dans ses bras vigoureux.

« Lest aussi légère quune plume ! J vais profiter d sa convalescence chez moi, pour la requinquer et lui faire r trouver quelques kilos, tiens ! Crénom d delà ! »

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Mstislav ]

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Mstislav ]

Par kod le 29/10/2001 à 15:59:00 (#472053)

* decidemment pourquoi ce grand nigot lui donnait autant envie de rire ??? ... Mais il semblait si proche de Ksenia ... *
--- en effet ... lui conseiller de faire attention a elle fut bien bien pueril ma fille ... regarde comme il prends soin de ses propres gestes pour la soulever ... mais il est si fier de lui cette grande brute ... brute ... ca au moins ca avait eu l'air de lui plaire ...---
*Par tous les Dieux ce n'etait tout de meme pas le moment de s'amuser ... Qu'importait ce qui pouvait plaire ou deplaire a cette montagne !! Pourtant imperceptible, son leger sourire s'effaca en revoyant la robe dechiree, maculee de sang, puis la blessure du denommer Zaccary ... *

- bien ... champs de Marnec, heurtoir dragon sur une porte claire ... J'y cours ... et n'ai pas de craintes ... meme s'il ne restait qu'un pale brandon du brasier qui a enflammer son cur l'autre jour ... il viendrat ... je peux te l'assurer ... * elle faillit rajouter un : pour qui me prends tu ???... mais il est des rochers humains qu'il vaut mieux ne pas forcer a penser ...*
* jetant un dernier coup d'oeil au corps attentivement souleve de sa jeune amie, elle leur dit ...*
- bien ... je me presse a present ... les premiers arrives chez la brute attendent les autres d'accord ...

* un dernier coup d'oeil a son sac, puis a ses bottes - qui lui avaient valut trois jours de poursuite par un benet de guerrier, qui n'en avait cure en plus !! - , et la jeune femme entama sa course vers LightHaven. *


* l'auree de la clairiere deja en vue ...*
* le souffle frais de l'aube ... le doux bruit du tapis d'herbes froissees de son pas leger ... L'archere se denoua ... elle detendit ses muscles comme on lui avait appris a le faire ... sa foulee devint souple... legere ... reguliere ... sentir le vent ... sentir le sol ... le vent a chaque pas ... le sol a chaque impulsion ... laisser son corps guider sa tete ... vider son esprit ... ne pas se contracter ... *
* le premier arbre ...*
--- HOOP ...---
* un leger bond sur la souche barrant la route ... quelques secondes de grapillees ...*
--- vider sa tete ... emplir ses poumons ... vider sa tete ... delier ses mouvements ... vider sa tete ..." l' père Freeman, l'est plus l' même depuis la disparition d' sa femme" ... vider sa tete !!! ..."L'a été tout tourneboulé"... Kod !!! vides ta tete !!! tu verras une fois arriver la bas !!! Dieux que cette brute m'enerve !!! ---

Par barkive le 29/10/2001 à 17:02:00 (#472054)

Les deux personnes qui étaient venus en renfort leur porter secours se présentèrent en tant que Mstislav et Kodranha. Mstislav, de quelle orignie venait ce nom ? De quelle île ? Peut être que cet homme venait d'une de ces îles où les hommes vivaient en paix avec les trolls ce qui expliquerait son étrange nom au sonorité quelques peu durs à prononcer. Kodranha s'empressa de l'appeler la brute, Barkive trouvait que son nom était un manque de respect envers lui, même si il semblait néanmoins apprécier. Barkive se contenta de l'appeler Slav, c'était ainsi beaucoup plus pratique.

Kodranha ne resta pas pour les aider à transporter le brancard, elle préférait partir en avant afin de pouvoir retrouver le père de Ksénia au plus vite.

Suldrun était toujours en train de soigner Ksenia et Zac, elle n'avait pas dit grand chose quand Slav et Kodranha firent leur apparition. Elle semblait guère aimer les grandes discution et préférait agir. Quelque chose intriguait Barkive sur Suldrun, le fait qu'elle paraissait aussi insensible face à la situation. Elle gardait son calme et restait sereine, on pouvait y voir difficilement ce qu'elle ressentait réellement face à ce qui était arrivé à Ksénia

Il était temps pour lui, Suldrun et Slav de partir vers Light Haven. Slav prit Ksenia dans ses bras, comme si il portait une plume, et leur montra le chemin. Il semblait mieux y voir qu'eux dans cette obscurité. Peut être l'habitude de vivre dans une grotte... Barkive se reprit:
"Arf non il ne vit pas dans une grotte, voilà que cette archère m'a mit ses idées dans ma tête... quelle insolence cette femme !" Il pensait à voix haute, Slav et Suldrun le regardèrent avec stupéfaction.

Kodranha l'avait déjà énervé, trop sure d'elle, trop sec avec Slav. Une femme qui avait de la répartie et qui ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle avait l'air aussi énergique et semblait aussi impassible que Suldrun. Barkive se demanda ce qui mettait cette femme aussi sur la défensive. Bref, il ne fallait plus qu'il y pense. Il fit signe à Suldrun de soulevait le brancard où se trouvait Zaccary. Puis ils se mirent tous en route vers LightHaven. Sans aucun doute Kodranha serait la première arrivée, elle ne transportait rien elle. Barkive la voyait déjà répliquait "il vous en a fallu du temps". Quelle sorte d'éducation avait donc suivi cette femme, Barkive se rendit compte qu'il était encore en train d'y penser.

Puis au fur et à mesure qu'il marchait ses yeux se posa sur Ksenia qui était dans les bras de son ange gardien. Un ange gardien aux allures de brute certes, mais au coeur d'or. La regardait appaisé son esprit. Au bout d'un moment, il avait complètement oublié Kodranha et ne pensait plus qu'à sauver Ksenia...

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par michel le 29/10/2001 à 23:36:00 (#472055)

Une colere sourde habitait Suldrun,elle s'etait laissee surprendre par deux fois en tres peu de temps,par l'archere Kodranha-ce qui pouvait passer-mais surtout par le "serviteur" de Ksenia.Tout en continuant de s'occuper des blesses avec des gestes poses,elle observait Mstislav.D'ou pouvait venir une telle force de la nature.Elle avait pourtant bourlinge pas mal,jamais elle avait vu un etre aussi fort.Du coin de l'oeil,elle vit que Barkive l'observait et aussi,elle s'efforcat de garder son aplomb.Elle suivit le comportement de Kodranha,qui pour ne pas avoir à porter pretextat aller chercher le pere de Ksenia-ce qui lui tira un sourire,car si elle avait pi elle aurait fait de meme,porter des charges n'est pas l'appanage des archeres.Aussi quand Mstislav pris ksenia dans ses bras,et commencat à partir,elle du se ressoudre à porter le brancard avec Barkive.Soudain,elle remarquat que le jeune homme avait des ailes blanches,detail qui lui avait echapper durant tout ce temps."Comment ai je pu ne pas les voir"pensat elle.
Alors qu'ils allaient sortir de la clairiere,elle eu une intuition.Et si tout le ramdam du ciel etait lie à un sortilege,à une invocation.Elle avait deja entendu parler de mages qui invoquent des demons,et qui pour ce faire creaient des tempetes .Qu'est ce que Zaccary avait reveiller.Elle decidat d'en avertir Barkive,de maniere à ce qu'ils restent dans la clairiere,et que si catastrophe il devait y avoir,tout reste ici au niveau des bois,et non pas en ville.
-Barkive arrete toi,j'ai un presentiment.Et elle lui expliquat que pour elle cette tempete n'etait pas naturel et pourrait provenir d'un enchantement puissant.Tu sais lui dit elle,je ne suis qu'une archere,mais je me fie beaucoup à mon instinct,et il ne m'a jamais trompe.
En disant cela,elle esperait finir de convaincre Barkive.
-Arretons nous un moment,et voyons ce qui va advenir de cette tempete.Si je me trompe nous serons quitte pour etre trempe,par contre si j'ai raison...
Elle laissa sa phrase en suspens
Devant l'hesitation du seraphin,elle lui dit de choisir de partir ou de rester,mais s'il devait rester qu'il soit sur ses gardes,par contre s'il partait qu'il n'oublie pas une fois la tempete finie de revenir les chercher.
Une fois ses paroles finies,elle sorti son arc et encocha une fleche-On l'avait surprise par deux fois,gare à la troisieme-et elle entrepris de veiller sur le corps de Zaccary.

[ 29 octobre 2001: Message édité par : Suldrum de Lir ]

Par barkive le 30/10/2001 à 7:59:00 (#472056)

Quand Barkive avait enlevé sa robe noire, afin de pouvoir enlever sa veste pour couvrir Ksenia, il avait laissé paraître ses ailes blanches qui étaient jusque là cachées sous sa robe. Suldrun avait eut l'air d'être surprise de les voire.

A mi chemin entre la carrière et Light Haven, Barkive constata qu'il faisait toujours aussi noir. Ceci était très curieux car quand il était revenu de LightHaven il faisait plus clair en ville et plus il avait approché la carrière plus il faisait noir. Là c'était different, il aurait du normalement faire un peu moins sombre ici et pourtant, pourtant cet obscurité semblait les suivre.

C'est pout ça que quand Suldrun lui fit part de cette intuition qu'elle avait Barkive commença à prendre peur. Il ne fallait pas non plus risqué la vie de plusieurs centaines d'habitants si cette tempête était lié à Zaccary et si elle pouvait s'avérer encore plus dangereuse que ça. Suldrun lui suggera deux possibilité soit attendre ici l'évolution de la tempête soit continuer jusqu'en ville. Après une longue réflexion Barkive décida de laisser Slav ramener Ksenia jusqu'en ville tendit que lui et Suldrun resteraient avec Zaccary ici. Car si danger il y avait c'est Zaccary qui l'avait provoqué donc les phénomènes de mauvais temps devaient surement le suivre lui. Slav leur indiqua où il ramenait Ksenia avant de les laisser.

Quelle incantation avait donc invoqué Zaccary ? Suldrun et Barkive posèrent le brancard sur le sol, ils étaient en pleine forêt. "Espérons, dit Barkive à Suldrun, que cet homme n'ait pas réveillé des esprits ou démons appartenant au mal." Barkive leva son regard vers Slav, sa silhouette il ne la distinguait presque plus. La seule chose qui apporter à cet homme était de ramener Ksenia à l'abris, et il avait raison de le faire. Barkive se tourna à nouveau vers Suldrun: "Et maintenant que faisons nous ?"
Suldrun s'empressa de dire à Barkive de retourner auprès de Ksénia, qu'elle pouvait s'occuper de Zaccary seule. Le cas de Ksénia était en effet bien plus préoccuppant que celui de Zac. Avant qu'il n'ait totallement perdu Slav de vue il se leva et se mit à courrir vers lui à toute jambes.

Arrivé près de Slav il lui expliqua que finalement il allait venir avec lui pour s'occupper de Ksénia et qu'il retournerait chercher Suldrun et Zac plus tard. Slav approuva la décision de Barkive. Barkive ajouta:
"Laissez moi vous aider à porter Ksénia
- Grrumbl gnorf, répliqua Slav
- euh... d'accord je vous laisse faire."
Ils se remirent donc en route vers LightHaven, Barkive observa le ciel, il semblait devenir de moins en moins sombre à présent. Du coup il s'inquiéta pour Suldrun, elle aussi était exposé aux dangers de la tempête, que Syl veille sur elle.

[ 30 octobre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Zaccary Kemler le 30/10/2001 à 10:03:00 (#472057)

Excusez, je me permet de mettre un lien sur la recherche de Messire Aramis Freeman...

Voilà, pour mieux suivre

Par Zaccary Kemler le 30/10/2001 à 11:41:00 (#472058)

Je me retrouvais de nouveau dans le noir... Il y avait juste un fond sonore qui persistait... On aurait dit de la pluie qui tombait, oui, c'est ça, de la pluie, mais rien d'autre, juste ce doux son de la pluie qui tombe...
Ce fût bref, à peine commençais-je à remettre de l'ordre dans mon esprit que la voix d'Ogrimar me fît sursauter.


Alors, Zaccary Kemler... je n'ose t'exprimer à quel point ton intervention me met en rogne, certes, tu as réussi à sauver Ksénia Freeman, mais tu en portes maintenant une lourde et indélébile marque.

A ce moment là, je ressenti une vive douleur au niveau de la poitrine et, ne pu m'empêcher de lâcher un râle grave... seule chose qui parvint à sortir de ma bouche d'ailleurs. Mon souffle se faisait plus court, il se passait quelque chose, mais je ne distinguais rien.

De la plus profonde obscurité du ciel commençait à descendre quelque chose, on aurait-dit une sorte de fumée blanche, légèrement luminescente... Elle tournoyait en l'air, comme si elle cherchait un chemin invisible, allait, revenait, faisant des demi-tour brusques... s'arrêtant, repartant dans l'autre sens. Malgré tous ces déplacements qui semblaient aléatoires, la fumée s'approchait imperceptiblement de mon corps...
Tel un serpent, la fumée rampait sur moi, remontant le long de mes jambes, m'entourant doucement, passant derrière mon dos et réapparaissait au niveau de mes épaules. Puis elle cessa sa progression, mais restait animée de toutes petites convulsions, des petits tourbillons se formaient à la surface, on pouvait même imaginer de petites bulles exploser en voyant de petits trous se former et se refermer juste après...


Zaccary Kemler repris Ogrimar, je ne sais pas très bien quoi faire de toi, mais tu vas peut-être m'être utile...

Je ne comprenais pas... Que pouvait-il bien attendre de moi, moi qui jusqu'à maintenant avait une vie on ne peut plus simple, avec une approche des choses telle que chacun les vie au quotidien...

Brusquement, la fumée s'écartait de moi, formant une grosse boule toute blanche, puis commençait a se diviser en plusieurs morceaux. Un, deux, non... cinq... une douzaine maintenant, puis chaque morceau prenait petit à petit une forme... la même forme, celle d'un spectre... un spectre avec un large sourire tiré jusqu'aux oreilles.

Les spectres commençaient à tourner autour de moi, provoquant par là même un afflux de vent, des arcs électriques crépitaient de partout, des rires se mélangeaient à cet effroyable bruit, tout, autour de moi, commençait à tourner, ma tête tournait, les spectres me transperçaient de par en par, la tête, le corps, les membres... Des spasmes agitaient mon corps de tous côté, c'était incontrôlable, insoutenable, c'était...

Je ne pu tenir. Je m'évanouis, oubliant tout ce qui venait de se passer.


[ 30 octobre 2001: Message édité par : Zaccary Kemler ]

Par vabroi le 30/10/2001 à 13:16:00 (#472059)

la suite ????? viteeeee !!!!

Par Ksenia le 30/10/2001 à 19:10:00 (#472060)

Elle était à présent plongée dans un sommeil des plus profonds. Lextrême fatigue et la fièvre avaient eu raison de sa volonté de rester éveillée et de guetter, dune oreille attentive, ce qui se tramait autour delle.

Elle fut bientôt transportée au pays mystérieux des songes. Des images plus ou moins cohérentes défilèrent et hantèrent son esprit. Un kaléidoscope deffroi, daffolement, de course effrénée, de désespoir. Une mosaïque aux couleurs variées, allant des teintes les plus vives aux plus sombres. Une rétrospective dévènements récents, fâcheux et douloureux.

Flash à la lumière argentée dune lame terrifiante et brandie sur elleune paralysie momentanée puis un léger sursaut trop tardifune douleur viveune tache rouge carmin qui grandit sans que rien ne puisse larrêterun cri de stupeur et plaintif qui brise le silence pesantle cur, métronome soudain détraqué par une violente montée dadrénaline, qui bondit dans la poitrine et bat de façon désordonnéevite, très vitecomme un cheval au triple galopla vision dun regard tout aussi perçant que la lameempli de haine, de rage, de vengeanceune envie subite de fuirinstinct de survie inné devant les plus grands périlsune impression étrange dimmobilisme, de flottementune oppression maximalela respiration suspendue une apnée qui nen finit pas de se prolonger dangereusementune course dans un paysage qui défile au ralentiavec, aux trousses, un assassin qui, lui, semble avancer à la vitesse du vent violentson souffle perceptible dans la nuque et qui emprisonne sa proie dans un immense frissonpour ne rien arranger, une brume de plus en plus opaqueun horizon bouchéun point de mire masqué par lépaisse grisaillelespoir qui sévanouitpuis, soudain, une vélocité retrouvéele poursuivant distancéla couleur verte et apaisante de la forêt toute prochelesprit rassérénépuis, une mauvaise chutele courage de se releverle calme de la clairièrela sensation de lherbe tendre et rafraîchissantedes voixune étrange incantationle vide completune sérénité retrouvéedes paroles entenduestrois silhouettestaches de couleurs aux formes indéfiniesune lutte contre la fatigue et les paupières qui se ferment inexorablementun nouveau combat contre lennemiredoutable, embusqué, attendant le moment propice pour surgir prêt à sabattre sur sa victimeun spectre qui éprouve une jouissance incommensurable devant la souffrance de sa proie, avant de lenvelopper dun froid glacial et de la faire sombrer dans les profondeurs du néantla mort.

Tel était ce que visualisait Ksénia profondément endormie et toujours inerte.

[ 02 novembre 2001: Message édité par : Ksenia ]

Par Mstislav le 31/10/2001 à 3:49:00 (#472061)

Mstislav avait déjà pris, sans plus attendre et sans se préoccuper des autres, la route de LightHaven. En bon et loyal serviteur, il n'avait qu'un seul objectif en tête, celui de ramener Ksénia au plus vite chez lui afin qu'elle y soit à l'abri de l'averse qui perdurait et qu'elle y reçoive les soins nécessaires à sa guérison. Le sort de Zaccary était, pour l'instant le cadet de ses soucis.

Il avançait à grandes enjambées, nullement gêné par le poids de Ksénia qu'il portait comme un bambin endormi dans ses bras. Au fur et à mesure qu'il s'éloignait de la clairière et qu'il quittait peu à peu les profondeurs de la forêt, il remarqua que le ciel s'éclaircissait à l'horizon. Il entendit, soudain, la foulée de quelqu'un qui, sous ses pas rapides, faisait craquer les brindilles et piétinait le tapis brun roux de feuilles mortes. Il allait se retourner, lorsque Barkive arriva à sa hauteur et lui dit que, réflexion faite, il préférait l'accompagner à LightHaven et reviendrait ultérieurement s'occuper de Zaccary veillé par Suldrun. Il proposa son aide pour porter Ksénia mais Mstislav, dans un grognement, lui fit comprendre qu'il s'acquittait très bien de cette tâche, seul. Non pas par animosité envers Barkive qui lui paraissait fort sympathique, mais par dévouement envers celle qui l'avait sauvé, jadis, de la mendicité et par la même, du triste sort qui lui était alors réservé.

Sous ses airs de brute épaisse et dépourvue de la moindre once d'intelligence, Mstislav cachait une générosité, une sensibilité hors pair. Pour ne pas entacher la virilité dont il s'enorgueillissait, il refoulait ses larmes et préférait arborer des allures fières et désinvoltes, dénuées de tout sentimentalisme.

Il aurait aimé confier ses craintes concernant le devenir de Ksénia à Barkive, qui -avait-il remarqué- couvait dun regard attendrissant et rempli dinquiétude la jeune femme, mais il ne le fit pas et se contenta de lui tenir cette conversation :

« On va passer par l pont ouest. Cest l plus près de chez moi et comme ça, on rencontrera moins d curieux et d commères. Z ont pas b soin d savoir c qui s passe. Pis des fois qu ceux quont voulu estourbir la pauv Ksénia, veulent finir leur sale besogne en apprenant quelle a pas rendu lâmecest pas la peine d leur faire savoir où quelle s trouve »

Barkive opina du chef. Ils prirent donc la direction dudit pont pour entrer dans LightHaven et rejoindre le domicile de Mstislav sans encombre.
Alors quils venaient de franchir le pont, ils furent surpris par larrivée de Geena, la serveuse, qui se rendait à la taverne pour y prendre, comme chaque jour, son service.

« Oh non ! que je me pince sil ne sagit pas de la jeune Freeman que tu portes comme un balluchon, Le Vengeur?! Que lui est-il donc arrivé ?, fit-elle pleine de curiosité toute féminine.

- Elle est allée s défouler et faire d la balançoire dans les arbres. L problème cest quelle sest cassé la margoulette et quelle sest vautrée comme une galette. Ca t va comme réponse ?, lui répondit Mstislav avec le si peu damabilité qui le caractérise lorsquon lassaille de questions embarrassantes.

- Dis donc, Le Vengeur, il ne faut pas me prendre pour une dinde!, rétorqua Geena, froissée.

- Mademoiselle, pourriez-vous ne pas ébruiter le fait que Ksénia soit ici, dans la ville, et garder secret ce que vous venez de voir ?, lui demanda gentiment Barkive qui ne voulait pas que lattention soit portée sur eux et que lalerte soit donnée par la conversation qui promettait de devenir houleuse et bruyante.

- Demandé comme cela - fit-elle en toisant Mstislav du regard- je ne peux répondre que favorablement à votre requête, Messire ! Et dire que son père est en mer, en train de pêcher, alors que sa présence serait fort utile auprès de sa fille ! soupira-t-elle.

- A la pêche ??, demanda Mstislav, incrédule.

- Oui, moneuhfiancé du moment, Don Luis, a réussi à convaincre son maître et ami, de sortir et de reprendre enfin goût à la vie. Ils sont partis très tôt ce matin sur une barcasse et je pense quils seront de retour dans très peu de temps.

- Jen crois pas mes esgourdes ! Le père Freeman parti taquiner la pouascaille !!!, lâcha Mstislav.

- Hum hum, nous ferions bien de poursuivre notre chemin !, interrompit Barkive, impatient.

- Ouais ! à plus tard Geena ! et tas compris ? Pas un mot !, ordonna Mstislav.

Ils se saluèrent tous sans beaucoup de cérémonie et reprirent leur route respective.
Le trio formé par Barkive, Ksénia et Mstislav arrivèrent rapidement devant le domicile de ce dernier. Ils franchirent le seuil de la maison et sengouffrèrent à lintérieur, à labri dautres rencontres éventuelles et plus fâcheuses.

Lintérieur du logis de Mstislav dénotait avec le personnage. Des quelques meubles au bois patiné par les ans et des lattes du parquet, sexhalait une forte odeur dencaustique qui laissait penser que de la cire dabeille avait été appliquée récemment sur ceux-ci. A droite de la pièce principale qui servait de salon et de cuisine, siégeait une cheminée dans laquelle des bûches se consumaient et réchauffaient ainsi l'atmosphère.
Mstislav montra du doigt un tapis rouge près de lentrée, à Barkive.

- Essuyez-vous bien les pieds ! Allez pas tout m salir avec vos godasses crottées ! Mettez vos p lures trempées devant la cheminée pour qu ça sèche. Jvais déposer la d moiselle Ksénia sur mon lit et j reviens nous faire un bonne boisson bien chaude. Après, eh ben, on verra c quon doit faire !

[ 08 novembre 2001: Message édité par : Mstislav ]

Par michel le 31/10/2001 à 7:31:00 (#472062)

Alors que tous etaient parti accompagner Ksenia à Lh,Suldrun se retrouva seule avec Zaccary.Celui ci toujours inconscient se trouvait allonge sur le brancard,sous un arbriseau pour l'abriter des elements.Suldrin maugreait en se rappellant les evenements,et accrue sa surveillance.Elle sruttait les abords de la clairiere quand son attention fut attiree par le corps de Zaccary.Ce corps semblait avoir une vie propre.Zaccary bien que inconscient gemissait et avait des rales de temps à autre,mais là les choses prenaient une tournure bien differente.En effet il commençeat par avoir de legers soubressauts -qui etaient dus à la douleur pensat la jeune femme-puis les convulsions se mirent à etre de plus en plus importantes,on aurait dit que chaque partie du corps avait sa propre vie.Suldrun,ne pu detacher son regard de cette scene,elle etait à la fois fascinee et effrayee par ce spectacle.Une legere brume entourait le blesse,et fit regretter à Suldrun le depart de Barkive-peut etre que le seraphin aurait pu faire quelque chose.La scene semblait durer une eternite,les soubressauts se firent un peu plus violents,puis le corps sembla se decoller du sol,eu un dernier tressautement tres violent et retomba brutalement.Alors la brume et les convulsions cesserent,et aussi soudainement la pluie cessa de tomber.Suldrun leva les yeux et vit que les nuages disparraissaient comme par magie,et que le soleil faisait son apparition.Elle s'approcha avec precaution de Zaccary,toujours inconscient,lui toucha le front pour voir si sa fievre avait baisse,puis se mit à reflechir sur la meilleur chos à faire.Devait elle courrir à Lh pour raconter à Barkive ce qui venait de se passer,ou bien attendre son retour.Ce qu'elle venait de voir la plongea dans de profondes reflexions.Comment un corps pouvait il etre anime de tels spasmes,comment une fievre si grande pouvait disparaitre,comment une pluie battante pouvait cesser si soudainement,toutes ces questions tournaient dans sa tete et la seule conclusion qu'elle put en tirer etait que Zaccary en essayant de sauver Ksenia avait du reveiller une force enorme.
En un instant sa desicion fut prise,elle decidat de ramener le corps de Zaccary vers Lh.Prenant son courage à deux mains,elle se mit a tirer le brancard,mais comme la pluie avait detremper le sol,sa tache fut impossible.Aussi elle se mit a courrir vers lh,pour chercher de l'aide.Elle n'eu pas à parcourir un long chemin,à peine sortie de la clairiere,elle vit deux gobelins que l'arret de la pluie avaient fait sortir,sans se poser de question,elle tirat une fleche,et sans attendre le resultat,elle tirat une seconde fleche.Sure de son resultat,elle decidat de retourner à la clairiere quand elle apercut un homme et le hela.

[ 31 octobre 2001: Message édité par : Suldrum de Lir ]

Par barkive le 31/10/2001 à 9:53:00 (#472063)

Arrivé à LightHaven, Barkive et Slav rencontrèrent une serveuse. La matinée était déjà bien avancée, c'était l'heure où les gens commencèrent à partir travailler. Telle devait être le cas de cette pauvre femme qui devait sans doute supporté la mauvaise humeure de certains ivrogne de la taverne de Light Haven. Voilà que Slav et celle ci commencèrent à papotter, comme si c'était bien le moment pensait Barkive. Il observait la façon de parlé de la serveuse, de grands gestes et une grande langue aussi manifestemment. Sans doute avait elle l'habitude de parler avec tout les clients de la taverne. Barkive lui demanda de ne pas parler de l'état de santé de Ksénia autour d'elle. Bavarde comme elle semblait l'être il fallait bien lui faire comprendre que pour une fois il fallait pas qu'elle aille raconter sa vie aux ivrognes de LightHaven.

Barkive essaya, par des petits gestes, de dire à Slav qu'il était temps de ramener Ksenia chez lui, tandis que lui et la dénomée Geena étaient en train de discuter de pêche. De la pluie et du beau temps aussi pendant qu'ils y étaient ! Puis finalement ils se quittèrent, Barkive fut étonné qu'elle ne les invita pas à prendre tranquillement une bière à la taverne.

Slav ouvrit la porte de la maison. Barkive s'apprêtait à pénétrer à l'intérieur quand soudain Slav, d'un geste brusque, s'empressa de montrer le tapis où Barkive devait s'essuyer les pieds. Barkive eut bien cru que si il avait franchi le pied hors du tapis Slav l'aurait l'applati avec sa main. Mais ce n'était là juste l'impression que Slav donné, il ne l'aurait probablement jamais fait. Slav lui disait qu'il allait déposé Ksénia sur son lit. Barkive approuva d'un hochement de tête. Puis juste avant de partir, Slav ajouta qu'il allait leur préparer quelque chose à boire. Barkive acquiessa aussi mais il pensait que c'était loin d'être le dernier de ses soucis que de boire une boisson chaude.

Pendant que Slav préparait tranquillement les boissons, Barkive était parti voire l'état de Ksenia dans le grand lit de Slav. Il s'agenouilla auprès d'elle, ici elle était bien au chaud et bien à l'abris. Puis il passa sa main sur le doux visage de la jeune femme, elle était brulante de fièvre mais sa peau était si douce. Barkive sorti de son sac une potion efficace contre les fortes fièvres. Il prononça une courte formule et passa sa main au dessus de l'ouverture afin de l'imprégner de quelques effets magigues permettant la guérison de l'âme. Selon lui l'âme devait être soigner comme son corps, car les deux sont indissociable à ses yeux. Puis il leva d'une main la tête de ksenia et de l'autre lui fit boire quelque gorgée de la potion. Enfin il reposa la tête de Ksenia doucement et passa délicatement la main dans ses doux cheveux humides. "Paix à ton âme Ksénia, Syl veille sur toi j'en suis convaincu" chuchotta Barkive. Il se demandait ce que pouvait bien faire Slav, "il leur préparait un festin ma parole !" Le fait d'être au chaud, à l'abris et ne plus faire d'effort assoupissaient Barkive. Peu à peu il s'endorma auprès de Ksénia. Il était toujours à genoux au pied du lit mais sa tête et ses bras reposaient sur le lit.

Slav venait de rentrer dans la pièces alors que Barkive était toujours endormi. Puis soudain, Slav, en posant le plateau avec les boissons chaudes, réveilla Barkive. "Arf c'est vous, je pensai que c'était encore cette archère, que fiche-t-elle d'ailleurs ? Elle devait pas nous rejoindre ici ,demanda Barkive ?"

[ 31 octobre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Primus Kemler le 31/10/2001 à 22:58:00 (#472064)

La pluie avait cessé, il allait faire une belle journée... Je pris la direction des bois où le chambellan du Roy m'avait demandé de marquer quelques arbres à couper pour l'hiver qui approchait.
J'avais passé la nuit à la taverne de LightHeaven, comme à chaque fois que je touchais ma maigre solde de garde forestier. J'aimais ce travail; Il payait peu, mais me permettait de vivre dans cette forêt que j'aime tant.

A l'orée du bois je troquais son armure océane contre un grand manteau de couleur vert feuille. J'aimais bien parader en ville avec mon plastron brillant et mon grand bouclier mais pour les bois la robe était plus discrète. Je rangeais mon armure dans mon sac et repris ma marche.
Après quelques minutes de je débouchais sur une clairière où j'aperçu deux gobelins en train de martyriser une pauvre antilope. Je n'avais rien contre la chasse, au contraire, mais ces gobelins ne chassaient pas. Ils avaient l'air de prendre plaisir à faire souffrir cette pauvre antilope.
Après avoir jeté quelques sorts de protection, je sorti mon fléau antique de mon sac et fondis sur les infâmes. Mais avant que je ne puisse les atteindre, deux flèches sorties de nulle part passèrent les gobelins de vie à trépas.

C'est là que je l'aperçu. Grande, élancée, altière, une jeune archère me héla depuis la bordure de la clairière. Je ne l'avais même pas entendu préoccupé que j'étais pas ces gobelins. Et puis ces archers disposent de pouvoirs de dissimulation qui, même en foret, parviennent à me mystifier.

-Ho là druide ! J'ai besoin de votre aide. Dit elle d'une voix ferme.

Je restais méfiant. J'appréciais les archères car c'était souvent de fort jolies femmes au tempérament de feu, mais je connaissais aussi leur nature lunatique ainsi que leur penchant pour les larcins. Je renouvelais mes sorts de protection, je n'avais pas envie de finir comme les gobelins…

-Druide ? Je ne suis pas druide, je suis heu... enfin ce n'est pas important. Que puis-je faire pour vous damoiselle.

-Il y a un homme par ici qui a grandement besoin de soins et qu'il faudrait ramener d'urgence à LightHeaven. Mais il est un peu lourd pour moi et votre aide serait précieuse.

-J'ai en effet entendu parler de guerriers en difficulté, mais je pensais que le plumeau s'en serait sorti seul; il avait l'air d'avoir de l'expérience et quelques aptitudes à la magie. Où est-il celui là d'ailleurs ?

-Lui et Mstislav on transporté Ksénia Freeman à LightHeaven.

-Ah oui, Mstislav ! Quel fier gaillard ! Il me fait penser à moi quand j'étais plus jeune, sauf pour son verbiage huhuhu... Mais vous me parler de Ksénia, est elle gravement touchée ?

-Oui, très gravement. Enfin surtout avant que le mage ne la soigne...

-Je ne la connais pas bien, mais j'espère qu'elle se remettra vite. Le pauvre père Freeman pleure déjà sa femme, pourvu qu'il n'arrive rien à sa fille. Je passerai les visiter pour voir s'ils n'ont pas besoin de mes services; j'ai dans mon sac quelques herbes qui sont très efficaces pour soigner les blessures. A ce propos, menez moi donc à ce mage que je vois si je peux faire quelque chose pour lui. S'il est trop touché, je vous aiderai à le ramener à LightHeaven.

Je la suivi au travers des bois. Elle était d'une incroyable légèreté et c'est tout juste si elle ne volait pas au dessus du sol. J'étais impressionné par sa facilité à se déplacer en forêt; j'avais même un peu de mal -honte à moi- à la suivre. Comme elle était belle. Si j'avais été plus jeune, je lui aurais certainement fait la cours. Mais ce n'était ni le moment ni l'endroit.

Nous débouchâmes dans une clairière artificielle; les arbres y avaient été coupés l'automne dernier. Je constatais que nous n'étions pas loin de la route bien que LightHeaven soit plus proche en coupant par la forêt. Là, je vis un homme inconscient, vêtu d'une longue cape noire, étendu sur le coté dans un brancard de fortune.

-Le voici. Me dit l'archère. Ce n'est pas qu'il soit très corpulent, mais il est encore trop lourd pour moi.

Je détachais mon sac pour y ranger mon arme et cherchais quelques potions tout en m'approchant de l'homme étendu.
Comme je le retournais, mon coeur bondit dans ma poitrine. Le souffle court, les yeux exorbités, je découvrais mon frère Zaccary gisant là, une blessure béante à la poitrine...

Par Kraktophos le 1/11/2001 à 17:56:00 (#472065)

Cette pluie était totalement imprévue... J'aurais pourtant juré la veille au soir qu'il aurait fait soleil toute cette journée... La pluie abondemment tombée près des rivages et étant maintenant asséchée par les rayons chauds et éclairants du soleil, il me fallait comprendre qui en était la source.

La forêt d'Arakas n'avait pas de secret pour moi. Je connaissais chacun des arbres de cette forêt. Du plus petit sapin au plus vieux chêne, je savais exactement me repérer dans cette abondante forêt qui suivait les pourtours des chemins.

Je parcourais la forêt et j'arborais les routes pour voir si quelque malheurs n'étaient apparus.
Au loin, on pouvait entendre un arbre gémir, enfin on pouvait l'entendre si on y prêtait attention. Calmement et paisiblement, je décidais de me diriger voir ce pauvre hêtre qui pleurait toute la sève de son tronc...

C'est là, dans une petite clairière qu'ils se trouvaient. Ils étaient trois, une archère, un mage enveloppé de noir, et quelqu'un qui ne m'était pas inconnu. Je couvrait mon visage de la capuche dont était pourvu mon manteau, et tel un rôdeur, je fixa la petite scène entre les trois protagonistes.

Il me semblait que le mage était évanoui, voyant l'archère et l'autre homme debout en train de discuter...
Voulant porter secours au petit groupe, je m'avança dans la petite clairière tout en faisant attention à dissimuler mes pas...


- Holà braves aventuriers, que faites vous dans cette clairière après une averse aussi terrible?

Tout en m'avançant, je remarquais que l'homme que je semblais connaître n'était autre que Primus Kemler, le garde forestier.
Ce fut pour moi une immense joie de le voir, mais je voyais bien aussi son allure triste, son visale blême et blafard, les traits livides laissées par des soirées bien arrosées dans les tavernes, que ce n'était pas réciproque.

M'avançant toujours, je prêtais attention à l'archère que je dévoilais; elle était frêle, élancée et adroite vu la façon de tenir son arc, elle était jeune aussi, et avait une chevelure or avec un bandeau qui lui parcourais le front et tenait ses cheveux en ordre...
Par contre, le mage à terre m'était totalement inconnu, enfin vu sous cet angle, je ne me rappelais pas l'avoir encore déjà vu sur Althéa...

Par michel le 1/11/2001 à 18:32:00 (#472066)

Suldrun eut un leger sourire en reconnaissant l'homme qu'elle venait d'appeller.Ils s'agissait de Messire Primus Kelmer,qu'elle avait croise une ou deux fois lors de viree dans les forets de Raven's Dust et de Stoneheim.Primus etait un homme courtois et attentionne,aussi sans hesite elle lui dit que dans la clairiere etait allonge un homme blesse,qu'elle seule ne pouvait porter.
Il lui dit avoir vu Barkive-elle sourit quand il l'appelat "plumeau"-et pensait que sa magie aurait suffit.Elle lui parlat de la blessure de Ksenia,et ils allerent dans la clairiere.Arrives au chevet du blesse,il s'agenouilla,et en regardant les traits de Zaccary,il blemit
-Zaccary,dit-il dans un souffle,mon frere...sa phrase resta en suspens,tellement il etait emu.
Il se releva,et ensemble commencerent à parler de la meilleur maniere de transporter Zaccary.Tout en parlant suldrun vit une ombre passer à la lisiere de la foret,à la maniere d'un rodeur.Elle fit comme ci de rien n'etait,et continua de parler avec Primus,lui exposant ses doutes sur la nature de l'orage qui venait de s'abattre.
L'ombre decidat d'entrer dans la clairiere,et nous helat.Primus se retourna,et il me samblat qu'il connaisssait l'homme,puisque il ne fut pas sur la defensive.
-Bonjour Messire,je me nomme Suldrun de Lir,je pense que vous connaissez Messire Primus,l'homme qui est blesse s'appelle Zaccary,et vous Messire quel est votre nom,et pourquoi vous cacher vous derriere un capuchon?

Par Ysengwen le 1/11/2001 à 23:46:00 (#472067)

Nécromancienne... faux et archi-faux... corbeau de tempête... quel était déjà le nom de ce roi des temps anciens qui gardait toujours des javelots près de son trône pour en transpercer les messagers porteurs de mauvaises nouvelles, assurant ainsi qu'on ne lui en apporterait pas, certes, mais vouant bien évidemment son rêgne à une fin rapide...

Une besace de toile cirée pleine de notes et la tête encore plus pleine, Ysengwen avançait d'un pas rapide et régulier sur le chemin menant de Lighthaven à Windhowl. De clair le temps semblait se gâter, des roulements de tonnerre se faisant bientôt entendre.
Un voyageur plus prudent aurait sans doute cherché couvert devant l'amoncellement de nuages d'une noirceur d'encre mais la jeune fille se contenta de hausser les épaules, songeant même avec une légère ironie que quoi qu'il lui en coutât d'admettre que l'attitude des gens de Lighthaven lui pesait, ce changement de temps était ma foi tout à fait en accord avec son humeur du moment.

Et elle n'avait jamais craint les intempéries. Ses vêtements dont la grosse cape prêtée par le mage seraient à tordre et ses bottes à jeter sans doute mais elle se porterait comme un charme mise à part la fatigue de la marche.
L'eau commença bientôt à s'abattre en épais rideaux, une pénombre grise baignant la route et les arbres tandis que, peu accoutumée au climat de l'île, Ysen avançait sans percevoir les arrière-tons peu naturels du phénomène, relevant le nez pour admirer les éclairs fourchus qui zébraient le ciel par intervalles, et le ballet des nuages, les merveilleux nuages... gris cendrés pour la plupart, parcourus de veines plus sombres et entrecoupés d'interstices argentés qui laissaient fuser les rais dorés du soleil qi continuait de briller derrière, indifférent au remue-ménage d'en bas.

Elle entendit des voix... plusieurs, deux personnes sortaient d'une clairière de souches en portant un brancard où un jeune homme en robe était allongé, suivies d'une autre. Les nuages continuaient de se courser follement, nouant des échevaux sans queue ni tête, se faisant... l'homme allongé sur la civière semblait souffrant... se défaisant... ces traits ne lui étaient pas entièrement inconnus mais elle avait une mauvaise mémoire des noms... il l'avait accompagnée avec un prêtre nommé Louis lors d'une promenade sur les rives du Lac d'Argent...

Des brêches de plus en plus larges s'ouvraient entre les nuages, laissant passer des flots de soleil bienvenus des quatre autres, la rendant clairement visible tandis qu'elle reconnaissait le mage allongé. Zaccary Kemler. Les autres étaient des inconnus dont elle ne savait s'ils voulaient du bien ou du mal au blessé. Lorsque portant les yeux sur la route qui venait de Lighthaven, ils prirent conscience de sa présence elle dit simplement, rejetant le capuchon de l'ample cape grise :
- Je suis Ysengwen, de Malvang sur l'île de Séarach. Cet homme a guidé quelques uns de mes premiers pas sur Arrakas. Puis-je savoir si vous avez l'intention de faire quelque chose pour remédier à son état ?

[ 04 novembre 2001: Message édité par : Ysengwen ]

Par Ksenia le 2/11/2001 à 5:33:00 (#472068)

Ksenia était, à présent, allongée sur le grand lit de Mstislav. A labri des intempéries, à lécart des regards indiscrets et, provisoirement, en sécurité. Mais pour combien de temps ?
Son assaillant nétait pas parvenu à la rattraper, malgré la grave blessure quil lui avait infligée avec son arme et qui constituait pour Ksenia un handicap important. Mais elle avait usé dune ruse qui sétait montrée particulièrement efficace et qui lui avait permis de semer son poursuivant. Elle avait également bénéficié du caractère peu finaud de ce dernier qui navait pas su déceler le subterfuge. Il sétait égaré sur une mauvaise piste pendant quelle continuait de senfuir.

Nul doute, cependant, que le sbire de Beltana de Necra mettrait tout en uvre pour retrouver la trace de Ksenia et finir la mission qui lui avait été confiée, celle de la neutraliser en lui ôtant la vie.

Elle était toujours endormie. Ses rêves, entrecoupés de pauses, se présentaient maintenant de façon différente. Ils semblaient être conditionnés par les conversations captées, inconsciemment, dans son sommeil, et par dautres stimuli sensoriels. Cest ainsi que son esprit visualisa, de manière décousue, les images suivantes

Un mastodontenon ! un titan lenserre de ses bras tentaculaires, la soulève de terre et lemporte dans sa grotteses pas font trembler le solBom Bom Bom

Chose inexplicable mais tellement courante dans un rêveVisions qui senchaînent sans queue ni tête :

elle est à présent en train de marcher, seule, et arrive à la hauteur dun pontelle se penche au dessus de leauet là, un gigantesque poisson en surgitla gueule grande ouverte, prête à lengloutirune triple rangée de dents fines et pointuesles ouies écartées et laissant séchapper des centaines dasticots grouillants
le visage de son père en larmes, puis subitement hilareune barque qui vogue sur les flots et séloigne du rivagecurieux ?personne à bord !une lame de fond emporte lembarcationne reste à la surface de leau que la paire de rames qui disparait dans le creux des vagues, réapparait, disparait, réapparait.le cri dune mouettenon !la voix piaillarde dune femmeune envie de la faire tairede létouffer, de la voir suffoquer comme un poisson sorti longuement de leau
BomBomBomla terre est à nouveau secouéeelle se craquelle à la surfaceune fissure, une crevasse se formene pas regarder le fondtrop tard !profond vertige attirance de labîmedeux points phosphorescents qui déchirent le noirun regard hypnotisantne pas y succomber, ne pas tomber !
Une porte qui grinceune ruchedes centaines dabeilles en sortent, pointant leurs aiguillons venimeux vers lintrusun mage, nommé Barkive qui sempresse daller se planquer sous une carpette vermillon
elle a soif, très soifdes bols, doù séchappent des volutes de fumée et un arôme puissant, volent et tournent autour delle sans quelle ne parvienne à les atteindreses bras brassent de lair

Elle fut extirpée de son cauchemar par la sensation dun velours de pétales de roses qui lui effleurait le visage. Quelquun lui soulevait la tête et cherchait à la faire boire. Elle sentit une main courir le long de sa chevelure. Elle perçut un bruit identique à celui de deux verres qui sentrechoquaient. Elle sortit lentement de son sommeil et avant même quelle nouvre les yeux, elle tâtonna du bout des doigts le dessus du lit. Sa main rencontra celles de Barkive qui, après lavoir veillée et sêtre assoupi auprès delle dans une position inconfortable, se réveillait lui aussi.

Elle entrouvrit les yeux. Sa vue, dans un premier temps, demeura brouillée. Puis, elle distingua parfaitement la silhouette de Mstislav, venu déposer un plateau et des boissons chaudes au pied du lit. Son regard se posa, ensuite, sur Barkive. Elle leur adressa, à tous deux, un sourire timide et reconnaissant.

[ 02 novembre 2001: Message édité par : Ksenia ]

Par michel le 2/11/2001 à 8:04:00 (#472069)

Je m'appelle Kathandro,repondis l'homme sans pour autant enlever son capuchon,puis je vous etre utile?
Suldrun eut un petit sourire
-En effet Messire,vous allez pouvoir m'aider.Le corps de Zaccary etant trop lourd pour moi,pourriez vous aider Messire Primus à le transporter chez le serviteur de Dame Ksenia.Il habite Lh,mais je ne me rappelle plus ou.
Les deux hommes eurent un petit sourire moqueur qui eu pour effet de faire rire Suldrun
-Connaissez vous beaucoup d'homme affuble de noms à coucher dehors avec un billet de logement?Cet homme s'appelle Mstilav,et à une corpulence et une force hors du commun.Il sera facile de le retrouver,je ne m'inquite pas pour ça.
Rassures par l'assurance de Suldrun,les deux hommes prirent le brancard,et suivis de l'archere,ils partirent vers Lh.
La direction choisi pour des raisons de discretion fut le second pont de Lh.Le soleil ayant perce,l'air devint plus chaud,et les deux hommes demanderent une petite pause.Primus s'inquietat sur l'etat de sante de son frere,quand Suldrun fit un petit geste du menton pour indique qu'une personne approchait.La jeune femme arrivait droit sur eux,et se presentat;
- je m'appelle Ysengwen,et que compter vous faire de Messire Zaccary?
-Je me nomme Suldrun,ces messieur sont Kathandro-en montrant l'homme encapuchonne-et le frere de Zaccary,Messire Primus.Pour ce qui est de nos intentions envers Zaccary,nous le menons à Lh,pour qu'il puisse y rcevoir des soins.Un de nos amis,nous y attends deja.
Le petit groupe repris la marche,les deux femmes encadraient les porteurs.Enfin le pont fut en vue,il s'agissait de retrouver la maison de Mstislav maintenant.

[ 02 novembre 2001: Message édité par : Suldrum de Lir ]

Par barkive le 2/11/2001 à 9:49:00 (#472070)

Mstislav n'avait pas l'intention de répondre à la question de Barkive car il n'avait certainement pas la réponse. Barkive se demanda toujours où était passée Kodranha et pourquoi elle mettait aussi longtemps à revenir alors qu'elle avait eut une bonne longueur d'avance sur eux.

Une main frola celle de Barkive... une main ? Par Syl, Ksénia parvenait à bouger sa main ! Barkive eut un sursaut et son coeur se mit à battre très fort et très rapidement. Serait-ce possible que Ksénia se réveilla enfin du long sommeil auquel elle avait sombré ? Barkive n'en revenait pas, il en informa rapidement Slav:
"Regardez, je crois qu'elle se réveille !"
Les yeux de Ksénia s'ouvraient très lentement, la lumière du jour semblait l'éblouir. Elle semblait désormais avoir reprise ses esprit et leur adressa un sourir angélique. Barkive, euphorique, s'empressa quand même de prendre dans son sac une potion de guérison... et puis non, finalement rien de telle qu'une bonne boisson chaude pour lui souhaiter la bienvenue dans le pays des vivants.

Barkive prit sur le plateau une des boissons qu'avait préparé Slav. Il se demanda quelle sorte de boisson c'était mais son parfum était très agréable. Il proposa la boisson à Ksénia qui l'accepta volontier. Quand elle prit la boisson ses bras semblaient encore très affaiblis. Il fallait qu'elle reste au lit quelques temps le temps de se remettre totalement de cette dure épreuve qu'elle venait de vivre.

Barkive aurait voulu resté à ses côtés plus longtemps mais il avait promis à Suldrun de revenir les chercher après. Donc maintenant que Ksénia semblait sortie d'affaire il fallait s'occupper de Zaccary au plus tôt. Il se leva en disant à Ksénia qu'il ne pouvait pas resté et qu'il reviendrait avec Zaccary très bientôt. Slav s'adressa à Barkive avant que celui ci ne parte: "Z'en faites pô, Mstislav est là pour veiller sur m'Zelle Ksénia".
Barkive s'avait qu'il pouvait avoir une entière confiance en Slav, il s'occuperait très bien d'elle. Avant de quitter la pièce Barkive adressa un dernier sourir à Ksénia en retirant son diadème et lui fit une révérance.

[ 02 novembre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Helcarendil le 2/11/2001 à 10:13:00 (#472071)


*attend la suite et cherche le numéro d'un éditeur :D *

Par LeirnCrucis le 2/11/2001 à 11:48:00 (#472072)

Au fin fond d'une caverne...

Dans sa colonne minérale...

Une voix faible s'élève....

Protégez-la!!!... Faites qu'elle vive, encore et encore...

Ma vie ne peut etre que par la sienne...

Ksenia.... Ksenia....
Dans un souffle... Ksenia!!!

Par Kraktophos le 2/11/2001 à 14:47:00 (#472073)

Les deux personnes qui se tenaient debout face à moi n'avaient pas fière allure.

-Bonjour Messire,je me nomme Suldrun de Lir,je pense que vous connaissez Messire Primus,l'homme qui est blessé s'appelle Zaccary,et vous Messire quel est votre nom, et pourquoi vous cacher vous derrière un capuchon? me demanda l'archère

-Bien le bonjour noble damoiselle, je me prénome Kathandro, et je ne me cache pas, je prend des précautions... Certains évènemnt aujourd'hui d'ailleurs m'ont amenés jusqu'à vous...

-Bien bien, je voudais que vous m'aidiez à porter ce brancard qui est bien trop lourd pour moi, me dit Suldrun.

Je voyais Primus qui se tenait à l'arrière du bracard, je pris donc l'avant et nous nous mîmes en route pour Lh. Nous devions transporter le jeune mage jusque chez le serviteur de Ksenia,un nommé Mstislav...

Notre petit groupe d'aventurier avait Suldrun en tête pour écarté les éventuels risques, suivie du brancard et de ses deux brancardiers.

Mais la chaleur se faisant de plus en plus sentir, Primus demanda une petite pause pour se rafraichir, et rafraichir son frère par la même occasion. Je ne fit qu'acquiecer, car j'avais aussi besoin de repos.

Suldrun se tenait sur ses gardes à son habitude, et d'un geste du menton nous prévint que nous allions avoir de la companie. Toujours aussi calme, j'attendais de voir ce que le destin nous apporterait sur la route...

La personne avançait d'un pas décidé vers nous et était encapuchonnée dans une cape grise.


- je m'appelle Ysengwen,et que compter vous faire de Messire Zaccary? demanda la jeune fille

-Je me nomme Suldrun,ces messieur sont Kathandro-en montrant l'homme encapuchonne-et le frere de Zaccary,Messire Primus.Pour ce qui est de nos intentions envers Zaccary,nous le menons à Lh,pour qu'il puisse y rcevoir des soins.Un de nos amis,nous y attends deja.

Telle fut la réponse de Suldrun qui n'avait pas l'air méfiante envers la jeune femme. Je n'était malgré tout pas rasuré pour autant et préférait gardé ma capuche pour me cacher le visage...

Après cette surprenante rencontre, le petit groupe reprit sa marche en direction de Lh...

Nous y arrivions, nous voyions d'ici le pont pour y aller...
Il nous fallait maintenant entrer en ville sans éveillé les soupçons... La journée n'étant qu'à maturité de sa vie, nous ne pouvions pas attendre la nuit.
J'eu soudain une idée qui me parut naturelle, bien que pas très évidente:


- Que penseriez-vous si nous lancions un sort d'invisibilité sur le brancard et son occupant. Primus et moi aurions l'air étrange, mais nous n'attirerions pas la foule?

La réponse du groupe fut immédiate...

Par kod le 2/11/2001 à 15:20:00 (#472074)

(HRP : --------->vous pouvez lire ceci<-------- )


*elle frappa avec le heurtoir, de toutes ses forces...*

Par barkive le 2/11/2001 à 18:48:00 (#472075)

Au moment où Barkive allait sortir de la maison de Slav, quelqu'un frappa à la porte. Quand il ouvrit la porte il fut surpris d'y découvrir Kodranha dans un état pittoyable. Cette archère était censé ramener le père de Ksénia et au lieu de ça elle avait du s'amuser à prendre un bain de boue avec les cochons. C'est là que l'archère commença à lui demander si Aramis était ici. Barkive s'interrogea, pourquoi venait elle cherche Aramis dans la maison de Slav, visiblement elle n'avait pas compris ce qu'on lui avait demandé.

Puis peu à peu que Kodranha racontait son histoire, Barkive s'inquiétait de plus en plus, quelqu'un aurait donc enlevé le père de Ksénia. Par Syl, la pauvre, si elle apprenait ça elle en serait très affectée ! Barkive ordonna donc à Kodranha de baisser l'intonnation de sa voix. Il lui expliqua qu'il ne fallait pas que Ksénia apprenne ce qui c'était passé. Elle venait juste de se réveiller, qui sait ce que pouvait faire un tel choc sur elle !

Barkive essaya de réfléchir aux plus vite, il commença par demander à Kodranha de se faire un brin de toilette avant de voir Ksénia. Se pouvait il qu'il y est un lien entre la blessure qu'avait eut Ksénia et la disparition de son père ? En tout cas, la coincidence paraissait invraissemblable. Barkive décida donc de ne pas partir chercher Zac et Suldrun pour le moment, il devait d'abord interoger Ksénia sur la façon dont elle avait été blessée. Celà allait peut être pouvoir leur donner un indice sur le revisseur d'Aramis. Il fit donc demi tour et revint dans la chambre où était couchée Ksénia. Elle et Slav furent surpris de le revoir aussi tôt. Comment allait il leur expliquait qu'il n'allait pas chercher Zac pour le moment.

Après une courte réflexion il décida donc de leur mentir afin de ne pas leur raconter l'épisode qu'il y avait eut avec Aramis. Il leur expliqua qu'il avait vu Suldrun devant la maison et qu'elle était venue leur dire qu'elle avait ramener Zac à l'auberge car il y serait mieux soigner. Son histoire n'était pas très crédible, Slav fronçait les sourcils mais Ksénia, encore très fatiguée, semblait y avoir crue. Barkive décida donc de parler à Slav seul à seul afin de lui raconter la véritable histoire.

[ 02 novembre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Firiel de Lys le 2/11/2001 à 20:55:00 (#472076)

Firiel Noyara errait depuis quelques heures dans la forêt sous une pluie torrentielle... Quel temps de chien... Elle avait eu des visions d'événements étranges... Elle n'irait de toute façon pas les prévenir... C'était contre sa nature, pourquoi avertir de simples humains et seraphins de ce qui pouvait se produire?... Elle marchait à bonne allure, malgré les gobelins qui l'attaquaient... Blessée, elle se soignant en "aspirant" leur vie, comme toute nécromancienne sait le faire...

Soudain, elle vit un éclair, et sut ce qui s'était passé. Quel inconscient s'était donc révélé aux dieux, et sacrifié sans aucun doute sa vie pour celle d'un autre? Sa vision s'était arrêtée avant, elle ne pouvait savoir que c'était Zaccary qui avait usé de ce sort...

Des instants plus tard, elle vit sa petite soeur qui arrivait en courant...


Grande soeur, grande soeur... il s'est passé quelque chose...

Elle lui raconta alors ce qu'elle avait rencontré en chemin.

Je vais voir ça... Je me demande qui est ce maître... Peut être l'une de mes visions me le révelera... Si tu revois une de ces créatures, prononce ces mots, elle sera pétrifiée, jusqu'à ce que je vienne... Elle lui chuchotte une incantation ancestrale à l'oreille... Quand à moi, j'ai à faire... Une histoire bien étrange à approfondir...

Firiel se retourna, sa robe noire flottant légérement dans le vent. Arrivée à Lh, elle se dirigea vers la taverne. Là elle pourrait faire parler ceux qui y étaient... Faire révéler aux humains grâce à une illusion ce qu'ils cachaient avait toujours été un de ces sorts préférés...

[ 02 novembre 2001: Message édité par : Firiel de Lys ]

Par kod le 2/11/2001 à 21:46:00 (#472077)



*L'archere se refusait meme a chercher un miroir ... couverte de cette immondice, elle devait donner envie de vomir ... *

* apres l'ordre de Barkive, elle n'osait qu'a peine se tourner pour chercher un seau d'eau et un linge ... le moindre craquement du parquet* ...---par tous les dieux !!! le parquet !!!--- ... *se tournant vers l'entree, elle vit ses traces * ... --- oh oh ... la maitresse de maison va me tuer ...---

- Bons Dieux * marmonna t elle * que je commence a en avoir marre de tout ca !!! et meme pas un seau !!! ah !!! puree !!! si t'etais pas si curieuse aussi !!! jamais tu aurais vu Ksen...

KSENIA !?! vite !!!! * elle se precipitait sur la porte par ou Barkive etait parti en prenant soin de la fermee ... * il faut que je la vois !!! il faut qu'on la soigne ... il faut ...

* la main deja sur la poignee quand ...*

[ 07 novembre 2001: Message édité par : kodranha ]

Par clq_vlad le 2/11/2001 à 23:33:00 (#472078)

**RETOUR EN ARRIÈRE SUR LES ÉVÉNEMENTS CONCERNANT KSÉNIA**

Mardram était de garde, ce jour-là. La nuit tombait et il avait encore hérité de cette heure privilégiée pour garder WindHowl...

Vêtu de sa lourde armure et de sa longue dague fichée dans son fourreau, il avançait lentement dans les rues de la ville ogrimarienne, regardant un peu partout, l'oeil vif. Il passa par le poste de garde de l'entrée pour échanger un peu avec les gardes de faction, deux humains. La discution fut plutôt courte car papotter n'était pas dans ses tâches.

Il apprit que dans la journée un des deux gardes avait aperçu une jeune femme encapuchonnée qui semblait trainer dans les environs de la ville. Pas de quoi en faire un drame, les jeunes idiots étaient nombreux à se heurter à l'important corps de garde de WindHowl.

Lentement, Mardram reprit sa marche. Il cogna à la porte de la taverne... mais elle resta sans réponse. Pas étonnant... L'interdiction de circuler ivre dans les rues de la ville en avait fait frémir plus d'un et, même les buveurs les plus incontrôlables avaient trouvés une raison pour ne plus fêter trop tardivement...

Continuant sa marche, Mardram bifurqua dans la ruelle étroite qui hébergeait souvent les mendiants voulant échapper aux gobelins hors de la ville et dans la ville (pour une menace bien plus dangereuse), les gardes.

Étonné de n'y voir aucune âme qui vive (hormis le rat qui se faufillait d'une lézarde au toit d'une maison), il continua son chemin.

Puis il s'arrêta. Des pas. À cette heure, les non-ogrimariens étaient entrés depuis longtemps à l'auberge. Seul un imprudent ou quelqu'un de la garde pouvait causer ces pas. Mardram élimina la deuxième option, car il était le seul à passer par cette ruelle...

Une ombre. Une jeune femme. Mardram resta immobile et plissa les yeux. Une humaine. Elle semblait regarder au travers d'une fenêtre... La fenêtre de l'entrepôt à nourriture. On ne peut plus suspect. Mardram s'élança tout en dégainant sa dague.... Il courrut vers elle et hurla : "Crêve, sale chienne !". Au même instant, il assena à la femme un coup, d'une puissance incontrôlée, à la poitrine. Dans un hoquet, la femme s'éfondra.

Un spasme secoua le bras de Mardram et sa dague tomba sur le pavé dans un petit bruit métallique. Des larmes coulèrent le long de ses joues, de son nez habituellement écrasé par un heaume et coulèrent dans son coup. Les larmes étaient chaudes.


Mardram éclata de rire... De rire... Il pleurait bel et bien de rire... "Un de plus. Ou plutôt une de plus", se dit-il. Puis il rit de plus belle.

Soudainement, il regarda le corps ensanglanté de la jeune femme encapuchonné. Il se pencha, non sans difficulté par la faute de son armure, et tira sur la capuche de la tête face contre terre. Il s'agissait de Ksénia, une femme qu'il avait déjà vu avant son entrée chez les Enfants du Chaos, dans une taverne d'Arakas. Elle discutait avec un vieil homme... Souvenirs lointains, il ne pouvait plus dire de qui il s'agissait.

Il pensa rapidement. Attaquer quelqu'un se trouvant illégalement dans la ville ne faisait pas partie des procédures normales. Il aurait dû demander à la jeune dame qui elle était, puis il aurait du la maitriser et l'amener à la geôle pour la questionner plus tard. Si elle était morte et que celà se savait... Il aurait de graves ennuis. Non pas qu'il désirait enfreindre les lois de l'OEC, mais il ne voulait pas non plus être rétrograder ou, au pire, être chasser de l'Ordre...

Il décida donc de laisser le corps de Ksenia dans cette ruelle, terminer son tour de garde et la reprendre par la suite. Il avait encore une heure de tour à faire et celà lui laissait tout le temps nécessaire pour réfléchir de ce qu'il allait faire. Si elle se réveille (ce qui était peu probable), elle se fera probablement prendre par un garde et celui-ci ne lui laissera pas le temps de s'expliquer. Si jamais elle s'échappe... Qu'Ogrimar l'emporte !

Mardram termina son tour normalement et aucun autre incident ne vint perturber sa nuit. Il donna son rapport verbal à l'entrée, souhaita la bonne nuit au seul garde qui restait (l'autre était sûrement parti picoler ou chercher de quoi picoler avec son copain...), retira son plastron et enfila finalement une robe noire. Ainsi vêtu, il était beaucoup plus facile de marcher et de porter quelqu'un...

Mardram se dirigea rapidement vers l'endroit où il avait fait la "rencontre" de Ksénia. Son pouls s'accéléra plus le pavé raisonnait dans la nuit... Que faire si elle était partie ? Il chassa cette horrible idée de son esprit embrummée par la marche rapide et arriva finalement. Elle y était toujours, le capuchon légèrement déchiré, la poitrine toujours maculée de sang.

Il se pencha et la prit dans ses bras. Sans peine, Mardram marcha d'un pas rapide vers la sortie Est de la ville... À cette heure, aucun garde n'y était stationné. Une étrange luminosité semblait éclairer les premiers arbres de la forêt. Le bruit des insectes, dérangés par son passage dans les herbes longues, était si intense, que Mardram croyait qu'il allait réveiller toute la ville.

Lorsqu'il jugea qu'il était entré assez profondément dans la forêt, Mardram déposa lentement Ksénia sur le sol recouvert d'aiguilles de pins couvertes de rosée. Cette petite fouineuse en fera sûrement son lit de mort. Si jamais elle s'en remets, celà lui apprendra à se moquer impunément de la suprématie ogrimarienne...

Sans plus de cérémonies, Mardram tourna les talons. Il revint vert la ville où il allait récupérer sa dague, la polir puis prendre un repos bien mérité...

S'endormir à l'aide du chant des oiseaux à toujours été quelque chose qu'il appréciait.

[edit]Nouvel édite pour cause d'incohérence m'étant resté cachée :p[/edit]

[ 06 novembre 2001: Message édité par : Mardram Rakar ]

[ 06 novembre 2001: Message édité par : Mardram Rakar ]

Par clq_vlad le 3/11/2001 à 23:04:00 (#472079)

[edit]mauvais post, incohérent avec le reste de l'histoire.[/edit]

[ 06 novembre 2001: Message édité par : Mardram Rakar ]

Par Mstislav le 5/11/2001 à 1:36:00 (#472080)

Ksénia était, enfin, sortie de son sommeil prolongé et son visage, dont la teinte ne dépareillait pas de la blancheur immaculée des draps, séclairait dun léger sourire à lattention de Barkive et Mstislav. Des deux hommes, il était difficile de savoir lequel était le plus ému et le plus heureux de la voir revenue, en quelque sorte, à la vie.

« Nom dune paire de mirettes borgnes ! On dirait bin qu vot heure était point encore sonnée et qula grand faucheuse sen est r tournée bredouille c te fois !Eh bé ! on peut dire qu vous rev nez d loin d moiselle Ksénia !, fit son fidèle serviteur.

Barkive semblait excité comme une puce, il faisait de larges gestes et ne restait pas en place plus de dix secondes. Il fouilla dans son sac, se ravisa, sempara du plateau amené par Mstislav, proposa et tendit une boisson à Ksénia.

« Jaurais aimé rester un peu plus longtemps auprès de vous, mais je dois partir rejoindre Suldrun afin que nous ramenions Zaccary ici et quil reçoive des soins sans plus attendre. Son état est préoccupant, dit-il à Ksénia en exécutant une cérémonieuse révérence et avant de quitter la pièce.

« Y vous fait des courbettes comme à une princesse ! J ficherais mon billet quil a l béguin, le brav porte-plumes, déclara Mstislav à voix basse.

- Allons, allons, Mstislav !, répliqua Ksénia, amusée par une telle remarque.

- Même si javoue, quen c moment, vous r ssemblez à un épouvantail digne d faire fuir tous les célibataires en mal d femelles, j vous dis qu z avez tapé dans lil ! Y vous a pas lâché dune semelle. On aurait dit une poule qui couv son uf !

- En ce qui concerne la comparaison à un épouvantail, je veux bien vous croire sur parole, pour ce qui est du restePeu importe ! Linstant nest pas propice à ce genre de bavardage ! Parlons de choses beaucoup plus sérieuses ! Dans un premier temps, il serait bon que je puisse me débarrasser de ce haillon qui fut jadis une ravissante robe. Puis, il serait souhaitable que nous parlions des récents évènements, que nous nous montrions efficaces pour la suite à y donner. Je pense quil est imprudent que je reste dans votre maison, Mstislav. Cest un des premiers endroits qui viendra à lesprit de mes ennemis et où lon viendra me chercher en premier.

- J vais vous chercher quelques affaires et dquoi vous

Mstislav neut pas le loisir de finir sa phrase. Barkive, quils croyaient tous deux déjà parti, fit son apparition dans la chambre. Avant même que fusent les questions à propos de son retour inopiné, il leur expliqua, après une courte mais mûre réflexion, quil avait rencontré Suldrun venue lavertir que Zaccary avait été conduit, tout compte fait, à la taverne pour y être soigné. Si Ksénia sembla ne pas trouver étrange les propos de Barkive, Mstislav, quant à lui, affichait une moue dubitative et ne paraissait pas avoir gobé le mensonge du séraphin. Ce dernier constatant que le serviteur nétait pas dupe, il linvita à sortir de la pièce afin, affirma-t-il, de laisser Ksénia se reposer.

« Elle est encore très faible. Laissons-lui le temps de se remettre peu à peu !

- Vot amouhumaimable sauveur a raison ! Z êtes pas d ta fait daplomb encore ! On vous laisse vous r poser. On r viendra plus tard !

Ksénia neut pas le temps de protester, les deux hommes lui tournaient déjà le dos et se dirigeaient vers la porte.
Lorsque Mstislav posa la main sur la poignée, il sentit que quelquun en faisait autant de lautre côté de la porte. Il ouvrit, dun geste volontairement brusque, le battant. La pauvre Kodranha faillit en avoir le bras arraché.

« Tiens donc !, sexclama-t-il, la donz Mais qu est qu c bourbier ambulant ? demande-t-il ahuri devant le tableau répugnant quoffrait larchère. *reniflant fortement* Maismaisça pue l purin et l pourceau !
*apercevant les bottes crottées de Kodranhapenchant le buste pour voir par delà delle* Bon sang d bonsoir ! Nom dune fille de joie encore pucelle ! Nan maisnan maisr gardez-moi ça !, faillit-il sétouffer en constatant les traces laissées abondamment sur SON parquet fraîchement ciré. Ah mais, elle va m nettoyer ça , la greluche « emmerdouaillée ! »

Mstislav, dont le visage passait de rouge à violet, contemplait le désastre, arpentant de long en large la pièce, enjambant les salissures et jurant de plus belle. Barkive, médusé tout dabord devant cette scène, se manifesta et coupa court aux jérémiades de Mstislav

[ 05 novembre 2001: Message édité par : Mstislav ]

Par Ksenia le 5/11/2001 à 17:23:00 (#472081)

Perdue dans ses pensées, elle se remémorait ce que venait de lui dire Mstislav à propos de Barkive. Dans un premier temps, cela l'avait fait sourire...puis, curieusement, l'avait intriguée. Elle n'avait, jusqu'à maintenant, guère prêté attention aux choses de l'Amour; on aurait dit même qu'elle se défendait de le faire. Elle avait , cependant, éprouvé des sentiments pour quelques représentants de la gente masculine, sans jamais oser leur avouer, et se contentait d'entretenir, depuis, avec eux des relations purement amicales.

Son coeur s'était embrasé pour un druide nommé Leirn. Puis, le départ de celui-ci vers d'autres contrées l'ayant eloigné de son horizon et son absence s'étant prolongé, elle avait cessé d'espérer, se promettant de ne plus jamais s'amouracher d'un homme si facilement. Elle en avait trop souffert et s'était résignée à rester sans compagnon.

Elle fut sortie de sa rêverie lorsque Mstislav ouvrit la porte brusquement et surprit, visiblement, quelqu'un derrière celle-ci. De son lit, Ksenia ne parvint pas à distinguer de qui il pouvait s'agir et Barkive referma vivement la porte derrière eux.

Curieuse, elle tendit l'oreille. Elle n'eut aucun mal à percevoir les paroles de Mstislav; il avait la voix qui portait suffisamment pour que l'on puisse deviner qu'il était en colère contre une femme qu'il traitait de ... Elle n'en croyait pas ses oreilles. Qui était donc cette femme et qu'avait-elle donc fait, pour faire naître de tels propos dans la bouche du serviteur, au langage particulier, certes, mais rarement aussi insultant?

Elle savait qu'il n'était pas raisonnable de quitter le lit si vite; elle était encore bien faible. La curiosité l'emporta sur ses craintes de s'évanouir en voulant présumer de ses forces. Elle décida d'aller voir ce qui se tramait dans l'autre pièce. A cause de ses membres engourdis, ses gestes étaient incroyablement ralentis. Elle mit un long moment avant de pouvoir s'extirper du lit et de poser un pied à terre...

[ 08 novembre 2001: Message édité par : Ksenia ]

Par kod le 5/11/2001 à 19:05:00 (#472082)



--- IL VA TE TUER !!! il va te tuer !!! cette foi ma kokod t'es morte !!! ---
* Tout avait ete si vite !! d'abord sa main sur la poignee ... la poignee qui bouge toute seule ... son bras qui semble vouloir se debarrasser de son epaule ... et puis la brute ... la devant ... *
---Ksenia, voir Kse...--- ... * avait elle eut le temps de penser avant que la tempete eclate ...*
* Par tous les Dieux jamais elle n'avait subit tant de deshonneur !!! cet etre a l'aspect vaguement humain osait la traiter de bourbier !!! et de purin a present !!! *

* Lorsque les yeux de la brute descendirent ses jambes , pour terminer ces secondes interminables sur la vision de ses bottes ... toute la colere montante de l'archere se transforma ... elle se preparait a reagir ... mais la ... tout d'un coup ... la honte ... *

*purement et simplement la honte ...*

* le souffle qui se coupe ... la bouche qui reste beante ... les oreilles qui chauffent ... le rouge cramoisi qui envahit les joues ... *
* et la brute qui explose ... *
* et ce satane picotement des yeux qui annonce des larmes ... la honte complete et absolue ...*
* et la brute qui la traite comme une souillon ... mais que pouvait elle faire ... ses yeux se plissent a l'encognure, sa gorge se serre ... deglutir ... elle ne savait meme plus ce que ca faisait ... *
* elle avait envie de hurler ... de hurler qu'elle n'y pouvait rien !! qu'elle y pouvait rienhinhiiin !!! *
* elle aurait tout donner ... tout donner pour qu'un Dieu la prenne la ... et l'ote de son pire moment ... tout donner pour que Mstislav voit sa detresse et arrete son supplice ... tout donner pour qu'il voit son sang au milieu de la boue de ses cheveux et prenne pitie ... tout donner pour deux bras forts pour la reconforter, la proteger et la pardonner ...*
- oui je nettoierais tout !! tout !! * avait elle envie de sanglotter *
* mais rien ... rien ne pouvait plus traverser sa gorge si nouee ... *

* et tandis que la brute la depassait pour la torturer encore, en dressant l'inventaire de chaque toute petite tache ...*
* le regard larmoyant de l'archere appela au secours le seraphin plante devant elle ...*



[ 05 novembre 2001: Message édité par : kodranha ]

Par barkive le 5/11/2001 à 20:50:00 (#472083)

"Ah encore cette archère !" songeait Barkive. Elle avait encore failli paraître devant Ksénia dans un état pittoyable. Si Ksénia la voyait comme ça son coeur ne tiendrait pas tellement Kodranha faisait peur à voir. Ceci de façon immagé bien entendu. Mstislav contempla Kodranha, il avait l'air furieux et il y avait de quoi lorsque l'on regardait l'état du parquet.

Barkive se rémémora sa première rencontre avec l'archère dans la carrière, elle n'avait même pas proposé son aide et était partie chercher le père de Ksénia pour éviter de porter des charges lourdes. Ensuite elle avait lamentablement perdue de vue Aramis. Et finalement elle revenait ici dans un état lamentable. Cette archère lui était décidemment très antipatique ! Barkive jeta un regard noir sur Kodranha.

Et c'est là, oui c'est à cet instant là qu'il remarqua chez Kodranha qu'il y avait une autre personne en elle. Comme si un masque tombé. Comme si son coeur de plomb c'était transformer en or par une formule que nul alchimiste n'aurait su découvrir. On aurait dit que Kodranha allait éclater en sanglot telle une petite fille qui avait peur de se faire punir après avoir fait une bêtise. Serait-il donc possible que cette archère est un coeur finalement ? Kodranha le regardait avec des yeux de détresse. Barkive en fut touché voir même presque gêner. Les derniers évènements qui lui été arrivée avait du la faire craquer, si bien qu'à ce moment elle laissait paraître la vraie femme qui était en elle.

Barkive la regarda mieux et s'apperçu qu'elle avait elle aussi des blessures mais avec la boue il ne les avait pas vu au premier coup d'oeil. Mstislav attendait que Barkive lui parle comme il était censé le faire. Il le fit donc patienter quelques instants et invita Kodranha à s'assoir sur une chaise.
"Slav, veuillez bien me ramener le sac que j'ai laissé auprès de Ksénia afin de soigner les quelques blessures de notre archère".
Mstislav l'écouta et peu de temps après il lui ramenait toutes les affaires dont il avait besoin pour soigner Kodranha. En la soignant Barkive essaya de la rassurer en la convainquant que ce n'était pas de sa faute ce qui s'était passé, qu'elle n'avait pas à se sentir coupable de l'enlèvement d'Aramis et de Luis. Elle s'était faite surprendre comme n'importe qui l'aurait été.

Barkive tourna alors la tête vers Mstislav qui venait d'entendre le mot "enlèvement". Mstislav s'était figé à la prononciation de ce mot. Barkive et Kodranha lui expliquèrent alors ce qui s'étaient passés. Barkive ajouta à Slav que pour son bien, Ksénia ne devait absolument pas être au courant de l'enlèvement. Innutile de lui donner du soucis pour le moment, il fallait attendre d'abord des nouvelles du ravisseur. Puis Barkive se retourna de nouveau vers Kodranha, il avait oublié de lui donner l'état de santé de Ksénia. Il la rassura de nouveau en lui précisant qu'elle était désormais sortie d'affaire. Puis il se leva, réfléchissa un instant et s'adressa aux deux personnages:
"J'aurai besoin de votre aide pour tenter de convaincre Ksénia d'essayer de se rappeler de son agresseur. Il faut qu'on le sache au plus vite afin de secourir Aramis et Luis." Barkive espérait de tout son coeur que Ksénia s'en rappelerai. C'était la seule piste qu'ils avaient afin de venir en aide à Aramis.

[ 05 novembre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Ysengwen le 6/11/2001 à 12:00:00 (#472084)

Après un instant d'hésitation Ysengwen emboîta le pas, encadrant avec Suldrun le brancard porté par les deux hommes. Elle n'avait que leur parole pour se rassurer quant à leurs intentions mais il leur aurait été facile après tout de tuer le mage sans défense ou de se débarasser de la jeune voyageuse...
Si l'identité qu'ils avaient déclinée était véridique sa présence n'était sans doute guère nécessaire ni même utile... Zaccary lui avait un peu parlé de son frère comme d'un paladin vétéran de nombreuses batailles donc, bien que l'homme ne semblat par pour le moment au meilleur de sa forme, quelle aide pouvait-elle apporter, elle pour qui de nombreux recoins de cette île restaient encore pleins de dangers ?
Mais ce qu'elle avait à faire à Windhowl n'avait après tout aucun caractère d'urgence et elle serait ainsi plus vite fixée sur le sort du jeune mage.

Ils marchaient en silence, au aguets de toute menace contre leur fardeau fragile.
Alors qu'ils approchaient des abords de Lighthaven l'homme encapuchonné qui s'était présenté sous le nom de Kathandro dit :
- Que penseriez-vous si nous lancions un sort d'invisibilité sur le brancard et son occupant. Primus et moi aurions l'air étrange, mais nous n'attirerions pas la foule ?
Ysen sourit.
- Deux hommes se suivant toujours à la même distance, l'un les bras tendus un peu devant lui et l'autre tendus sur les côtés... ce serait un peu voyant tout de même non ? Le sort d'invisibilité n'est peut-être pas à la portée de n'importe quel novice mais il est assez connu. Le brancard peut rester visible... mais on peut s'arranger pour qu'il semble contenir autre chose. Peut-être une pile de fougères ou autre plantes qui pourrait passer pour des ingrédients demandés par quelqu'un à la Tour des Mages ou à l'infirmerie du temple d'Artherk ?
Elle inspecta du regard les abords de la route en quête de végétaux prometteurs.

Par michel le 6/11/2001 à 13:45:00 (#472085)

-Non,dit Suldrun d'une maniere autoritaire,on aurai l'air vraiment trop etrange.
Mais à peine avait elle lance son avertissement que Kathandro avait envoye son sort.
-C'est malin,de quoi avez vous l'air maintenant,vous portez un brancard vide qui semble lourd,reflechissez Messire avant d'agir.

Pendant ce temps Ysengwen cherchait des plantes comme elle l'avait dit,et riait sous cape de voir l'archere se mettre en colere.Primus quant à lui ne disait rien,il semblait absorbe par l'etat de sante de son frere.Kathandro allait repliquer quand à ce moment là,un nephilin fit son apparition.Il inspecta le brancard,eut un haussement d'epaule et sembla s'interresser à la jeune Ysengwen
-Vous cherchez quelque chose Mademoiselle demandat il?

Avant que le jeune fille eut le temps de repondre,Suldrun interpella le nouvel arrivant:
-Qui ete vous Messire et que voulez vous?
-Je me nomme Mardram et je vais à Lh comme vous le voyez mais vous il me semble que votre equipage est etrange,repondit il avec un regard interrogateur.
-Arf,repondit Suldrun,vous nous avez demasquer.En fait nous organisons une blague,et nous cherchons des ingredients.Il s'agit de faire croire à quelqu'un que .....
Le nephilin interrompit la jeune femme et lui dit que la personne qui etait blessee sur le brancard necessitait des soins et que le temps n'etait pas aux palabres.
Les quatres se regarderent,eurent un petit hochement de tete et partirent en direction de Lh,passant sur le pont sous le regard de Mardram.
-Vite depechons nous avant qu'il se mele vraiment de nos affaires,fit remarquer Suldrun.
Le petit groupe entra dans Lh,heureusement que c'etait le matin tot et que beaucoup de gens etaient encore chez eux,de ce fait ils ne croiserent pratiquement personne.
Soudain aux abords d'un pate de maison un eclat de voix eclata.
-On y est,dit Suldrun,je reconnais cette voix.Vite depechons nous.
Arrive,à la maison de Mstlilav,Suldrun jeta un regard autour d'eux,ne vit personne ,et ouvrit la porte,entra et vit une scene peu commune:
une archere toute crottee,qui se fesait soigner par un seraphin et un colosse qui ralait et bougonait a qui mieux mieux.
Suldrun fit entrer Ysengwen,les deux "brancardiers" et leur etrange fardeau,en criant:
-Ola il y quelqu'un ici qui demande des soins urgent.

[ 07 novembre 2001: Message édité par : Suldrum de Lir ]

[ 07 novembre 2001: Message édité par : Suldrum de Lir ]

[ 10 novembre 2001: Message édité par : Suldrum de Lir ]

Par clq_vlad le 6/11/2001 à 23:12:00 (#472086)

Mardram avait à faire à LightHaven et était parti tôt le matin si bien que les petits animaux étaient encore assoupis. Le trajet à pied était facile, le chemin n'était pas valloneux .

Vêtu d'une simple robe noire, Mardram n'était pas de service; il devait rencontrer Kalastor pour régler une affaire à Silversky. En effet, le nouveau vicomte se montrait plutôt impliqué dans ses tâches. Il fallait y remédier mais celà pouvait aussi se faire plus tard.

Aux abords de la ville, Mardram vit deux hommes tenant un bracard vide, une femme à leurs côtés et une autre qui semblait absorber par l'observation des cailloux du chemin.

Étrange groupe. Lorsque Mardram parvint à leur hauteur, il fronça les sourcils en observant les hommes tenir le brancard de sorte qu'il paraissait chargé d'un poid invisible.

Bombant le torse et déployant ses ailes, Mardram leur dit d'un regard hautain: "Hé ho ! Vous... Vous me semblez transporter un poid considérable. Puis-je vous faire honneur en vous aidant à transporter ce brancard ?
Ou plutôt, vous mademoiselle, vous semblez avoir perdu quelque chose. Je puis vous aider à le retrouver si vous le désirez ! Alors ?"


Mardram regarda vivement les deux hommes puis la femme. Ces trois dernier le regardait d'un air interrogateur. Mardram croisa ses bars et attendit leur réponse.

[ 06 novembre 2001: Message édité par : Mardram Rakar ]

Par barkive le 7/11/2001 à 9:26:00 (#472087)

"Ola il y quelqu'un ici qui demande des soins urgent".
Barkive tourna son regard en direction de la porte d'entrée. C'était Suldrun qui leur parlé, mais que faisait-elle ici elle était pourtant censée l'attendre dans la carrière ? Puis il vit débarquer 3 personnes qui lui étaient inconnus transportant le brancard où était Zaccary.
"Suldrun je vois que tu as réussis à trouver un peu d'aide, comment va notre blessé ?
- Oui apparemment je pouvais toujours attendre ton retour, répliqua Suldrun, le blessé à besoin d'être soinger comme je viens de le dire"

Kodranha était désormais rassurée sur l'état de santé de Ksénia et Mstislav avait cessé de la réprimender. Barkive s'avança vers les visiteurs et se présenta à eux.
Les trois personnes qui étaient là devant lui se prénommèrent Kathandro, Ysengwen et Primus. Primus était le frère de Zac et semblait vraiement très inquiet pour lui. Ysengwen, quand à elle, semblait déjà avoir prise ses aises et parla à Mstislav afin qu'ils puissent se nettoyer un peu. Barkive s'adressa à Suldrun en lui expliquant que le père de Ksénia avait été enlevé. Il raconta donc de nouveau la longue histoire qu'il venait de dire à Mstislav cinq minutes plutôt. Puis Barkive lui expliqua qu'ils ne pouvaient pas restés ici car il avait dit à Ksénia que Zaccaty avait été ramené à la taverne.

Barkive réflechissait à une solution avant que Ksénia ne découvre la vérité. Tant qu'elle ne pouvait pas bougé de son lit, ils pouvaient restés dans cette pièce. Mais si jamais Ksénia se sentait assez forte pour se lever , dans ce cas ils allaient se retrouvés coincer. Barkive leur disa qu'ils pouvaient donc restés ici mais qu'il ne fallait pas qu'il fasse du bruit pour ne pas éveiller l'attention de Ksénia.

[ 10 novembre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Ysengwen le 7/11/2001 à 10:06:00 (#472088)

"Hé ho ! Vous... Vous me semblez transporter un poid considérable. Puis-je vous faire honneur en vous aidant à transporter ce brancard ?
Ou plutôt, vous mademoiselle, vous semblez avoir perdu quelque chose. Je puis vous aider à le retrouver si vous le désirez ! Alors ?"

Danger hurlèrent tous ses sens en voyant apparaître le nouveau-venu alors qu'elle revenait vers le brancard avec une brassée de fougères et en cherchait d'autres du regard. Après la prise de Windhowl par les Ogrimariens ces derniers ne formaient qu'une minorité de la population ou même de la garde, dont bon nombre de membres étaient loyaux envers la ville elle-même ou envers leur paie plutôt qu'envers le Roi, Artherk ou Ogrimar... mais les Ogrimariens surtout ailés s'étaient bien sûr placés aux postes clés...
Mardram Rakar était de ceux-là. Elle l'avait aperçu à plusieurs reprises lors des quelques temps qu'elle avait passés dans la ville en s'engageant comme guérisseuse dans les patrouilles extérieures pour pouvoir justifier d'un moyen d'existence tandis qu'elle profitait des bibliothèques de la ville pour poursuivre ses recherches.
La serviabilité dont il faisait soudain preuve était hautement suspecte.

- Oui...
Tenant toujours sa brassée de fougères d'un bras, alors même que Mardram finissait sa phrase elle fit glisser de son doigt l'anneau que lui avait offert quelques temps plus tôt Baba Ikinthil, le laissant tomber à terre sans un bruit dans un pli de ses vêtements et faisant mine de se tourner et se retourner en relevant de la main libre le bord de sa robe pour voir le sol.
- Ah le voilà !
Elle se pencha vivement, le ramassant et l'exhibant tout en venant répandre les fougères sur le brancard.
- J'ai beau le porter au majeur il est trop grand, il faudrait que j'achète un autre anneau à ma taille pour l'enfiler à la suite et le tenir en place. Désolée pour le retard.

Suldrun se reprit et interpella le nouveau venu qui la questionna sur le brancard apparemment vide mais lourd, ce à quoi l'archère entama des explications embrouillées sur une plaisanterie...
Le nephilin l'interrompit et lui dit que la personne qui etait blessée sur le brancard necessitait des soins et que le temps n'etait pas aux palabres. S'assurant que le Néphilin ne la voyait pas la jeune fille fit un signe pressant aux autres qu'il valait mieux avancer... se trouver à portée de voix des gardes du pont à tout le moins....
Les quatre se regardèrent, eurent un petit hochement de tete et partirent en direction de Havreclair, passant sur le pont sous le regard de Mardram.

Ils passèrent devant les gardes, Ysengwen se demandant s'il valait mieux pour la sécurité de Zaccary suggérer aux gardes qu'ils souhaitaient peut-être avoir une discussion approfondie avec Mardram Rakar, garde de Windhowl...
Certains Néphilins étaient d'une bonté et d'une humanité exemplaires... comme Lerrys Kalger qu'elle avait eu le plaisir de rencontrer brièvement... mais la plupart étaient Ogrimariens ou tout du moins d'une avidité pour la puissance qui ne laissait guère de place aux scrupules... de nombreux Néphilins et Ogrimariens avaient quelques pécadilles ou même crimes à leur actif selon les lois royales... et le temps qu'il s'explique ou se fasse refouler ils seraient hors de sa portée...

Elle décida de garder le silence. Ses ailes noires seules devraient suffire à lui attirer l'attention des gardes. Et après il n'allait pas les agresser en plein coeur de la ville. S'il avait souhaité attaquer il l'aurait fait alors qu'ils étaient encore dans les bois en train de se demander quelle attitude adopter... De plus elle aurait besoin de retourner à Windhowl régulièrement et ne souhaitait pas se compliquer la vie en se mettant à dos un individu dangereux...

Ils arrivèrent un peu plus tard devant une maison d'où jaillissaient des éclats de voix... pourquoi là plutôt qu'au temple d'Artherk ? Enfin ils devaient avoir leurs raisons et après examen Primus ressemblait suffisamment à Zaccary pour être effectivement son frère, et ils ne s'opposait pas à la direction prise par le groupe.
- Bon sang dbonsoir ! Nom dune fille de joie encore pucelle ! Nan mais nan mais rgardez-moi ça ! Ah mais, elle va mnettoyer ça, la greluche « emmerdouaillée !
- Ola il y quelqu'un ici qui demande des soins urgent.
Ysengwen entra à l'invitation de Suldrun, découvrant le colosse qui avait été en train de hurler à pleins poumons sur une autre archère écarlate sous la crasse tandis qu'un séraphin aux ailes blanches s'affairait à commencer à panser les blessures qu'elle portait aussi. Voyant d'autres arrivants guère plus reluisants le visage du colosse s'assombrit encore. Ysen, impavide, se planta devant lui et demanda avant qu'il ne parvienne à sortir de sa suffocation.
- Je suppose qu'à défaut d'une baignoire vous disposez bien d'un grand baquet de bois pour la lessive l'hiver. Les blessés ont besoin d'être nettoyés avant qu'on puisse s'en occuper sérieusement, et accessoirement tous les autres aussi pour cesser de salir votre parquet...
Extrayant tranquillement ses pieds de ses bottes et bas de laine trempés et fangeux qu'elle jetta avec son manteau sur un coin de parquet déjà sale, le tout pour nettoyage postérieur, et relevant le bord de sa robe pour ne pas salir davantage les zones encore épargnées, elle se rendit pieds nus devant la cheminée la plus proche, savourant la chaleur des flammes.

Par michel le 7/11/2001 à 13:30:00 (#472089)

Quand ils entrerent dans la piece,suldrun lut la surprise dans les yeux de Barkive,et la colere dans ceux de Mstislav.Ce dernier s'arreta d'invectiver la pauvre Kodranha,et allait se remettre à hurler quand Ysengwen se planta devant lui,et lui demanda de quoi laver les plaies des blesses,la brute devant le naturel de la jeune fille ne sut quoi repondre et en gromelant s'executa.Suldrun suivi du coin de l'oeil Ysengwen qui allait se rechauffer au coin de la cheminee et pensa "toi tu iras loin jeune fille,si les p'tits gob'lins te mangent pas"
Barkive leur expliquait qu'il ne devaient pas rester ici,que pour Ksenia il serait de meilleur gout que nous soyons à l'auberge,et d'autre choses encore,mais Suldrun ne l'ecoutait pas et elle pensait à d'autres choses.Elle regardait Primus et Mstislav qui preparaient de quoi laver Zaacary,Barkive et Kathandro qui parlaient et elle prit la parole.
-Ecoutez moi dit elle,aujourd'hui nous avons vecu des evenements peu ordinaires,je dois vous dire que quand j'etais seul dans la clairiere avec lui,je n'en menais pas large,en effet à un moment son corps s'est mis à bouger tout seul,il s'est eleve au dessus du sol,ses membres pendaient inannimes,et on aurait dit qu'une lutte se menait à l'interieur,une legere vapeur l'entourait,et tout semblait irreel.Soudain tout cessa,le corps tomba lourdement et à ce moment là la pluie cessa.Bien que cela paraisse etrange et en y ayant beaucoup reflechie les deux phenomenes eurent lieu en meme temps.
Je ne sais pas ce que ce mage a fait,mais je pense qu'il a invoque quelque chose de tres puissant.De plus la presence de ce nephilin a l'entree de la ville n'etait peut etre pas innocente.Alors pour toutes ces raisons je pense que mettre Zaccary à l'auberge se revelerai desastreux.
On a qu'à dire à Ksenia que l'auberge etait pleine et que naturrellement nous sommes venu ici pour nous refugier.
Sans vouloir me montrer effrontee,notre hote aurait il quelque nourriture et un peu de biere,tous ces evenements n'ont ouvert l'appetit,et j'ai grand faim et soif.

[ 08 novembre 2001: Message édité par : Suldrum de Lir ]

Par clq_vlad le 8/11/2001 à 0:49:00 (#472090)

Mardram resta surpris du fait que la jeune fille avait seulement perdu son anneau: il lui conseilla d'y faire attention car, un anneau comme celui là provient surement d'un être cher...

Mardram se tourna alors vers les deux hommes au bracard, fronça les sourcils à nouveau puis partit lentement vers le pont menant à la ville, non sans se retourner quelques fois vers l'étonnant groupe.

Par barkive le 8/11/2001 à 15:53:00 (#472091)

Suldrun raconta qu'elle avait vu le corp de Zac suspendu en l'air et qu'il avait sans doute invoqué quelque chose qui pourrait bien s'avérer dangereux pour eux et tout les habitants d'Arakas. Barkive ne pouvait pas se soucier de ces problèmes de lévitation en plus des problèmes d'enlèvements qu'il y avaient déjà. Il décida donc de laisser Suldrun, Ysengwen et Kathandro régler ce problème là. La seule chose qui était vraiment importante aux yeux de Barkive était de retrouver Aramis Freeman. Mais comment allait il s'y prendre pour retrouver sa trace ? Suldrun réclamait à manger et MStislav était partit leur préparer de quoi se ravitailler.

Barkive s'approcha de Zac et l'observa, il ne bougeait pas. Il jetta un oeil à chacunes des personnes qui avaient prêter secours à Suldrun. Ysengwen était tranquillement en train de se réchauffer à côté de la cheminé. Primus en quittait pas son frère de ses yeux espérant un signe de sa part qui pourrait montrer qu'il allait sortir de son coma. Mais ce n'était pas le cas, Zac était complètement immobile. Barkive ne pouvait finalement pas restait impuissant face à cette situation. Kathandro lui, examina les blessures de Zac. Comme Ksénia et Zac portaient les mêmes blessures, il avait espérer que les deux se réveilleraient au même moment lié par un lien mystérieux. Mais ce n'était pas le cas, Barkive ne savait pas comment faire pour aider Zac. Ce n'était dans son cas pas la blessure physique qui l'avait mit dans cet état et ce n'était sans doute pas en le soignant qu'ils allaient pouvoir le sortir de là.

Barkive expliqua à son entourage qu'il faudrait surement user de magie afin de le faire revenir à la réalité. Le seul moyen qu'il voyait était de savoir quelle incantation Zac avait utilisé pour se mettre dans cet état. Il ne savait pas comment le savoir, celà dépassait ses connaissances en matière de magie. Peut être Syl, déesse du mystère et de la magie allait pouvoir les aider à résoudre ce mystère. Il demanda à Primus, lui qui connaissait bien Zac, si ils savaient quelles sortes d'incantations auraient pu utiliser son frère.

[ 08 novembre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Kraktophos le 8/11/2001 à 16:24:00 (#472092)

En nous y voilà rendu... Une petite chaumière toute simple. Elle comportait deux pièces au rez-de-chaussé et une l'étage. La pièce principale, enfin du moins le pensais-je, du rez-de-chaussé était très conviviale, et rendait plus grande vu de l'intérieur. Il y avait une cheminée au mur opposé à la porte, de sorte que le foyer illuminait de ses quelques braises la grande voûte et le reste de la pièce. Une fenêtre du côté de la rue, avec un rideau cousu-main qui ne laissait paraître la scène du petit groupe. Le sol était jonché de parquet d'une beauté à en faire rager toutes les ménagères de Lh. Quant à la seconde pièce, on y devinait une fenêtre, vu de l'extérieur, la porte en bois y était robuste, mais on ne pouvait savoir ce qu'il y avait, car elle nous était fermée. Une grandeporte faite de chêne massif sûrement, laquée et cirée tel de la ronce de noyer. Sur celle-ci se trouvait le dessin d'un bûcheron coupant du bois dans une clairière, et d'une jeune femme sortant d'une maison non loin en arrière plan se dirigeant vers notre bûchron. Le détail et la finesse du trait laissait à penser que le menuisier qui l'avait faite était vraiment très doué. Sans savoir pourquoi, cette porte-ci était bien entretenue, alors que celle d'entrée n'avait pas autant de robustesse...

Devant nous se trouvait une grande brute, Mstislav, un séraphin dénommé Barkive et une archère dont le nom ressamblait étrangement au mien. Elle devait s'appeller Kodranha et était toute de boue recuverte...{/I]

Après quelques discussion infructueuse sur l'origine de l'état du mage, j'appris qu'il avait utilisé la magie. Cette magie m'était connue, mais je ne la pratiquait pas, et avait fait serment de ne jamais l'appliquer, car trop destructrice. Je faisais donc attention à garder ce détail pour moi, et examinait les plaies du blessé, pour soigner ce qui pouvait l'être. Je voyas la mine morose de Primus à côté demoi, et j'entendais Barkive dire:

- Il ne sert à rien de soigner ces plaies physiques!! Il nous faudrat utilisr la magie. Malheureusement, cette magie me dépace. Peut-être Syl a-t-elle la réponse?

Sans vouloir allarmé le pauvre séraphin , Syl ne pourrait pas grand chose à la magie des druides. Il restait à espérer à que le frère de Primus n'aie pas libérer un des anciens fléaux d'Althéa, que nous avions réussit à emprisonner il y a de ça fort longtemps. Je préférait jouer l'indifférent, et puis je pensais aussi Zaccary n'était pas assez puissant pour faire une telle chose.

C'est alors que Suldrun nous fit penser qu'il nous faudrait nous restorer et aussi nous loger pour la nuit.


On a qu'à dire à Ksenia que l'auberge etait pleine et que naturrellement nous sommes venu ici pour nous refugier.
Sans vouloir me montrer effrontée, notre hote aurait il quelque nourriture et un peu de bière, tous ces evenements m'ont ouvert l'appetit, et j'ai grand faim et soif, dit l'archère sur un ton presque naturel.

[ 10 novembre 2001: Message édité par : Kraktophos ]

Par Mstislav le 8/11/2001 à 21:11:00 (#472093)

Mstislav, après avoir tant juré, vociféré avec la pauvre Kodranha, fut soudain rongé par le remords quand Barkive fit remarquer que l'archère était blessée et avait besoin de soins. Il s'en voulut de s'être laissé emporter. Après tout, ils n'avaient pas tort de le surnommer "la brute".

La maison qu'il occupait, était celle qu'il avait partagée avec feu son épouse. Celle-ci en avait hérité à la mort d'un oncle qui, à défaut d'avoir d'autre descendant proche, l'avait couchée sur son testament. Mstislav et sa femme, Nadejda, y avaient coulé des jours heureux. Le bûcheron, après une dure journée de labeur dans la forêt, regagnait chaque soir son domicile, avec le même bonheur. Nadejda passait le plus clair de son temps à rendre leur logis confortable et accueillant. Elle briquait les lieux du sol au plafond, agrémentait les fenêtres de rideaux, cousait de magnifiques habits, brodait des draps, préparait de délicieux plats qu'elle servait fièrement à Mstislav. Ils vécurent ainsi pendant trois ans, jusqu'àjusquà ce que le rêve se brise. Nadejda mourut en couches, lenfant né prématurément, une petite fille, ne survécut pas. Mstislav, fou de douleur, pensa mettre fin à ses jours. Puis, il sombra dans lalcool pour noyer son chagrin, abandonna le métier de bûcheronmais il ne parvint jamais à commettre lacte suicidaire quil avait envisagé.
Il se mit à mendier pour subvenir à ses modestes besoins. Un jour, il rencontra Ksénia à la fontaine de LightHaven. Elle lengagea comme serviteur et le rémunéra généreusement pour les menus services quil lui rendait.
Mstislav, reprit ainsi goût à la vie.
Il continua dentretenir sa maison comme le faisait sa femme. Cétait sa façon à lui de préserver tous les souvenirs quils avaient partagés avec elle, une manière de se remémorer la douce et agréable présence de Nadejda à ses côtés.
Voilà pourquoi, il avait littéralement explosé de colère. Kodranha avait, en quelque sorte, souillé le « sanctuaire ».

Mstislav partit, à la demande de Barkive, chercher son sac laissé dans la chambre où se reposait Ksénia. Lorsquil pénétra dans la pièce, il fut surpris de trouver Ksénia assise au bord du lit.

"Nom d'un gob boiteux, qu'est-ce que vous faites ? Zallez m faire l plaisir de vous r coucher tout d suite !

- Si vous me dites qui vous a mis dans une telle colère pour que vous fassiez trembler les murs et que vous vous soyez montré si ordurier !

Il lui rapporta, penaud, les faits.

- Vous navez pas osé parler de cette façon à mon amie Kodranha ?

- Bah ! j r grette, croyez-moi bien !, fit-il en baissant la tête comme un garnement pris en faute.

- Je vous prierai dorénavant de vous montrer plus aimable à son égard, lui ordonna-t-elle.

Mstislav ne broncha pas, sempara du sac de Barkive et prit congé de Ksénia qui, raisonnablement, sétait rallongée sur le lit.
Il revint dans le salon, tendit le sac au séraphin qui administra les premiers soins à larchère blessée. Barkive rassura celle-ci quant à létat de santé de Ksénia etparla denlèvement. Un enlèvement ? Oui, il avait bien entendu ! Mstislav tourna vers eux un regard interrogateur et obtint les explications espérées.
Le Père Freeman enlevé ? Mstislav en avait le gosier sec et il aurait volontiers sifflé, sur le champ, une barrique de vin. Pour sûr quil ne fallait pas divulguer ces derniers évènements à Ksénia !

« Cmaudit cauchemar va prendre fin quand, hein ? », hurla-t-il plus fort quil ne laurait souhaité.

En guise de réponse, lui parvint un « Ola, il y a quelquun qui demande des soins urgents ! » Suldrun venait de franchir le seuil de la maison, bientôt rejointe par une jeune inconnue. Puis suivirent deux hommes, dont celui qui lavait interpellé, ce matin-même, devant la taverne. Ils portaient le brancard où gisait, toujours inerte, Zaccary Kemler.

Nom dun séraph déplumé ! L cauchemar continue ! pensa-t-il.

Depuis les remontrances que lui avait faites Ksénia, il nosait plus rien dire de peur den subir de fâcheuses conséquences et de nouveaux sermons. Il ne broncha donc pas quand la jeune inconnue, qui fut présentée par la suite comme Ysengwen, lui demanda, avec un certain aplomb, sil pouvait fournir le nécessaire pour quils puissent faire un brin de toilette ! Il remarqua quelle avait pris soin dôter ses bottes, elle !, avant de se camper devant la cheminée pour se réchauffer à proximité de la flambée.

Mstislav haussa les épaules. Bien sûr qu jai un baquet et du savon ! Pour qui elle m prend ? Un gueux ? Mescagasse sérieusement la mijaurée !

Pour couronner le tout, voilà que Suldrun (encouragée par laudace dYsengwen ?) réclamait à boire et à manger comme si elle sétait trouvée dans une taverne. La taverne !

Elle était pas sensée y aller, hein ? daprès le menteur emplumé ? Il jeta un regard noir à Barkive.

Ténerve pas, l Vengeur ! Sinon, t pourrais bien leur cracher du venin ! Pourvu que Ksénia s relève pas et vienne pas voir c qui s trame ici ! Si cest l cas, y s dépatouilleront pour lui expliquer. J commence à en avoir ma claque des embrouilles !

Sadressant à Suldrun : « Jai qu deux bras ! Chaqu chose en son temps ! »

Il se dirigea vers la cheminée et suspendit un chaudron deau à chauffer au dessus du foyer. Puis il retourna auprès de Kodranha qui semblait pétrifiée.

« J vais vous m ner pour qu vous fassiez trempette », lui dit-il en montrant dun coup dil, le haut des escaliers.

Il repartit vers la cheminée et revint quelques instants plus tard en portant le chaudron fumant. De sa main libre, il prit le bras de Kodranha qui eut un léger mouvement de recul. Elle tremblait telle une feuille comme si elle redoutait un quelconque danger.

« J vais pas vous bouffer ! », lâcha Mstislav, sans savoir que son humour navait pas leffet escompté.
Il conduisit larchère et amie de Ksénia, à létage, dans une pièce qui servait de buanderie.

[ 10 novembre 2001: Message édité par : Mstislav ]

Par kod le 9/11/2001 à 0:50:00 (#472094)



* Barkive avait compris ... avec ce qui semblait a Kod, milles precautions il l'a fit assoir ... Il fit taire son bourreau ... ou tout du moins l'archere finit par ne plus l'entendre, enfermee dans sa honte ...*

* le seraphin livrat alors a la brute la raison de la salete de l'archere ... il lui expliqua ce que Kod avait pu lui faire comprendre ...*
*par intermittence Kodranha articulait vaguement quelques mots pour le remettre dans le bon fil ... elle n'osait plus du tout regarder autre chose que le bout de ses bottes ... sa voix semblait echapper a tout controle ... elle vacillait ... elle etait quasi inaudible ...*

* le seraphin tout en racontant l'echec de l'archere, s'approcha de sa nuque ... la douleur physique avait totalement disparue, anehantie par la colere de Mstislav ... *
* lorsqu'il la soigna , la femme ne broncha pas ... ni de plaisir ni de douleur ... plus rien que sa honte d'etre si sale ne pouvait tenir dans sa tete ...*

--- Ksenia --- ... * Barkive lui parlait d'elle ... l'archere fit un effort pour concentrer son attention sur ses paroles ... il lui parlait d'elle ... de son etat ... rassurrant d'apres ce qu'elle comprit dans les brumes de son coma nerveux ....

* Barkive se releva ... il devait avoir terminer se dit elle ... ah non ... ah si, peut etre ... puis juste a ce moment, une voix ... celle de Suldrun, l'archere de la clairiere ...*

-Ola il y quelqu'un ici qui demande des soins urgent.
* Kodranha eut du mal a rassembler ses esprits ... tout allait tres vite pour sa petite cervelle pas encore d'aplomb ...*

* relevant la tete lourde de remord, elle entrevit une jeune femme inconnue face a la brute... elle parlait ...*
- ..... une baignoire ... lessive ... Les blessés ont besoin d'être nettoyés ..... salir votre parquet... --- NON !! pas salir le parquet !!!--- ... * eut envie de hurler Kodranha !! *
* Mais la jeune femme retira ses chaussures, et alla proprement, elle, se chauffer a la cheminee*


* revenant du regard vers la porte de la maison , elle vit entrer tout le reste du groupe ... avec une civiere ou gisait Zac, portee par Primus et un autre inconnu ...*
* s'attendant a voir le dos des hautes epaules de la brute, son cerveau fut surpris de croiser son regard ...*
* il lui indiquait des yeux les escaliers ...peut etre lui parlait il aussi ... mais cela Kodranha etait incapable de le dire ... figee par la peur ... *

* la brute alla vers le feu ... Kodranha ne comprenait pas pourquoi il desirait y jeter la jeune fille dechaussee .. elle avait rien salit elle ... puis d'un coup il tendit le bras ... la fille s'ecarta un peu pour laisser passer un chaudron ... Kodranha ne comprenait plus rien ... elle restait la, petrifiee * ... --- mais non .!.!... ils peuvent pas me faire cuire pour si peu ... je veux pas qu'il me mange ... ---

* elle eu une exclamation etranglee quand elle senti la poigne de la brute sur son bras ... elle decrocha son regard appeure du chaudron d'eau chaude pour le porter au visage de la montagne ... car de si pres, elle devait raviver la douleur de sa nuque pour lever la tete si haut ... *

* il l'entrainait ... il voulait la manger a l'etage !!! et personne ne bougeait ... elle crut meme entendre un petit rire etouffe ... *

* arrives a l'etage, il l'a fit entrer dans une grande piece ...*

* le sens de l'espace n'etait plus tres fiable ches l'archere , la piece lui semblait immense ...*
* elle comportait sur le cote, de grands murs blancs ... qui semblait bouger a un rythme regulier, comme si cette maison vivait, et devait se nourrir de l'archere l'ayant souillee ...*

* la pression sur son bras se fit plus forte quand ses jambes la lacherent ... elle venait de vaciller, et il la forcait a rester debout ...*

*petit a petit ses sens arreterent leur trahison ... *
*elle vit un grand bac en fer blanc ... a cote une caisse ... dessus, une grille a lessive, une brosse, et du savon ...*
--- du savon !!! propre !! je veux redevenir propre ... imaculee telle ces ... *elle fit une pause mentale* ... --- telle ces draps !!! idiote !! ce sont des draps et du linge qui seche la !!! pas des murs vivants !!!
--- tu es dans le grenier ... c'est la qu'il fait sa lessive, et etend son linge !!! et c'est la que tu vas te laver !!! enfinnnnnnnn !!!!!---

* la brute posa la chaudron pres du bac ... en s'approchant, Kod vit derriere ce dernier deux seaux d'eau froide ... *

* se tournant, plus que demanda, elle implora du regard, le droit de prendre un des linges pour se faire une serviette ... *

* mais la brute avait deja disparut de sa vue ...*
* Kodranha alla machinalement fermer la porte ... en revenant elle prit un drap de coton blanc ... pas le plus grand, juste assez pour se secher et s'en couvrir*

* elle revint pres du bac et ouvrit le sac qu'elle croyait avoir laisser en bas...*
* elle y cherchat en vain une tenue de rechange ... tout ce qu'elle trouva furent ses deux soulier de fete ... ils etaient noirs, avec des talons plats ... elle les gardait precieusement pour les jours de dance, car ils lui faisaient de jolis petits pieds ... tout mignons ... tous propres ...*
- te laver ... vite ...
* machinalement elle mit la moitie du chaudron dans le bac, qu'elle completa d'eau froide ...*
* elle entama son deshabillage, devenant de plus en plus pressee au fur et a mesure que le doux moment de se sentir propre approchait ...*
* elle ne prit meme pas la peine d'etaler ses affaires sales, les laissa en boule, et se precipita dans le bain ...*
* l'eau lui arrivait au haut des mollets ... elle se mit a genaoux ... goutant avec delassement la douce chaleur sur sa peau ... *
* la vapeur lui montait aux narines ... elle semblait flotter dans un nuage ... son cerveau reprenait le dessus ... absorbant de grande quantite d'air, elle profitait avec delectation de ce doux moment ... *

* par automatisme ses mains commencerent a la laver ...*

* au bas de la porte, un jour laissait filtrer les conversations du dessous ... *
* son attention voguait mollement de son bain aux recits des aventures qu'elle conclut etre celles de Suldrun ... tout allait bien ... sa logique fonctionnait a nouveau ... elle se laissait envahir de la douceur de l'eau ... puis s'impregnait des recits du groupe en bas ... puis l'eau ... puis les paroles ...*


* son bain avait dut durer une petite eternite ...*

* quand elle se reveilla de sa letargie, elle se rendit compte que l'eau en plus d'etre d'un marron affreux, etait devenue froide ... de meme que l'espace sous la porte ne laissait pas passer que les voix, mais bel et bien un petit courant d'air froid ... charriant quelques bonnes odeurs .. .mais froid tout de meme ...*

* elle se saisit de la serviette improvisee, s'enroula dedans et sortit du bain ...*

* elle avisa alors un ingenieux systeme d'evacuation d'eau, perce dans le mur, qui devait conduire le liquide sale vers l'exterieur ...*

* elle allait trainer le bac pour le vider ... quand la porte s'ouvrit ...*

*elle se retourna vivement, de peur d'etre surprise bien legerement couverte par un homme trop curieux ... *
* en realite, c'etait Suldrun*

* elle lui expliquat rapidement qu'elle devait elle aussi se changer, montrant d'un geste sa robe dechiree ... elle lui rappela alors en avoir fait le brancard ... *
* elle demanda a Kodranha si elle acceptait sa presence ... et comme pour donner une bonne raison a cela, s'approcha et prit l'autre anse du bac ...*

* Kodranha aquiesca que oui , sans probleme ...*
* elles viderent l'eau boueuse et ramenerent le bac a sa place ...*

* les deux archeres se regarderent alors, et Suldrunn conseilla a Kodranha de reiterer son rincage ... l'eau sale n'avait pas tout enlever ...*

* elles viderent le chaudron et le reste d'un seau ...*
* un peu genee, Kodranha se defit de sa serviette, en profitant du retournement de Suldrun qui cherchait son autre robe ...*
* elle recommencait a se rincer abondamment , et sa compagne se changeait ... elles ne parlerent pas ... et Kodranha eut bientot fini ... *

* elle venait juste de finir de se reenmitoufler dans la serviette quand la brute reapparut derriere elles ...*

* lequels des trois fut le plus gener aurait ete dur a dire ...*

* la montagne humaine bredouilla divers paroles ou Kod crut discerner des excuses et autre chose ... puis il redisparut derriere les draps etendus ...*

* les archeres entendirent alors des bruits etranges d'objets que l'on deplace, glisse, souleve et repose plus loin ...*
*Kod crut comprendre que la brute cherchait quelq... *

- t'nez !! mais prenez'y attention !!! ca appart'nait a ... quelqu'un de proche ... alors pas d'bain d'boue !!! ou j'vous etripe !!!

* la brute lui tendait des habits ...*
* d'extra-ordinaires habits ...*
* non pas qu'ils furent exaltants de precieux ... mais cette jupe avait la coupe des plus grands maitres ... son tissus bleu clair ne luisait pas de milles feus, mais semblait avoir ete le fruit de maintes attentions ... *
* le haut etait un chemisier long en coton blanc, lourd et doux ... au col, se dessinnaient des volutes de broderie finement travaillees, dans un cordon de couleur peau, ravissant ... *
* Kodranha en etait la, a se demander qui avait bien put confecionner tenue a la fois si jolie, discrete et robuste ... quand d'un imperceptible geste, la brute les lui tendit plus encore ...*

* Kodranha ne sut trop comment le remercier ... elle tenta diverses excuses, qui s'avorterent a peine entamees ... elle prit les habits ... sans en detourner son attention ...*

* etrangement , ils semblaient de la taille qu'elle prenait d'habitude ... pourtant, une grande gigotte sans formes comme elle, ce n'etait pas frequent en ces temps ou les belles femmes etaient plantureuses...*

* pour mieux se faire a l'idee de leurs tailles, et de ce a quoi elle ressemblerait une fois dedans, elle les levat devant elle, repliant les coudes pour qu'ils la touchent, et concluant quant au resultat final en regardant la facon dont les plis tombaient ...*

* elle tourna la tete vers Suldrun, qui semblait beaucoup s'amuser ... en tout cas elle souriait ... ca c'etait certain ...*

* tres enthousiaste a l'idee de porter cette tenue, elle leva soudainement son regard vers celui de la brute ... tentant sans mots dire , de lui faire comprendre qu'il etait temps pour lui de leur laisser un peu d'intimite ...*



[ 10 novembre 2001: Message édité par : kodranha ]

Par Mstislav le 10/11/2001 à 2:14:00 (#472095)



[ 12 novembre 2001: Message édité par : Mstislav ]

Par michel le 10/11/2001 à 23:43:00 (#472096)

"J'ai qu'deux bras!Chaque chose en son temps" dit Mstislav fesant ainsi remarquer à Suldrun que sa requete etait un peu deplacee.La jeune femme fut d'abord surprise puis empoigna le bras de Primus et lui dit;
-Venez avec moi Messire j'ai besoin d'un homme fort.
Celui-ci hesita,et Suldrun lui fit remarquer que son frere ici ne risquait rien et que des soins lui etaient apportes.
Tous deux partirent et revinrent tres peu de temps apres,assez lourdement charges.Suldrun portait un grand sac et Primus un petit tonneau.
-J'ai pense que notre hote avait d'autre chat a fouetter,aussi je suis parti faire deux courses.
De son sac,elle sorti deux grosses miches de pain,ainsi qu'un gros jambon et de la viande sechee.Voila qui devrait rassasier tout le monde,le tout accompagne de la fameuse biere de la taverne,ça devrait nous remettre les idees en place.
A peine eut elle fini sa phrase,qu'elle monta les escaliers,et entra dans la piece ou Kodranha prenait son bain.Cette derniere fut surprise de son apparition et Suldrun lui expliqua que sa jupe etait dechiree et qu'elle devait la changer.
-Ca ne te gene pas que je reste ici pour me changer?demanda t elle.
et avant que Kodranha ne lui reponde elle prit la anse du bac pour l'aider a le vider.
En examinant Kodranha,Suldrn vit que le bain n'avait pas enlever toute la boue et elle conseilla à cette derniere de reprendre un bain pour se rincer .Suldrun se deshabilla et entrepris de chercher sa jupe de rechange dans son sac.Du coin de l'oeil elle vit que Kodranha etait genee par sa propre nudite,ce qui amena un leger sourire sur ses levres.
Sans rien se dire les deux femmes firent ce qu'elles avaient à faire,puis a peine Kodranha eu fini son bain et s'etait emmitoufle dans sa serviette que Mstislav entra dans la piece.Il bredouilla quelques mot puis s'en fut dans le fond de la piece.Il revint avec des vetements qu'il tendit à Kodranha lui signifiant d'y faire tres attention.Elle fit un essayage sommaire.Cherchant un regard approbateur de la part de Suldrun elle trouva un regard amuse,puis elle se tourna vers Mstislav.

Suldrun vit que Kodranha etait genee par la presence de Mstislav et la sienne,aussi elle prit le bras de ce dernier et lui dit d'un air enjoue;-Venez mon cher,nous avons une table à dresser.
Sur ce,ils sortirent de la piece,descendirent les escaliers et commencerent à installer des couverts,des assiettes et des verres,afin que tous puissent se restaurer.

Par Ysengwen le 11/11/2001 à 12:57:00 (#472097)

"J'ai qu'deux bras ! Chaque chose en son temps" dit Mstislav faisant ainsi remarquer à Suldrun que sa requête était un peu deplacée. La jeune femme fut d'abord surprise puis empoigna le bras de Primus et lui dit :
- Venez avec moi Messire j'ai besoin d'un homme fort.

Réchauffée, ayant achevé de faire sécher ses vêtements, Ysengwen se détourna des flammes, regardant les autres s'activer autour d'elle, Suldrun et Primus s'apprêtant à ressortir en quête de victuailles. Elle avait quelques talents de guérisseuse mais sans doute insignifiants en comparaison de ceux d'un paladin expérimenté et d'un druide et sa présence n'était sans doute pas nécessaire dans l'immédiat. Le serait-elle plus par la suite elle avait des doutes là-dessus mais la curiosité pour l'étrange sortilège décrit par Suldrun et un brin d'inquiétude sur le sort de Zac la poussaient à rester au moins en tant qu'observatrice...

En attendant que tous soient en état de s'asseoir devant un bon repas rien ne l'empêchait de passer faire un tour en ville. La maison était petite et quoi qu'en disent certains ils ne pourraient sans doute pas tous s'y réfugier pour la nuit. L'auberge n'était peut-être pas une bonne idée, mais une autre personne lui avait déjà offert de profiter de son toît lors de futurs passages à Hâvreclair.
S'enveloppant à nouveau de la cape de lourde laine grise sombre offerte par cette même personne et renfilant ses bas et bottes elle dit à la cantonnade en sortant :
- Je vais prendre mes dispositions pour la nuit. Et passer à la Tour des Mages faire quelques recherches rapides pour le cas cela nous donnerait quelques pistes à suivre au sujet du sortilège dont a été victime Zaccary.

Il n'était sans doute pas utile de préciser l'identité du "généreux hébergeur" songea-t-elle avec un sourire presque invisible en refermant la porte derrière elle et en s'éloignant d'un pas rapide vers la Tour. Quelques minutes plus tard elle se trouvait à la porte du mage Araknor et frappait le heurtoir. Au bout d'un moment la porte s'ouvrit et le maître des lieux se présenta, arborant une mine revêche qui devint simplement impassible en reconnaissant la jeune fille.
- Vous revoilà. Votre voyage à Windhowl a été interrompu ? Il y a quelqu'un d'autre ici ces jours-ci. Comme la plupart de ceux dans son cas cette personne ne souhaite pas que ça se sache. Je vous saurai donc gré de ne pas chercher à accéder aux pièces où nous nous trouvons où à la chambre suivant la vôtre, et de reduire vos allées et venues autant que possible.
Ysengwen remercia d'un signe de tête.
- J'ai à faire à la bibliothèque de la Tour des Mages et en ville avant.
Le mage acquiesca distraitement et commença à refermer la porte.
- Hmm, du courrier est arrivé, voilà, si vous voulez le consulter à la bibliothèque.
Il lui remit une grande enveloppe de toile cirée avant de refermer la porte.
A l'attention d'Ysengwen Bren'Kanuvier, résidant pour l'heure en la demeure d'Araknor, Hâvreclair. A défaut faire suivre et remettre en la garde de Liurn Clar, Hurlevent.

Par barkive le 12/11/2001 à 8:35:00 (#472098)

Ysengwen était sortie chercher une chambre à l'auberge de LightHaven. Mstislav et Suldrun étaient en train de préparer la table. Il était bientôt midi et avec les nombreux efforts qu'ils avaient donnés depuis ce matin, ils étaient tous épuisés. Barkive avait très faim aussi et de toute façon ils n'allait pas pouvoir partir à la recherche d'Aramis pour le moment car il ne possedait pas encore d'indice. Une fois qu'il aurait le ventre plain sans doute allait il avoir les idées plus clairs et réccupéré des forces afin de commencer les recherches.

Barkive donna un coup de main à Mstislav et Suldrun. Tout en mettant la table, il eut des remords vis à vis de Ksénia. Non, il ne pouvait pas lui mentir et lui cacher la vérité sur Aramis, elle devait être au courant. Il lui avait menti afin de la protéger et aussi pour qu'elle se rétablisse au plus vite. Mais elle était sortie d'affaire à présent et quelle que soit la peine que celà allait lui causer Barkive n'avait pas le droit de lui mentir à se sujet. Il annonça à Mstislav qu'il avait finalement changé d'avis et qu'il fallait tout dire à Ksénia sur l'enlèvement. Il espérait aussi que celle ci ne lui en voudrait pas trop et qu'elle comprendrait ses raisons.

Il se rendit donc vers la chambre de Ksénia et ouvrit la porte. Celle ci en le voyant avait compris qu'il avait quelque chose de très grâve à lui annoncer. Barkive ne savait pas comment le lui dire, il avait du mal à trouver ses mots. Il prit une chaise puis s'asseya à côté d'elle. Il n'osa pas la regarder en face, c'était déjà une terrible douleur pour lui de devoir lui apprendre ça. Après un moment de silence, il lui révéla toute l'histoire.

[ 12 novembre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par Mstislav le 12/11/2001 à 16:13:00 (#472099)

<hrp>Hum...on dirait bin qu'j'ai pris du r'tard.

J'me mets au boulot de suite!<hrp>

Par Primus Kemler le 12/11/2001 à 23:22:00 (#472100)

sorry, time has missed me a bit

Je n'avais pas dit un mot de tout le trajet. J'étais perdu dans mes pensées, cherchant dans mes souvenirs embrumés une quelconque formule druidique ou une recette de potion. Rien. Je ne trouvais rien pour une blessure si profonde. J'avais vu des plaies durant ma longue vie, mais aucune avec cette apparence. Elle avait certainement du être causée par une arme magique ou autre objet tranchant enduit d'un poison qui m'était inconnu. J'avais été un peu rassuré par l'apparition soudaine de Kathandro que je connaissais de longue date et dont je savais le savoir, mais il eu l'air aussi embarrassé que moi à la vue de cette lésion.

Je n'arrivais pas à réfléchir, j'avais l'esprit vide. Tel un automate, j'avais transporté mon frère jusqu'à Lightheaven. Je n'avais pas même prêté attention au néphilim qui nous avait accosté. Que nous voulais t'il ? Pourquoi mes compagnons faisaient-ils tant de secrets ? Je n'avais même pas cherché à comprendre. Même arrivé chez Mstislav, je n'ouvris pas la bouche, mais tout le monde était si affairé que personne ne prêta même attention à moi.

Je crois que j'ai repris mes esprits au moment ou ils ont commencé à raconter avec plus de détails ce qui s'était passé et, plus exactement, au moment où j'ai compris ce qu'avait fait Zaccary. Kathandro aussi avait compris, je le vis à son regard.
J'avais entendu parler de ce sort d'absorption. C'est un sort nécromant qui fonctionne à l'envers de celui qui permet d'ôter la vie; il ne guérit pas, mais restaure la vie en puisant l'énergie vitale de celui qui l'invoque pour le transférer au blessé. Il est si complexe que je ne le croyais pas à la portée de mon frère. Cependant, quoi qu'affaiblit, Zaccary n'aurait pas du être blessé à son tour. Que s'était-il passé ? Quelle était l'origine initiale du mal ? Il fallait que je parle à Ksénia !

Kathandro semblait aussi perplexe que moi, et ce mage emplumé avait l'air d'être impuissant. Je devais trouver de l'aide...

Par Ysengwen le 14/11/2001 à 12:06:00 (#472101)

Bientôt les pieds d'Ysengwen foulaient la grêve.
Elle se dirigeait vers la bande de terre qui donnait accès à la bibliothèque, réalisant dès qu'elle l'eut en vue qu'elle avait oublié un léger "détail", la marée arrivait à son plus haut et menaçait de recouvrir l'accès. Rassemblant ses robes elle se mit à courir sur le sable déjà détrempé. Elle ne courait aucun risque si elle restait sur le chemin, sauf aux plus fortes marées la profondeur dépassait rarement les genoux, mais autant éviter de trop remouiller ses vêtements sinon les bibliothécaires risquaient de lui faire endurer une séance de séchage avant de la laisser accéder à leurs précieux ouvrages.
Courant d'un pas agile et bondissant au-dessus des portions déjà recouvertes elle fut au pied de la Tour des Mages. Elle avait environ trois quarts d'heure avant que la mer ne redescende... juste assez pour localiser les ouvrages qui pouvaient l'intéresser et faire un premier tri, elle reviendrait lire plus tard si les autres n'avaient toujours pas de piste à suivre...

Bientôt penchée sur les parchemins récapitulant la labyrinthine classification des ouvrages avec l'un des assistants... elle les connaissait presque tous, si elle n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer le bibliothécaire Helcarendil... elle eut l'emplacement de divers ouvrages traitant pour tout ou partie des léthargies magiquement induites et grimpa les escaliers, franchissant les pièces appropriées avec de bref saluts murmurés aux autres lecteurs, jusqu'à entrer dans la petite salle de travail où se trouvaient deux des traités les plus prometteurs.

[ 14 novembre 2001: Message édité par : Ysengwen ]

Par aphrodite_ou_venus le 14/11/2001 à 20:55:00 (#472102)

Flavie est encore plongée dans ses tentatives de traduction des runes de son grimoire.Déjà 3 heures qu'il fait nuit mais elle continue de travailler à la lueur vacillante d'une bougie. Elle a devant elle sur une page, un objet étrange, une sorte de disque avec un symbole inconnu gravé dessus. Mais ce symbole lui dit quelque chose... elle l'a déjà vu quelque part...mais ou ? elle feuillette rapidement son vieux livre mais ne trouve rien. La lumière de la bougie commence à perdre en intensité, la mèche est presque finie. La cire a fondu et s'est déversée sur une bonne partie de la table et du grimoire. Trop occupée, Flavie ne s'en était pas rendu compte.
Il lui prend l'envie soudaine d'ouvrir le livre à l'endroit ou la cire s'est déversée. Comme s'il s'agit d'un signe du destin, la page en question contient ce symbole. C'est une de ces légendes très longues qu'elle a renoncé à traduire parce qu'elle les a jugées de moindre importance. Pourtant ce symbole lui insufla le desir de vouloir connaitre cette légende. Elle trouve alors un autre page contenant ce symbole puis 2 puis 3... tous ensemble lui permettent de comprendre le sens du symbole : SACRIFICE ! Hantée par la vision de son avenir et de la prophétie qui pèse sur sa famille, Flavie considère ce mot pour elle...Elle recherche désespérement des indices dans la partie consacrée à sa famille : Les Artelucis, mais elle se trompe et, avec une certaine paresse, se résout à commencer la traduction de la légende. Mais il est tard et les runes semblent tourner dans sa tête si bien qu'elle finit par s'endoremir sur son livre...

Par serafel le 15/11/2001 à 12:12:00 (#472103)

*Se balade dans lighthaven la belle, sa ville desormais*

La ville est bien calme aujourd'hui

*sourit avec la joie de l'homme heureux de sa vie*

*Apercoit primus a travers la fenetre d'une maison*

Il a l'air soucieux. C'est bizarre la derniere fois que je l'ai vu pour lui remettre l'armure, il allait tres bien et respirait la joie de vivre

*N'ose pas s'approcher plus pres de la maison*

*se perd en conjecture devant la maison*

Par Ysengwen le 15/11/2001 à 15:10:00 (#472104)

Une jeune femme se trouvait là, endormie sur un livre, la cire d'une bougie entièrement consumée étalée en partie sur la table en partie sur le grimoire. Elle se ferait sans doute un peu gronder à moins que l'ouvrage ne lui appartînt... mais même ainsi les gardiens du lieu n'aimaient guère qu'on traite avec une telle désinvolture le "trésor" que représentait un livre... trésor de connaissances mais aussi matériel... un grand et bel ouvrage enluminé valait bien le prix d'un petit troupeau de moutons...
Même dans son sommeil ses traits semblaient un peu tirés et soucieux. Et quel sommeil pouvait-on bien trouver dans ces conditions, sur une chaise dans une pièce chauffée juste assez pour que les livres ne souffrent pas de l'humidité ?

Sans bruit sur les semelles souples de ses bottes de cuir Ysengwen suivit les rayonnages entourant l'unique table jusqu'à trouver les deux livres qu'elle cherchait, en prit un et alla s'installer pour commencer à en prendre connaissance dans un profond silence que seul rompait le murmure des pages tournées.

La Mort-Songe
Par Loth'ran Jensaylda, traduction d'une variante du haut-elfique par Damien de Hurlevent en la troisième année du rêgne de notre bon roi Théodore V, qu'Artherk l'ait en sa garde !

Avertissement au lecteur :
Cet ouvrage contient dans sa version originale de nombreuses références à des pratiques de nature nécromantique qu'il nous a semblé bon de faire disparaître de crainte qu'il ne tombe entre de mauvaise mains. Puisse-t-il ainsi ne servir que d'avertissement sur les dangers des Arcanes Noires...

Et encore et ainsi de suite sur deux pages. Ysengwen laissa échapper un léger sifflement de dépit. Mais qu'attendre d'autre dans une bibliothèque constituée depuis toujours avec le bon vouloir royal et Artherkien...

Moi Loth'ran Jensaylda, apprenti du dernier Nécromant Royal des Terres Bleues Darkyem, relaterai ici quels événements ont amené la mort de mon maître et le discrédit de notre ordre...

Elle commença à passer les pages avec rapidité... cherchant autant à repérer les coupures qu'à discerner quand le rédacteur entrait dans le vif du sujet... non que le début fut inintéressant mais elle ne voulait pas se faire attendre pour manger...

[ 15 novembre 2001: Message édité par : Ysengwen ]

Par Ksenia le 15/11/2001 à 16:37:00 (#472105)

S'étant recouchée à la demande insistante de Mstislav, Ksenia ressassait les récents évènements dans sa tête, en fixant le plafond de la chambre. Elle se demandait si on avait pris soin de prévenir son père comme elle l'avait demandé. Elle était surprise de ne pas l'avoir encore vu venir lui rendre visite et s'enquérir des nouvelles de sa fille. La commission lui avait-elle été seulement faite ?

Après tout, Mstislav avait bien oublié de lui rapporter quelques habits afin quelle puisse se changer et surtout, se débarrasser de cette robe déchirée et souillée...

Elle avait cependant entendu des bruits au dessus delle, dans la pièce qui servait de buanderie. Elle savait quil y entreposait, dans une malle, les vêtements de sa défunte femme, et les menues affaires quelle lui confiait de temps à autre.

Quétait-il advenu de Zaccary Kemler quelle avait entraperçu figé comme une statue lorsquelle avait recouvré un court instant ses esprits, dans la clairière ?

Cet Ogrimarien qui lavait attaquée et grièvement blessée dans lenceinte de WindHowl, était-il déjà lancé à ses trousses ? Il ne faisait aucun doute, quen apprenant quelle avait échappé à la mort qui lui était promise, il ne laisserait pas sa sale besogne inachevée.

Elle savait Barkive, Kodranha et Mstislav présents dans la pièce voisine et elle mourrait denvie de les rejoindre afin de leur exposer le contenu de ses penséesmélange dinterrogations, de doutes, de craintes

Elle ne pouvait continuer à rester ainsi inactive. Certes, elle avait été sérieusement atteinte et elle avait failli passer de vie à trépas. Elle se sentait encore très affaiblie mais, rester allongée sur ce lit à regarder fixement le plafond et à se tourmenter lesprit, lui devenait insupportable. Il fallait quelle se lève, quoique puisse en dire et rouspéter Mstislav !

Alors quelle sapprêtait à mettre un pied en dehors du lit, la porte de la chambre souvrit doucement. Barkive apparut devant elle, le visage soucieux. Une ride profonde barrait son front, son regard était sombre, ses sourcils froncés et ses lèvres nesquissaient pas le moindre sourire mais une moue embarrassée qui ne laissait rien présager de bon.

Ksenia resta assise au bord du lit, le regard inquiet fixé sur Barkive qui, indubitablement, était venu lui annoncer de bien mauvaises nouvelles

Par Road_Sr le 15/11/2001 à 17:28:00 (#472106)

J'ai pas encore eu le temps de tout lire... j'ai dû imprimer et je lirai la suite dans le train ...
c trop beau :)
J'adore...
félicitation

Par barkive le 16/11/2001 à 9:34:00 (#472107)

Barkive n'arrivait pas à trouver ses mots. Plus il racontait l'histoire de l'enlèvement plus il se demandait si il réussirait à tout lui dire sans craquer. Le visage de Ksénia était devenue pale, Barkive n'arrivait plus à contenir ses larmes. Il tourna légèrement la tête et avec l'une de ses mains essuya discrètement les larmes qui coulaient de ses yeux en espérant que Ksénia ne puisse appercevoir le désaroi de Barkive. De toute façon après lui avoir parlé de l'enlèvement elle ne devait surement plus faire attention à ce qu'il faisait. Rester avec elle et voire sa détresse face à l'évènement étaient insupportable pour lui. Il espérait que Mstislav viendrait les interrompre, ainsi il pourrait consoler Ksénia. Car Barkive était un homme beaucoup trop sensible, il ne pouvait pas la consoler sans fondre en larmes.

Il s'approcha de la fenêtre de la chambre et en tournant le dos à Ksénia et en faisant semblant de regarder dehors il lui raconta la fin de l'histoire. Désormais elle était au courant de tout. Malgrès le mal que ça lui faisait de lui révéler enfin la vérité, il se sentit néanmoins soulagé d'avoir été totalement honnête envers elle. Il ajouta également qu'il ne savait pas du tout comment retrouver Aramis et que l'état de Zaccary ne s'était pas amélioré. Les larmes coulaient toujours sur le visage de Barkive, il n'arrivait plus du tout à contrôler ses émotions et il ne fallait pas qu'il montre une telle faiblesse envers elle.

Ksénia était sous le choc de la terrible nouvelle, elle avait besoin d'être un peu seule et demanda à Barkive de bien vouloir la laisser un peu. Barkive avait espéré qu'elle lui dise ça, il ne pouvait plus resté auprès d'elle après ce qu'il venait de lui apprendre; peut être l'avait-elle compris. En admettant qu'il est réussi à dissimulé ses larmes, il aurait aussi pu trahir la peine qu'il avait pour elle dans l'intonnation de sa voix, qui était devenue enrouée.

Barkive quitta la chambre toujours en prenant soin de rester de dos face à Ksénia. En refermant la porte il se retrouva face à face avec Primus Kemler qui, apperement, était sur le point de se rendre dans la chambre.

[ 16 novembre 2001: Message édité par : Barkive ]

Par kod le 17/11/2001 à 12:46:00 (#472108)

* LÂ’archere sÂ’etait donc retrouvee seule dans le grenier ... elle avait enfiler dans un enthousiasme incroyable les frais habits que la brute lui avait confies ...*
*elle sÂ’etait ensuite mise a ranger un peu tout cela ... alors quÂ’elle se penchait pour ramasser son sac et redescendre avec tout le monde, son regard se posa sur deux paires de pattes poilues ... *
* se relevant prestement, elle vit, campes au bout de ces pattes, deux demi-loups ... se tournant, elle se vit encerclee par en fait cinq invocations du Maitre ... *

* Que se passait il encore ... cela nÂ’etait pas prevu du tout ...*

- Maitre vouloir parler toi. Toi avoir fini mission
- Mais !! mais non !!!
- si ... toi devoir venir

* leurs mains se joignirent ... *
* un eclair ... le froid ... le neant ...*

* le neant ... le froid ... de la lumiere*
* lÂ’instant suivant elle etait en face du Maitre ... *
* un peu pataude, pas habituee a ce rituel etrange, elle lÂ’entendit renvoyer sa meute*

- et bien jeune archere ...
- M...Maitre ... pourquoi ??
- pourquoi te rappeler ??? cÂ’est cela ta question ??
-euh ... oui ... oui ... je nÂ’avais pas terminer ...
- oh que si !! tu commencais a ne plus être en etat d’accomplir ce pourquoi je t’ai payee ...
-mais...
- TAIS TOI !!!! pensais tu que les cÂœurs me soient si peu connus pour ne pas deceler ce que tu penses de cet ivrogne ??? Saches , jeune fille, que je prefere couper court a ta mission plutot que ton cÂœur ne la mette en peril
-mais !!
- mais et ton or ???
-humpffff
- le voilà ...

* lÂ’archere aurait due se mefier de lÂ’aspect trop luisant des pieces que les mains gantees du Maitre lui tendaient ...*


* lÂ’or quÂ’elle tenait fut sa derniere vision tendit que le poison prenait sa vie*




[ 17 novembre 2001: Message édité par : kodranha ]

Par Zaccary Kemler le 19/11/2001 à 8:35:00 (#472109)

Je reprenais mes esprit, du moins, je le croyais, car tout autour de moi était toujours aussi noir. Encore ce chuchotement qui bourdonnait à mes oreilles. Dans un élan, j'essayais d'ouvrir un oeil.... En vain, rien ne se passait...
Que pouvais-je faire... Essayer d'emettre un son... pourquoi pas.... avec une grande motivation , j'essayais d'ouvrir la bouche.... c'était peine perdue....
Toujours ce chuchotement incessant dans ma tête... Arf, ça devient agaçant....

Puis, de loin, j'entendais comme un bruit de vaisselle, des murmures, mais ceux-ci venaient de l'extérieur..... Oui, c'était bien ça, quelqu'un parlait, mais je ne pouvais point me manifester....

Je décidais alors de me concentrer.... allez, encore un petit peu et ......

Ma main parti d'un seul coup, heurta dans son élan un objet qui devais, je suppose, se trouver sur une table de chevet....

Un bruit sourd... mais je n'arrivais déjà plus a bouger mon bras.... ni a ouvrir mes yeux d'ailleurs.... bref, j'étais bien parti...

Toujours ce murmure incessant dans ma tête....

...

Par Ksenia le 19/11/2001 à 10:57:00 (#472110)

Parce que nous sommes disciplinés :D , nous allons continuer l'histoire sur un autre topic.

Pour la suite de cette saga, veuillez vous rendre ICI

Merci à vous, fidèles lecteurs!

[ 19 novembre 2001: Message édité par : Ksenia ]
[ ;) ]

[ 19 novembre 2001: Message édité par : ***caline*** ]

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