un jeune homme

Par vartecks le 17/7/2001 à 16:34:00 (#428081)

De la lumière... enfin.
Le soulagement se lit brièvement dans le regard du jeune homme. Il presse encore un peu plus le pas...
Son temps d'arrêt leur a permis de se rapprocher... plus vite... il ne faut pas craquer maintenant... la frayeur et la fatigue lui brouille à nouveau l'esprit...
Seul compte à présent cette lumière ténue, sourdant des bois lointain...
Soudain l'un d'entre eux apparaît devant lui, la lance à la main...
Il s'est fait contourner... mais le temps n'est plus aux regrets... déjà la pointe se dirige sa gorge, avide de sang frais... un ricanement déforme le visage du guerrier... il imagine déjà avoir vaincu...
Mais dans un sursaut, au dernier moment, le jeune homme se dérobe, glisse sous la lame et assène un coup de poignard dans le ventre de l'assaillant... le rictus se fige... les yeux deviennent vitreux... la lance choît lentement sur le sol... le corps s'écroule, pour ne jamais se relever.
Pas le temps de se réjouir... ce nouveau contretemps leur a permis de le rejoindre... il sent leur haleine fétide... leur grognement agresse ses oreilles... il n'ose se retourner...
La lumière.... je suis si proche... je vous en prie, pas maintenant...

Sa supplique se répercute dans les bois, sans le moindre écho...
Ses pieds ne sont plus qu'un amas de chair sanguinolente... mais la douleur n'existe plus... seul cette lumière à désormais une existence... une lance lui laboure la hanche avant de se ficher dans le sol...
Il ne peut plus accélérer... il n'y arrivera pas... c'est fini pour de bon cette fois...
La colère brille dans ces yeux... pourquoi lui, pourquoi cette chasse à l'homme, pourquoi cette haine...
Ses pieds continue de bouger tout seul, la volonté l'a quitté... son regard se perd, pour soudain se fixer sur son arme... quitte à mourir, ...
Un hurlement de frustration jaillit de ses lèvres
Jamais vous ne m'aurez... JAMAIS! ! !

Déjà, il retourne le poignard et s'apprête à se le figer dans le coeur...
Son regard fait un dernier tour du monde qui l'entoure ...
Que c'est beau... comme je regrette de ne pouvoir te connaître mieux, oh monde...

Les larmes ruissellent maintenant sur ses joues et glissent sur son torse, se mêlant au sang qui le couvre... à travers cette forêt de larmes, une dernière vision... un pont... non loin sur la route... un pont... étroit...
Une idée folle lui traverse l'esprit... quitte à mourir...
Dans un effort ultime, il se traîne vers le pont... le bois de celui-ci est vieux, usé par les pluies et le vent... des échardes saillent de partout... mais il ne peut plus hésiter... la douleur est atroce, insupportable... comme par mille aiguilles, ses pieds sont traversés, transpercés, troués... il sent la vie le quitter par ces multiples plaies, fuyant son corps dans des filets de sang...
Enfin... le pont se termine... plus que 2 pas... plus qu'1 seul...
Rassemblant son énergie, il se retourne... ils sont bien là, une dizaine, assoiffé de meurtres et de sang... de son sang...
Les traces rougeâtres de son passage sont visibles dans la pénombre...
Il s'abaisse... trempe son arme dans la flaque qui se crée sous lui...
Le regard retrouve vie...
Venez me cherchez... venez ! ! !

Comme prévu, ils ne peuvent passer de front... le jeune homme ne bouge plus... son arme pend mollement le long de son corps... le temps semble figé...
Finalement, un 1er se décide... la bave aux lèvres... ses yeux étincellent dans la nuit qui se lève... d'un pas décidé, il avance... le jeune homme ne bouge toujours pas...
Dans un hurlement bestial, il se rue soudain, la lance en avant...
Maintenant...
Un léger pas de côté... un bras qui se lève... un cri qui meurt... du sang qui coule à nouveau...
Par le sang que vous avez fait couler, par ma foi, par mon honneur... et par ma lame... vous périrez tous...

Il sait que cette technique ne marchera plus... 2 fois, c'est déjà beaucoup...
mais déjà le suivant est là... il s'approche lentement... une fois à distance... il se met à tenter de le piquer de sa pointe... par petits gestes...
Le poignard ne peut lui servir... l'allonge est différente... les coups se font plus précis... sa cuisse est atteinte... une nouvelle plaie... mais il ne peut reculer, sous peine de voir la meute fondre sur lui...
Un nouveau coup porte... une longue entaille se dessine sur son bras... la pointe recule, pour recommencer... un plongeon... la lance déchire son épaule... mais le poignard a atteint sa cible... le bas ventre de l'animal se déchire comme une outre... les organes s'échappent... la lance tombe au sol... les mains se portent sur la blessure, essaye de retenir ses biens... mais rien n'y fait... et bien vite, le corps s'effondre...
Le jeune homme se relève... des échardes parsèment son torse...
Et déjà, ça recommence... un autre s'approche... c'est sans fin... de victoire, il ne peut être question... mais deux... c'est déjà bien... sa mort ne sera pas vaine...
Il recule, pour se replacer à l'extrémité du pont... ramasse la lance et la projette violemment...
Le guerrier est surpris... la bouche ouverte, il se préparait à hurler... la lance s'y engouffre et ressort par le cou... pas un son... un de moins...
Une hésitation... une discussion... le doute semble s'installer... soudain, les lances se mettent à pleuvoir...
Un mouvement de hanche... un tête qui se baisse... un nouveau plongeon... une roulade... un petit bond de côté...
Pas une ne le touche...
Un nouvel ennemi arrive... mais trop vite... d'un mouvement de bras, la pointe de la lance est déviée et file à côté de son oreille... mais le poignard, lui, reste bien droit...
D'un geste sec, il retire son arme d'entre les 2 yeux du nouveau corps à ses pieds...
L'hésitation se fait plus grande parmi les assaillants...
L'un d'entre eux est littéralement poussé en avant... il hésite... s'approche lentement... méfiant...
Cette fois-ci, le jeune homme passe à l'attaque... il assène des coups à une vitesse effroyable, évitant les quelques coups de lance défensif... et bientôt...
2 de ses ennemis s'enfuient... les 3 autres hésitent...
Galvanisé par cette vision, le jeune homme se rue à l'attaque, assenant une nouvelle épreuve à ses pieds...
D'un coup de lame, il tranche un gorge... une douleur au bras gauche... un quart de tour... un bras est tranché, la lance toujours dans la main crispée...
Un dernier... son regard cherche dans la noirceur... mais plus rien... il a fuit aussi...
Le jeune homme s'affaisse soudain... déserté de toute énergie... en rampant... il repasse le pont... achevant de le nettoyer de ses épines de bois...
Un buisson... le noir absolu... plus rien...


De la lumière... la douleur... atroce... sans nom... sans fin...
Le noir... à nouveau


De la fraîcheur... une caresse... les yeux restent clos... le sang à séché... humide... un ruisseau... sur son visage... les yeux s'ouvrent... d'autres yeux... comprendre...
Le cheval, surpris par ce mouvement, se recule, intrigué...
Mais il sent qu'il ne craint rien... revient lécher les plaies...

La douleur... le noir.

Froid...
Un roulement sur le côté... la douleur... un hurlement.
Réveillé... conscient à nouveau...

Le jeune homme tente de bouger, tandis que ses souvenirs affluent...
J'ai survécu...

Il tente de se relever, mais ne peux même pas se redresser simplement...
Il compte ses blessures... son état fiévreux le quitte, son esprit sort des nimbes brumeuses où il s'était réfugié...
Il lui faut bouger... arriver à la ville supposée, à cette source de lumière...
Il rampe vers l'origine approximative de son seul espoir.
La douleur ne le quitte plus... le seuil de l'insoutenable est atteint... seul cette lumière le pousse à avancer... il lui faut savoir... savoir... savoir.
Etait-ce vraiment le salut ?... juste savoir...
Des arbres... toujours des arbres... encore des arbres...
Une clairière... enfin
Un dernier arbre... enfin... il y est... des grognements... sur sa droite... ils sont là... ils l'attendaient... la lance à la main, leur corps rouge luisant dans l'aube naissante... un hurlement
NONNNNN

Derrière eux... un pont... derrière le pont la ville espérée... ses forces le quittent... son regard passe sur une pancarte... Lighthaven... un si beau nom...
un murmure
De la vie... des humains... j'y étais presque... j'y étais presque... j'y étais presque.

La litanie s'éteint progressivement tandis que les grognements se rapprochent... il croit encore entendre une voix, dans le lointain...
Puis le silence...
Le noir...

[ 17 juillet 2001: Message édité par : un jeune homme ]

Par Reine Sorciere le 17/7/2001 à 19:22:00 (#428082)

Du sang sur le pont... Decidement, ils ne sont plus ce qu'ils etaient...
Des cadavres...
J'active mes protections. Il ne s'agit pas de subir une embuscade.
Hum... Ces années d'absence, qui ici n'ont paru que quelques jours, ne m'ont tout de même pas fait oublier des reflexes acquis cherement sur ce monde, Goldmoon...

Les traces de sang se perdent dans les bois. Un cadavre de plus doit pourrir dans cette foret si chere aux druides...

J'arrive en vue de Light Haven.
Du bruit dans les buissons.
Je m'arrete et j'écoute.
Je m'avance un peu pour voir le corps exangue d'un jeune homme. S'il n'a pas de pierre de destinée, sa vie va s'arreter ici, sur l'herbe rougie de son sang.
Sinon...

Je passe donc mon chemin quand me vient une idée...

Je retourne sur mes pas.
Je m'approche du jeune homme, méfiante, pour voir s'il est vraiment inconscient.

Il ne bouge pas... J'incante afin d'appeler ma garde.

Je patiente aupres du jeune homme etendu face contre terre.
Sa respiration est sifflante... Hum, il serait dommage d'avoir patienter en vain... j'incante un maigre sort de soin qui le maintiendra encore un peu en vie.

Les gardes arrivent.


Transportez le jusqu'au manoir. Et faites vite.
Qu'il ne meure pas pendant le voyage ou vous en patirez !

Par vartecks le 17/7/2001 à 20:06:00 (#428083)

La mort... un mouvement... du sang... l'enfer...
un oeil s'ouvre...
des humains... vivre...
le noir...

Par reine sorciere le 17/7/2001 à 21:32:00 (#428084)

Tourbillon pourpre et me voici déjà en mon manoir.


Bertille !!
Prepare la chambre de la petite tour...
Et fais vite !!
Les gardes vont y monter un jeune homme blessé. Fais moi prevenir lorsqu'il y sera installé...


Je remonte alors à l'étage sous le salut des gardes dans les escaliers et le couloir. Je me dirige vers les pièces nouvellement aménagées, préssée d'y rejoindre son nouvel occupant. Je me demande si Sawyll est déjà là...

Par vartecks le 18/7/2001 à 9:36:00 (#428085)

Encore du mouvement...
douceur... chaleur...
Pour la première fois, le jeune homme oublie légèrement sa douleur...
Un oeil s'ouvre... des murs... un toit...
Les lèvres bougent légèrement...

Je ne suis pas mort... je vais vivre... vivre...

Comme pour le contredire, son épaule son rappelle à son bon souvenir, lui arrachant un gémissement de douleur et le replongeant dans les abîmes de son esprit, là où la souffrance est inconnue.
Le noir... son éternel compagnon...

Par reine sorciere le 18/7/2001 à 18:08:00 (#428086)

Bertille est venue me chercher. Le jeune homme est dans la chambre de la petite tour.
Je monte l'escalier.
Deux gardes sont en poste devant l'entrée.
Ils ouvrent la porte, me laissent entrer et me suivent dans la grande pièce quasi nue : un lit et un lourd rideau qui masque l'étroite fenêtre.

Je m'approche du jeune homme qu'ils ont installés sans y toucher. Ses armes ont été déposés dans le ratelier du rez de chaussée.
Le sang macule ses vetements et on peut deviner que sa blessure la plus importante se situe à l'épaule.


Garde ! Faites venir Bertille. Qu'elle monte avec de quoi le laver et le changer.


Je patiente en verifiant son état : les blessures ne saigneront pas plus, sa respiration est plus régulière. Très bien... Laissons lui au moins sa douleur... J'ai un sourire un peu cruel, puis le bruit dans l'escalier m'averti de l'arrivée de la servante.


Lave le, change le. S'il se reveille, garde le silence.

Je passe devant les gardes en ressortant.

Restez près d'elle. Lorsqu'elle aura fini, refermez la porte. Je monterai le voir plus tard.

Par reine sorciere le 19/7/2001 à 14:14:00 (#428087)

Je ne sais pas si finalement il passera le jour...
En fait, c'est assez interressant de mesurer si volonté et corps peuvent s'entendre pour survivre...

Par vartecks le 19/7/2001 à 14:19:00 (#428088)

Le jeune homme sagite sur le lit... la fièvre semble maintenant sen être emparé...
Dans son état comateux, il prononce certains sons...
château... des gens qui rient...

Ses souvenirs affluent...
La haine... la torture... la douleur
Sourire... la joie... des retrouvailles...
Lépée... fuir... le vide...
Nonnnn!!!

Sursaut... le regard cherche des repères...
Ou suis-je ?

La douleur... sa voix séteint...
Il ferme les yeux, mais cette fois, reste conscient... et réfléchit... réfléchit...

[ 19 juillet 2001: Message édité par : un jeune homme ]

Par reine sorciere le 19/7/2001 à 14:23:00 (#428089)

L'un des gardes est venu me voir alors que j'étais occupée avec Théor.


Il parle ? Il gémit ? Oui mais il n'est pas reveillé...
Ne me derangez pas pour si peu !!

Par vartecks le 19/7/2001 à 14:52:00 (#428090)

Il est dans une maison... de cela il est sûr.
Mais les murs semblent de pierre... Tout cela ne serait quun rêve ?
Serait-il chez lui, en train de rêver...
Il déplace son bras pour sentir son épaule... hurlement...
Non seulement il ne rêve pas, mais son bras est aussi abîmé que son épaule, apparemment...
Cette fois, son esprit est en pleine activité...
Une personne de la ville quil na pu quentre apercevoir à dû le recueillir et le soigner...
Mais vu sa douleur, ses soins ne sont guère efficace, ou est-il simplement trop atteint...
Mourir... maintenant... après tout cela... non !
Attendre... attendre... rien dautre nest possible...
Une question continue à le tarauder...
Pourquoi ne lui répond-on pas ?...
Il sent une présence, mais pas un son, rien...
Attendre...

Par reine sorciere le 19/7/2001 à 15:46:00 (#428091)

Comment cela s'il doit manger ?
Oh bertille ! Serais tu trop sotte pour lui monter une soupe ou quelquechose dans le genre ? Tu ne voudrais tout de meme pas que ce soit moi qui le nourrisse !!

Allons ! Vas-y donc... et fais attention à lui... meme desarmé il pourrait peut etre lui venir des envies de te tuer...

La pauvre servante frissonne mais reconnait le ton ironique de sa maitresse. Elle sort et va en cuisine chercher de quoi nourrir le pauvre blessé...

[ 19 juillet 2001: Message édité par : Reine Sorciere ]

Par vartecks le 19/7/2001 à 16:38:00 (#428092)

Une douce odeur... de la nourriture... cela fait si longtemps... la faim ressurgit avec violence...
Son estomac se révulse...
Lidée dingurgiter quelque chose lui paraît soudain surréaliste...
Il sent quon lui ouvre la bouche... un liquide épais et chaud lui coule dans le gosier...
Il tousse... hoquète... mais parvient quand même a garder la soupe... car ça en est, il reconnaît cette sensation moelleuse qui lui caresse la palais... même si le goût lui est inconnu...
Mais ses spasmes ont rouvert la plaie de son épaule et la douleur revient, tenace, vindicative...
Un autre filet de liquide pénètre dans sa bouche... puis un autre...
Peu à peu, son corps accepte de revivre...
Mais la douleur nabdique pas...
Le jeune homme rassemble toute son énergie...
un simple mot...
Merci !

Leffort le laisse vidé, entre la conscience et linconscience... seul, en lutte contre sa souffrance...

Par reine sorciere le 19/7/2001 à 17:54:00 (#428093)

Bertille vient me dire qu'une plaie se serait ré-ouverte...
Hum... Se pourrait-il que ce jeune homme ne soit pas aussi fort que je le pense ?
Bon Soit, apres tout, autant aller jusqu'au bout...
Et bien nous allons voir si cette nouvelle decoction est valable...

Je passe par mon laboratoire pour y chercher un petit récipient emplie d'unhe melasse à la forte odeur âcre.
Et je me rends au chevet du blessé.

Il frissonne dans son sommeil et les bandages sont rougis par le sang nouvellement ecoulé.


Bertille... Defaits donc ces bandages souillés...

Bien. Recule maintenant.

Je m'approche et étale la mélasse sur la large plaie qui fend son épaule. L'odeur âcre de la décoction devient plus forte et une espèce de vapeur brune s'élève.
C'est une odeur infecte et je fronce le nez.
Des années de pratique de sorcellerie m'y a habitué mais Bertille suffoque et elle va être malade. Je lui designe d'un geste agacé la porte.

j'attends la réaction du jeune homme.
Impassible.


[ 19 juillet 2001: Message édité par : Reine Sorciere ]

Par vartecks le 20/7/2001 à 12:35:00 (#428094)

Une odeur...
Une senteur de putréfaction...
Mais la souffrance le laisse insensible à ce simple désagrément...
Est-ce la mort ?
Petit à petit, la douleur passe... son épaule lui laisse enfin un répit...
Lodeur reste, tenace...
Haut-le-cur...
Un il souvre...
Une dame... des cheveux rouges...
Délire... ce ne peut être que cela...
2ème essai... toujours la même chose... peut-être est-ce vrai...
Tentative...
Bonjour

Un simple souffle est sorti... a-t-elle entendu... ?
Existe-t-elle simplement ?

Par reine sorciere le 21/7/2001 à 1:08:00 (#428095)

Hum... Vraiment interressant... Il ne reste pas dans l'inconscience... Il se reveille même. Certes, il semble que ses sens soient encore embrouillés... mais au son de sa voix, je crois qu'il pourra me comprendre...

Je lui parle d'un ton neutre et detaché.

Baazul jeune homme.
Je suis Reine Sorciere.
Je vous ai sauvé la vie.
Ne bougez pas et surtout ne portez pas à votre bouche ce que je viens de mettre sur votre plaie...

Je ne voudrais pas que mes efforts soient vains...

Par vartecks le 23/7/2001 à 11:31:00 (#428096)

Une réponse... une voix... cela fait si longtemps...
La langue lui est étrangère, mais si semblable à la sienne quil en comprend tous les mots...
Le ton linquiète un instant... quelle importance... vivre...
Merci

Les forces lui manque encore pour lui permettre den dire plus...
un semblant de sourire se dessine sur ses lèvres...
Regarde les cheveux rouges...
Attend... attend... ses forces reviennent... il veut encore parler... cest si bon...

Par reine Sorciere le 23/7/2001 à 12:09:00 (#428097)

Bien, Bien...

J'ignore son remerciement...

Bougez votre bras. Et cela même si la douleur est forte bien entendu.
Mon remède doit être... sollicité pour être plus éfficace.

Enfin... Je crois !

J'ai un petit sourire amusée.

(hrp : jeune homme peux tu regarder tes messages privés ?)

Par vartecks le 23/7/2001 à 12:27:00 (#428098)

Surpris...
Ce ton... froid... pourquoi la-t-elle sauvé...
Linquiétude reprend place en son cur...
Va-t-il tomber sur pire que la mort ?...
Non... pas après ce quil a vécu... ce n est pas possible...
Ne voulant montrer sa crainte, il bouge son bras vaillamment...
Hurlement...
Son semblant de sourire se crispe...
Des larmes se mettent à couler...
Lespoir ne rend les hommes que plus faibles...
En finir... ne plus souffrir...
Hésitation...
Son regard se dirige vers longuent qui couvre son épaule... les larmes redoublent...
En finir...
Tend son bras valide vers longuent...

Par reine sorciere le 24/7/2001 à 14:25:00 (#428099)

Je devine qu'il veut porter à sa bouche l'horrible mixture...
J'ai d'abord un geste pour l'en empecher.
Et puis...

Je prends mon ton le plus méprisant...

Mais faites ! Je vous en prie !!
A moins que vous ne preferiez que je vous ouvre le torse pour en extraire votre coeur encore battant ?
Peut être cela serait-il plus flatteur pour votre égo de mourrir par d'autre main que les votres...

Non ?


Je reprends cete fois avec une voix autoritaire...

Vous avez survecu jusqu'ici. Ce n'est pas mourrir stupidement...
A moins que je ne me sois trompé sur votre compte...

J'incante mon sort de soin le plus puissant.
Puis je plonge mon regard dans le sien.

Par vartecks le 25/7/2001 à 12:07:00 (#428100)

La honte lenvahi... ses joues se teintent de rougeur...
Comme un enfant pris en faute... Mais cest ce quil est...
Lespoir... horreur sans nom... on ne peut sempêcher de le connaître... on en souffre tant...
Peut-être... Va-t-elle me laisse en vie ?
Encore attendre... encore craindre... encore souffrir...
Sa douleur passe... le sort est efficace...
Peut-être simplement... trop de craintes... elle ma sauvé... pourquoi avoir peur...
Le regard se fait plus volontaire...
La main se repose sur le lit...
Attendre...
Non ! agir... ne pas laisser cette impression...
Qui êtes vous ? Ou suis-je ?

Attendre... respirer... attendre... respirer...
Que ne sest réduite ma vie à ces simples choses...
Attendre...

Par reine sorciere le 25/7/2001 à 15:18:00 (#428101)

J'ai un sourire satisfait.


Bien. Voila une attitude qui me sied plus.

Je suis ... *hésitation soudaine* Reine Sorciere.

Quel est ton nom et ton titre ?

Par vartecks le 25/7/2001 à 16:25:00 (#428102)

Les derniers mots de la dame résonne en lui...
Reine...
Sorcière...
Terreur en ces 2 mots...
Répondre... il faut lui répndre...
Grande respiration... concentration... réflexion... souvenir...
On ma toujours appelé vartecks...

respire à nouveau
Je nai pas de titre officiel...
Je suis le fils unique du seigneur Dorkal...
j'étais...
Une larme perle...

Je ne suis pas dici, je pense...

Trop defforts... la voix séteint...
Crainte à nouveau...
Attente...

Par reine sorciere le 25/7/2001 à 16:33:00 (#428103)

Prends du repos Vartecks, fils du Seigneur Dorkal...

Cesse de lutter contre la douleur. Laisse là être une couverture. Une protection, une barrière contre la mort.
Ne honnis pas cette souffrance. C'est un sombre don que de pouvoir la dompter... Peut être sauras tu y arriver...

Je vais revenir et lorsque je reviendrai, tu seras vainqueur ou vaincu et je le lirai dans tes yeux...


Je me lève pour sortir de la chambre.

Par vartecks le 27/7/2001 à 12:47:00 (#428104)

Le regard brille soudain dun éclat de fureur...
Je ne hais point ma souffrance, mais sa cause profonde...

Le souffle se fait plus faible... les douleurs, le stress et la fatigue ont eu raison de sa volonté de rester en éveil...
Petit à petit, ses yeux se ferment, les battements de son cur ralentissent...

Je survivrai...

Les lèvres bougent encore quelques secondes, mais plus aucun son nen jaillit...
Son esprit sen repart voguer vers des augures plus clémentes...

Par Reine Sorciere le 27/7/2001 à 13:37:00 (#428105)

J'ai un regard avant de passer la porte

Nous verrons... Nous verrons...
Survivre est d'abord une volonté.
En aurez-vous assez jeune homme ?

Laissons la nuit nous le dire...


Je referme la porte et descends l'escalier.

Par vartecks le 27/7/2001 à 14:03:00 (#428106)

Soleil... les beaux jours... joie, fêtes, rires...
Mais bien vite les souvenirs sentremêlent de douleurs...
Le rêve onirique devient cauchemar...
Le jeune homme sue... lhorreur le frappe de plein fouet... ces scènes de massacres se répètent inlassablement sous son regard éthéré...
La haine souille lair environnant... la mort se joignant à elle.
Que de souffrances... que de tristesse...
Le final... grandiose dans son abomination...

Sursaut...
Le regard se perd... lesprit se refixe... les bêtes rouges, le château, la reine au cheveux rouge...
Plus personne dans la chambre...
Loreiller est humide des larmes versées en sommeil...
Frisson... que tout cela ne pourrait être quun rêve... quune illusion...
Aussi fort quil le veuille, il ne peut le croire...
Il lui faudra vivre avec...
Son estomac gronde...
Le présent reprend ses droits...
Le bras bouge... douleur, mais supportable, cette fois...
Ainsi donc, il lui faudra à nouveau affronter cette vie...
Quil en soit ainsi...
Se lever... le besoin est impérieux... le pourra-t-il ?
Une jambe... la 2ème... appui sur le bras valide...
Le voilà assis... mais maintenant... ?

Par Reine Sorciere le 28/7/2001 à 16:28:00 (#428107)

Je remonte deux jours plus tard avec dans les mains un alambic remplie d'une potion bleutée.

Bonjour...
Et bien vous voila avec presque toutes vos forces de retour.
Quoi que vous comptiez faire, vous avez une dette envers moi.

Buvez cette fiole...

Par vartecks le 31/7/2001 à 11:19:00 (#428108)

Jour horrible... des besoins naturels se faisaient ressentir... impossibilité totale de se déplacer... supplice
Du bruit, enfin...
La voilà...
Une dette... boire ce liquide bleu...
Crainte à nouveau...
Hésitations... comment réagir...

Bien sûr... jai une dette envers vous, jen suis conscient, madame, et je ferai de mon mieux pour lhonorer, soyez en sure...
Mais... quest-ce donc que ce liquide ?

attente, sans un geste vers le breuvage...

Par Reine Sorciere le 31/7/2001 à 15:59:00 (#428109)

Je lui souris et lui dit d'une voix presque tendre.

C'est un gage de votre respect pour votre dette...
Buvez... Buvez... Ne vous inquietez pas...

Par vartecks le 1/8/2001 à 11:14:00 (#428110)

Sérieux doutes... inquiétude...
Mais que faire, que dire...
Comment refuser sans susciter son courroux...
Pas de solution...
Il faut boire...
Sans un mot... la main se tend, prend le breuvage...
Dernière hésitation...
Boit dune traite...
Attend les effets néfastes qui, il le sait, ne vont pas manquer de survenir...
Inquiétude...

Par Reine Sorciere le 1/8/2001 à 14:02:00 (#428111)

Je le regarde ingurgiter le breuvage bleuté...

A son regard, je pense qu'il ne s'attend pas au gout delicat qui doit de deverser dans sa gorge. Il ne doit pas s'attendre non plus à cette langoureuse chaleur qui, alors que le liquide descend en lui, envahi tout son corps.
Il ne doit pas s'attendre à se sentir renforcé, plus frais, plus enjoué...

Comme il ne s'y attend pas, j'attends ses réactions avec un sourire sur mes lèvres...

Par Reine Sorciere le 1/8/2001 à 14:05:00 (#428112)

Tu as un mesage privé

Par vartecks le 1/8/2001 à 14:10:00 (#428113)

Pas désagréable... même plutôt bon...
Linquiétude augmente... Il doit y avoir quelque chose de louche, cest sûr...
Son corps reprend vigueur, son esprit de même, son vague à lâme lui laisse enfin du répit...
Ses craintes elles-mêmes lui semblent si grotesques et futiles...
Mais...
Seule au fond de lui reste tapie la méfiance engendrée par son histoire...
Seule, elle reste à laffût, guettant la moindre chose suspecte...
Seule, elle sévertue à freiner cette euphorie...
Seule, elle lui fait dire

Et maintenant ?
Si vous mexpliquiez un peu...

Par Reine Sorciere le 3/8/2001 à 11:35:00 (#428114)

Allons...

Je souris.

Bertille va vous preparer un bain, des vêtements propres et vous viendrez me trouver.


Je m'en vais en demandant aux gardes de le suivre mais de façon courtoise.

Par vartecks le 6/8/2001 à 16:20:00 (#428115)

Un bain... des vêtements propres...
A ces simples mots, son coeur se soulève de joie et les questions désertent son esprit.
La présence des gardes à sa suite ne linquiète point...
Seul compte ce moment tant espéré quil le croyait irréalisable...

Il suit donc la servante...
Le baquet est rempli...
De douces effluves assaillent ses narines avec gaieté...
Sa précipitation le gêne, la présence de Bertille pas...
Celle-ci lui vient en aide pour ôter ses habits et linstant daprès...
Leau chaude...
La caresse des ridules provoquées par son entrée...
Le bonheur...
La dame lui propose alors de le laver...
Plusieurs demandes sont nécessaires pour lui faire absorber linformations, et cest avec un sourire rayonnant quil accepte...
Caresses à nouveau...
Odeurs de savons...
Suavité...

Mais chaque bonne chose à sa fin et celle-ci arrive bientôt.

Les vêtements sont propres et neuf, quand bien même pas très élégants...
Mais il nen a cure...
Le plaisir de se sentir propre, frais et présentable est inénarrable...

Rapidement, le voilà prêt à rencontrer la Reine.
Une légère inquiétude le saisit à nouveau, bien vite chassée par les vapeurs enivrantes des sels qui flottent autour de lui...

Signe à la servante...
Et le voici parti dans les dédales de ce manoir.

Par Reine Sorciere le 6/8/2001 à 21:37:00 (#428116)

Lourds rideaux tirés...
Je sais le soleil derriere... Vif et brillant, chaud comme le souffle jamais éteint d'un dragon...
On m'annonce le jeune homme.
Je l'attends donc, assise, comme perdue au fond du grand siege sombre, dans cette précieuse pénombre.
Il entre et je le regarde s'avancer et parler le premier...

Par vartecks le 8/8/2001 à 10:27:00 (#428117)

Noirceurs...
Bien que les corridors fussent sombres, il ne sattendait pas à une telle opacité...
Clignement dyeux...
Peu à peu, il discerne des formes...Bientôt, il découvre la Reine, trônant en son fauteuil de manière conforme à son titre, combien honorifique il se doit être.

Nul mot nest prononcé...
Les gardes se sont arrêtés avant la porte...
Celle-ci est dailleurs bien vite close.
Le voilà donc seul avec cette drôle de dame...

Le silence devient embarrassant...
Que dire ?
Merci ne lui attirera que railleries, cela il la compris...

Bien...

Nul écho à ses paroles... Nul geste traduisant une quelconque attention ne lui parvient.
Hésitations...
Bredouillements...
Il pourrait jurer que la situation lui plaît, malgré son visage toujours impassible.
Bon...

Pouvez-vous mexpliquer où nous sommes, et qui vous êtes exactement ?
Cest que jaimerais mieux comprendre à qui je dois ma vie...

Le sens second de ses paroles lui vient vite à lesprit...
Sorcière...
Un frisson lui parcourt l'échine...
Trop tard pour revenir dessus...
Reste à attendre une réponse, puisse-t-elle être rassurante, enfin.
Attente...

Par Reine Sorciere le 8/8/2001 à 13:59:00 (#428118)

Tu es en mon Manoir, Vartecks Dorkal.
Et certes sans moi, ton corps pourrissant nourrirait les charognes des abords de LightHaven, et Ogrimar sait qu'elles sont nombreuses...

Je ne suis pas en mon royaume. Il est ici un Roy qui ne prie pas le Dieu que je revère, il suit les precpetes d'un Fourbe et d'un Lâche...

Et toi, Jeune Homme... Que suis tu ?
Ou... qu'as tu fuis ?

Je lui souris

Par vartecks le 8/8/2001 à 16:29:00 (#428119)

Euh...
Un peu perdu devant lampleur de la question...
Ses craintes senvolent suffisamment pour échapper à sa perception.
Se replonger dans sa douleur lui suffit...
Nul besoin dautres souffrances...

Comme je vous lai dit...je suis le fils du seigneur Dorkal.
Celui était respecté comme un bon gouvernant, et apprécié de ses sujets et de son armée.
Mais le monde de Vorsol, doù je viens...

Silence momentané...

Ce nest pas en ce monde que je suis, je le crains bien...

Bref...Ce monde sest appauvrit... Les ressources naturelles périclitèrent dans de nombreuses seigneuries voisines.
Mais celle de mon père sen sortait... Le système de culture mis en place était assez performant pour permettre un maintien dun train de vie acceptable.
Ce que nous pouvions, nous le cédions à nos voisins... Mais vint le jour où des krignions décidèrent qu'eux aussi voulait de ces ressources.

Les krignions sont des humains qui sont retournés à la vie en forêt depuis de nombreuses générations, et qui ont petit à petit rattrapé les animaux dans leur évolution...

Donc, ils ont voulu de nos ressources...Mais cela nétait possible.
Dès lors, ils nous ont assiégé.
Nos voisins nont rien pu faire, leur armée sétant reconverti dans le travail de la terre...
Seul, nous avons résisté.
Mais que faire, face à une telle rage, une telle furie, un tel déploiement de haine refoulée aux fil des siècles.

Les larmes se mettent à couler négligemment en travers du jeune visage esquinté.
La voix faibli, mais reste audible...
Une grande inspiration...Le récit repart.

Alors le jour tant craint arriva, semblable à tous les autres, sauf quil serait le dernier pour nous.
Les murailles nétaient plus québoulis et boue luttant pour quelques herbes...
Lassaut fut mené à laube.
Bien vite, ils pénétrèrent dans la cité...
Je me suis retrouvé isolé rapidement et 3 krignions mont assailli...
Jai esquivé nombres de leurs coups, certes puissants, mais lents et peu précis.
Mais la fatigue se faisait ressentir...
Vint le premier coup, qui effleura mon bras gauche...
Un hurlement jaillit alors de ma bouche...
Comme je regrette ce cri...si javais su... comme je regrette

Les larmes se transforment en torrent, la voix sétrangle, le visage se ferme...
Le jeune homme nest plus ici, il est de retour à ce moment...

Le cri qui jaillit, aigu tel un couinement...
Quelques instants après, un krignion vacille, une lame transperçant son abdomen...
La tête dun autre vole pour choir dans la poussière...
Son père, tel un preux chevalier, venait à son secours...
Il avait abandonné la protection de linvisibilité que lui conférait le mage royal...
Pour lui.
Le regard fier, il aide son père...Bien vite, le 3ème krignion nest plus.
Mais les apparats du statut de seigneur se voient de loin, et une meute de krignions volent vers nous...
Un regard vers le mage...
Une boule de feu jaillit, fauchant quelques barbares...mais le troupeau poursuit son chemin.

Dun geste, le seigneur repousse son fils derrière lui...
Le voici taillant têtes et bras...Mais le nombre... le nombre...
Le mage royal, du haut de sa tour, séchine à restaurer le sort dinvisibilité...
Mais les ennemis sont sur la trajectoire...
La fin est proche...
Regard vers son fils... regard vers le magicien...
Quelques mots franchissent les lèvres...triste murmure dun adieu...

Noublie jamais ceci, fils...noublie jamais où pousse la haine...ne te laisse jamais faire...Et suis moi, sans mot dire...
Ne me quitte pas une seconde...

Dernier regard vers le mage... connivence et tristesse se mêlent dans les regards...

Hurlement de rage, de puissance...dun seigneur !
Et il se rue à lassaut, bouscule, entaille, tranche, coupe, saigne, mais ne ralentit pas...
La meute se coupe en 2...
Bientôt, ils lauront traversé...
Son père perd maintenant du sang par de nombreuses plaies...
Mais nul fléchissement, nul gémissement, seule la volonté de traverser cette masse.
Plus que quelques-uns...
Et soudain...

Des spasmes secoue le jeune homme alors que ces souvenirs rejaillissent...

Une tête vole, heurte le garçon...
Mais pas de ralentissement... suivre son père...
Le regard remonte...
Son père...
Hurlement...
Le corps chute... bousculant par là même le dernier krignion...
La voie est libre...mais sans intérêt maintenant.
Le garçon se rue vers le corps, esquive quelques coups, le hurlement ne finit pas...
Saisi la tunique...
Tire...tire... emmener son père loin de ces bêtes... voilà tout ce qui compte pour lui.
Quelques coups le touchent...mais quimporte... son père... son père...

Un regard vers le mage, quémandant un miracle...
Mais celui-ci saffaire, de nombreux signes dessinés par ses mains...
Les krignions ont envahi la tour également...
Pour le moment, ils butent sur ses protections, mais cela ne durera pas éternellement, et ils le savent.
Les incantations continuent...
Une étrange lumière jaillit de ses doigts... filant tel un éclair vers le jeune homme...
Alors que son corps séthère sous ses yeux, les coups le traversant sans rencontrer consistance, il voit le mage se faire transpercer de lames...
Une pensée traverse son esprit sombrant dans linconscience...
*noublie jamais ton père... *

Puis plus rien...

Le noir total...jusquà ce réveil, brutal, dans la forêt, les cris de ces monstres rouges se rapprochant...


Le jeune homme est tombé sur le sol...
La reine, quelques pas en avant de lui na pas bougé...
La sueur mêlée aux larmes créent une petite mare sur le sol...
On frappe à la porte... Une voix inquiète veux savoir ce quil se passe...
Pour le jeune homme, rien ne se passe...
Son cri ne la pas sorti de sa transe...

Silence

Un il souvre...
Il se redresse, lair ennuyé...

Excusez moi

Attente gênée...

Par Reine Sorciere le 9/8/2001 à 14:37:00 (#428120)

Il a revecu son histoire comme si les coups encore, pleuvaient sur lui et son père.

Sur son visage strié de larmes je plonge mon regard dans le sien.

Il est fier et farouche mais dechiré par la perte de celui qui lui a donné la vie...

L'espace d'un infime instant j'aimerais etre à sa place...
Pouvoir penser à celui par qui je suis née physiquement comme il y pense à ce moment precis...
Mais cela ne dure guere. J'ai un mauvais sourire en pensant à cet être que je ne cherirai jamais.

- Voila une triste histoire. Vous voila sans royaume et sans soutien. Les Lymbes vous ont été clémentes en vous mettant sur mon chemin...

Je souris.

Par vartecks le 17/8/2001 à 12:39:00 (#428121)

La honte se dissipe sous la perplexité...
De compassion elle ne semble pas capable...
Que cache donc ses paroles ? Amertume, regrets, ...
Elle nen dira mot...
Déjà, ce léger relâchement dans son visage a fui...

Je ne sais qui ma mis sur votre route, peut-être simplement le hasard...
Mais quoiquil en soit, je vous en suis gré.
Il ne me reste quà maguerrir et à lever une armée pour venger mon père et ma seigneurie...

Hésitations... réflexion... dépit...

Mais avant tout, il me faut savoir où je suis et de quels moyens je dispose pour rentrer chez moi...

Par Reine Sorciere le 17/8/2001 à 13:28:00 (#428122)

Je hausse un sourcil et un sourire se dessine au coin de mes lèvres.

Ces terres appartiennent au roi Theodore XIII.
Mais il prie un fourbe et un lâche...

Quand à monter une armée... J'ai un petit rire.
Je crois que c'est là une chose à laquelle vous pourrez renoncer !

Mais... Qui sait... Je serai peut être à même de vous aider... Une telle vengeance doit être réaliser...

Par vartecks le 21/8/2001 à 9:43:00 (#428123)

Maider... ?
Je dois avouer que lidée est tentante...

Il sent que ce nest peut-être pas une si bonne idée, après tout...
Mais il ne connaît rien ni personne ici, sauf cette ..dame...
Reste une question...

Pourquoi lever une armée serait donc impossible ?

Par vartecks le 28/8/2001 à 9:06:00 (#428124)

Silence...nul réponse, nulle réaction...
Dort-elle?
Me signifie-t-elle que la conversation est terminée...
Dois-je me retirer?
Je n'ose...
Attendre encore un peu...
Une vie passé à attendre

Par Reine Sorciere le 28/8/2001 à 12:59:00 (#428125)

Je reste tres longtemps silencieuse perdue dans des pensées qui ne sont qu'a moi...
Puis je le regarde enfin.

Levez vous jeune homme. Vous allez maintenant parcourir les chemins de ce monde nouveau pour vous.

Lorsque vous croirez avoir besoin de moi, allez voir ce démon exotique... Cet Andrealphus... Lorsque vous manquerez de quelquechose, et croyez moi, vous en manquerez, *sourire cruel*, vous irez le trouver.

Car vous ne me trouverez pas souvent.
Les raisons d'une telle absence ne vous regarde pas.
Sachez cependant que des choses arrivent. Plus qu'un reve jamais revé, elles arrivent et votre seule envie est de vous plonger entierement dedans...

Allez maintenant jeune homme.
Et à jamais gardez en votre memoire sinon en votre âme, le souvenir de la femme aux cheveux rouges que je suis, de cette Reine Sorciere froide et hautaine, de cette detestable personne.

Partez. *glaciale*

Je ne souffre plus de vous savoir ici.

[ 28 août 2001: Message édité par : Reine Sorciere ]

Par vartecks le 5/9/2001 à 14:09:00 (#428126)

Surprise..
Comme cette femme est étrange...
Versatile comme l'air, elle est incernable.
Un sourire se dessine sur ses lèvres...
Mais j'ai ici remarqué une chose, elle m'aime bien... et c'est pour cela qu'elle me repousse ainsi subitement.
Je ne veux savoir quelle raison la pousse à agir ainsi, cela ne me concerne en rien, je le sens.
Je suis d'accord avec elle, il est temps pour moi de m'en aller.
Mais avant...
Un grand sourire illumine son visage...

Il s'approche de la Reine, et... colle un baiser rapide sur sa joue en murmurant un vague merci.
Puis prestement s'en repart vers la porte, monte dans ce qui était devenu sa chambre, rammasse ses maigres affaires et se dirige vers la sortie.
Maintenant, il n'a plus qu'un repère, cet Andréalphus, ou un nom ressemblant...
Il discerne la ville non loin.
On pourra certainement l'y renseigner.
Une vague de nostalgie le surprend... La dame au cheveux rouges lui manquera...
Mais il reviendra...
Il reviendra.

Par vartecks le 24/10/2001 à 12:30:00 (#428127)

rappelle discrètement l'histoire si chère à ses yeux