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Un long voyage
Par Shizen le 10/10/2001 à 19:19:00 (#426083)
Ce brouillard qui sétait levé devant son regard se dissipe peu à peu. Cette sensation il en a lhabitude, ce sont les images qui surviennent ensuite qui sont les plus imprévisibles, souvent douloureuses autant pour lesprit que le coeur.
Un arbre majestueux au milieu dune clairière. Ses feuilles aux teintes rosées bruissent à chaque souffle de vent. Une main tendue, un pas, puis un autre... le voyageur se rapproche de cet arbre. Le toucher, ne serait-ce quun instant... sans se soucier que chaque pas sera peut-être celui qui lempêchera de revenir en arrière...
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Au pied dun arbre repose ce qui semble être un jeune homme. Enchevêtré dans des racines, seules quelques parties de son corps sont encore visibles.
Par Aclys Du Val le 11/10/2001 à 13:58:00 (#426084)
Le doux bruits du ressac berce mon esprit avec
la régularité d'un coeur, qui, encore une fois,
ne bat pas près de moi. Je soupir intérieurement.
Alors que le sommeil enfin gagne ses droits,
Je sent une chaleur en moi, étrange, douce, timide.
Elle monte doucement en puissance au fur et a mesure
que passent les secondes. Enfin je la reconnaît, je
me sourit a moi même, croyant naïvement que sa manifestation
était un signe de bonheur ...........
Bientôt, la chaleur enfin se dévoile, une fleur,
un fleur de nacre brille en moi, intensément maintenant.
Sa douce chaleur et son soyeux me font esquisser
un large sourire.
Enfin l image, une ombre floue, qui se précise peut a peut.
Une clairière, large et ensoleillée.
Un corps, un jeune corps baigné de soleil, au pied
d un arbre qui semble veiller sur lui. Il l enlace pour le protéger.
L image change maintenant, toujours un arbre, toujours
un jeune garçon, mais le décor a changer, plus flou.
Le jeune garçon semble s approcher de l arbre, comme
hypnotisé par celui-ci. Il semble hésiter.
C est a cet instant que le doute envahi mon âme.
La douce chaleur de cette fleur maintenant, me brûle
intérieurement, comme si elle voulait que je me manifeste.
comme si elle voulait que je l aide a faire quelque chose.
L inquiétude monte en moi et assombrie la lumière.
Il sera bientôt trop tard. Quand je comprend enfin
la situation et son danger, je décide d agir.
Je me concentre sur la fleur. Je lui envoi tout l amour
que je peut donner, toute mon âme. Sa chaleur brûle
plus fort encore, je réprime un cri de douleur.
Je dois y arriver, je le dois, je suis le gardien.
Alors, malgré cette douleur intense, qui semble me
consumer de l intérieure inexorablement, je lutte.
La vision de l'arbre et de l'enfant se fait plus brumeuse,
je le perd, non, non, c est impossible, c est impossible , NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
Le cri me perce les tympans alors qu aucun son ne
sort de ma bouche.
Un flash, je ne vois plus rien, je brûle ........
Tout devient noir , l eau, qui a chaque vague vient
doucement frôler mes pieds me rappelle à la raison.
Je suis couchée au bord de l'eau , la ou j en ai
l habitude, je l attend. Le rêve , je me souvient.
Ai-je réussi ?, et si oui , qu ai-je réussi ?.
Impossible de fermer l oeil désormais.
Je ne pourrait plus dormir avant de le revoir .....
Par Shizen le 11/10/2001 à 18:47:00 (#426085)
Un doute sinstalle dans lesprit du voyageur... puis un souffle chaud caresse sa peau. Il pose une main à son front qui devient brûlant, la douleur sinsinuant à travers son corps, le sang battant à ses tempes. Il tombe à genoux, incapable de bouger, se tenant la tête à deux mains, recroquevillé sur lui-même. Les brumes commencent à lenvelopper.
Un cri le fait sursauter! En un effort ultime pour combattre cette sensation lancinante, le jeune homme se retourne et lève son regard brouillé par la douleur vers une silhouette floue, entouré dune aura lumineuse. Un flash de lumière laveugle et le fait sombrer dans linconscience...
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Sous cet arbre majestueux, repose le jeune homme toujours enchevêtré. Une lueur brille à son front... mais les racines ne semblent pas vouloir lâcher leur prise aussi aisément...
Par Aclys Du Val le 12/10/2001 à 10:20:00 (#426086)
Il est juste replongé dans la réalitée. Je suis folle d inquietude.
Apres ma perte de consience, j ais cru l avoir perdu, mais non.
Je le sent toujours en moi, je la sent qui me reclame encore, la fleur.
Meme si elle ne brule plus mon ame, elle est toujours pressante.
Je dois agir encore , je dois le retrouver.
Je me leve d un bond, sure desormais que je dois rapidement le retrouver, l aider.
Inutile de courir comme une folle aux quatres vents, je me rappelle, "ecoute la nature".
Souvant il me dis ca. ALors je ferme les yeux, je laisse cette fleur nacrée
me faire entrer en contact avec la nature.
Elle me guide maintenant. Mon pas, hesitant au debut est devenu plus sur.
Je vais le retrouver , plus de doutes.
J arrive enfin dans une clairiere que je reconnait. Celle du reve.
enfin , Reve, qui sait.
Je parcours la clairiere du regard, enfin je le vois, la , au pied de cet arbre.
Je me rue vers lui, folle d inquietude, il semble ne pas bouger.
Un grand soulagement , il respire encore , malgres les racines qui
l ensere encore, il vie , je suis heureuse.
Je degage doucement les racines les plus genantes. Je lui mouille un peut
les levres et le front amoureusement, pour le rafraichir.
IL semble serien , calme. il est maintenant presque degagé de ces entraves.
Rehidraté , il reprend quelques couleurs , je sourit.
Tous vas bien mon amour , tout vas bien.......
je reste la maintenant , je le regarde , rassurée de le voir en vie.
Juste le regarder, rien de plus. Quelques instants plus tard je suis assoupie.
Alongée au sol, ma tete posé sur ses jambes.
[ 12 octobre 2001: Message édité par : Aclys Du Val ]
Par Shizen le 12/10/2001 à 15:26:00 (#426087)
Une sensation de fraîcheur calme ce feu intense qui brûle encore en moi. Jaimerais la remercier... mais de mes lèvres ne séchappe quun léger soupir.
.........Tout va bien...
Quelques mots pourtant si insignifiant... mais dans cette demi-conscience, ils me rassurent. Je me laisse glisser vers le sommeil au son de sa voix... je sais quelle veillera.
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Le soleil est déjà loin dans sa course à travers le ciel quand le chant des oiseaux dissipe les brumes du sommeil. Jesquisse un léger sourire en apercevant mon aimée assoupie, la tête posée sur mes jambes. Mon regard sassombrit un instant. Quel risque stupide jai pris. Cela fait déjà longtemps que ce lien étrange nous unis, si elle navait pas acquis cette force spirituelle... cet arbre aurait sans doutes gardé jalousement mon âme et ma conscience... Je dois rester patient, mes errances sont loin darriver à leur terme...
Je caresse tendrement les cheveux argentés de mon aimée. Quelle image étrange nous devons faire... un gamin dà peine une quinzaine dannées et une jeune femme à la chevelure qui a déjà la couleur du passage des saisons.
Équilibre ou folie de la nature...
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