Mal du pays.. retour en terre natale

Par Lheanan le 4/10/2001 à 20:25:00 (#423554)

Displyllia était venue retrouver Lheanan à la tombée du jour et lavait accompagnée et suivie à la lueur de la lune. Les rares venues de la petite chauve-souris de son maître firent vite penser à la jeune vampire que son maître voulait de ses nouvelles. Observée par de petits yeux rouges scintillants, Lheanan rédige sa missive.

Mon maître,

Je nai plus rien à apprendre de ces terres, les humains qui lhabitent ny sont pas plus sages et leurs études sur la magie ne sont pas plus avancées, voire même rétrogrades. Le peuple qui vit ici est niais et brutal, je nai aucun remord à men nourrir et vous nen éprouveriez pas non plus. Ils représentent le paroxysme de la stupidité de ceux qui nous alimentent. Je nai plus rien à faire ici.
Accordez-moi de revenir sur les terres de Goldmoon et de vous seconder dans votre dessein. Je souhaite retrouver lélite de la race humaine qui vit en ce royaume. Vous mavez appris à les aimer, et maintenant ils me manquent. Laissez-moi revenir. Jattends votre réponse. Il fait si froid ici..

Elle plis la lettre et lenroule, puis la place dans la petite cavité prévue à cet effet sous laile de la chauve-souris. Elle la prend dans ses mains tremblantes et sort à lair libre. Le vent froid souffle dans ses cheveux blancs. Caressant la fourrure de la petite créature ailée, elle lui dit :

Va ma belle rejoins notre maître.

Dans un battement dailes, Displyllia disparaît dans lobscurité. Lheanan se met à errer dans la capitale de lîle où elle vit depuis deux années maintenant. Près de la taverne, elle aperçoit deux hommes saouls qui se battent comme des brutes. A leurs pieds, la neige a pris une teinte rouge. Lheanan relève la capuche de son ample et chaud manteau sombre en grommelant.

Seigneur, laissez-moi quitter ce peuple bestial

Un faible sourire satisfait prenant forme sur son doux visage, Lheanan sapproche lentement de son repas

Par Belgalak le 4/10/2001 à 20:26:00 (#423555)

Assis dans son ample fauteuil de velours, éclairé par la lumière tremblotante dune petite chandelle, Belgalak lit la lettre de son élève quil considère comme sa fille.
Repliant la lettre, il se penche sur son bureau et prend sa plume :

Bien-aimée Lheanan,

Tu es partie plus longtemps que je ne pensais. Reviens-moi vite, il me tarde de te revoir mon enfant.

Il tourne la tête vers Displyllia, qui sest endormie, éreintée par le long voyage. Il sourit puis murmure :

Dors ma belle.. Tu repars demain..