[poème] Lythuna, ma femme

Par Loelin le 14/11/2001 à 18:34:00 (#408066)

Lythuna, ma femme

Cela avait commencé comme une promesse d'amitié,
Mais mon coeur dès cette rencontre avait basculé,
L'avoir comme amie au grand jamais ne me suffirait,
J'était tombé amoureux, je devais lui avouer...

Où la trouver désormais, je n'en avait aucune idée,
Placardant une affiche disant que je la cherchais,
Je me mis à explorer les terres de ces contrées,
Reprenant souvent les chemins les plus empruntés.

Mon jour de chance après si longtemps arriva enfin,
Tandis qu'une fois de plus je prenais un chemin,
Cette voix que je n'avait oublié se fit entendre au loin.

Le son de la voix, dfaible déjà, semblait s'éloigner,
Si bien qu'à ce signal qu'éperdument j'attendais,
Tel un réflexe, sans perdre un instant à réfléchir,
Aussi vite que mes jambes me permettaient je me mis à courir,

La suite, peut-être est ce que vous la connaissez,
Ou tout du moins, déjà, vous vous l'imaginez.
De peur de la perdre à nouveau, mon amour je lui avouait,
Et depuis cette belle journée nous ne nous sommes quittés.

C'est ma femme, elle m'a dit oui, nous allons nous marier,
C'est ma femme, mon amour est pour elle à tout jamais,
C'est ma femme, elle, la plus belle des divinités,
C'est ma femme, princesse du jour, reine des nuits étoilées.

Par Etherniel le 15/11/2001 à 21:57:00 (#408067)

Jeune Weymos, profites de la vie
Car le risque chaque jour grandit
De voir ce qu'on aime disparaître,
De perdre le plus cher des êtres
Crois-en le coeur d'un poète éploré
Qui n'a plus revu son aimée
*soupir*
Le temps passe et l'âme se lasse
Le temps passe et le coeur se glace
Il faut être heureux maintenant
Ne pas en perdre un seul moment
Tous ces instants loin d'elle passés,
Si tu la perds, seront regrettés
Et te planteront dans le coeur
Les crocs amers de la Douleur

[ 15 novembre 2001: Message édité par : Etherniel ]

Par Ozar le 16/11/2001 à 13:25:00 (#408068)

La joie et la tristesse sources d'inspiration, sur le même thème pourtant : l'amour...

Vos créations à tous deux sont très jolies, même si j'ai du mal à être objective lorsque Tharkis en est l'auteur *sourire malicieux*.

HRP : EHLP ça détend de lire ces poèmes parmi tous ces "coups de gueule"

Par Etherniel le 17/11/2001 à 1:11:00 (#408069)

Lythuna Mukti:
Vos créations à tous deux sont très jolies, même si j'ai du mal à être objective lorsque Tharkis en est l'auteur *sourire malicieux*.

Le Coeur a ses raisons que la Raison ne connait pas. N'écoutez pas votre Raison, gente damoiselle, votre Coeur est bien meilleur conseiller... *sourire triste*

*se détourne et reprend sa route*

[ 17 novembre 2001: Message édité par : Etherniel ]

Par Zstone le 17/11/2001 à 9:35:00 (#408070)

...

Par DukeLeto le 17/11/2001 à 13:17:00 (#408071)

Le plus grand bonheur après que d'aimer, c'est de confesser son amour.

Par Etherniel le 18/11/2001 à 20:52:00 (#408072)

Funeste Terra:
Le plus grand bonheur après que d'aimer, c'est de confesser son amour.

C'est un grand saut dans le vide
Que de déclarer sa flamme
On ouvre alors son coeur d'amour avide,
Nu, découvert, à une femme
En craignant un refus gentil
Qui serait un coup de poignard
Ou bien une moquerie
Telle des piqures amères de dards

Le coeur s'emballe, les jambes flanchent,
On espère que l'on va mourir
Pour achever cette souffrance
Jusqu'à ce qu'on entende "oui"
Alors c'est une apothéose,
Un arc-en-ciel, un cri du coeur
On est heureux et alors on ose
Hurler au monde son bonheur

(ce fut vite écrit... ;))

Par Etherniel le 21/11/2001 à 20:09:00 (#408073)

La Belle est venue à sa vue
Et le Bon a cru sa dernière heure venue
Car la Belle était si jolie
Que le Bon s'est cru au Paradis

La Belle alors repartit
Et le Bon en fut fort marri
Car la Belle n'avait laissé d'elle
Au Bon qu'un souvenir frêle

La Belle alors fut recherchée
Le Bon alla des affiches poser
Mais la Belle était inconnue
Et le Bon parcourait les rues

La Belle restait une chimère
Lorsque le Bon entendit sa voix claire
La Belle était à sa portée
Le Bon courut vers la voix tant aimée

La Belle était assise et avait un air doux
Le Bon, enamouré, tomba à ses genoux
Et la Belle entenditn surprise mais heureuse
Le Bon lui avouer sa recherche amoureuse

La Belle écouta bien le gentil poème
Que le Bon improvisa en reprenant haleine
Mais la Belle ne voulait pas d'un poète voyageur
C'est par un lien plus fort que le Bon eut son coeur