Tes Etats d'Ame, Eri ...

Par Erina_Dulcia le 20/11/2001 à 10:40:00 (#397775)

On nait esclave mais n'est-on pas esclave que de soi-meme? ... Je nettoie comme d'accoutumée ce sol ou la poussière résiste à l'assaut de mes efforts. J'eponge mon front, passe une main sur mon visage, le salissant par l'occasion... Un miroir... Oh ! Comme la crasse sied à un visage d'esclave. Je ne suis ni belle, ni intelligente, je ne suis rien d'ailleurs... Je ne sais même pas m'exprimer en public. Le don d'éloquence de ces nobles me fait défaut, comme le reste. Je regarde à la fenêtre, des passants s'agitent devant un carosse. Une dame magnifique, à l'allure altière en sort. Vêtue de blanc et d'or, de longs cheveux blonds, soyeux... Comme j'aimerais moi aussi user de coquetterie, porter autre chose que des guenilles. Je n'ai rien je ne possede rien... Rien de matériel. Pourtant, d'apres un adage rédémpteur, c'est lorsque on ferme son poing que l'on ne possede que le vide, et quand on ouvre la main, que l'on frôle l'immensité de l'univers.
Je regarde à nouveau dehors... Ce bel ange noir passe à nouveau, je baisse les yeux, en rougissant... Dalaï puisse tu me montrer la voie, me montrer comment chercher au fond de moi suffisament de courage...

[ edition pour orthographe ]

[ 20 novembre 2001: Message édité par : Erina, esclave ]

Par Reine des damnés le 20/11/2001 à 11:03:00 (#397776)

*Akasha se promène dans les rues, emmitouflée dans une lourde et somptueuse cape pourpre*

*perdue dans ses pensées, son regard est attiré par une fenêtre éclairée laissant dessiner la silhouette d'une femme*

*se rapprochant un peu plus de cette fenêtre, elle croise le regard de cette femme d'apparence quelconque mais au regard intrigant et triste.*

*Akasha lui accorde un petit sourire puis reprend son chemin en cherchant dans ses souvenirs si elle avait croisé cette femme sur ces terres auparavant*

[ 20 novembre 2001: Message édité par : Akasha Mekare ]

Par Erina_Dulcia le 20/11/2001 à 11:14:00 (#397777)

Tandis que je m'acharne a vouloir rendre brillant ce qui ne pourra s'en doute jamais l'etre, mes yeux s'arretent sur une dame élégante. Elle s'est arrêtee devant la fenêtre, et me dévisage. Je baisse les yeux, on m'a toujours appris a ne pas regarder les gens importants... Elle me sourit. Je relève doucement la tête, sans être trop sure de moi, et lui rend un sourire. Apres tout ne dit on pas un sourire ne coute rien à celui qui l'offre mais est si precieux à celui qui le reçoit? Autre adage rédempteur... Ah! Si seulement je savais lire, du moins lire mieux...
Je n'ose cependant pas affronter son regard, elle dégage quelque chose de rassurant, mais d'inquietant aussi...

Par Jozhef k le 20/11/2001 à 12:18:00 (#397778)

*Passe devant la fenetre, dans un sombre manteau dont la capuche est rabattue, pour rester discret et eviter la garde. Voit la jeunne fille accroupie en train de briquer et lui jette un regard de pitié mele de degout et de colere avant de murmurer*
Un jour les hommes seront libres, plus personne ne sera ainsi bafoué, rabaissé au rang d'objets. La revolution viendra, et brisera vos chaines, mon enfant...

Par Erina_Dulcia le 20/11/2001 à 14:00:00 (#397779)

J'essuie cette sueur qui se melange au savon sur ma peau. Je discerne des sons, des murmures, des gens qui s'arretent, me dévisagent, la plupart du temps avec un mépris non dissimulé... Je jete le morceau de toile dans le seau, l'essore avec difficulté. J'ai cru voir une ombre a la fenêtre... J'entends une voix masculine et douce, légèrement courroucée, qui me parle de liberté... De briser des chaines... Je lève la tête, comme pour discerner cette ombre et murmure à moi-même :
"Je mange a ma faim, j'ai un toit, je ne suis pas a plaindre... D'autres sont dehors et meurent dans le froid et la famine...Si c'est cela le prix a payer pour etre libre, je prefere rester esclave...Les chaines ne sont que materielles, mon coeur est libre, et je me sens vivre par cette labeur."
Il a disparu... Sans doute suis-je une eternelle rêveuse... Je me remets a ma tâche... Il m'arrive souvent de parler dans le vide... J'ai si peu de gens à qui parler, que j'en viens à parler seule...

Par Pandora Baetarn le 20/11/2001 à 15:06:00 (#397780)

Pandora aperçoit une jeune fille vaquer a ses travaux, avec zele... Elle s'approche, intriguee. L'enfant chantonne... Pandora leve un sourcil, et s eloigne a pas felin... Le bonheur tient parfois a si peu de choses... *Murmure t'elle, un léger sourire sur les lèvres*

Par Erina_Dulcia le 21/11/2001 à 9:43:00 (#397781)

Une brise fraîche matinale vient me murmurer que l'heure n'est plus à dormir. Une autre journée de labeur s'annonce, semblable à toutes les autres. D'autres sourires, d'autres regards hautains, d'autres marques de mépris... De sentiments, d'émotions, de couleurs, de lumière et d'ombre... Oh! Je ne désire pourtant pas le monde... Mes désirs sont simples, j'ose espérer qu'ils le sont... Je m'acharne à faire luir les miroirs qui hantent chaque pièce, comme si de leur brillance dépendait ma propre vie... Peut être en dépend-t-elle d'ailleurs... Ou es tu? ...

Par Pandora Baetarn le 22/11/2001 à 11:49:00 (#397782)

[comment il dit deja Argail RPI ? ]