La grande nuit

Par Masque de Jade le 14/10/2001 à 22:12:00 (#347937)

La nuit...

Cela faisait si longtemps maintenant que les ténèbres ont envahie mon existance que je savais plus si je vivais ou non.
Mes membres...? Etaient-ils encore là? Aucune sensation ne parvenait jusqu'à mon cerveau, comme si celui-ci avait été arraché de son caveau et reposait tranquillement au dehors.
Je ne parvenais même pas à me rappeler comment j'étais parvenu à cet état, ni qui j'étais.

Rien...

Aucun son, aucune lumière... Je m'interrogeai sur l'endroit où je me trouvais présentement et ce, depuis mon arrivée il y a...?
Combien de temps s'était écoulé déjà?
Le temps avait-il réellement une importance ici, un lieu où rien ne transparaissait, où celui-ci semblait même s'être arrêté.
Bien des fois j'essayais de bouger, me déplacer, crier, tenter de prévenir quelqu'un de ma présence, mais rien n'y fit. J'étais seule dans ce qui avit l'air d'être le néant...

Le néant?

Mais alors je ne devais plus en sortir, rester à jamais dans cet endroit froid et sans vie, sans que personne ne sache jamais ce qui m'été arrivé.
???
Comment savait-je cela? Alors qu'il y avait un instant à peine, je n'arrivait à rien.
Masque de Jade... c'était le nom que j'avais pris, à défaut d'être le mien propre...
Mes souvenirs... ils revenaient en cascade dans ce qui me servait de cerveau, celui-ci ayant probablement décidé de réintégrer mon crâne.
Au même moment, un faible lumière apparaissait au loin, véritable point d'encrage pour mes yeux qui, après avoir été inutiles pendant mon séjour ici, me permettait d'espérer enfin...

La lumière semblait se rapprocher et enfler, au point que je puisse distainguer un chemiin de pierre menant à une porte. Mis à part cela, les alentours ne restaient que ténèbres.
Le faible éclairage me permit de constater que j'étais nue, mais cela ne me désinteressa que quelques secondes de mon but premier, parcourir le chemin jusquà la porte.
Au moment de poser la main sur la poignée, un doute s'insinua dans mon esprit, mais qui disparut aussi vite qu'i y était apparu, face au désir immense d'ouvrir cette porte et de m'enfuir à jamais de ce monde.

J'ouvrais la porte... sur quoi je l'ignorais, mais cela ne pouvait pas être pire qu'ici...

Par MortifeR le 15/10/2001 à 7:47:00 (#347938)

Là on nous en a trop dit, ou pas assez, me semble t-il

Par Strahd le 15/10/2001 à 23:23:00 (#347939)

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Par Strahd le 20/10/2001 à 10:07:00 (#347940)

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