Ils ont voulu toucher le soleil, ils se sont brûlés les ailes

Par Héloïse le 10/10/2001 à 8:20:00 (#347681)

Héloïse séveille après les évènements de cette nuit. Regarde Gabriel encore endormi. Son oreiller taché de sang, essaye de se souvenir de ce quil sest passé.

Il était venu la retrouver à la fontaine de Windhowl, lavait enlacé et tendrement embrassé comme à son habitude.
Elle sétait inquiétée de létat de son ami Ethel, le récit de Gabriel concernant ce quil lui était arrivé ainsi quà sa sur Isis lavait profondément troublée.
Elle ne supportait pas les accès de violence dont cette dernière avait été victime. Elle ne connaissait pourtant même pas cette femme
Et puis, elle sétait sentie devenir petite, toute petite et perdre doucement le contrôle de son corps et celui de son esprit. Son tatouage la faisait souffrir, il continuait à prendre de lampleurCette horrible plume noire qui maintenant lui enroulait le cou tel un collier essayant de létranglerLes deux extrémités de cette marque allait bientôt se toucher
Elle quitte maintenant son corps et observe le déroulement des évènements comme un Ange se positionnant au-dessus delle-même.
Elle observe, impuissante
Elle voit son visage sassombrir, sa voix se faire masculine. Elle voit ce corps qui ne lui appartient plus se doter dune force incroyable, repousser Gabriel, son cher et tendre amour, qui essaye de la retenir alors quelle se lève, tel un zombie pour se diriger, hypnotisée, vers un endroit mystérieux.
Gabriel la suit, impuissant.
Ce corps possédé, ce visage et ce regard maintenant si sombre sarrête devant une de « ces » marques.
Ces marques au sol, elle en avait déjà parlé à Gabriel, elle lui avait dit que des anges étaient morts ici, quils avaient voulu toucher le soleil et quils sy étaient brûlés les ailes. Ce nétait rien dautre que quelques tâches sombres sur lherbe verte mais dont les contours pouvaient être assimilés à ceux dune personne ailéeavec de limagination.
A la vue de chacune de ces marques, elle avait eu un malaise durant lequel, son tatouage, tare quAekol lui avait infligée avant quelle ne quitte son fragment de miroir, en profitait pour sélargir encore et encore.
Elle observe, écouteson esprit flottant au dessus delle.

Lêtre qui possédait son corps à cet instant sagenouilla près de cette marque sur lherbe, près de la plage et commença une prière en langue ancienne quelle-même ne connaissait pas.
Elle aperçu Gabriel tentant dintervenir pour empêcher lincantation
Il fût repousser violemment au sol alors que sa tête heurtait une pierre se trouvant là.
Son esprit virevoltant toujours au-dessus des deux personnes, sapprocha de Gabriel, sassura quil était en vie malgré le coup quil avait reçu.
Pour elle rien ne comptait plus que la vie de Gabriel, elle ne chercha pas à réintégrer son corps, prenant plus de soins à veiller sur lhomme quelle aimait.
Gabriel, quelle chérissait le plus au monde. Elle mourait pour lui. Son corps navait pas dimportance temps que lui restait en vie.

Elle vit son corps se diriger vers la merse dévêtir et entrer dans leau. Il avançait, avançait et disparût soudain sous les flots.
Gabriel qui reprenait peu à peu ses esprits se rua vers elle, oubliant sa blessure au crâne.
Un de ses amis quil avait réussi à contacter lui vînt en aide.
Ils virent soudain le corps dHéloïse qui flottait à la surface, sans vie

Aidé de son ami Jaafar, Gabriel tenta de prodiguer les premiers soins à cet être quil chérissait tant.
La tristesse et le chagrin de Gabriel lui étaient insupportables.
Après plusieurs minuteslongues minutes, de peur et deffroi, le cur dHéloïse se remit à battre.
Elle fît appel à Syl et de toute sa foi et son amour pour Gabriel décida daller combattre lintru qui possédait son corps.
Elle lutta face à ce démon, un combat intérieur que Gabriel pouvait lire sur son visage sassombrissant et séclairant tour à tour. Des larmes de sang coulaient le long de ses joues.
A force de courage, de volonté, aidée par les mots damour que Gabriel lui soufflait à loreille, Héloïse ouvrit les yeuxRedevenus ceux que Gabriel aimait tant, le froid mortel de sa peau avait fait place à la chaleur et la douceur quil avait toujours connu. Les larmes avaient cessé.
Elle referma les yeux après avoir rassuré Gabriel par un simple regard que tout allait bien. Elle sendormit.

Elle se leva, alla chercher de leau fraîche à la fontaine. Revînt puis, de toute sa douceur et de toute son innocence, essuya le sang qui coulait encore de la blessure de Gabriel.

Murmure : Puisses-tu me pardonner un jour, mon amour

Elle laisse couler quelques larmes le long de ses joues.
Larmes dune couleur rouge sang

[ 10 octobre 2001: Message édité par : Héloïse ]

Par DJBaby le 10/10/2001 à 9:28:00 (#347682)

(trés beau merci de ce moment agréable)

Par Melhael le 10/10/2001 à 14:43:00 (#347683)

*se fait tout petit pour remonter le post *

Par LanaWest le 10/10/2001 à 20:07:00 (#347684)

? vous avez vu quelque chose vous ?