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La prophétie

Par Olaf Zarovich le 8/11/2001 Ă  23:36:00 (#346269)

Le chant du coq salue la levée du soleil.

Un petit porcelet, tout rose, tout mimi, la queue en tire-bouchon se reveille lentement.

Il commence Ă  fouiller le sol avec son groin, en quĂŞte de nourriture. Mais rien a se mettre sous la dent.

Alors il lève son groin tout frétillant, et commence à trotter au milieu des gravats. Autour de lui, de nombreux porcs adultes vaquent à leur occupations.

Notre ami est espiègle, il court dans une flaque de boue et eclabousse un porc très gras qui reniflait le sol avec la dignité du grand age. :o

Garnement! je vais t'apprendre !

Mais le porcelet ne prette pas attention Ă  ces protestations. :p

Il zigzague entre des debris de maconnerie, et s'approche d'une ruine monumentale.

Puis il emet un grouik joyeux, et se précipite vers une grosse truie aux tétines gonflées. Elle est allongée contre une colonne brisée en marbre blanc.

Affamé, il commence a téter goulumment la truie qui reste impassible. Une fois rassasié, il passe une langue gourmande sur son groin souillé de lait maternel.

Puis curieux, il s'approche de la colonne de marbre, des motifs étranges y sont gravés.

Il demande :
Mère truie, que sont toutes ces choses?

La mère truie soupire, puis regarde son petit.
Vois tu mon enfant, jadis cet endroit était comme une grande porcherie, ou d'étranges créatures vivaient en communauté. Le motif que tu vois creusé sur ce tronc de pierre blanche représente un des ces créatures

Cela eveille la curiosité du porcelet qui demande :
C'etait quoi ces créatures ? elles ont l'air grandes et pataudes ! :)

La réponse fuse :
Ces créatures etaient surtout très méchantes. Elle nous donnaient à manger....

Le porcelet irrespectueux s'exclame :
bah alors c'étaient des gentilles créatures, j'aime bien manger

La truie secoue la tĂŞte.
Ne m'interromps pas ! Tu es encore petit et naif. Elles nous engraissaient pour mieux ensuite, manger notre chair et receuillir notre sang. Leur cruauté était sans limite

Le petit tremble à présent :eek:
Mais que sont devenues ces horribles monstres sanguinaires ? :confus:

La mère truie répond :
On nous enseigne que Hénaff-le-Sanglier, Dieu tutélaire de la grande Nation Porcine, à fait pousser des ailes à ces créatures, qui ce sont alors envolées pour ne jamais revenir.

Mais des cochons bannis de la porcherie, pour cause d'hérésie, prétendent que ces créatures ont simplement subi le sort qu'elles nous réservaient jadis. Une mystérieuse entité aux immenses pouvoirs les a condamné à l'anéantissement. Le carnage n'a cessé qu'au trépas de la dernière de ces créatures impies

Le petit cochon reprend espoir :
C'est bien fait, bon débarras, elles étaient trop méchantes ! :enerve:

La mère truie le gronde :
tais-toi, je ne t'ai pas tout révélé...
on chuchotte que le même sort nous est reservé, si nous nous conduisons mal. Alors tu dois me promettre d'être un petit cochon bien sage.

Le porcelet se fait tout petit, sanglotte et bredouille :sanglote: :
Je...je...je promets

Moralité : Comment avec la 5eme Prophétie, une mère remet au pas, son enfant turbulent.

http://www.ecrannoir.fr/films/99/images/babe/babe2.jpg

[ 09 novembre 2001: Message édité par : Olaf Zarovich ]

Par Lana. le 8/11/2001 Ă  23:47:00 (#346270)



que c'est mignon tout plein...

Lana *nouveau compte* Feals.

Par Crazy le 9/11/2001 Ă  0:39:00 (#346271)

GĂ©-nial !!

Encore ! :-)

Par Olaf Zarovich le 9/11/2001 Ă  15:39:00 (#346272)

Le petit porcelet est maintenant sage comme lÂ’image dÂ’un enfant sage.

Il écoute sa mère-truie avec toute la politesse due aux aînés

Babe ! (oui c’est son nom :p)Prends donc exemple sur Aoste-GP, ton père

NLDR : en effet, le père de Babe est le très respecté chef de la Garde Porcine. Sa droiture n’a d’égale que son courage, il fait l’honneur de toute sa fratrie.

Babe pousse un soupir.

Au contraire de ses frères de portée, il ne goûte pas particulièrement les efforts physiques. Il n’est ni très fort ni très agile. Ses frères n’oublient jamais une occasion pour se moquer de lui.

Il préfère assister aux tours de magie de son oncle Bayonne-le-fol
Babe a bien souvent observé son oncle, et écouté ses conseils avisés

Il veut étonner sa mère grâce aux prodiges réalisés par la magie, afin qu’elle soit fière de lui.

Il sÂ’exclame :

Maman ! Regarde ce que mÂ’on oncle mÂ’a appris

Il se concentre, et mobilise toute son énergie pour faire apparaître une mare de boue sous ses pattes, une boue si agréable pour patauger.

La magie de terre élémentaire exerce son influence sur le sol encore sec, celui-ci devient humide, se liquéfie a vue d’œil, pour devenir une couche visqueuse de boue.

Et en effet, sa mère semble très surprise par ce prodige

Babe est ravi de constater l’effet produit, la joie qui irradie son cœur augmente encore l’efficacité de son sortilège, qui bientôt s’étend tout autour de lui. La progression de la boue finit par atteindre l’endroit où sa mère-truie est allongé contre la colonne de marbre.

C’est à cet instant que l’imprévu survient.

La colonne de marbre en ruine, dont l’assise était déjà fragilisé par des siècles d’abandon, commence a vaciller à cause de l’instabilité du sol boueux . Devant les yeux médusé de Babe, elle s’incline lentement, puis brusquement, elle s’effondre avec fracas.

Sa mère pousse un couinement de surprise et de douleur, mais il est trop tard, un gros bloc de marbre rebondi sur son corps avant de dévaler sur le sol.

Babe se précipite affolé. Mais malgré les gémissements de désespoir du petit cochon, la truie ne répond plus. Du sang s’écoule de ses blessures salies par la poussière blanchâtres du marbre.

Babe est bouleversé, quel terrible bourde vient il de commettre là ! Il ne peut que lécher le groin encore chaud de sa mère, dans l’espoir de la réveiller.

Mais déjà, des cochons avertis par les cris, commencent à s’approcher.

Alors le petit cochon sÂ’enfuit la honte et la douleur au cÂśur, aussi vite que ses petites pattes lui permettent.
Il court, loin, loin, dans la forĂŞt,

les larmes sÂ’Ă©coulant de ses yeux rougis,
sûrement a jamais banni.

Ravagé par le chagrin,
pauvre petit orphelin.

Moralité : La magie n’est pas faite pour les petits cochons étourdis.

[ 09 novembre 2001: Message édité par : Olaf Zarovich ]

Par Lars Sylrus le 9/11/2001 Ă  15:49:00 (#346273)

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