Morte?

Par tiresias le 3/11/2001 à 18:31:00 (#345803)

*(On peut participer librement)*

La nuit tombe doucement sur WindHowl. Une larme coule sur la joue gauche.
Un gémissement...

Sylaria... mon ange... où es-tu? éclate en sanglot

Quittant la cité, les bras croisés près du coeur, les mains feignent de cacher un médaillon, ne se déplaçant que pour sécher quelques larmes.

Tout d'un coup un gobelin surgit d'un fourré, criant tout ce qu'il peut de colère et de haine. Pétrifiée d'abord, la tête se penche, le regard rivé sur le sol, alors que la main gauche meut en direction de l'être rouge, libérant une gerbe de fracassement.
Le monstre s'arrête net dans son élan et s'écroule à terre, la cervelle en bouillie.
La main se remet en place machinalement, le regard ne s'attardant pas sur la carcasse inerte. Un soupir...

Soudain d'autres cris stridents retentissent, des gobelins enragés, le sang aux babines, surgissent lame en main. L'esprit empli de lassitude, les paupières posent un voile sur ce spectacle. Une profonde respiration, les mains se rejoignent doucement loin en avant. Une incantation, un cercle décrit par chacune des mains, de la terre soulevée matérialisent la magie utilisée. Mais avant que les doigts ne se touchent dans le dos... Le voile noir se lève, seul un éclair se présente d'abord... Puis un picotement à la base du dos... un froid, un flottement.

Le spectacle se fige. Figé mais vivant comme les gravures que laissent découvrir certains vieux grimoires. Figé mais palpable comme les sculptures que laissent découvrir certains temples. Le décor semble enneigé. Il vacille au début, mais il fini par glisser sur la gauche, faisant place à une terre ensanglantée... Un bruit sourd...
La neige se transforme en plumes. Les paupières clignent doucement, comme pour sortir de ce mauvais rêve. Un nuage de poussière vient recouvrir le visage déjà pâle, le corps reposant sur le lit de plumes. Une larme...

Non... ça ne devrait pas... Je...

Un toussotement, du sang craché... Les yeux se lèvent au ciel.
Plusieurs visages viennent et vont, le bras gauche meut fébrilement dans leur direction. Plus rien. Le regard fixé alors sur le bras tombant se détache sur une forme noire. Une plume noire qui se mêle au sang versé. Un ricanement couvre le bruit de pas tranquilles.
Une dernière larme...
Un voile noir...

Par *Arwen* le 4/11/2001 à 15:57:00 (#345804)

(*hop en haut toi* )

Par Arkrylou Dantes le 4/11/2001 à 16:00:00 (#345805)

(Azulynn pour faire remonter un post il suffit de dire : EHLP *Et Hope Le Post*)voila ma nouvelle muse.. ma nouvelle raison de vivre azulynn

[ 04 novembre 2001: Message édité par : Akryrlou Dantes ]

Par Neo Elfy TDK le 4/11/2001 à 16:39:00 (#345806)

( *soupire* )

Par tiresias le 4/11/2001 à 16:54:00 (#345807)

(*soupir aussi qd elle voit qu'on la laisse comme ça .. gisant devant Wh

[edit: Pis les gobs se sont enfuis pdt les paupières clignent, je l'ai un peu oublié dans mon empressement dsl

[ 04 novembre 2001: Message édité par : tiresias ]

Par Killer le 4/11/2001 à 19:19:00 (#345808)

(si j'ai bien compris c une histoire ouverte...sinon bah je continurais ds le vent )

Calme, mais bouillonant, tel un volcan dans un semi someil, l'ombre s'avance alors que la horde rouge prend ses jambes a son coups pour ne pas voire leurs visages recouverts par cette ombre.

Une ombre massive...Des pas lourds mais lents...Aucune parole prononcé, aucune expression...Aucun bruit que celui de pas assurés s'enfoncant profondément dans le sol dirigé par deux lueur verte tels les yeux de la foret meme.

Puis la silouhette se découvre, pas un volcan mais un homme de forte stature semblant lourdement armée.

Un dernier regard de Colère en direction ses fuyard puis le regard se pose sur le corps inerte gisant a présent à ses pieds alors que la ville non loin de la semble inintéréssé.

L'homme se penche dans un grincement d'armure caché par une robe d'un vert émeraude où sintille des runes étranges.

Une main puissante atrape fermement le col pour soulever l'être qui semble être acceuillit a bras ouvert par le royaume des songes, découvrant ainsi un visage livide, des lèvres entre ouverte laissant partir un panache de vapeur d'eau a cause du froid mortel ambiant.

Après avoir observé quelques minute se visage l'homme soulève entièrement le corps, le portant non chalament sur l'épaule avant se s'enfoncer dans l'épaisse et mystérieuse for^t évitant soignesement les sentiers battue, ou seul les antilopes ne fuit pas a l'écoute de ses pas.

Aprés une longue marche une chaume vétuste se laisse entrevoir par les arbres, comme soulevants leurs branches pour acceuillir un ami.

D'un coup de pied l'homme ouvre la porte qui semble ne plus tenir sur ses gond que par quelque parcelles de métals, découvrant ainsi un lieu sobre en mobilié usé et sans motif.

Déposant alors le corps sur un lit dur et grincant l'homme ramene une couverture sur le corps frigorifié.

Puis se retournant sans un regard il referme la lourde porte et déposant bruillement ses gants sur une table qui ne semble pas tres stable.

Une flame...Une chaleur...Une lumière...Doux et apaisant le feu se met a brûler dans l'atre sans autre nourriture que la Foi de son maitre qui s'assied avec calme sur une chaise ayant du mal a soutenir le poid de son maitre.

La lueur verte des yeux de l'homme se posent alors sur le corps souffrontant de la personne alors que ses mains s'affaires aveuglément dans un mortier a préparer une décoction odorante en attendant que l'hôte de providence sorte de son someil agité.

Par MortifeR le 5/11/2001 à 6:11:00 (#345809)

Dans le sous-bois glacé, une ombre aveugle assiste à la scène.
Un pressentiment trop familier étreint sa poitrine gelée. La jeune fille ne survivra pas.
L'ombre baisse légèrement la tête. Comme quelqu'un qui n'a jamais su que venger des morts, sans jamais pouvoir sauver des vies.

[ 05 novembre 2001: Message édité par : MortifeR ]

Par tiresias le 9/11/2001 à 21:39:00 (#345810)

Le noir... partout...
Les Ténèbres, tout autour
Les yeux se ferment
Comme pour fuir cet enfer

Le corps nu... gelé...
Enveloppé par les ailes repliées
Les bras couvrant la poitrine
Les jambes cachant l'abdomen lacéré

Rien... personne...
Seuls les gémissements
Seules les larmes percent
Ce silence que personne entend

La Lumière... a laissé place...
Venu de nul part
L'espoir surgit de la nuit
Pour que les yeux deviennent amandes

Petits rires... espiègles...
Deux lutins tout de vert habillé
S'éclipsent en deux petites lucioles
Se chamaillant, virvoltant ça et là

Joueuses... vivantes...
Dans un éclat silencieux
Les deux lucioles s'entrechoquent
Pour l'éclosion d'une illusion

Un crépitement... Un feu...
Un homme courbé veille
Cette chaleur tant recherchée
Mais redoutée chaque fois plus encore

Des souffles retenus... un espoir...
Des cris venant du coeur
Des cris venant du ventre
Aucun mouvement dans l'illusion, dans le néant

Un regard détourné... un désespoir...
Des pleurs à l'illusion fébrile
La vision se trouble
Et la larme plonge dans le mirage

Une onde... tout s'efface...
Les ténèbres reviennent
Leur royaume complet
Ce néant tourmente l'âme perdue

Par *Arwen* le 9/11/2001 à 21:47:00 (#345811)

*quelques vers indistincts résonnent en elle* *lève les yeux vers le ciel sombre* *murmure dans un souffle* Tiresias...

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hrp : Très zouli

Par Killer le 9/11/2001 à 23:40:00 (#345812)

Ne pouvant supporter les gémissement de l'enfant le vieillard s'affaires à ses décoctions passant des ongant sur un corps meurtrie, enveloppe d'une âme déchiré.
L'homme et la nature sont lié...Il la sent et elle le ressent.
Jeune être de chaire éfermère renferment une âme de tourment éternel.
L'ombre s'élève et le silence s'impose sur la maisoné.
Alors le vieillard se pose...Un léger soupir s'expose...Puis il se relève, posant son mortié qui ne peu plus être utilisé. D'une main il referme les yeux de la jeune femme regardant dans le firmament de l'autre il ferme ses propres yeux et murmure :


Titania, Titania... Ton enfant de chaire se retourne a la terre puisse tu acceuillir son âme souffrotante. Lugh veillera a sa vengence...

S'éloignant alors il tire d'un vieux placard branlant un linceul blanc.

Il envloppe le corps sans vie qui ne pouvait plus abriter cette âme meurtrie.

Sortant et passant a l'ombre d'un platane le cadavre dans les bras. D'une main il fait s'ouvrir la terre où il dépose le simulacre d'un être meurtrie puis suivant un geste de l'homme la terre se referme sur se corps alors que la verte nature reprend le dessus.
Killer fait quelques pas en arrière...recite une dernière prière et sans retourne dans sa chaumière.

Par Bardiel le 10/11/2001 à 7:22:00 (#345813)

Il assiste de loin à cet enterrement, et s'approche alors que Killer s'apprête à rentrer dans sa chaumière.

Il ôte son heaume, dévoilant ses larmes coulant sur son visage,brouillant ses yeux bleus.

Ne voulait-elle donc plus vivre?...
Pourquoi a-t-elle abandonné ce combat pour sa vie?...

Il ferme les yeux, adressant une prière silencieuse pour son âme.
Il se refuse à croire que son amie a disparu, comme cela.
Et il continue d'espérer entendre un souffle, un battement, un rien qui montrerait que la vie ne l'a pas abandonnée.

Par Killer le 10/11/2001 à 18:31:00 (#345814)

S'assoit lourdement sur une chaise comme si le poid des ages était plus lourd sur ses épaules.
Il a déja vue tant de gens mourir...Des amis...Des freres...Tous unis... Il a l'impression d'avoir prononcé plus d'oraison funèbre que de mariage mais pourtant il ne pleur pas...Les flames verte de ses yeux semblent pourtant vasciller.
Il présente un siège a Bardiel et parle d'une voix calme et profonde
Assied toi jeune bréhanite et écoute les paroles d'un vieillard au coeur lourd des vies passés et à l'âme pleine d'espoire.
Tout le monde a une quête dans sa vie...Tout le monde a ses peine...
Parfois la nature fait que nous ne pouvons plus lutter et suivre notre combat...
Mais sache que rien ne disparait...Jamais...
Tiresias a rejoind la terre. Ainsi elle est la terre comme les anciens druides guerrier elle a fait l'union...
Elle n'est pas perdu...Elle est en toute chose qui t'entoure...Elle est ton souvenir elle sera a présent aussi l'arbre qui fleurie de son essence et te donnera les fruit de l'espoire car le jus de son souvenir t'aportera la graine de sa conaissance.
Ne soit pas triste jeune bréhanite...Ne soit pas triste si dans ton souvenir c'est un sourir qui éclaire son visage.
Ne soit pas triste jeune bréhanite...Ne soit pas triste si dans ton souvenir raisone encor le bruit de son combat et poursuit le.
Ne soit pas triste jeune bréhanite...Ne soit pas triste si en ton coeur vie encor Tirésias.
Pleur jeune bréhanite...Pleur...Car les larmes sont salvatrice et si ta vision en est brouillé bientot elles auront lavés tes yeux et tu poura poursuivre son combat.

Par Killer le 10/11/2001 à 18:32:00 (#345815)

édité pour cause de plantage

[ 10 novembre 2001: Message édité par : Killer ]