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Ce soir
Par zelfyzelfy le 17/10/2001 à 2:38:00 (#294835)
Etranges sentiments que j'ai ressentis ce soir.
Vexée d'abord d'avoir perdu un combat aussi bêtement. Apeurée de lire la colère dans ses yeux si doux. Transportée par les mots qu'il utilisa pour me rassurer.
Un peu plus tard, alors que j'étais apaisée, je m'asseyais au pied d'un arbre dans la profondeur sombre et bienfaisante de la fôret. Je détachais un médaillon de mon cou, l'ouvrait, et regardait une petite plume toute blanche et toute brillante.
Je souriais du souvenir du jour où je lui avais prise.
Ma bien aimée.....il a dit ma bien aimée....
Remettant cette plume dans son ecrin, je reposais délicatement le tout sur mon coeur avant de m'endormir un sourrire aux lèvres.
Par Etoile Argentee le 17/10/2001 à 10:09:00 (#294836)
Bonjour jolie Zelfe guerrière farouche, tu vas mieux mon amie? Tes blessures ont-elles été pansées comme il faut?
Elle ne m'a pas remarquée tellement elle est prise à sa rêverie amoureuse. Fait un grand sourire étoilé à son amie et repart discrétement.
Par Rôdeur DokY Ltr le 17/10/2001 à 10:32:00 (#294837)
Comment, comment a-t-il pu oser lui faire du mal...? Deux morts ne sont pas assez pour apaiser ma fureur, jamais je ne pourrais lui pardonner... Jamais je ne pourrais me pardonner à moi-même de n'avoir pu être la pour la sauver de linfâme... Même son sang sur mon fléau ne peut racheter ma peine de n'avoir su être la quand elle avait besoin de moi...
Comment, comment pourrais-je encore lui avouer qu'elle envahit mon âme et enivre mes sens...
*L'homme sassoit alors et sort de sa besace un bout de papier sur lequel il commence à gribouiller quelques ébauches d'un poème bien triste...*
La douceur de l'enfant, la beauté de l'adulte,
Lorsque je pense à elle en moi mon cur exulte,
Si avant une raison d'être la je cherchais,
Aujourd'hui je sais que c'est elle que j'attendais.
Le début et la fin le cercle de la vie,
Avec elle je voudrais partager l'infini,
Lui dire jour après jour tout ce qu'elle est pour moi,
L'embrasser tendrement, la caresser parfois.
La mort sera peut-être ma seule délivrance,
Elle qui en une seconde efface la démence,
D'une existence humaine sans intérêt aucun.
La mort a pour seule différence avec la vie,
Que l'idée de souffrance n'y représente plus rien,
Seule une personne aurait pu me sauver: Zelfy.
Non, ça ne va pas... Il faut que je lui parle, que je lui dise tout ça de vive voix... maintenant! Pardonne moi ma Nina, jamais je ne t'oublierais mais j'ai pris conscience hier que je l'aimais, oui, je l'aime!
*L'homme froisse et jette le papier puis se lève brusquement et part à la recherche de Zelfyra*
[ 17 octobre 2001: Message édité par : Neter Doky ]
Par Dame Belladona le 17/10/2001 à 10:45:00 (#294838)
*vois un papier froissé*
Aucun respect pour la nature ...
*ramasse la missive*
*a défroisse sommairement et commence sa lecture*
*vois qu'il est adressé à Zelfyra*
*ne lit pas plus loin*
*part à la recherche de la belle guerriere*
*vois Zelfyra allongée sous un arbre*
*la réveille doucement*
Zelfyra ... j'ai trouvé ceci.
*lui tend le parchemin froissé*
Je vous souhaite une bonne journée mon amie.
*part en souriant*
*la journée de Zelfyra sera belle ... à n'en pas douter*
[ 17 octobre 2001: Message édité par : Dame Belladona ]
Par Rôdeur DokY Ltr le 17/10/2001 à 12:51:00 (#294839)
*L'homme croise un frère Colymar*
-Tu n'aurais pas apperçu Zelfyra?
-Non, pas depuis les evenenements d'hier soir...
*L'homme repart à la recherche de sa bien aimée sans même prendre le temps de dire au revoir à son ami...*
Par -Altaïr- le 17/10/2001 à 13:44:00 (#294840)
Non non non Altair me dit-elle, vas pas par là....viens on va se ballader.
[ 17 octobre 2001: Message édité par : Altaïr Vor Dirh ]
[ 17 octobre 2001: Message édité par : Altaïr Vor Dirh ]
Par zelfyzelfy le 17/10/2001 à 13:47:00 (#294841)
Encore endormie j'entendais ma belle archère étoilée me parler....mes blessures....oui presques toutes sont guéries maintenant.
Puis, réveilée, je croisais Dame Belladona qui me remettait un papier froissé.
Aussitôt je reconnaissais son écriture, son style.
A la lecture de ce poème mon coeur exultait. Non je n'avais pas rêvé ces mots qui m'avaient tant réconfortés.
C'est le coeur léger que je reprends mon épée. Je sais que, où que j'ailles, je tomberais sur lui, car j'ai sur moi cette petite plume qui est devenue bien plus qu'un phare dans ma nuit.
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