Tragédie..

Par Buzar le 17/9/2001 à 19:04:00 (#278924)

Un espace
Brisé, en éclats de miroirs
S'efface,
Sûrement, doucement des mémoires
du Temps !

La menace
Persiste, au dehors au dedans
Et des traces
Subsistent, de tout écartèlement
Dans le sang !

La peur
Se propage et couvre les visages
De sueur.
C'est l'élan qu'elle arrete et fige
Sans râles..

Immobiles,
Ils circulent par tout le pays,
Mobiles
Ridicules qui fuient l'insomnie
Du Mal !

Ils se serrent
Sans grands emportements
La misère
Des coeurs, affaiblit leur tourment
Peu importent..

Qu'ils disent..
J'aurais ma chance offerte
La brise
du matin pour moi tiendra ouverte
la Porte !

Que ceux qui ont l'oreille entendent..

Par Sophocle le 18/9/2001 à 13:20:00 (#278925)

Ce texte éveille en moi l'écho de nombreux songes. Ne vous trompez pas de porte Buzar. Ne sombrez pas. Vos talents seraient mal exploités si vous vous dirigiez vers la noirceur. Une aussi bonne plume pour d'aussi tristes présages... Dommage...

Par Moire le 18/9/2001 à 14:06:00 (#278926)

*sourit* voilàààààà...

Par mite21 le 18/9/2001 à 14:30:00 (#278927)

*émue* quels beaux concepts ... et quelle belle forme ...

Par abishai le 18/9/2001 à 14:49:00 (#278928)

*frissone*
Hoesh.. et puis vous maintenant !
Ah que ne suis-je sourd !

Etre du mal, est érudit,
Etre du mal, chante l'âme,
Mais n'en est pas moins maudit,
N'en conçoit pas moins de drame,

Etre du mal, est dans la nuit,
Etre du mal, comme une lame,
Figure, visage aux milles envies,
Traitrise mortelle de cette Dame,

Etre de bien, oreilles chastes,
Etre de bien, n'écoutez point,
Le chant des stryges aux milles fastes,
Du sang, des morts, restez bien loin,

Etre de bien, monde si vaste,
Etre de bien, a nous se joint,
Cette musique, ces armes d'hast,
Qui t'aideront dans le besoin,

S'il faut lutter, soyons ensemble,
Contre ce vent de la tromperie,
Que l'hymne fort qui nous rassemble,
Disperse au loin cette fourberie.

Par Buzar le 19/9/2001 à 6:38:00 (#278929)

Elle s'endort
Mais le jour luit
Des images séduit en songes
La Dame aux mille mots.

C'est son sort
Un visage qu'elle fuit
Le témoin d'une nuit prolonge
Du doigt sa victime... SON mort.

Son destin en rêve
Une souffrance atroce
L'enfant qui veut la lune
C'est l'enfant issu des noces
Cruauté de la main sur la plume
Gravant sans trêve
Lettre à après lettre
L'instrument du déclin
Adieu.. l'ivresse de la fête
Adieu fortune, le pain et le vin.

Par Moire le 19/9/2001 à 19:33:00 (#278930)

*ne sourit plus du tout*

Par Imoen Darek le 19/9/2001 à 23:00:00 (#278931)

*Boulversée par les paroles de Buzar et préfère se retirer dans l'ombre*

Par L inconnue le 14/10/2001 à 23:29:00 (#278932)

*avait juste envie de remonter le poeme de Buzar qui en dit long en si peu de mots*

Et je felicite toutes les ames poetes qui nous font rever a autres choses...

Par Warrior GA le 15/10/2001 à 3:35:00 (#278933)

*grand sourire*
*écoute en absorbant chacunes des paroles*

Par Moire le 15/10/2001 à 4:45:00 (#278934)

*est remuée des mots de ces poètes à chaque fois qu'elle relit la missive*

*devient amère*

*se ressaisit.. ne se laisse pas abattre*