Au fond d'une caverne...-{histoire à poursuivre et non à critiquer!}-

Par charcuteur le 29/11/2001 à 0:25:00 (#272525)

une caverne, humide, éclairée par une large fissure en hauteur sur toute la longueur d'une des parois rocheuses. le rayon de lumière se réfléchit dans une flaque de liquide rougeâtre, coagullant sur le sol calcaire. Quelques gouttes d'eau chuttent régulièrement dans les profondeurs de la caverne mais ne parviennent pas à couvrir les gémissements étouffés de l'homme ficelé au roc prohiminant. De ses plaies suintent de longs filets de sang se rejoignant au sol en une marre sans cesse croissante. Devant lui, un homme contemple la scène, un rictus malsain dessiné sur le recoin de sa bouche.

Qu'as-tu fait pour mériter celà, dois-tu te demander...
Apprenez à vos dépends qu'il n'y a que peu de choses qui me fasse sortir de moi: que l'on critique mon surnom et que l'on me discredite auprès d'une femme. Tu as cumulé les deux...félicitations. Mais maintenant, je suis contraint, rancunier comme je le suis, de te faire payer ces fautes...et d'y trouver du plaisir...

*frappe son arc au sol aussi rigoureusement que le ferait le métronome d'un barde de la noblesse et tourne autour du mourrant, le scrutant avec un grand interet*

Mmmhgnngmmmmz mmm gmmnmhmm...

Tss tss tss le coupant dans sa tentative d'appel à l'aide Ton baillon t'empêcheras tout appel au secours...et quand bien même tu ne l'aurais pas, il serait fort étonnant qu'un voyageur s'attarde par ici...

le malheureux s'effondre sur le côté, innanimé. Il le relève, sort de sa besace un dés de métal, l'ouvre et le porte au nez de l'inconscient. Celui-ci se réveille presque instantanément, une grimace de douleur déformant son visage bailloné.

Eh oui, ce n'est jamais agréable de respirer les émanations de ces sels de vase...à moins que ce ne soit tes blessures qui te fasse souffrir? déverse une fine poudre de sels sur la plaie béante de la cuisse droite. La douleur lui prit la jambe puis le coeur battit à tout rompre. Un cri de douleur etouffé fit résonner la grotte provoquant quelques chuttes de gravats.

Eh bien, je ne savais pas qu'un homme endolori pouvait avoir un tel coffre. Comme quoi, il est interessant de faire constamment de nouvelles expèriences. Si je t'ai réveillé, c'est que je ne souhaitai pas que tu meurres inconscient....car oui, tu vas mourrir. Et nous allons partager ce moment ensemble...

une larme coule sur la joue de l'homme bailloné. Son regard implore de le tuer sur le champ...ce qui réjouit son tortionnaire...

Par Koudcid le 29/11/2001 à 10:16:00 (#272526)

L'ambiance de la taverne est simillaire à tant de ces petites bourgades campagnardes, chaleureuse et joviale. Les paysans et bergers viennet s'abreuver tout en se contant les évènements de la journée.

Je me suis arrété là, en fin de journée afin de trouver un repos bien mérité après la journée éprouvante que je venais d'avoir.

Je me souviens que tout cela à commencé, par la vision de ce premier corps dans un état tel que nous avons tout d'abord pensé à l'attaque d'une bète. Cela se passait à Lighthaven, dans un quartier certe peu recommandable. Les rumeurs d'enlèvements m'avait poussées à me rendre sur place, au début je l'avoue poussé par une macabre curiosité. Une jeune couple avait allors découvert, soigneusement placé dans le caniveau, un corps en sombre état. Nos soupçons concernant une bète sauvage furent vite envolés quand on pu voir la précision de ce travail de torture.

Je n'ai pas encore pu découvrir l'identité de la personne ainsi retrouvée, mais je ne peux concevoir que l'esprit torturé qui à réalisé ce macabre travail puisse etre un esprit sain.

C'est depuis quelques jours dans une région bien ciblée que les rumeurs d'enlèvements se sont multipliées. Mes travaux au temple me laissant quelques libertés ces jour-ci, je décidais de me lancer à la trace de l'ame corrompue, responsable de ces atrocités.

Et voila comment au bout de deux jours, j'arrivais dans cette région de montagne du nord d'Arakas.
Les villageois quittent la taverne pour rentrer chez eux, je prie le plus haut qu'ils y parviennent vivant. Quand à moi, je ramassasse mes affaires pour partir faire un tour dans ces montgnes que l'on dit bien troublées

Par Tripier le 29/11/2001 à 13:04:00 (#272527)

L'ennui...

Enfermé entre quatre murs rocheux, tapissés du sang de dizaine de gobelins, il s'ennuie...
Il joue des airs baroques en tapant des os contre les crânes dépecés des créatures défuntes, tandis que sa tête espère des mélodies un peu plus sauvages, mais il s'ennuie...
Il aimerait sortir mais ses frères lui interdisent de s'exposer au peuple ignorant, mais seul ici ou ailleurs, il est quand même seul, alors il s'ennuie...
Malgré la température moite de la pièce, il souffre de la froideur de la solitude...
Il se demande si la chasse au gobelin l'occupera jusqu'à la tombée de la nuit, en attirer un, lui dévorer les parties charnues... perpétuelle rengaine lassante au gôut devenu trop commun...

Il se rappelle la première fois que la langue d'une humaine a touché son palais... douce sensation, agréable à en oublier que sa propriétaire avait été laissée sur un chemin mimant des hurlements de terreurs...

C'est décidé, aujourd'hui sera sa renaissance, certains d'Althéa se voient pousser des plumes, lui, changera son alimentation...

- Où sont donc ces fripouilles? TRIPIER A FAIM !!!

Par Koudcid le 29/11/2001 à 13:47:00 (#272528)

Après deux heures de parcours relativement chaotique, je trouvais un coin avec une vue dégagée sur un petit vallon, à peu de distance de l'antre du renommé nécromancien Jarko. Je décidais de me cacher là et d'observer un moment les environs.

Mes yeux commençaient à se fermer lorsqu'un de petits grognements attirèrent mon attention. Bien plus loin en contrebas, une petite troupe de gobelins semblaient vouloir fuir quelque bète sauvage ou rechercher quelque chose. Ils se séparèrent en deux petits groupes. L'un d'entre eux se mit à fouiller dans les ronces proches d'une paroi rocheuse, puis les gobelins se mirent à renifler avec un fort bruit désagréable. Le chef de cette petite troupe fit un mouvement brusque en arrière. Tous les gobelins semblaient terriblement inquiets.

Je ne saurais dire si la suite des évènements étaient tout à fait réels, ou si mon état de fatique et mon réveil brutal n'en ont éxagéré certains points

Sortant furieusement de derrière un fourré de plante, une créature aux formes humaines se jetta soudainement sur les gobelins. Etant paralysé par la surprise, l'un d'entre eux ne pu se mettre à courir comme les autres et se retrouva dans les bras de l'agresseur qui se mit à lui déchiqueter le visage par sa machoire vorace.

Il est impossible de décrire les cris que j'ai pu entendre ce soir là. Jamais je n'aurais cru ressentir de la pitié pour un des gobelins fourbes et hargneux mais je ne pouvais en supporter plus.

Je me suis surpris dévalant la pente vers le vallon à toute vitesse, priant le plus haut pour qu'il me donne la force de térasser cette créature sordide qui se nourissait à grand lambeaux de chair du gobelin encore à peine en vie. Je me pris les pieds dans des ronces et c'est sur le ventre que ma course se termina lamentablement dans le creux du vallon.

En me relevant, le monstre avait disparu, seuls commençait à monter à mon visage, l'odeur du sang et de la chair du gobelin dont je ne saurais dire si tous les membres étaient bien présents.

Un cris résonna dans la nuit comme étoufé par un écho.

Certaines traces de sang me permettant de trouver un semblant de piste, je me dirigeais vers l'endroit de ce cris.

Je dois confesser la crainte qui s'empara de moi en découvrant l'entrée cachée de ce qui semblait etre une grotte froide et humide. C'est après une prière que je m'enfonça dans l'obscurité ...

Par charcuteur le 29/11/2001 à 19:07:00 (#272529)

Il arrive?

La Tripier, accourant à toutes jambes, inclina, excité, plusieurs fois la tête en signe d'approbation.

Tu as été parfait...rictus cynique.
Va te débarbouiller dans la flaque, il serait dommage que ton arme te glisse des mains si besoin est.

s'asseoit calmement et entame un minutieux lustrage des pointes de ses fleches d'argent
Voilà un petit moment que nous le voyons tournoyer dans ces montagnes...il n'est pas là par hasard et, s'il s'avère qu'il est à notre recherche, j'aimerai en savoir les motifs.
Le blason qu'il arbore est celui des templiers, Tripier.
ce dernier arbore un regard ahuri, démontrant sa méconnaissance de ce clan
Ils s'entêtent à faire régner le bien....tout en ne se préoccupant que de leurs propres valeurs et version du "bien".
La discussion risque d'être houleuse, si tant est qu'il y en est...

Déjà des pas résonnent, s'approchant peu à peu d'une façon incertaine du fond de la grotte, éclairée par quelques bougies...le visage du Charcuteur semble posé et serein tandis que le Tripier déborde d'excitation au fur et à mesure que le son des bottes se fait plus audible...

Par PortePeste le 29/11/2001 à 20:08:00 (#272530)

Pourquoi, mais pourquoi ais-je été dans cette taverne ce souér la ??
un individu louche trainait, les yeux hagards....
Il lorgnait la serveuse, je l'ais rabroué... il m'a dit : "On ne se moque pas du Charcuteur devant une femme"... j'ai ris, j'ai répondu, "retournes donc à tes saucisses, le charcutier"...
Il est parti sans un mot.

La soirée s'est terminée, j'avions bu, j'osions point rentrer jusqu'a mon antre mais je connaissais une caverne... Je me disions que ce serait bien pour passer la nuit;

J'y entrais. C'est alors qu'il me sauta dessus, et m'attacha vite fait contre un stalagtite.

Très vite il commenca à me tourmenter. des pointes d'acier lacéraient mon corps, des morceaux de bois s'incrustaient sous mes ongles. Je criais, j'hurlais, la douleur était insurmontable. je voulus lancer une incantation, connaissant quelques arts magiques et nécromants, mais un baillon m'enleva tous mes espoirs.

La peur fut trop forte, je m'évanouis.... Ce sommeil sans rèves ne dura pas longtemps. une odeur piquant mes narines me réveilla.

Et je le vis, cet être abject, les yeux injectés de sang. il fit couler de l'eau salée sur ma jambe, qui était déja en sang. La douleur fut insupportable. Pourtant je le sentis jouir de mon mal. il me dit quelques mots. La douleur ne me permit pas de comprendre, mais j'en connaissais d'avance le sens. une larme s'échappa de ma joue...

[ 29 novembre 2001: Message édité par : PortePeste ]

[ 30 novembre 2001: Message édité par : PortePeste ]

Par viandeur le 30/11/2001 à 1:51:00 (#272531)

Alors qu'il déambulait tranquillement à la nuit tombée dans les ruelles sombres de Lightaven, il tomba nez à nez avec un chevalier : Koudcid le templier.

Bonsoir messire ! S'il vous plait !
*l'interpelle l'air effrayé*

Suivez-moi ! Je viens de trouver un corps mutilé gisant dans une baraque non loin de là...

Arrivés sur les lieux du crime

Voici ce que j'ai trouvé messire ! C'est à n'y rien comprendre ! Comment des choses aussi atroces peuvent-elles avoir lieu. Franchement, les terres d'Althéa sont de moins en moins sûres. Jusqu'à présent les montagnes de Jarko étaient réputées pour leur bandits de grand chemin. Et voilà qu'à présent ils viennent semer leur boucherie jusque dans nos villes !

http://www.penofchaos.com/galerie/images/hsw_divers01.jpg

Regardez l'insigne qu'il porte sur son blason ! Mais oui, c'est un templier ! Tout comme vous ! C'est affreux, ces bêtes sanguinaires s'en prennent même aux classes les plus respectables et redoutées...

Mais dites, moi, je crois vous reconnaitre... Etes-vous bien celui que l'on nomme Koudcid ? Oui, c'est bien cela. Ce templier doit être un de vos amis alors ? *sourire narquois* J'ai entendu que vous vous étiez mis à la recherche de ces brutes assoiffées de sang qui font tant de victimes parmi nos familles. Trouvez les vite et enfermez les. Le peuple d'Althéa ne peut plus vivre de la sorte, ils n'osent plus sortir de leurs chaumières, ils vivent dans la terreur. Vous êtes leur dernier espoir messire.

Il se fait tard, je dois rentrer, et les rues sont dangereuses à cette heure si tardive. Au plaisir de vous revoir.


il esquisse un rictus satanique et se fond dans la pénombre de la nuit...

Par Koudcid le 30/11/2001 à 9:46:00 (#272532)

La peur... un élément indescriptible tellement la dualité de ses conséquences est mystérieuse. Elle peut vous faire perdre tout repère, pris de panique vous ne pensez alors qu'a fuir vers des cieux plus cléments. Mais la peur permet aussi, si on arrive à suffisemment la canaliser etre la force de caractère qui vous force à surmonter la frayeur. Une sorte de fierté qui vous demande de vous prouver à vous-mème que vous etes capable de repousser vos limites.


Une grande part de mon etre ne pensait qu'a fuir ces lieux aux abords on ne peut moins accueillants.

Je me souviens encore des paroles de cet homme dans la ruelle de Lighthaven, celui qui m'a fait découvrir le premier corps. Le doute peut raisonablement monter en moi concernant ses intentions qui se voulais louables à ses dires.

Je sortis une torche de mon sac et je l'allumais.

J'entendais le bruits de goutes tombant dans les flaques avec cet écho qui donnait au moindre son la valeur d'une menace.

Peu de temps après, je me surpris à voir de la lumière provenant de ce qui ressemblait à une salle naturelle de la grotte. Si il y'a de la lumière c'est que quelqu'un d'intelligent la allumée. La créature est-elle accompagnée ? ou serais-je tombé par erreur dans le repaire de je ne sais quel brigand ?

La main sérrée sur ma masse, je pénétrais doucement dans la salle rocheuse.

La scène que je pu alors apercevoir était abominable. Accroché sur un des murs rocheux, un homme semblait mi-conscient, mi-évanouit. Son état de faiblesse et son baillon justifiait le peu de cris étoufé qu'il arrivait encore à emettre. Partout sur son corps presque nu était visible de nombreuses plaies à l'aspect horrible.
Le reste de la salle était composée d'une petite table sur laquelle se trouvait un pot contenant ce que je devinais etre du sel, les nombruex creux de la salle étaient remplis d'ombres, et le faible nombre de torches présentes ne permettaient de distinguer clairement que la zone où se trouvait le supplicié.

Je me précipitais pour détacher ce pauvre homme torturé, tout en posant sur la table ma masse pour pouvoir me servir de mes deux mains. Ce fut bien là mon erreur...

Par charcuteur le 30/11/2001 à 11:57:00 (#272533)

Bienvenue Templier!

Un ton neutre. La phrase d'accueil répercutée par les parois rocheuses donnait l'impression de provenir de partout...impossible d'en determiner la source... si ce n'est la vision de cet homme assis, aiguisant inexorablement ses pointes de fleche, apparement désarmé et d'une déstabilisante sureté. Son ami, nerveux, semble vouloir sauter sur l'intrus. Un geste d'appaisement du Charcuteur le stoppe...pour l'instant...

Voilà quelques temps que nous vous observons. Voulant vous simplifier la tâche et désirant savoir ce qui vous pousse à nous épier, nous vous avons attiré dans notre antre temporaire.

jette un coup d'oeil au corps innanimé ligoté au mur près de la table d'appoint et sourit
Alors Sir...que se passe t'il dans votre tête au moment présent?

Par Koudcid le 30/11/2001 à 13:59:00 (#272534)

se retourne brusquement. Mes yeux ne devais pas encore etre habitués à la pénombre car il me fallut quelques secondes pour commencer à distinguer les deux formes qui se trouvaient dans un coin sombre de la pièce.
L'un des deux hommes se tient assis l'air tranquile, mais dans sa voix résonne le son de la défiance. L'autre silhouette correspond sans doute à la bete sauvage qui ressemble maintenant fortement à un humain a mon plus grand désarroi.

*essaye de prendre un ton sans peur*

Ainsi donc, voila les responsables du meurtre atroce de Lighthaven. Sans doute allez-vous chercher à justifier votre acte par je ne sais quelque excuse pitoyable mélangeant un peu de philosophie, d'histoire et de chimères fantasques comme le font tous les fous de votre genre.

Epargnez-moi vos habituels justificatifs, j'ai croisé trop de nécromants et de gourous divers pour me laisser berner par des paroles dénuées de sens.

Vous voulez savoir ce qui m'a poussé à vous chercher, c'est la recherche d'un semblant de dignité humaine que je peux rendre au cadavre du templier que vous avez occis. Un sentiment bien humain qui m'attire : la vengeance.

Je ne suis ni là pour vous conduire à la garde, ni pour vous faire un habituel sermon qui, je le pense n'aurait aucun impacte sur vos ames damnées.
Je suis là pour une justice autre qui vous dépasse.

*saisie sa masse à sa ceinture*
vient de se rendre compte qu'il l'a laissé sur la table malheureusement trop loin.*

prend une petite dague d'un fourreau sur sa cuisse

Par PortePeste le 30/11/2001 à 21:00:00 (#272535)

Des bruits étranges arrivèrent à mes oreilles. Un semblant de conversation. Alors que je lève les yeux, je crois apercevoir, au milieu des gouttes de sang qui ruissèlent sur mon visage, un Templier s'approcher de moi.

Le chevalier n'a semble-t-il pas vu le comparse de mon tortionnaire derrière lui. Et il semble désarmé.

Cette situation m'aurait emplit de joie en temps normal. cette vermine de Templier m'empèche d'exercer mon art nécromantique. Mais la, il représente ma seule chance de salut.

J'ouvre la bouche pour crier à l'aide. Aucun son ne sort. Je me rend compte qu'un large filet d'air froid emplit ma gorge. Les vicieux m'ont tranché l'oesophage de part en part, et ma langue est retournée, sortant par le trou béant qui me tient lieu de gorge.

Le templier est décidémment mal parti... et mes chances de revoir le jour bien maigre....

[ 30 novembre 2001: Message édité par : PortePeste ]

Par mivi le 30/11/2001 à 21:12:00 (#272536)

:) :D

Par viandeur le 30/11/2001 à 21:42:00 (#272537)

Le visage sortant de l'ombre il se tient droit derrière le chevalier. D'un coup vif et sec, il serre le poignet de celui-ci lui empéchant de se servir de son coutelas.

Koudcid aurait pu bouger, se défendre, si seulement il ne sentait pas le froid de la lame du Boucher le long de sa gorge.

Bienvenue Koudcid...

*renifle la peau transpirante de sa proie*

Par Zanthar le 1/12/2001 à 9:20:00 (#272538)

[up!]

[ 01 décembre 2001: Message édité par : Zanthar Chembryl ]

Par Tripier le 1/12/2001 à 9:23:00 (#272539)

Le Tripier s'avance à pas lents, appuyant chaque mouvement pour amplifier le bruit de ses pieds nus contre le sol rocheux.
La douce mélodie de ses pas le distrait tellement qu'il en a presque oublié vers qui il se dirigeait...

L'intru... ce beau cavalier au coeur pur, au goût si exotique, à la chair tendre et parfumée...
Quelle attention délicate de venir livrer le repas directement à la maison...

Le Tripier en salive de joie, un filet de bave ruisselant de ses narines, il n'est plus qu'à quelques mètres de Koudcid et il sent déjà la douce odeur de transpiration du templier... voilà un met faisandé comme il aime.

Immobilisé par son frère Le Boucher, l'intru ne peut plus bouger, et c'est avec délice que Tripier lui ôte son heaume et admire son visage...

Il lui passe sa langue rapeuse sur la joue, avalant les perles de sueurs odorantes, pendant que ses frères éclatent de rire à la vue de ce spectacle...

- On va s'en mett'e plein le ventre avec cette fripouille!

Plus il lui lèche le visage et plus Tripier sent la faim lui broyer les tripes... tel un gamin impatient, inconscient de la situation, il regarde Boucher et se jette sur lui...

- J'ai faim!! je veux la manger la fripouille!

Sous la poussée de son frère, Boucher venait de faire deux pas en arrière, libérant ainsi son otage...
Tripier ne sentit pas la lame rentrer dans son cou, mais il senti rapidement le contact de ses pieds nus contre les carreaux froids du temple... En quelques secondes la grotte avait disparu pour faire place à ce bâtiment religieux...

Les regards des citoyens se posèrent lourdement sur lui, examinant en détail ses cicatrices, les visages exprimaient leur surprise par une large grimace incontrôlée... il fallait fuir et rejoindre ses frères restés seuls avec son repas...

Par charcuteur le 1/12/2001 à 11:42:00 (#272540)

Imprevisible...comme toujours! Ce n'était pas la première fois que ce Tripier perturbait le bon déroulement des plans de ses compagnons d'arme...et pour tout avouer, ces derniers aimaient bien celà, leur donnant de bonnes doses d'adrénalyne.

Boucher, relèves-toi, Tripier s'est fait planter!

Le Charcuteur se rue vers Koudcid, dos à lui, et le projète d'un coup d'épaule vers la table, ramasse au passage son arc et sa besace et s'enfonce avec Boucher dans l'un des interstices qui jonchent les parois de la grotte, lançant, alors qu'ils étaient hors d'atteinte:

Nous nous retrouverons Templier....Prends garde à tes arrières, nous ne serons jamais loin...

L'echo repercutant ces phrases ne permettait pas d'en identifier la provenance...mais cette voix là, empreinte d'une volonté de vengeance resterait à coup sûr gravée dans la mémoire du Templier...

[ 01 décembre 2001: Message édité par : Dit: Le Charcuteur ]

Par Koudcid le 3/12/2001 à 15:09:37 (#498209)

reprend doucement ses esprits*

Je sentis d'un coup la douleur de mon épaule après le choc contre la table. Je pus alors apercevoir disparaissant dans l'ombre les deux malfaisants.
Je me releva d'un coup pour partir à leur poursuite. Ce qui m'arrèta fut un cri de douleur, je baissais les yeux.
Lors du choc, un morceau de la table s'était cassé formant une grosse épine qui pénétrais profondémment la chair de ma jambe.

Est-ce cette blessure ou le manque de courage qui me fit abandonner la poursuite, je ne pourrais jamais honnètement l'avouer.
Ce que je sais c'est que maintenant je connais le surnom de deux d'entre eux : le boucher et le tripier.

Je sais surtout une autre chose importante, ils sont composés de chair et de sang...et ils meurent.

Je ne doute pas un instant que nos routes se recroiserons et qu'un jour jour le plus haut leur fera expier leurs péchés.

Je détachais alors le prisonnier qui semblait en bien piteux état et c'est avec l'aide d'un baton que je repris la direction de l'air libre.

Il nous fallut deux jours pour revenir à Lighthaven. L'homme bléssé ne parlait presque pas, mais je pus le comprendre vu son état. Le soigneur de Lighthaven semblait septique en regardant ses blessure mais m'a affirmé qu'il ferait le maximum.

Je reviendrais vous voir quand vous serez en mesure de parler pour savoir ce qu'il vous est arrivé exactement, en attendant remettez vous de vos blessure brave homme, vous avez été des plus courageux. Que le plus haut veille sur vous.

Ma première nuit de vrai repos fut troublée par rèves atroces dans lesquels je pouvais revoir le visage sordide de ces monstres humains.


*reprend le chemin du temple*

Par PortePeste le 4/12/2001 à 19:50:53 (#503124)

Enfin un peu d'espoir. L'homme, un templier vu son insigne entreprit de me détacher. Hélas, je compris vite que c'était tomber de Charybde en Scylla. Il me fallait être prudent.
L'individu ne semblait point me connaitre.

Deux jours de marche. La douleur, et le besoin de silence.

A l'arrivée, je compris vite que mon état était critique. Le médecin fit la moue en me voyant. Je crus presque discerner un haut le coeur. Mon passé de mendiant me permit d'encaisser sans problème.

Et surtout, un autre problème me hantait. Qui viendra me voir le premier.
Le templier attend des réponses. Et s'il apprend ce que je suis, je finirais sur le bucher. D'un autre coté, les frères cannibales voudront finir leur travail. Il sont félés, mais malins. Cet hospice est pour moi un piège. chaque fois que s'ouvre la porte, je tressaute, redoutant de voir l'image de mon futur meurtrier

Anthropophagie et Cie...

Par Le Tripier le 6/12/2001 à 10:00:23 (#504065)

Tripier, une douleur au cou toujours présente, prit la direction des montagnes de Jarko pour échapper aux regards des citoyens de LightHaven... ces regards insistants sur son physique augmentaient la colère de ce dernier... vont-ils un jour s'habituer à sa présence?

Arrivé au camp gobelin, une jeune archère le voyant passer s'arrêta net de chasser ses proies rouges, il n'en fallu pas plus pour ramener à la surface ses instincts anthropophages... elle était un peu maigre à son goût, mais elle comblerait ses besoins du moment...

Personne ne l'entendit hurler lorsqu'il lui arracha la joue avec ses dents acérées, le filet de sang qui s'écoulait de sa bouche semblait redonner vie au Tripier...
Le seul souvenir de la jeune femme, avant de rejoindre son sanctuaire, fut le sourire disgracieux de son bourreau...

- Manger des fripouilles, encore et encore !