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Ode à la beauté [poème]

Par Le Reverend le 4/10/2001 Ă  0:51:00 (#257649)

Je dois m'absenter quelques mois, accompagnant mon père dans une quête chimérique d'êtres prétendument disparus...
Je t'écris ces mots à la hâte sur le velin. Le bateau déjà appareille et, sur le quai, mon Amour vole vers toi.
Pense à moi, je serai toujours à tes côtés en attendant ce jour qui nous rénuira.



Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l'abîme,
O Beauté! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l'on peut pour cela te comparer au vin.


Tu contiens dans ton oeil le couchant et l'aurore;
Tu répands des parfums comme un soir orageux;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font l'héroïne lâche et l'enfant courageux.


Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.


Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques;
De tes bijoux l'Horreur n'est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.


L'éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau!
L'amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l'air d'un moribond caressant son tombeau.


Que tu viennes du ciel ou de l'enfer, qu'importe,
O Beauté! monstre énorme, effrayant ingénu!
Si ton oeil, ton sourire, ton pied, m'ouvrent la porte
D'un Infini que j'aime et n'ai jamais connu?


D'Ogrimar ou de Sélène, qu'importe? Ange ou sirène,
Qu'importe, si tu rends, - fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, Ă´ mon unique reine! -
L'univers moins hideux et les instants moins lourds?




*voit l'île s'éloigner du bateau, de lourdes larmes troublant son regard*

Par Silwenne Ethael le 4/10/2001 Ă  1:32:00 (#257650)

*Lit et relit le velin*
*ne peut empecher les larmes d'innonder son regard*
*cour sur le quai et appercoit le bateau, au loin, emporter son tendre amour*
*Crit aussi fort qu'elle peut, la peine faisant vassciller sa voix*

Ă” mon amour sauvage, Ă” ma vie!
Puisses-tu me revenir bientot.
Que ne fairais-je d'un simple mot,
Le destin se joue de nous ainsi.

Mes bras deja de toi se languissent,
Mes levres implorent tes baisers,
Mes mains brulent de ta peau lisse,
Pourquoi la vie nous a t'elle séparées?

Les draps crient de ton absence,
Quémandant ces futiles essences.
A jamais mon coeur t'es dévoué,
Ma tendre compagne, mon aimée.

*reste la, les larmes roulant sur ses joues*
*regarde le bateau disparaitre peu a peu*

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