Archives des forums MMO/MMORPG > Baldur's Gate 2 > BG2 - Guildes > Gabrielle Knight pour Gwen
Gabrielle Knight pour Gwen
Par Gabrielle Knight le 12/9/2000 à 19:04:00 (#191442)
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Par Braxus le 12/9/2000 à 22:01:00 (#191443)
Par Gwen la belle le 12/9/2000 à 22:17:00 (#191444)
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Gwen Stefani
Par Baerauble le 13/9/2000 à 0:29:00 (#191445)
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Alyr, druide fan des histoire de Gabrielle Knight
Par Gabrielle Knight le 13/9/2000 à 12:20:00 (#191446)
En tout cas si Gwen veut une histoire pour son personnage, il faut qu'il me donne sa classe, son alignement et son âge afin que je puisse faire quelque chose pour lui...
Sniff, il n' y donc pas de femme sur ce forum... je suis la seule...
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Par Braxus le 13/9/2000 à 18:10:00 (#191447)
c une fille pis c une mage-clerc,j'espère que sa va t'aider
Braxus le sauveur des Royaumes Oubliés...
Par Gwen la belle le 13/9/2000 à 22:00:00 (#191448)
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Gwen Stefani
Par Gwen la belle le 14/9/2000 à 1:06:00 (#191449)
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Gwen Stefani
Par Baerauble le 14/9/2000 à 1:33:00 (#191450)
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Alyr, Druide Vengeur
Par Gwen la belle le 14/9/2000 à 4:06:00 (#191451)
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Gwen Stefani
Par Braxus le 14/9/2000 à 18:05:00 (#191452)
Par Gabrielle Knight le 14/9/2000 à 19:58:00 (#191453)
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«Une Aérie, oui, cela me dit quelque chose
Attendez que je me souvienne. Une Aérie vous dites ? Il y a longtemps alors
»
«Oui, grand-père. Il y a très longtemps. A lépoque où tes yeux voyaient encore bien et où tu trappais encore les fourrures. Une petite fille blonde, svelte et réservée certainement. Dans un des villages de cette vallée. Peut-être un peu plus haut dans la montagne...»
«Ah messire, oui ! Maintenant que vous rappelez à mon bon souvenir ces cheveux dor dans le soleil et son rire si clair lorsquelle jouait avec nos enfants. Une drôle de fille, hein ? Si menue, parfois silencieuse. Toujours sensée et douce avec ce drôle dair que lui donnait ces oreilles et ces yeux
Je crois me souvenir quelle a été élevée par la veuve Shanadril. »
Le vieil homme se tu brusquement. Le silence sabattit sur son visage comme un manteau de neige sur la montagne. De temps en temps, une bouffée sur sa pipe éteinte venait interrompre une réflexion qui semblait sans fin. La monture du cavalier sébroua simpatientant de ne pouvoir sécarter du chemin pour paître à loisir.
«Parle ! Dis-moi si tu la bien connue, comment était-elle ? Où vivait-elle ? Se trouve-t-elle encore dans la vallée ? Tu crois, dis-tu, tu crois quelle a été élevée par la veuve Shanadril ? Tu crois, ou tu en es sûr ! Attention, pas de radotages avec moi ! Qui est cette Shanadril ?»
«Cest que
noble sir
voyez-vous
». Nouvelle interruption gênée. Le vieillard baissait la tête et même sil était incapable de regarder ses sabots de bois, on aurait pourtant juré quil les contemplait tant était grand son entêtement à fixer le néant dans cette direction. Il retira machinalement la pipe de ses lèvres pour la glisser dans une des poches de sa veste en peau de mouton retournée.
«Mais enfin parle, vieux machin ! Lhivers nest pas encore là pour te geler la cervelle et la douce chaleur de cet automne indien devrait tencourager à te remémorer tes jeunes années ! Tiens, prends cette pièce jaune dont le poids téclaircira la mémoire.»
«Non, je vous en prie, noble seigneur. Gardez votre or, messire. Cest une histoire bien ancienne et je pense quil vaudrait mieux parler du présent nest-ce pas ?. Et puis, je crois bien que cette fille a disparue de la vallée vers son quinzième printemps. Ne cherchez plus par chez nous, vous ne la trouverez pas.»
Le cavalier sursauta, ses mains se crispèrent sur le pommeau en cuir de sa selle. Il perdait patience. Quest-ce que cétait que ce charabia
Un vieil homme ayant peur des fantômes et qui nosait se replonger dans le passé ? Même pour une pièce dor ? Lentement, il descendit de sa monture en dépliant ses jambes pour se dégourdir. Puis il redressa sa carcasse monumentale avec des petits mouvements des épaules pour essayer den chasser les douloureuses courbatures. Sapprochant dun pas lourd, il écarta les fourrures qui le recouvraient pour dégager la hache accrochée dans son dos. Dune main lasse, il retira le casque à cornes sous lequel des gouttes dune moiteur salée coulaient jusque sur ses sourcils. Il prit une bonne inspiration dair frais et regarda tout autour, la montagne tranquille et ces forêts majestueuses dépineux qui en couvrait les pentes abruptes. Se tournant à nouveau vers le paysan immobile et inquiet sur le pas de sa chaumière, il approcha violemment son visage tout contre le sien pour murmurer dans son oreille :
«Ecoute. Ecoute moi bien. Je ne suis que lavant-garde dune nuée de cavaliers berserkirs sur-entraînés qui campent actuellement en aval au plus près du torrent pour masquer le bruit de leur meute. Notre seigneur, celui qui paye notre horde de mercenaire, est dune cruauté et dune sauvagerie rare. Son regard est de glace et je me demande parfois sil a des sentiments. Vois-tu, si je nai pas les réponses quil attend. Là. Tout de suite. Je pense quil viendra lui-même les chercher tant cette fille, pour une raison que jignore, importe pour lui. Alors, si tu veux encore sentir les froids de lhivers sur tes joues et la bises sinfiltrer sous ta porte dans quelques semaines, parle-moi grand-père.»
Le vieil homme sagita, maintenu quil était contre le visage en sueur du guerrier. La peur commençait à sinfiltrer dans sa carcasse percluse de rhumatismes. Son esprit en ébullition pris conscience de la fragilité de ce corps octogénaire qui le trahissait si souvent ces derniers temps. Ces yeux aveuglés, écarquillés sur le vide, il éructa un «je vais tout vous dire» à peine reconnaissable.
«Tu fais bien. Tu fais bien, crois-moi. On va sasseoir à ta table. Et tu vas tout me raconter brave homme.»
«Eh, bien, cétait une fille de dryade à ce que lon dit. Une dryade qui avait été violentée par des soudards après la guerre des champs dOvenone. Des hommes du Seigneur de Haine, Elrhin Lochbarr.»
«Les dryades vivent pas par ici, inculte montagnard. Cétait une elfe et ces hommes très certainement des Templier du LochBarr
Mais continue, je vais me débrouiller avec tes croyances et tes sornettes rebrodées.»
«Cest une sorcière, la veuve Shanadril, qui vivait seule près du col des choucas (corbeaux gris des hautes montagnes). Cest elle qui a découvert la pauvre dryade mourante dans un buisson de la clairières des trois pins noirs. Elle a recueillie et élevée lenfant mais ne pouvait rien pour la mère trop épuisée par laccouchement et les pertes de sang. Les loups rôdaient déjà autour de la clairière daprès ce quelle en a bien voulu raconté à lun ou lautre. On les voyait très rarement les deux filles dautant que la sorcière nous avait apporté de mauvaises récoltes et un mauvais sort sur le fils de la tantine, celui qua le pied bot ; ça nous encourageais pas à sapprocher de leur chaumière. Puis vers lâge de 8 ans, la petite, elle la envoyée au couvent des prêtresses dHelm pour étudier en semaine et sinstruire à la petite bourgade des Chamois Blancs. Avec quel argent ? Mystère. Peut-être celui quelle monneyait pour ses sortilèges de malheur !. Et cest lannée des quinze ans dAérie que les gars du village sont monté à la chaumière lincher la Shanadril et brûler sa maison ou alors quelle répare tous les sortilèges qui sabattaient sur nos têtes. Ca a mal tourné à ce quon dit car elle voulait pas défaire ses mauvais sorts et combattre le mauvais il. Cétait la fatalité quelle disait. On a raconté à la petite quil fallait quelle se marie avec Gauthier Pierrefendre, le fils du forgeron et quon avait rien pu faire pour la Shanadril contre des brigands quavaient passé le col. Mais Aérie a beaucoup pleurée, je sais pas si elle a vraiment cru à notre histoire dautant quelle savait toute la rancur que portaient les gens pour la Shanadril. Elle est partie et elle est plus jamais revenue, milles marmottes !»
«Donne-moi les noms des hommes qui sont montés voir la Shanadril pour lui faire rendre gorge !» gronda le guerrier.
Le montagnard sagita sur son siège et sorti la pipe de sa poche avant de ly remettre quelques secondes plus tard. Son hésitation fut de courte durée.
«Ben, y avait le Gros Jean et son copain Tom les deux bûcherons, le meunier Arnaud, les fils du maire et du forgeron, Tarl le berger, Guillaume le cordonnier, Jacques et Enguerrand les cultivateurs du lieu dit des ardoises, le fermier Gilbert et ses quatre fils, le mari de la tantine
pis moi.»
Le cavalier ferma les yeux. Les berserkirs, sétait un demi mensonge. Ils campaient bien dans la vallée et il avait à peine une journée davance sur eux. Mais il devait ramener Aérie avant que ses farouches guerriers ne mettent la main sur elle. Il recherchait Aérie pour les prêtresses de Helm depuis plus dun mois. Un des prophètes de Helm aurait crié son nom pendant 2 jours et trois nuits de délire. Quelle mission ou quelle importance pouvait-elle bien revêtir aux yeux de son dieu pour que tant de personnes veuillent la retrouver. Un instant, il avait suivi sa trace à Port Kar mais celle-ci datait de la fin de lannée dernière. Cest dans ces vallées reculées où se perdaient les origines de sa naissance quil pensait quelle avait trouvé refuge. Mais il semblait bien avoir fait fausse route une fois de plus
La suite de lhistoire dAérie, il ne la connaissait que trop bien. Cétait une prêtresse magicienne douée qui avait très vite monté les échelons de la hiérarchie des Temples de Helm ainsi que les cercles de connaissance des arcanes. Alliant retraites monastiques, études de la sorcellerie, aventures, quêtes glorieuses, bontés et abnégation, Aérie, connue dans les royaumes oubliés pour ses bienfaits légendaires, devait être ordonnée Grande Prêtresse prochainement. Tous les membres et agents actifs du Temple étaient à sa recherche. Elle sétait volatilisée au printemps de lannée dernière, pour disait-elle, trouver un artefact cristallin dune immense valeur pour la cause du bien et qui devait ne pas tomber entre de mauvaises mains. De sombres forces sétaient réveillées et oeuvraient dans lombre pour sapproprier lartefact.
«Personne na demandé après Aérie dernièrement ? Personne nest repassé dans la vallée, un étranger, quelque chose de bizarre ?»
«En dehors de vous
rien. Ah, si. Il y a bien un chevalier en armure qui est passé dans la nuit il y a 8 jours. Il remontait vers les cols.»
« Comment sais-tu quil ou elle était en armure ?»
«Ben, jai le sommeil léger et louïe fine. Ca grinçait. De plus, je suis aller sur le chemin le lendemain matin relever les traces de sabot. Enfoncées de deux phalanges quelles étaient
».
«Grand-père, merci pour tout tes discours. Prends la pièce dor pour te chauffer et te nourrir le mois à venir. Maintenant, je dois te dire que les berserkirs sont mes ennemis. Ils arriveront demain vers midi. Cache-toi dici là. Sinon tu risques de payer tes crimes sur la Shanadril et de ne pas passer lhivers prochain. Préviens les gens du village quils emmènent les filles et les femmes dans la forêt.»
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Par Gabrielle Knight le 14/9/2000 à 19:59:00 (#191454)
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«Une Aérie, oui, cela me dit quelque chose
Attendez que je me souvienne. Une Aérie vous dites ? Il y a longtemps alors
»
«Oui, grand-père. Il y a très longtemps. A lépoque où tes yeux voyaient encore bien et où tu trappais encore les fourrures. Une petite fille blonde, svelte et réservée certainement. Dans un des villages de cette vallée. Peut-être un peu plus haut dans la montagne...»
«Ah messire, oui ! Maintenant que vous rappelez à mon bon souvenir ces cheveux dor dans le soleil et son rire si clair lorsquelle jouait avec nos enfants. Une drôle de fille, hein ? Si menue, parfois silencieuse. Toujours sensée et douce avec ce drôle dair que lui donnait ces oreilles et ces yeux
Je crois me souvenir quelle a été élevée par la veuve Shanadril. »
Le vieil homme se tu brusquement. Le silence sabattit sur son visage comme un manteau de neige sur la montagne. De temps en temps, une bouffée sur sa pipe éteinte venait interrompre une réflexion qui semblait sans fin. La monture du cavalier sébroua simpatientant de ne pouvoir sécarter du chemin pour paître à loisir.
«Parle ! Dis-moi si tu la bien connue, comment était-elle ? Où vivait-elle ? Se trouve-t-elle encore dans la vallée ? Tu crois, dis-tu, tu crois quelle a été élevée par la veuve Shanadril ? Tu crois, ou tu en es sûr ! Attention, pas de radotages avec moi ! Qui est cette Shanadril ?»
«Cest que
noble sir
voyez-vous
». Nouvelle interruption gênée. Le vieillard baissait la tête et même sil était incapable de regarder ses sabots de bois, on aurait pourtant juré quil les contemplait tant était grand son entêtement à fixer le néant dans cette direction. Il retira machinalement la pipe de ses lèvres pour la glisser dans une des poches de sa veste en peau de mouton retournée.
«Mais enfin parle, vieux machin ! Lhivers nest pas encore là pour te geler la cervelle et la douce chaleur de cet automne indien devrait tencourager à te remémorer tes jeunes années ! Tiens, prends cette pièce jaune dont le poids téclaircira la mémoire.»
«Non, je vous en prie, noble seigneur. Gardez votre or, messire. Cest une histoire bien ancienne et je pense quil vaudrait mieux parler du présent nest-ce pas ?. Et puis, je crois bien que cette fille a disparue de la vallée vers son quinzième printemps. Ne cherchez plus par chez nous, vous ne la trouverez pas.»
Le cavalier sursauta, ses mains se crispèrent sur le pommeau en cuir de sa selle. Il perdait patience. Quest-ce que cétait que ce charabia
Un vieil homme ayant peur des fantômes et qui nosait se replonger dans le passé ? Même pour une pièce dor ? Lentement, il descendit de sa monture en dépliant ses jambes pour se dégourdir. Puis il redressa sa carcasse monumentale avec des petits mouvements des épaules pour essayer den chasser les douloureuses courbatures. Sapprochant dun pas lourd, il écarta les fourrures qui le recouvraient pour dégager la hache accrochée dans son dos. Dune main lasse, il retira le casque à cornes sous lequel des gouttes dune moiteur salée coulaient jusque sur ses sourcils. Il prit une bonne inspiration dair frais et regarda tout autour, la montagne tranquille et ces forêts majestueuses dépineux qui en couvrait les pentes abruptes. Se tournant à nouveau vers le paysan immobile et inquiet sur le pas de sa chaumière, il approcha violemment son visage tout contre le sien pour murmurer dans son oreille :
«Ecoute. Ecoute moi bien. Je ne suis que lavant-garde dune nuée de cavaliers berserkirs sur-entraînés qui campent actuellement en aval au plus près du torrent pour masquer le bruit de leur meute. Notre seigneur, celui qui paye notre horde de mercenaire, est dune cruauté et dune sauvagerie rare. Son regard est de glace et je me demande parfois sil a des sentiments. Vois-tu, si je nai pas les réponses quil attend. Là. Tout de suite. Je pense quil viendra lui-même les chercher tant cette fille, pour une raison que jignore, importe pour lui. Alors, si tu veux encore sentir les froids de lhivers sur tes joues et la bises sinfiltrer sous ta porte dans quelques semaines, parle-moi grand-père.»
Le vieil homme sagita, maintenu quil était contre le visage en sueur du guerrier. La peur commençait à sinfiltrer dans sa carcasse percluse de rhumatismes. Son esprit en ébullition pris conscience de la fragilité de ce corps octogénaire qui le trahissait si souvent ces derniers temps. Ces yeux aveuglés, écarquillés sur le vide, il éructa un «je vais tout vous dire» à peine reconnaissable.
«Tu fais bien. Tu fais bien, crois-moi. On va sasseoir à ta table. Et tu vas tout me raconter brave homme.»
«Eh, bien, cétait une fille de dryade à ce que lon dit. Une dryade qui avait été violentée par des soudards après la guerre des champs dOvenone. Des hommes du Seigneur de Haine, Elrhin Lochbarr.»
«Les dryades vivent pas par ici, inculte montagnard. Cétait une elfe et ces hommes très certainement des Templier du LochBarr
Mais continue, je vais me débrouiller avec tes croyances et tes sornettes rebrodées.»
«Cest une sorcière, la veuve Shanadril, qui vivait seule près du col des choucas (corbeaux gris des hautes montagnes). Cest elle qui a découvert la pauvre dryade mourante dans un buisson de la clairières des trois pins noirs. Elle a recueillie et élevée lenfant mais ne pouvait rien pour la mère trop épuisée par laccouchement et les pertes de sang. Les loups rôdaient déjà autour de la clairière daprès ce quelle en a bien voulu raconté à lun ou lautre. On les voyait très rarement les deux filles dautant que la sorcière nous avait apporté de mauvaises récoltes et un mauvais sort sur le fils de la tantine, celui qua le pied bot ; ça nous encourageais pas à sapprocher de leur chaumière. Puis vers lâge de 8 ans, la petite, elle la envoyée au couvent des prêtresses dHelm pour étudier en semaine et sinstruire à la petite bourgade des Chamois Blancs. Avec quel argent ? Mystère. Peut-être celui quelle monneyait pour ses sortilèges de malheur !. Et cest lannée des quinze ans dAérie que les gars du village sont monté à la chaumière lincher la Shanadril et brûler sa maison ou alors quelle répare tous les sortilèges qui sabattaient sur nos têtes. Ca a mal tourné à ce quon dit car elle voulait pas défaire ses mauvais sorts et combattre le mauvais il. Cétait la fatalité quelle disait. On a raconté à la petite quil fallait quelle se marie avec Gauthier Pierrefendre, le fils du forgeron et quon avait rien pu faire pour la Shanadril contre des brigands quavaient passé le col. Mais Aérie a beaucoup pleurée, je sais pas si elle a vraiment cru à notre histoire dautant quelle savait toute la rancur que portaient les gens pour la Shanadril. Elle est partie et elle est plus jamais revenue, milles marmottes !»
«Donne-moi les noms des hommes qui sont montés voir la Shanadril pour lui faire rendre gorge !» gronda le guerrier.
Le montagnard sagita sur son siège et sorti la pipe de sa poche avant de ly remettre quelques secondes plus tard. Son hésitation fut de courte durée.
«Ben, y avait le Gros Jean et son copain Tom les deux bûcherons, le meunier Arnaud, les fils du maire et du forgeron, Tarl le berger, Guillaume le cordonnier, Jacques et Enguerrand les cultivateurs du lieu dit des ardoises, le fermier Gilbert et ses quatre fils, le mari de la tantine
pis moi.»
Le cavalier ferma les yeux. Les berserkirs, sétait un demi mensonge. Ils campaient bien dans la vallée et il avait à peine une journée davance sur eux. Mais il devait ramener Aérie avant que ses farouches guerriers ne mettent la main sur elle. Il recherchait Aérie pour les prêtresses de Helm depuis plus dun mois. Un des prophètes de Helm aurait crié son nom pendant 2 jours et trois nuits de délire. Quelle mission ou quelle importance pouvait-elle bien revêtir aux yeux de son dieu pour que tant de personnes veuillent la retrouver. Un instant, il avait suivi sa trace à Port Kar mais celle-ci datait de la fin de lannée dernière. Cest dans ces vallées reculées où se perdaient les origines de sa naissance quil pensait quelle avait trouvé refuge. Mais il semblait bien avoir fait fausse route une fois de plus
La suite de lhistoire dAérie, il ne la connaissait que trop bien. Cétait une prêtresse magicienne douée qui avait très vite monté les échelons de la hiérarchie des Temples de Helm ainsi que les cercles de connaissance des arcanes. Alliant retraites monastiques, études de la sorcellerie, aventures, quêtes glorieuses, bontés et abnégation, Aérie, connue dans les royaumes oubliés pour ses bienfaits légendaires, devait être ordonnée Grande Prêtresse prochainement. Tous les membres et agents actifs du Temple étaient à sa recherche. Elle sétait volatilisée au printemps de lannée dernière, pour disait-elle, trouver un artefact cristallin dune immense valeur pour la cause du bien et qui devait ne pas tomber entre de mauvaises mains. De sombres forces sétaient réveillées et oeuvraient dans lombre pour sapproprier lartefact.
«Personne na demandé après Aérie dernièrement ? Personne nest repassé dans la vallée, un étranger, quelque chose de bizarre ?»
«En dehors de vous
rien. Ah, si. Il y a bien un chevalier en armure qui est passé dans la nuit il y a 8 jours. Il remontait vers les cols.»
« Comment sais-tu quil ou elle était en armure ?»
«Ben, jai le sommeil léger et louïe fine. Ca grinçait. De plus, je suis aller sur le chemin le lendemain matin relever les traces de sabot. Enfoncées de deux phalanges quelles étaient
».
«Grand-père, merci pour tout tes discours. Prends la pièce dor pour te chauffer et te nourrir le mois à venir. Maintenant, je dois te dire que les berserkirs sont mes ennemis. Ils arriveront demain vers midi. Cache-toi dici là. Sinon tu risques de payer tes crimes sur la Shanadril et de ne pas passer lhivers prochain. Préviens les gens du village quils emmènent les filles et les femmes dans la forêt.»
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Par Baerauble le 14/9/2000 à 22:29:00 (#191455)
ho ce n'ai pas pour copier sur gwen mais jaimerais bien (si tu a le temps bien sur cher Gabrielle) que écrive un récit sur mon druide
Voici l'essentiel de l'information: druide Vengeur des Seleane demi-elfe mâle 90 ans et évidament neutre strict
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Alyr, Druide Vengeur
Par Gabrielle Knight le 14/9/2000 à 22:52:00 (#191456)
Moi je lis Salammbo de Flaubert c'est du souffle épique comme jamais, de l'héroïque fantasy avant l'heure. J'ai lu Tolkien aussi et quelques grands classiques mais c'est tout...
Je connais AD&D par des partie auxquelles j'ai participé et voilà tout...
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Par Braxus le 15/9/2000 à 0:02:00 (#191457)
Content de t'avoir aider...
...Braxus le sauveur des ROs...
Par Gwen la belle le 15/9/2000 à 1:16:00 (#191458)
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Gwen Stefani
Par Baerauble le 15/9/2000 à 2:33:00 (#191459)
merci d'avance
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Alyr, druide Vengeur
qui est toujour un fan des histoire de Gk
Par Gabrielle Knight le 15/9/2000 à 10:59:00 (#191460)
Pour Gwen la Belle, tu peut imaginer la suite, le cavalier rejoignant ou non le paladin et Aérie à la tombe de la Shanadril (sinon, il trouve des traces de leur passage, la tombe de Shanadril fleurie
). Une première charge de cavaliers Berserkir éclaireurs stoppée par les trois amis, le chant des épées et louragan des sortilèges, la fuite vers le col et le royaume elfe des hautes vallées qui peut-être connaissent le cristal des mille mondes, un cheval qui se fracture le boulet dans un trou de marmotte, la panique, bref ce qui te fait plaisir. Mais cest à toi de répondre aux questions qui ont été posées. Souhaites-tu quAéril devienne une grande prêtresse, quel est son rôle dans léquilibre des forces en présence etc
Pour le reste, vous voyez que le côté bénéfique des anges est très rapidement emmerdant. Je préfère les démons de combats, ceux avec des dents de sabre, une queue annelée terminée par un crochet qui inocule une substance paralysante, des griffes puissantes et une armure naturelle à toute épreuve. Seulement quatre capacités spéciales pour devenir des cauchemars de paladin : sang acide, rapidité majeure (* 3 au déplacements et 6 attaques par round 4 griffes, une morsure et un coup de queue
), traverser les murs les sols et les plafonds, régénération PV et membres (sauf la tête).
Pour Baerauble, je mis mets dès que jai un moment, mais jaimerais continuer lhistoire du cristal des mille mondes et écrire la sortie des souterrains pour le contrat de Gabrielle
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Par Gabrielle Knight le 15/9/2000 à 11:03:00 (#191461)
Par Braxus le 15/9/2000 à 14:36:00 (#191462)
chemin!!!
Par Gabrielle Knight le 15/9/2000 à 14:42:00 (#191463)
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Par Gabrielle Knight le 15/9/2000 à 15:45:00 (#191464)
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Gabrielle, satisfaite, sapprêtait à ressortir des appartements du fils du Duc dAmn, sa mission accomplie. Elle allait franchir le pas de la porte des appartements pour repasser dans les souterrains quand un détail inattendu la figea sur place. Le couloir était éclairé. Lorsquelle avait pénétrée dans les appartements quelques instants plus tôt, le couloir était sombre et elle sétait bien gardée dallumer les torches. Pour gagner de précieuses secondes, elle navait même pas caché les deux gardes de faction qui gisaient dans une mare de sang sur le seuil. Lun deux avait encore quelques convulsions parcourant son visage et ses avants-bras. Tendant loreille, elle perçut le cliquetis darbalètes en train dêtre armées et une demi-douzaine de respirations qui remontaient le couloir face à la porte, les deux autres issues de part et dautre de celle-ci restant dans la pénombre. La situation se corsait. Dautant plus que le couloir par lequel la soldatesque progressait était la seule issue à sa connaissance pour rejoindre la sortie par la falaise à larrière du palais en empruntant lancien tunnel de la tombe de Sakhar. Elle devait donc se résigner à choisir lun des passages à gauche ou à droite avant que les gardes ne la confine totalement dans les appartements ducales puis appellent des renforts. Il fallait agir vite.
Une brutale explosion de lumière sur le seuil de la porte entraîna une violente riposte des soldats qui lâchèrent une rafale de carreaux. Cétait ce quelle attendait et elle se jeta dans louverture pour ricocher sur le chambranle de la porte et enfiler le couloir de droite. Sprint, tout en lâchant derrière elle des clous tétraédriques qui devaient causer quelques dommages aux pieds de ses poursuivants et lui permettre de prendre une minute davance. Elle déboucha sur un carrefour et pris sur la droite à nouveau pour se retrouver sur un palier descalier. Cétait en fait, un conduit verticale large de 20 pieds sur la face intérieure duquel courait un escalier en spirale. Le centre de ce monumental escalier de pierre était vide et lon pouvait distinguer en se penchant au dessus de la main courante une dizaine de paliers vers le haut et peut-être moitié moins vers le bas.
Des hurlements à glacer le sang, amplifiés par les échos, montèrent du souterrain et lui indiquèrent que ses poursuivants venaient darriver à hauteur de ses mignardises.
Elle commença à grimper les escaliers à petites foulées pour ménager sa respiration. Dautant que les drogues se dissipaient lentement à nouveau et quune prise supplémentaire serait exclue sous peine de perdre totalement sa lucidité. Elle avait montée cinq paliers lorsque les gardes à sa poursuite débouchèrent en dessous delle dans la cage descalier en criant lalerte. Quelques secondes après, des gardes surgissant du haut de lescalier cette fois, une bonne dizaine, commencèrent à descendre à sa rencontre. Un carreau siffla sur la balustrade à sa gauche et un autre vint sécraser sur une marche au dessus de sa tête.
Déroulant rapidement la corde en soie noire lui servant de ceinture, elle en accrocha lextrémité à la balustrade, jeta deux fioles dhuile dans lescalier en amont de sa position et se laissa basculer dans le vide en se retenant à peine à sa corde. Elle repassa à pleine vitesse devant le petit groupe de gardes qui montaient précipitamment les escaliers à sa suite. Elle atterrit durement sur la dalle du rez-de-chaussé de la cage descalier. Un carreau lui entama laisselle gauche amis la brûlure lui donna lénergie nécessaire pour effectuer un roulé boulé dans le passage qui souvrait devant elle et se mettre à couvert.
Son cerveau marchait à pleine vitesse. Elle devait trouver une issue rapidement sous peine de devoir se rendre. De plus, elle collectionnait les blessures depuis le début de cette opération : cuisse, légère entorse, aisselle... Des blessures superficielles certes, mais qui laisseraient des traces de sang derrière elle. Pas bon, ça. Pas bon du tout. Pas assez de temps pour se déguiser qui plus est : il aurait fallu tomber sur un domestique et elle nen navait pas encore rencontrée
les plans des sous-sol du palais dhivers défilaient devant ses yeux. Rien. Pas la moindre idée ne venait germer dans son esprit en feu pour la ramener à lair frais de la surface. Ne pas paniquer ma belle. Garder la tête froide
froide, air frais
mille démons de combats ! Mais bien sûr ! Ce courant dair qui sengouffrait dans lescalier, il venait bien de quelque part !
Gabrielle se trouvait devant une fleurine dun pied et demi sur deux environ (faille naturelle dans le calcaire pour aérer les caves et les souterrains dans lesquels on mature les fromages). De lair affluait par cette ouverture doù suintait par ailleurs des gouttes de condensation. Elle fixa ses griffes descalades aux pieds et aux mains, bascula son sabre et son petit sac à dos sur son ventre pour saventurer dans le conduit.
Après une demi-heure de progression parfois en grimpant, parfois en rampant, elle déboucha à mi-hauteur sur la falaise de la tombe de Sakhar. Le vent sétait levé et les étoiles brillaient maintenant de tous leurs feux et lon voyait relativement bien. De nombreuses troupes dune dizaine dhommes sagitaient dans le découvert entre la falaise et la forêt. Ils portaient des torches et criaient beaucoup. Se fondant dans les ombres, elle parcourut rapidement la pente raide puis le découvert jusquà la lisière. Des chiens aboyaient dans les alentours et des appels se faisaient entendre, se rapprochant avec insistance
Elle sorti ses mocassins en peau de castor. Des mocassins bizarres dont les poils se trouvaient à lextérieur au contact du sol. Elle sorti une petite boîte en os pleine dune poudre de poivre et de piment dont elle commença à enduire les mocassins
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Par Braxus le 15/9/2000 à 20:47:00 (#191465)
PS:J'ai rien contre toi alors...
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