Troisième Eternité ...

Par Pisan Gambon le 1/2/2003 à 19:46:08 (#3150012)

Troisième Eternitié ...


Aujourd'hui, les morts passionnés se sont levés
Pour brutaliser sa carcasse exténuée.
À l'aube d'un crépuscule se devant absolu,
Tu reviens vers celui qui t'était dévolu.
Et il en crève de sentir son coeur s'exhumer
En pensant que ses volutes s'étaient exilés.


Déjà la farandole des coups pleut sur son corps,
Il se croyait rendu dans le gouffre du croque-mort.


Elle le frappe, remuant ses cendres inanimées,
Tantot joie peine, ne s'arrêtera plus l'Angélus.
Il coupait la veine, tançant son coeur abîmé,
Mais elle est renée pour prolonger son rictus.


Et il ne voit pas son épilogue dans un décès..
Ah ! Troisième Eternité..

Par Lilly Rayloth le 1/2/2003 à 20:23:11 (#3150238)

*adore sa façon d'écrire* :lit:

Par OnirusPS le 1/2/2003 à 21:25:12 (#3150582)

La haine coule dans ses veines,
Enfant des terreurs oubliées,
Elle vit, et sa vie n'est que peine,
Enfant des terreurs partagées.

L'aube du dernier soir brille encore dans ses yeux,
Flammes brûlant son regard dans la lune montante,
Nous ne sommes tellement rien lorsqu'il pleut,
Lorsque l'eau dégouline sur la façade des tentes.

Soudain, mouvements, chaos, tempête,
Des griffes luisantes dans la toile plongées,
Des crocs scintillant dans nos yeux se reflètent,
Nous ne sommes rien devant telle férocité.

Nos os se brisent, notre sang se répand,
Et dans la brise l'on peut entendre un chant,
Un hurlement de mort saluant un funeste destin,
En cette triste soirée, nous nous sommes éteints.

Par Stella Wild le 7/2/2003 à 0:44:56 (#3187096)

*a froid dans le dos*:rolleyes:

Par Eternitia LQCA le 8/2/2003 à 20:59:46 (#3198455)

Ame désuète appartenant au passé
Lumière éteinte que l'on croyait à jamais
Mais souffle la brise et ravive les flammes
Comme ses chairs jadis percées par les lames

Mortes terreurs refaisant surface
Froide torpeur brisant les profondes glaces
Appel des Ténèbres, froid, oppressant
Mais plus que jamais inexorablement fascinant

Ainsi reviennent les blessures d'ailleurs
Sans que rien n'assouvisse la frayeur
De ces temps que l'on croyait perdus
De ces gestes que l'on croyait imbus

Comme l'aube chaque jour se lève
Inexorablement s'est achevée la trêve
Qu'il croyait lui être accordée
Ah ! Troisième Eternité...