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de mon départ
Par piquepoc le 21/1/2003 Ã 16:06:45 (#3068923)
« Noble elfe dHibernia, un message pour vous ».
Je fêtais encore nos retrouvailles, mais mon cur plein dallégresse me ramena à la réalité de la vie. Certains de mes compagnons avaient péri sur les champs de bataille. Dautres en étaient revenus plus fort. Mais ce message ? Que mapportait-il ?
Jai appris à maîtriser mes sentiments, à rester impassible face à un désastre, mais cette fois, il en était autrement. Ce message fit ressortir tous mes doutes. Mon visage se crispa. Mes doigts, au contact de ce courrier, me brûlaient. Mes compagnons me parlaient encore de leurs exploits, mais le vide se faisait autour de moi. Je nentendais plus, je ne sentais plus, et mes yeux ne voyaient que cette lettre. Je ne pouvais plus réfléchir, et cette fois, loin du danger immédiat, javais peur.
Beaucoup dirons quun elfe doit avoir peur en les voyants. Que nos dieux me préservent de cela ! Nul ennemi ne mimpressionne. Jamais je ne mabaisserai à trembler, même si votre lame se rapproche de mon cur.
Je ne peux encore décrire ce que je ressentais. Le ventre serré, le chaud et le froid se mêlant au fond de moi. Je me sentais défaillir.
Restant ainsi, immobile, je ne vis point le coup venir. Ce que je peux en dire aujourdhui, cest que cette douleur soudaine me libéra de lemprise de ce courrier. Lorsque je sortais de ma léthargie, lun de mes compagnons me proposait une bière venant du pays des Nains. Je refusais gentiment, et allais récupérer ce courrier qui maintenant était à terre. Je ne men rendis pas compte immédiatement, le silence sétait fait autour de moi. Je ne suis pas un soiffard, mais refuser ce trésor de conquêtes avait troublé mes compagnons.
Jétais seul, comme dans ces moments où notre voyage nous mène dans des terres sans vie. Seul comme au milieu dune forêt où les arbres vous observent dans un silence inquiétant. Je me sentais loin de tous mes compagnons, mes pensées nallaient que vers ce courrier.
Sans même men rendre compte, je métais assis. Et commençais à ouvrir ce courrier.
Une fois, deux fois, et encore une autre fois, je le lisais en boucle. Les visages de mes compagnons se faisaient pressant sur mes épaules. Jimagine aujourdhui que leur curiosité était aussi grande que leur manque de discrétion. Mais je restais là , à lire et relire. Le temps sétait arrêté pour moi. Mon retour nétait que passé, et je ne savais que faire du présent.
Comment expliquer ?
Je ne sais plus tous ce qui sest passé. Mais je me réveillais dans notre cité de Tir Na Nog. Je cherchais cet endroit où sont parqués les mourants.
Le contenu de ce courrier ? Je lai oublié. Jai retenu deux mots : « gravement blessée ». Et la signature : « Amazone ».
Mon absence avait été trop longue. Mon message était parti dans le vide. Comment croire quen temps de guerre, un ennemi du royaume puisse épargner mon amie ?
Je pense être tombé dans une naïveté infantile. Pourquoi ais-je pensé que je ne pouvais pas la perdre ? Qui aurait pu me promettre de la protéger comme je laurais fait ?
Mon cur est meurtri. Je me pensais fort, me voilà remis en place. Ne suis-je quun jeune fou ? Un grand prétentieux ? En fait, je ne suis que le bouffon des Elfes. Mon histoire va faire sourire bien des jeunes guerriers qui nauront ni cur ni âme.
Je cherchais, sans espoir, mon amazone. Que sétait-il passé ? Cest elle-même qui me le raconta.
Avec ses surs, elle était partie défendre notre royaume contre les hordes de trolls et de Vikings. Mais sa puissance sest vite vue débordée par le nombre et la force de lennemi. Un petit être bleu réussi à la blesser, puis un troll arriva à elle pour lachever. Comment à telle survécue ? Le troll, malgré sa puissance légendaire, était sous limpact dune des Amazones. Affaibli, ses coups ne portaient pas autant quil laurait souhaité. Les Vikings se tenaient prêt à agir, mais patientaient en soignant leurs alliés. Alors que les Amazones étaient débordées, un viking sapprocha, et parla au troll. Je ne saurais jamais ce quil lui dit pour quil arrête de frapper. Mais Jamais, non jamais, je ne pourrais dire du mal de ce peuple vaillant. A ce que lon ma dit, le combat fut rude. Les batailles acharnées, et les instants de répits ne servaient que pour le respect des morts. Est-il utile de se battre sur leurs corps ? Elle passait pour morte. Mais son cur était là , il battait, je ne veux pas savoir pour qui. Cest quand les deux camps décidèrent de mettre fin à cette bataille sans vainqueur, que les corps furent ramenés dans notre citée. Lune de ses surs, que nos dieux la protègent, se rendit compte dans lhiver Midgardien que sont souffle persistait. Ainsi fut-elle sauvée des griffes de la mort.
Vous lecteurs, vous vous dites que mon histoire finie bien. Mais est ce possible quand lamour est trop fort ?
Ses surs ont choisi la fin de cette histoire.
Je lai retrouvé, ce viking avait peut être entendu mon appel. Mais après quelle meut raconté son histoire, je vis venir ses surs. Elles me prièrent de ne plus lapprocher. Lune delle me dit que tout cela était de ma faute. Ses pensées allaient vers moi pendant le combat, et elle en oublia les règles du jeu, tuer ou être tué. Que répondre ?
Mon cur était plongé dans la joie de la revoir vivante, mais mon esprit savait que cétait la dernière fois. Ses surs sont bien plus puissantes que moi, et je lai déjà dit, rien ne ferra que je mimposerai à elle. Jamais je ne voudrai la séparer de ses surs. Alors je lui devais de disparaître.
Trop heureux de la revoir vivante, je choisis de partir. Il me fallait grandir, devenir plus puissant, pour un jour pouvoir la protéger. Alors je partis vers cette quête qui se voulait fort longue. Mais mon cur est à elle. Jamais on ne pourra le lui prendre.
Par Alskaar le 21/1/2003 Ã 16:50:39 (#3069291)
ouinnnnnnnn tu racontes l histoire de ma vie d ombre :(
et tu as change les noms pour pa ke je touches les royales ties
:rasta:
A tout, c lheure de rentrer a TNN :) :ange:
Par piquepoc le 22/1/2003 Ã 9:42:37 (#3073736)
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