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Bof, je trouve pas de titre.

Par Lyam Vahlen le 12/1/2003 à 15:40:15 (#3003473)

Bon, suit un texte que j' avais écrit a l' époque ou je jouais okita, en partie comme bg pour ljd angela. bon, elle l' a pas suivi, mais le texte est resté... il raconte leur rencontre. De plus Zelazny (le joueur, pas l' ecrivain :) ) m a fait l' honneur de me le corriger...bonne lecture pour ceux que ca interessera.



"Okita allait connaître la guerre. Il était jeune, trop jeune à en croire ses parents. Mais les anciens de la guilde qui l'avait vu naître lui contaient les hauts faits des héros passés et présents depuis sa plus tendre enfance et il pensait qu'il était maintenant temps d'être lui-même à la hauteur de ses origines et rien ni personne n'aurait su l'écarter de la voie des armes. Même pas des parents soucieux pour leur unique enfant, encore jeune et un peu trop rêveur et avide de batailles selon eux.
Il avait assisté à l'entraînement de ses aînés jusqu'au jour où, n'y tenant plus, il avait demandé au responsable des paladins de l'ordre de le prendre comme écuyer. Il avait alors suivi un entraînement harassant, apprenant à manier la masse d'arme et le bouclier de son mieux en suivant les enseignements que son maître d'arme avait bien du mal à lui faire rentrer dans le crane.
Mais cet entraînement était loin d'être achevé quand il advint qu'une importante bande d'orcs et de gobelins menaça le royaume, et qu'il fallut qu'une armée soit levée. Non pas que les Descendants d'Altharin se souciassent beaucoup du royaume et de la politique des hommes mais les forêts étaient trop importantes à leur yeux pour les laisser souiller par les peaux vertes qui avaient déjà entrepris de déboiser leur territoire. Les guerriers de l'ordre se joignirent donc aux armées du baron, quoique sous les ordres de leur propre chef, pour une action coordonnée visant à l'éradication de la menace orc.
Okita eut quelques difficultés à persuader ses parents et supérieurs de lui donner la permission de marcher aux cotés de ses aînés, et il ne l'obtint qu'à la condition expresse qu'il ne gênerait personne et qu'il n'entreprendrait pas de se faire remarquer par quelque coup d'éclat qui finirait à coup sûr en tragédie. Il s'était fait remettre une armure légère de facture honorable, ainsi qu'un casque grossier fait de mailles de fer et il portait à son coté la lourde masse d'arme avec laquelle il s'était âprement entraîné. Son père avait achevé sa préparation en lui remettant une cape de tissu vert et résistant tressée à partir des sécrétions de gros vers fourmillant dans les environs du village de la communauté, et d'un léger bouclier de bois paré de l'emblème des descendants (le Dragon Vert), de forme circulaire et très maniable, qu'il avait attaché dans son dos. C'est ainsi équipé que le jeune homme partit pour vivre sa première bataille.
Une brume épaisse recouvrait la plaine bordée par d'épaisses forêts où allait se dérouler le gros des combats. Un grondement sourd incessant confirmait la présence des troupes vertes sur lesquelles l'armée humaine allait déferler. Le jeune homme était avec les siens en retrait, loin du lieu des affrontements les plus violents : lui et ses camarades étaient chargés de prévenir toute attaque pouvant provenir des flancs. En effet, un contingent d'orcs et de gobelins, dirigés par un chef assez autoritaire et malin pour faire cesser leurs braillements, pouvait aisément se dissimuler à la faveur de la végétation et de la brume qui persista ce jour jusque fort tard dans l'après-midi. Mais bien avant la fin de la matinée, les troupes du baron avaient enfoncé les lignes ennemies qui, faute d'organisation, n'avait tenu que très peu de temps.
La menace semblait ainsi écartée, mais le jeune homme était déçu : il n'avait participé aux combats que de très loin, en tant que spectateur, et la soif de batailles le prenait au corps. Il en voulait plus et il rendit grâce après coup à son infortune quand une clameur inattendue surgit de la lisière de la forêt, qu'ils ne surveillaient plus guère, ayant assisté à la débandade des troupes ennemies. Des fuyards avaient ralliés une bande fraîchement arrivée et avaient contourné les affrontements pour prendre les humains à revers. Il s'élançaient désormais, massacrant l'arrière-garde, laissant seulement le temps au chef des Verts Paladins pour organiser ses hommes, qui fondirent à leur tour dans la mêlée où Okita put largement étancher sa soif de sang. Il reçut nombre d'entailles légères d'où son sang coulait mais aucun de ses coups ne portait et il avait l'impression que les orcs se jouaient de lui. Puis un bouclier apparemment sorti de nulle part heurta son torse de plein fouet, l'envoyant s'écraser à terre, hors de combat.
Il fut réveillé par un de ses frères d'arme, qui réunissait quelques combattants encore en état de poursuivre les orcs en fuite. Pendant son évanouissement, ils s'étaient fait mettre en pièce et avaient bien vite sonné la retraite. Okita s'élança sur leurs traces dès qu'il eut retrouvé un minimum de forces, plongeant seul dans les bois épais sans même attendre ses compagnons d'armes. Cependant, la brume qui régnait encore sous les arbres faisait qu'il n'y voyait pas à dix pas et il finit par se perdre. Il fit alors une pause et constata en s'essuyant le front que son crane était ensanglanté. Pris de vertige, il tomba à terre et envoya son casque rouler aussi loin qu'il put. Il avait l'impression d'avoir été inutile et il était désormais perdu dans une forêt qu'il ne connaissait pas.
Il se releva après un court moment, décidé à ne pas en rester là et reprit sa marche. Le vent se leva, commençant à dissiper la brume et, quand finalement il atteignit une grande clairière, il pouvait voir au loin même si des nuages gris couvraient encore la lumière du soleil. Il put ainsi découvrir des troncs calcinés et des corps d'orcs et d'animaux jonchant le sol et il pensa à une guerre intestine entre tribus. Plus loin, un lac asséché attira son attention : cela ne lui semblait pas naturel. En s'en approchant, il constata que la terre encore humide avait été foulée récemment par de nombreux orcs, dont beaucoup de corps gisaient inertes et ensanglantés dans la boue au point qu'il en eut la nausée. Il remarqua rapidement que certains corps différaient : il s'agissait de corps féminin nus et mutilés. Il reconnut immédiatement des cadavres de nymphes des lacs, esprits mineurs de la nature au pouvoir pourtant considérable et à la beauté légendaire, dont la taille n'atteignait que rarement celle des humains.
Il comprit alors que les orcs s'étaient battus pour le contrôle du lieu sacré, protégé par ces esprits qui l'avaient payé de leur vie. En pleurs, il examina les cadavres, et il découvrit une survivante, assise dans la boue et serrant le corps d'une de ses sœurs dans ses bras. Elle pleurait sa perte et le jeune homme fut frappé par la beauté sauvage de la nymphe. Ses larmes cessèrent de couler et il s'avança vers elle sans un mot. Quand elle le vit, ses sanglots de douleur cessèrent à leur tour et elle l'examina curieusement. Il soutint son regard quelques instants avant de baisser les yeux, confus. Elle s'écroula alors à terre, ayant perdu connaissance à cause des multiples blessures dont son corps était couvert. Il se précipita pour l'aider et la prit sur son dos, découvrant son corps étonnamment chaud et à la texture étrangement humaine, bien que les fluides qui se déversaient de ses blessures n'aient rien d'humain. Il se hâta car il pensait pouvoir retrouver ses traces et l'amener au campement, maintenant que la brume s'était dissipée. Il était épuisé et avait parcouru une distance honorable quand un vent fort se leva. Déséquilibré, il s'écroula à son tour, étendu au coté de la nymphe qu'il prit dans ses bras dans un geste désespéré pour la protéger du monde extérieur. Le visage tourné vers lui, elle ouvrit calmement les yeux, leurs regards se croisèrent et inexplicablement, ils s'embrassèrent. Une voix douce résonna ensuite dans sa tête : elle lui disait : « Ecoute le bruit du vent dans les arbres. Ne te rappelle-t-il pas le bruit des vagues s'écrasant sur les rochers ? »
Elle eut un sourire sans joie, désespéré et elle versa une larme qui passa de sa propre joue à celle du jeune homme. Il sombra alors dans l'inconscience tout en la sentant mourir. A son réveil, elle avait disparu.
Il la pleura longtemps avant de prendre le chemin du retour. Ses frères d'arme furent heureux de le retrouver, mais nulle joie n'habitait plus son cœur : il avait perdu celle qu'il avait aimé, et rien ne pouvait lui rendre son entrain. Il passa deux jours à regarder le ciel, inerte, mangeant peu, à se remémorer les quelques instants qu'ils avaient passé ensemble. Puis les mots de la nymphe lui revinrent à l'esprit et il acquit la certitude qu'il devait gagner la mer. Il quitta donc les siens sans un mot et retourna au lac, qui étrangement n'était plus asséché. De là, il suivit un cours d'eau pendant quelques jours, et enfin se firent sentir les premiers signes de la proximité de l'océan. Il marcha vers la plage, ne sachant pas trop à quoi s'attendre, ni pourquoi il était là. Il faisait doux, le soleil venait à peine de se lever. Il entendit le fracas des vagues et pleura à nouveau. Il parcoura la grève des yeux, et il aperçut loin en contrebas une silhouette floue qui regardait l'océan, lui tournant le dos. Animé d'un espoir aussi fou que désespéré, il courut aussi vite qu'il le put dans sa direction, appelant à pleins poumons. Mais elle ne se retourna que lorsque il fut à une dizaine de pas d'elle, et il La reconnut. Il ne sut retenir les larmes qui inondèrent son visage et elle lui sourit. Le regard qu'ils s'adressèrent alors fut équivalent à toutes les promesses d'amour éternel qu'ils auraient pu se faire.
Il la ramena sans tarder dans son village, la présenta à ses parents et, bien que tous deux fussent bien jeunes, ils se marièrent le printemps qui suivit. Sur la manière dont elle était devenue humaine, jamais elle ne toucha mot. Elle avait peu à peu appris la langue des humains, mais resta toujours calme et réservée.
Il aurait dû connaître la guerre mais il connut l'amour, et jamais il n'en voulut au destin pour cela. Jamais !"

Par Kash avec des poils? le 12/1/2003 à 17:26:33 (#3004175)

:lit:
Non je flood pas !

Par Camelias le 14/1/2003 à 12:05:25 (#3017346)

S'en souviens très bien..

La Dryade des nénuphars

Cette histoire ce passe au début de notre ère, prés du lac au nénuphar.

En effet, il se trouvait prés de ce lac, deux arbres gigantesques, magnifiques et puissants, il dominaient toute la forêt, et comme tous les arbres, ils étaient habités par ses protecteurs, qui ne s’étaient jamais quittés depuis des années, et de leurs unions naquit une toute jeune Dryade…

Quand la jeune maman sût qu’elle allait donner naissance, toute la nature se mit elle même en émoi…

La jeune maman demanda à son puissant arbre de donner un berceau à son enfant…

L’arbre s’exécuta et laissa au bon soin du vent la responsabilité de guider sa graine la plus fertile à terre.

La graine germa quand la petite Dryade vit le jour… Ils étaient liés…

La jeune Dryade grandissait et son arbre poussait, elle était pleine de vit et aimé à sauter de nénuphar en nénuphars sous l’œil inquiet de ses parents…

Son arbre encore trop petit, elle ne pouvait encore l’habiter, mais en fidèle protectrice, elle s’en occupait soigneusement…

Elle aimait dormir sur les nénuphars lors des pleines lunes afin de l’observer grandir et de lui envoyer ses meilleures ondes…

Un matin, un jeune garçon fît son apparition prés du lac, par habitude tous les êtres vivants en ces lieux, retrouvèrent leurs cachettes… et même notre jeune amie se cachait derrière un nénuphar en l’observant… elle n’avait jamais vu d’humain, elle le trouvait magnifique, grand, charmant…

Il revenait tous les jours, tous les après-midi, faire sa sieste près du lac, elle l’aimait….

Elle se plaçait toujours soigneusement derrière son nénuphar, souvent elle le guidait prés de lui, elle observait chaque contours de son visage, jamais la petite Dryade n’avait ressentit cela… elle était amoureuse…

Un mois passa, où chaque jour le jeune garçon vint… puis un jour…

La nature changeât, tous les oiseaux désertèrent leurs nids… la lune rousse…

La lune rousse avait un pouvoir sur la nature, lorsque cette lune apparaissait dans le ciel, la nature elle-même était dépourvut de pouvoir, les êtres qui vivaient là étaient, pour cette nuit sombre, sans pouvoir….

Plus rien ne les protégeaient, plus rien ne les cachaient, ils étaient abandonnés à eux mêmes pour cette nuit…

Cette lune qui n’arrivait que très rarement par décennie, était pour eux la pire des choses… ils l’avaient sentit depuis un moment mais ne pouvaient quitter la forêt et les parents de la jeune Dryade ne voulaient en aucun quitter leurs arbres, ne serais-ce qu’une nuit….

Les humains allaient arriver…

La jeune Dryade se reposait sur son nénuphar, le jeune garçon n’était pas venu, elle soupirait…

Une gigantesque volée d’oiseau passa au dessus du lac… il se passait quelque chose… La Dryade se redressa et observait la forêt… des flammes, des flammes avançaient dans la forêt…. Les villageois ! Ils approchaient !

La Dryade sauta de nénuphar en nénuphars pour regagner le bord, mais le vent souleva le nénuphar sur lequel elle se trouvait pour y détacher la racine… il soufflait sur le nénuphar, la Dryade s’accrochait… le vent cessa quand la Dryade fut en sécurité au milieu du lac… le vent l’avait sauvé…

Les villageois approchèrent torches à la main… ils s’approchèrent des arbres de ses parents cages en mains… elle était effrayé…

Le jeune garçon, il était là… il les guidait… il montrait les arbres de la main… elle pleurait, il l’avait trahi…

Seule au milieu du lac elle pleurait, ses parents sans défenses et sans cachettes se firent vite capturer… les villageois repartaient... elle pleurait et regardait le jeune garçon qui était toujours présent… que faisait-il ?

La stupeur, prit la jeune Dryade… il écrasait son arbre…

La jeune Dryade s’évanouit….

Les jours passèrent, les arbres qui avaient abrités ses parents mourraient, signe qu’ils n’avaient pas survécus…. Elle était seule, sans arbres, si jeune….

Plus jamais elle ne mît pied à terre…

Depuis ce jour, elle ère de nénuphar en nénuphars, à pleurer sa peine, poussée par le vent...

Par Kosnov Ysean le 14/1/2003 à 19:43:38 (#3021185)

:lit:

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