Mémoire de sang (Episode 7 bis )

Par Bowen De Bénoïc le 6/1/2003 à 17:46:33 (#2957752)

Episode précedent

Cette journée était vraiment excellente, mais je devais agir sans tarder.
Si je mettais trop longtemps à réagir, Blackhole m’empêcherait sûrement de récupérer le corps de Prométheus.

Je décidais donc de me diriger vers le portail des Abysses. J’avais entendu quelques heures auparavant le terrible bruit qui se fait entendre lorsqu’il s’ouvre sur notre royaume. La chance était de mon côté.

Je rédigeais rapidement des instructions à mon ami Malemort au cas ou. Je devais mettre les précieuses informations de Blacksun en sécurité en attendant de pouvoir les étudier.
Ceci fait, je demandai à un des palefreniers de Camelot de m’amener un destrier rapide et je pris la direction du pont de Prydwen à brides abattues.
Â…
Enfin le terrible Portail se dressait devant moi. Je m’avançais d’un pas décidé et franchissais le vortex magique.
A chaque fois que je faisais cette traversée, j’étais toujours assailli de ces terribles sensations de froid et de tourments qui émanaient de ce lieu.
Je me mis sous la protection du visage angélique qui se trouve toujours fidèlement à l’entrée et reçu ses conseils.

J’entamais ma descente à la recherche de ce petit diablotin nommé V'rzztit.
A ma grande surprise il m’attendait quelques couloires plus bas et vint à ma rencontre.

[V'rzztit] Bonjour à vous noble Templier.
[Bowen] Bonjour ! Voilà ton or ! Alors dépêche !!!
[V'rzztit] Merci seigneur. Voici les instructions et les paroles à prononcer pour désactiver le glyphe de protection.

Je me détournais et repris ma descente dans les couloirs sombres et froids de ce terrible lieu.
A ce moment précis, j’entendis le bruit sourd du portail qui s’effondrait.
Il venait à nouveau de changer de royaume et réapparaître sur Hibernia. Je ne pouvais plus faire demi-tour, le temps m’était compté…

A suivre...

Par Hatice le 7/1/2003 à 3:00:06 (#2961985)

Et la suite cousin ?

Par Bowen De Bénoïc le 7/1/2003 à 8:01:45 (#2962472)

J’entendais, venant des différents couloirs, des bruits de combats et toujours ces murmures qui raisonnaient et donnaient l’impression de venir des mures eux même.

De nombreux Albionais étaient présents sur place pour combattre les créatures qui peuplaient les Abysses. Cela ne rendait ma progression que plus rapide.

Au détour d’un couloir, firent face à moi cinq écorcheuses. J’eus juste le temps de réciter un cantique qu’elles se ruaient sur moi. Elles m’opposèrent que peu de résistance, mais leur mission était en partie réussie. Elles m’avaient fait perdre un temps précieux avec la menace hibernienne que je sentais proche.

D’après les informations de V’rzzit, je touchais presque à mon but.
Je franchissais quelques couloirs ou je rencontrais peu de menace - c’était sûrement le fait de la présence de nombreux aventuriers albionnais – et j’arrivais enfin devant l’entrée de la salle indiquée sur mon plan.

Dès mon entrée dans la salle je me retrouvais face à face avec une succube.
[Succube] Viens et subis mon baiser.
Et en un éclair elle était sur moi. J’eus juste le temps de lui assener un coup de bouclier à assommer un troll et quelques coup de sabres du fait de son étourdissement momentané, qu’à nouveau, elle se ruait sur moi.
Je sentais ma vie m’échapper un peu plus a chacun de ses coups. J’étais essoufflé et affaibli, je bloquais de moins en moins les coups.
Je n’avais pas le droit d’échoué maintenant

Oh Lumière divine que par ma foi mes blessures se referment.

En instant, un flot de d’énergie bienfaisante m’envahit, et toutes mes blessures furent refermées à la grande stupéfaction de la succube qui me voyait déjà vaincu.
Mais j’étais malgré tout à bout de souffle par la puissance des coups qu’elle me portait. Je répliquais à chacune des ses attaques mais je devais écourter cet affrontement car la fatigue aurait raison de moi.

Je devais tenter le tout pour le tout.
J’invoquai le pouvoir de mon armure, afin qu’un bouclier de Lumière me vienne en aide. Mais tiendrait-il asses longtemps face à une telle furie ?
Je me mis à chanter mes cantiques un à un sans m’arrêter. Je savais que je prenais un risque car cela pouvait attirer l’attention sur ce lieu, mais je ne devais pas m’éterniser car le temps jouait contre moi…

A suivre...

Par Stellara le 7/1/2003 à 10:59:48 (#2963184)

:lit:

La suite ;)

La lettre

Par Anika d'Orcanie le 7/1/2003 à 18:48:15 (#2966968)

Le temps était couvert de sombres nuages, dissimulant la clarté du soleil sur les plaines de Cornouailles. L'air était lourd, et une odeur âcre assaillait les narines des derniers occupants du relais sur le qui-vive. Les gardes patrouillaient ça et là, leurs doigts crispés sur leurs armes, s'attendant à voir jaillir de la brume une de ces monstruosités qui tenaient désormais la région entre leurs griffes.

Les geershas. Cette odeur était celle du sang et de la guerre, au sein même des terres albionaises. Pourtant, une personne y semblait indifférente...

La faible lueur d'une chandelle illuminait à grand peine la petite chambre d'auberge qu'Anika avait louée. Elle se tenait assise sur sa couche, le regard fixé sur une lettre dont le sceau avait été brisé - ses mains l'agripaient avec la force du désespoir, comme si ce morceau de papier était la dernière chose qui la reliait à ce monde. Sur ce dernier, on pouvait voir l'encre de certains passages légèrement étalée, comme si quelques gouttes d'eau y étaient tombées.

Une éternité sembla alors passer, avant que la tête de la jeune clerc daigna se relever. Ses yeux émeraude, rougis par les larmes versées, tombèrent alors son casque posé sur un vaste coffre en bois. Lentement, ils descendirent vers le marteau doré qui pendait habituellement à sa ceinture, puis à son bouclier portant fièrement les armoiries de sa nouvelle famille. Un instant, ils perdirent tout éclat et seule la résignation se lisait sur son visage.

Dans la pièce, la flamme de la chandelle vacilla avant de s'éteindre, laissant la jeune femme seule avec son chagrin. Un simple anneau d'or cessa alors de briller par terre.

Par Bowen De Bénoïc le 8/1/2003 à 1:58:01 (#2969771)

Les pouvoirs cumulés de ma fidèle armure et de mes cantiques me permirent de reprendre le dessus et de terrasser la succube après un combat qui me parut une éternité. J’étais épuisé et cela s’était joué à un rien.

Après avoir repris mon souffle quelques instants, je me mis à examiner les murs avec attention et enfin je trouvais le glyphe que je cherchais.
Les instructions avaient intérêt à être juste, car je n’aurai pas le droit à un second essai.

Sdaef ChakÂ’yr GretÂ’mal Magikan ShaÂ’aan !!!

Dans un grondement sourd, s’ouvrit une faille d’où surgit le corps inanimé de mon jeune ami Prométheus.
Sans perdre de temps, j’enveloppais son corps dans un linceul de tulle blanche, et je reprenais les couloirs qui m’avaient conduit jusqu’ici à la hâte en priant la Lumière que le bruit du combat n’est pas provoqué un regroupement de créatures prêtes à m’intercepter.
Par bonheur, le chemin était libre.

J’atteignais enfin le portail magique qui me conduirait vers la liberté.
Au moment ou jÂ’allais franchir le passage, jÂ’entendis dans le lointain :

[Blackhole] Bowen ! Je te maudis toi et ta Lumière !!!
[Bowen] Et encore tu nÂ’as rien vu !

Enfin, le ciel étoilé du beau royaume d’Albion s’offrait à moi. De nombreuses heures, peut-être même des jours s’étaient écoulés depuis mon départ pour ce lieu de cauchemars.

Je disposais avec délicatesse le corps de mon jeune ami sur mon destrier et je pris la route vers l’abbaye de Vetusta.
Je n’avais pas encore gagné, car le rituel magique qui avait protégé son corps jusqu’à maintenant n’était plus là pour faire son œuvre.
J’entrais avec hâte dans la vieille abbaye, déposait le corps sur l’autel et sans plus attendre, je me mis à prier.

Un cantique de vie se mit à raisonner dans ce lieu de paix. Un tourbillon de Lumière blanche nimbât le corps sans vie suivit à nouveau d’un grand silence...

…Et le miracle se produisit : Le bruit d’une profonde inspiration me parvint de Prométheus.

[Bowen] Vivant Â… tu es vivant !!!
[Prométheus] Je…sais ...la…vérité…messire.
[Bowen] Il est trop tôt mon jeune ami. Repose-toi, je veille…

Par Sorheim le 8/1/2003 à 13:35:13 (#2972094)

Blackhole observa l'abbaye, la vie envahie la batisse, il compris que Bowen avait réussit. La lumière était puissante dans ce royaume, il devait en trouver la source.

Par gwodry le 9/1/2003 à 11:08:31 (#2979193)

Lettre de Gwodry Farqhard à Blacksun

Blacksun

Je suis Gwodry Farqhard, Maître forgeron des Lions Ailés. Sire Bowen m'a prié de me mettre en rapport avec vous pour vous proposer mes services.

Je ne sais pourquoi celui ci tient tant à vous voir équipé de bonnes armes, peut être m'en apprendrez vous plus.

J'espère pouvoir vous aider dans la mission que Sire Bowen vous a confié, j'ai une dette envers lui depuis la bataille des trois armées devant Caer Benowic.

Transmettez mes respectueuses salutations à Sire Bowen et que la Lumière de Camelot vous illumine.

Gwodry

Par Sorheim le 9/1/2003 à 13:28:02 (#2980258)

Lettre à Gwodry Farqhard

L'attention que me porte Bowen me touche et votre aide me sera certainement utile. Maintenant, vous a-t-il précisé qui allé payer de ses belles armes, car mes finances sont aux plus bas. Sinon, c'est avec plaisir que je vous contacterais.

Blacksun. Au service des Holy Wrath. Pour la gloire et la lumière d'Albion.

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Lettre au seigneur Bowen

Messire, il apparaît que l'héritage de Kelisia aurait attéri dans les poches de Prometheus. Pas que je n'ai pas confiance en lui, mais récupérer cet argent semble être devenu une quête. Pourriez-vous lui faire comprendre que cet argent m'étais destiné et que je ne tente pas de l'arnaquer.

Blacksun. Au service des Holy Wrath. Pour la gloire et la lumière d'Albion.

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Lettre à Blacksun

Arrête de dire à tout le monde que je ne veux pas te rendre ton argent. Messire Bowen me l'a confié pour éviter qu'il disparaisse dans les profondeurs des caisses des auberges et maisons de filles de joie de tous le royaume. De plus cette argent doit être utilisé à bon usage et pas pour tes soi-disantes potions curatives.

Prometheus. Au service des Holy Wrath. Pour la gloire et la lumière d'Albion. Tuteur de Blacksun, même si il est pas d'accord.

Par Stellara le 9/1/2003 à 17:21:23 (#2982240)

HRP:

et voila... ma fortune répartie au sein du royaume... pfiou... peux plus faire confiance à personne moi!

:D

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Kelisia DCD

Par Sorheim le 9/1/2003 à 18:00:34 (#2982612)

Provient du message de Stellara
HRP:

et voila... ma fortune répartie au sein du royaume... pfiou... peux plus faire confiance à personne moi!

:D

J'émet une vive protestation, je ne dilapide pas la fortune de Kelisia, on ne me l'a pas encore donnée :p

Blacksun

Par Clemence Naerth le 9/1/2003 à 18:45:44 (#2982970)

Tout les cadeaux que j'ai fait a ma soeur dans les main de son assassin :/

Y a pas de justice

Par Hatice le 9/1/2003 à 18:56:49 (#2983057)

Il vous suffit, Dame, de les lui reprendre, aucune injustice ne se doit de le rester ...

Par Bowen De Bénoïc le 9/1/2003 à 19:53:58 (#2983506)

C'etait ca volonte :(

Alors si tu n'es pas contente Clemence tu m'en parles

Par Sorheim le 9/1/2003 à 20:00:12 (#2983549)

Provient du message de Clemence Naerth
Tout les cadeaux que j'ai fait a ma soeur dans les main de son assassin :/

Y a pas de justice

JE N'AI PAS TUER KELISIA

Cessez de m'accuser de ce meurtre que je n'ai pas commis, le coupable c Blackhole. :( Et je ne suis pas Blackhole :enerve:

Par Mishaw le 9/1/2003 à 20:43:30 (#2983914)

Cela me fait penser a ce vil enchanteur que l'on avait passé au suplice durant plusieurs jours pour avoir osé occir l'un de mes gens , et qui ne céssait de cryer : " C'est pas moi c'est mon pet ! " :rolleyes:

Par Stellara le 10/1/2003 à 2:02:34 (#2986006)

Provient du message de Clemence Naerth
Tout les cadeaux que j'ai fait a ma soeur dans les main de son assassin :/

Y a pas de justice

Précision HRP :

HUm non je ne lui ai donné que l'argent... je suis partie avec les plus precieux des cadeaux que l'on m'a fait; meme si j'ai donné la quasi totalité de mon équipement à d'autres clercs.

Par gwodry le 10/1/2003 à 11:59:55 (#2987769)

Gwodry ouvrit la lettre de Blacksun et la lut.

Lettre à Gwodry Farqhard

L'attention que me porte Bowen me touche et votre aide me sera certainement utile. Maintenant, vous a-t-il précisé qui allé payer de ses belles armes, car mes finances sont aux plus bas. Sinon, c'est avec plaisir que je vous contacterais.

Blacksun. Au service des Holy Wrath. Pour la gloire et la lumière d'Albion.

Il resta pensif un instant. Son esprit vagabondait vers la terre des souvenirs.

"Comment Blacksun peut il parler d'or quand il s'agit d'honneur. Son coeur est il si troublé ? Sire Bowen ne lui a t'il pas expliqué pourquoi je me considère comme son débiteur ? Face à l'honneur, l'or n'est que vil métal.