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Ma vision de la fin
Par Kanon le 3/1/2003 à 0:05:59 (#2931381)
Quelques détails : J'ai utilisé le background officiel de Vircom, en rajoutant quelques idées de Goa (notamment la garde royale). Ne vous attendez pas à voir des bréhanites, des syliens, ou que sais-je il n'y en a pas, tout bonnement parce que je n'ai pas intégré les sous-religions, j'en suis resté à Artherk et Ogrimar.
Le seul PNJ Goa que vous rencontrerez dans ce récit est Lycaos, tous les autres sont des PNJ de Vircom.
Voila, je mettrai peut-être d'autres remarques plus tard dans ce post. Bonne lecture, j'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que moi à l'écrire.
ljd Kanon
L'arrivée, Chapitre 1
Par Kanon le 3/1/2003 à 0:13:44 (#2931443)
Il pleut sur Goldmoon.
Cest une chose assez rare pour être retenue.
La plupart des gens ne font pas attention à la pluie, sa vue parait si « normale », or ce jour est tout sauf normal.
Personne ne se bat, si sur Goldmoon, ni sur Stoneheim.
La paix ne règne cependant pas.
Les rixes verbales fusent de toute part, et personne ne sait vraiment doù elles proviennent.
Personne ne trouve étrange cette atmosphère tendue, remplie de haine envers les autres, et qui pourtant empêchait la violence physique.
On dirait presque quelle montre seulement les sentiments des humains, afin de ne les juger que sur leurs idées et leur façon de penser, sans quelles soient dépassées par les actes.
Personne ne trouve cela étrange, et pourtant, rien na jamais été plus anormal quaujourdhui.
La nuit précédant ce jour a vu naître une crainte parmi tous ceux qui avaient entraperçut la Lune.
En effet une éclipse étrange, qui démultipliait la lumière provenant de lastre, ne manqua pas de semer quelque trouble dans les idées de certains superstitieux.
Daucun disent avoir aperçu des démons converger vers un même point, non loin du repère de Jarko, le Nécromancien.
Des visions desprits malades, se disaient les aventuriers.
Certains des badauds ont tout de même tenu à informer la garde royale sur ces agissements étranges, un dentre eux alla donc voir un garde a laube.
- Messire garde, il faut que je vous parle.
-Je vous écoute, quy a-t-il ?
-Jai vu des choses étranges cette nuit, mon prince...
-Hm, c'est-à-dire ?
-Des démons, semblables au Prêtre Balork, se diriger dun même pas vers les montagnes de Jarko.
-Tiens donc, un regroupement de démons. Allons, vous savez bien que le seul démon sur Arakas se trouve prisonnier des sous-sols du temple, de plus, vous lavez vous-même nommé.
-Je vous jure sur ma foi en mon Roy que je les ai vu, sil vous plait, allez vérifier que rien ne se prépare la bas.
-Je suis sur que vous vous inquiétez pour rien, mais jirai faire une patrouille dans les montagnes de Jarko le Reclus, pour vérifier vos dires.
-Faites attention mon prince !
-Ne vous inquiétez pas, ce nest probablement rien.
Voila à quelques mots près le dialogue entre le garde sceptique et celui qui sait.
Sortant de la maison de la garde, lhomme criait à qui voulait lentendre quil fallait se préparer à un grand malheur.
Après la sieste, le garde décida daller inspecter les lieux décrits par celui quil prenait pour un dérangé.
Il sorti donc du quartier général de la Garde, et traversa la ville.
La haine flottait dans lair, il avait lui-même une folle envie dinsulter toute personne quil croisait et qui avait, comme lui, osé braver la pluie. Il parvint à se retenir, au prix dun immense effort.
La ville entière était ravagée
Ravagée par les joutes orales de tous les habitants.
Il fallait à tout prix sortir de la ville, sisoler pour ne pas rentrer dans le cercle de cette violence étrange.
Le garde ne tarda pas à comprendre quil était inutile dempêcher ces débordements, car ils étaient bien trop nombreux.
Il remarqua lhomme qui lui avait demandé de se rendre aux montagnes de Jarko, celui-ci criait toujours « Un grand malheur va arriver, un grand malheur va arriver. »
Oubliant toute idée rationnelle sur ce qui se passait, le garde prit peur en pensant que le quidam avait peut-être raison, et que tout cela était annonciateur dun plus grand danger.
Il utilisa sa pierre de destinée pour communiquer avec les autres gardes.
-Mes amis, je dois vérifier sil ny a rien danormal dans les montagnes de Jarko, qui vient avec moi ?
-Moi je viens, Ravens Dust est invivable, tout le monde sen prend à tout le monde, cest incroyable !!
-Moi aussi je viens.
-Lighthaven est frappé du même mal.
-Et le capitaine qui nest pas la
-Oui, on ne peut gérer cette situation, surtout quand nous ne sommes que trois.
-Alors rejoignons nous au temple de Lighthaven, nous partirons vers Jarko.
-Daccord, jarrive au plus vite.
-Moi aussi.
Les trois gardes royaux se retrouvèrent donc au temple dArtherk du Havre de Lumière.
Il se mirent en route au plus vite, évitant de jeter un coup dil autour deux.
Lanimosité qui frappait toute la population ne semblait pas assez puissante pour ébranler la volonté des trois gardes, qui malgré lenvie, ne se sont pas immiscés dans des conflits, ou pire, en avaient déclenché.
La traversée dArakas se fit sans problèmes majeurs, la pluie démesurée avait convaincu plus dun de ne pas sortir des remparts de la ville, cela ajoutant à la facilité de déclencher un conflit.
Vint le moment où les trois gardes levèrent la tête et posèrent les yeux sur les sommets des montagnes de Jarko.
-Où devons nous chercher ?
-Je ne sais pas, lhomme ma dit que les démons se dirigeaient vers les montagnes.
-Cest vague.
-Et même très vague, séparons-nous et cherchons.
-Bien.
-Bien.
Un des Garde alla vers le sud des montagnes de Jarko, il suivait une rivière qui délimitait le territoire de Jarko avec celui des Kraanians...
Un autre alla au nord, il suivait un sentier de terre, endroit préféré des gobelins pour une embuscade, mais le garde était beaucoup plus puissant que nimporte quel gobelin pensait-il.
Le troisième traversa les montagnes dest en ouest, suivant des sentiers escarpés, regorgeant de morts-vivants, pour arriver à la maison du Troll Mhorgwlorth.
Chacun ne savait que chercher, mais chacun retournait chaque brin dherbe pour trouver un indice sur létrange procession dont parlait lhomme
Les recherches étaient difficiles, la pluie torrentielle qui sabattait sur les Terres de Goldmoon couvrait le champ de vision.
Ce fut au sud que se trouvait le premier indice.
-Mes amis, jai découvert un portail, caché dans le renflement dune montagne. Cest étrange je ne lavais jamais vu auparavant.
-Nous arrivons, indique-nous lendroit précis.
Tout trois se retrouvèrent devant le portail.
Ils lexaminèrent, mais ne trouvèrent rien danormal, il était semblable à tous les portails que les magiciens de Syl ont créé pour faciliter les déplacements. Il était brillant dun bleu turquoise, profond, entouré par des pierres précieuses. Le tout scintillait dune lumière presque aveuglante pour des yeux non habitués. Les portails étaient devenus très élaborés, on ne pouvait voir sa destination, ce qui garantissait un certain secret.
De plus, certaines personnes « indésirables » ne pouvaient pas traverser le téléporteur.
Les gardes, intrigués par ce portail, décidèrent dessayer de le traverser.
Lun des gardes décida de tenter la traversée en premier.
Il avança son bras vers le téléporteur. Dun geste lent, de peur de déclencher une réaction non désirée, il passa son bras à travers la Mer de Dirac qui composait lintérieur du portail.
Son corps entra alors entièrement dans lobjet inconnu
avant de ressortir de lautre coté, sans avoir pu être téléporté.
-Cest inutile, ce portail na pas été fait pour nous.
-Pour qui alors ?
-Je ne sais pas, peut-être pour des races autres que les humains, mais je ne pense pas que les créatures dArakas soient capable de faire un tel portail, même en ayant déjà vu de telles constructions humaines.
- Mais sont-ils capables de traverser ?
-Ca cest tout à fait possible
-Donc les démons ont pu converger vers ce point, et prendre ce portail, si toutefois il leur est destiné.
-Tu môtes les mots de la bouche
-Que faire alors ?
-Je ne sais pas, cherchons dautres indices, mais cette fois cherchons dans les grottes de Jarko, et ne nous séparons pas.
-Bien.
-Bien.
A suivre...
Par Korazel le 3/1/2003 à 13:04:42 (#2934435)
Ps:Je crois que la fin officielle ne devrait plus tarder
Par Awax Nerkata le 3/1/2003 à 14:08:50 (#2935002)
L'arrivée : Chapitre 2
Par Kanon le 3/1/2003 à 14:59:21 (#2935453)
Ainsi leur recherche recommença. Mais leur état desprit était tout à fait différent, ils savaient que des événements étranges se déroulaient dans ces montagnes, le portail en était témoin. Toute la journée ils fouillèrent les grottes, assaillis sans cesse par des Gobelins, organisés en patrouilles, épaulés par des Guerriers ressuscités dentre les morts, sûrement par Jarko le Nécromancien lui-même. Ces attaques nétaient pas dangereuses, mais elles ralentissaient lexpédition.
Jusquà ce moment-la
Pénétrant dans une des grottes de la montagne, ils rencontrèrent un étrange gobelin, qui nétait pas rouge comme tous ses frères de race, mais dun jaune cassé, tirant sur le vert. Ces yeux étaient injectés de sang, de sa bouche difforme coulait un filet de bave. Il tenait dans ses mains un gros gourdin clouté, larme préférée des gobelins. Sans dire un seul mot, il se jeta sur le premier garde.
Celui-ci tenta déviter lassaut, mais une des pointes du gourdin transperça la cuisse du garde.
Celui-ci poussa un cri de douleur, avant de sortir son épée.
Les autres furent saisis par la puissance de cette attaque, puissance complètement inconnue chez les races dArakas.
Bien vite, le second garde sorti son arc, et le troisième incanta un sort.
Le premier garde luttait toujours contre lhideux gobelin, mais à cause de sa blessure, il ne pouvait se battre au maximum de sa puissance.
Le gobelin prenait peu à peu le dessus sur le garde. Larcher regardait impuissant son ami en découdre avec ce terrible ennemi. De peur de toucher lautre garde, il avait préféré ne pas tenter un tir.
Le troisième termina sa mélopée, et pointa ses mains vers le gobelin.
Il prononça un mot en langue elfique, dès lors, une vague verte sorti de terre, des racines poussèrent autour du gobelin, avant de lemprisonner, ne lui laissant aucun moyen de déplacement, de combat, ou de fuite.
-Jelangus écarte-toi !
Le garde blessé ne se fit pas répéter cet ordre deux fois, il séloigna aussi rapidement que sa jambe le pouvait.
Larcher décocha une flèche entre les deux yeux du gobelin, qui sécroula.
Les racines libérèrent le corps inerte, découvrant un cadavre couvert de sang vert.
-Incroyable, regardez la blessure quil a réussi a minfliger, jamais je navais vu ça sur Arakas, il va falloir faire très attention.
-Tu as raison Jelangus, ce gobelin nétait pas comme tous les groupes que nous avons combattu jusque la.
-Il doit y une explication à ce phénomène, on ne deviens pas aussi puissant sans une aide extérieure, dit larcher.
-Effectivement, ne pensez vous pas que les étranges événements de cette nuit ont un rapport avec ce gobelin ?
-Cest possible en effet, il nous faut chercher encore, mais je vais dabord soigner ta jambe.
Le magicien incanta un sort de soin des blessures graves, le guerrier se replaça en tête du groupe.
Mais rien ne pouvait les préparer à ce qui se passa alors. Le bras du gobelin se mit à bouger, il se dirigea vers la tête, et arracha la flèche de son propre front.
Les mains se posèrent alors sur le sol, et le corps se releva, le monstre rouvrit les yeux, qui étaient devenus totalement blancs.
Larcher avait déjà bandé son arc pour tirer une deuxième flèche, le guerrier lui mis le bras devant larc.
-Non Tepso, jai un compte à rendre avec ce démon.
Les mots étaient sortis de sa bouche comme leau coule vers la vallée, il navait pas réfléchis à la manière de tourner sa phrase, elle définissait donc sa façon de penser, sans se perdre dans des détours linguistiques.
Il savait que cette bête était un démon, et le magicien remarqua le mot, et compris immédiatement les sentiments de Jelangus.
Sans plus de cérémonie, le gobelin se jeta une nouvelle fois sur le guerrier, qui parvint cette fois à éviter lattaque.
Le monstre se retourna et porta un coup de masse à revers. Le guerrier bloqua avec son bouclier, et contre-attaqua avec un coup dEstoc, qui fit mouche, le gobelin sécroula à nouveau, frappé une nouvelle fois en plein front.
Le guerrier, la tête baissée, le souffle court, savança de nouveau vers le cadavre, et leva son épée.
Dans un éclair étincelant, la lame sabattit sur le cou du Gobelin, faisant voler la tête loin du corps.
Toujours la tête baissée, Jelangus dit dune voix basse.
« Brûlez moi ça »
Le mage hocha la tête, et lança un sort de Flammes vers le corps.
« Ne touchez pas à la tête, il faut que nous découvrions ce qui se passe dans ce corps. »
Larcher posa sa main sur lépaule du guerrier.
-Ca va ?
-Oui, ne tinquiète pas, répondit Jelangus, le visage sombre.
-Rentrons, dit le magicien.
-Rentrer ? Mais pourquoi ça ? Ce gobelin gardait peut-être un indice ? Il ne faut pas abandonner.
-Nous ne trouverons rien, pour la simple raison que seul le portail importe. Si nous affrontons un ennemi invisible qui peut augmenter les compétences des races inférieures, nous avons de la chance dêtre tombés sur un gobelin, imaginez que nous nous soyons retrouvés face à face avec le démon gardien de Jarko, sa puissance démultiplié, que nous serait-il arrivé ?
-Tu as raison Annisel, il va nous falloir revenir, mais en plus grand nombre.
-Exactement.
-Alors rentrons.
Ils sortirent de la grotte, ayant presque oublié la pluie.
-Je refuse de faire un pas de plus sous cette pluie battante, dit Jelangus
-Alors utilise le parchemin que lon ta remis à ton entrée dans la garde, dit Tepso
-Et vous, vous allez rentrer a pied ?
-Moi, je vais marcher vers Windhowl, répondit Annisel, je doit vérifier une chose auprès de quelques amis.
-Comme tu veux, Tepso, tu rentres avec moi à Lighthaven ?
-Oui, bonne route Annisel, Force et Honneur.
-Force et Honneur, repris le mage.
-Force et Honneur, et attention à toi, conclut Jelangus.
Deux gardes disparurent dans une explosion, le troisième quitta les montagnes à pied.
A suivre ...
L'arrivée : chapitre 3
Par Kanon le 3/1/2003 à 20:17:55 (#2938019)
- Bonjour Luirn Clarn mon ami.
- Annisel, quel plaisir de te voir, il y avait bien longtemps.
- Effectivement, mon métier de garde me prend énormément de temps.
- Je veux bien le croire. Tu voulais me voir donc ?
- Effectivement, je me demandais, toi qui est capable de téléporter sur Ravens Dust, as-tu a des connaissances sur les portails de déplacement ?
- Oui, mais je préfère tout me même la bonne vieille méthode du sort de Téléport.
- Serais-tu capable de briser la protection dun portail, celle qui empêche un indésirable de lutiliser ?
- Seulement si mon pouvoir est plus grand que celui de la personne qui a créé le portail.
- Bien, pourrais-tu nous accompagner un jour prochain dans les montagnes de Jarko ? un portail inconnu pose problème à la Garde.
- Oui, il va falloir que les aventuriers patientent pour pouvoir fouler la terre du Roy, je serais ravi de vous aider.
- Bien, je te remercie infiniment mon ami, je te quitte, il faut que je fasse un rapport au capitaine sur les étranges événements de cet après-midi.
- Ne veux-tu pas me raconter plus en détails ces étranges événements avant de partir ?
- Oui, laisse-moi te raconter
- JEN AI MARRE !!
- Jelangus, tu narrêtes jamais de te plaindre ?
- Non, cette pluie mhorripile !!!
- Cette pluie mhorripile aussi.
- Tu disais il y a dix secondes quelle ne te faisait rien.
- Elle mhorripile parce quà cause delle je doit supporter tes jérémiades
- Quoi ?
Les deux gardes arrêtèrent de parler, se rendant compte quils succombaient au mal étrange qui avait frappé la ville.
- Il nous faut au plus vite trouver le capitaine, dit Tepso.
- Tu as raison.
- Rentrons-nous au quartier général.
Les voila donc au pied de la bâtisse qui abrite les appartements de la Garde Royale. Ils entrèrent, mais, malgré leur espoir, ils étaient les seuls gardes présents. Jelangus posa la tête du gobelin sur une table, puis la fixa longuement dans ses yeux incolores.
- Installons-nous, et rédigeons notre rapport, nous prendrons ainsi de lavance sur notre travail.
- Oui, mais ne vaudrait-il pas mieux attendre Annisel ?
- Mais que faire pendant ce temps.
- Patrouiller
- Tepso, jai limpression que tu te fiches de moi.
- Je plaisante, répondit larcher avec un sourire. Il va tout de même falloir que tu braves un jour la pluie.
- Elle finira bien par sarrêter.
Tepso sapprocha dune fenêtre, et regarda au dehors, lair préoccupé.
- Avec ce qui se passe en ce moment, je nen suis pas sur
- Regarde-moi ça, il pleut tellement quon à du mal a distinguer sil fait nuit ou encore jour !!
- Tu as peur de manquer lheure du repas sans repères ?
- Tss, tu peux rire, mais cette pluie nest pas normale.
- Je te laccorde, et je serais prêt à parier quelle a un rapport plus ou moins lointain avec notre problème de réunion de démons.
- Je ne voulais pas le croire, mais à première vue, je ne suis pas le seul à penser ça.
Jelangus baissa la tête et ferma les yeux.
- Annisel, mentends-tu ? nous tattendons au quartier général pour rédiger notre rapport.
- Je tentends Jelangus, jarrive au plus vite.
- Bien
- Annisel arrive, je viens de lappeler
- Alors il ne nous reste plus quà lattendre.
Quelques dizaines de minutes plus tard, le mage était attablé avec ses compagnons.
Ils résumèrent la journée qui venait de sécouler oralement, avant mettre par lécrit leur récit.
- Le capitaine ne viendra pas aujourdhui, rentrons chez nous, changeons nous les idées, avant de nous retrouver demain ici.
- Bonne soirée a vous deux.
- A vous aussi.
Les trois gardes se séparèrent ainsi, et regagnèrent leurs maisons respectives.
Jelangus eu un sommeil tourmenté, il repensait sans cesse à sa défaite face au gobelin quil avait sous-estimé. Sa nuit fut courte, et arborée de cauchemars.
Tepso, lui, calme à son habitude, avait totalement vidé son esprit des événements de la veille. Il pris une nuit de repos on ne peut plus normale.
Annisel veilla tard, étudiant divers ouvrages de sa bibliothèque personnelle, ouvrages qui traitaient tous à un moment ou à un autre des portails de déplacement. Il médita le reste de la nuit, ce qui est un très bon remontant, peut-être plus quune nuit complète de sommeil.
A suivre
Par Aragorn le 3/1/2003 à 23:44:10 (#2939181)
Par Isulir le 4/1/2003 à 20:43:19 (#2945410)
L'arrivée : chapitre 4
Par Kanon le 4/1/2003 à 21:19:56 (#2945636)
Le premier réflexe de chacun, au réveil, fut de regarder au dehors. Leur mine maussade ne laissait aucun doute sur ce quils virent, la pluie ne sétait pas arrêtée.
Chacun pris une collation, plus ou moins frugale, plus ou moins arrosée.
Le quartier général de la garde se rempli peu à peu. Annisel fut le premier à arriver, suivi quelques minutes plus tard par Tepso.
-Jelangus cest pas encore arrivé ? demanda Tepso.
-Non, je commence à minquiéter.
La porte souvrit dans un grand fracas.
-Salut la compagnie, quel temps hein ? déclama lhomme qui venait de rentrer.
-Tu as remarqué, quelle perspicacité, répondit Annisel.
-Hum, quelque choses ne va pas Annisel ? tu tes mal réveillé ?
Annisel ne répondit pas, toujours plongé dans ses pensées, qui étaient toutes tournées vers Jelangus.
-Salut Tepso, comment va ? demanda lhomme.
-Bonjour à toi, Fragnas.
-Eh bien, quel manque dentrain flagrant, cest le temps qui vous fait cet effet ? (Il rit). Beuah, cest quoi cette horreur, on dirait un gobelin.
-Oui cest effectivement une tête de Gobelin.
-Ca vous amuse de rapporter des trucs pareils ici ? Vous voulez vous déguiser ?
Il sapprocha de la tête, la prit dans ses mains et commença à lexaminer.
-Hum, à première vue cest le crâne de Mrish Jalnec, un Gobelin relativement puissant qui vit reclus dans une des grottes de Jarko. Sa tête a été coupée par une épée, si jen juge les traces de métal sur la coupure très nette du cou. (il se tourna vers Annisel). Perspicace nest-ce pas ?
Annisel releva la tête et posa ses yeux noirs sur le visage de Fragnas.
-Effectivement, tu as raison sur toute la ligne.
-Qui la tué ?
-Jelangus, répondit Tepso.
-Hm, quelle bien piètre proie pour un chasseur comme lui
Il me déçoit, je lui en parlerai quand je le verrai.
-Cette piètre proie, a bien failli tuer Jelangus.
-Hein ?
Annisel et Tepso racontèrent le combat, et toute sa genèse au guerrier.
-Incroyable, où est Jelangus ? il faut absolument que je lui demande la façon de combattre précise de ce monstre.
-Nous ne savons pas, il devait nous rejoindre ce matin ici même, mais il nest toujours pas arrivé.
-Ne vaudrait-il pas mieux aller voir chez lui ? Sa fierté a du en prendre un coup, même sil est tout de même parvenu à le vaincre. Un de vous maccompagne ?
-Je viens avec toi, dit Tepso.
-Moi je reste ici, dit Annisel. Je vais attendre le capitaine.
-Bien, mettons nous en route.
Les deux gardes quittèrent précipitamment la maison, puis se dirigèrent rapidement vers la demeure de Jelangus.
La grande porte noire, ornée dun lion doré était fermée. Frapper à la porte était la meilleure solution, cest ce qui fut fait. Pas de réponse. Ils réitérèrent, toujours rien.
-Comment savoir sil est chez lui ?
-Je ne sais pas, essayons de crier au bas de sa fenêtre.
-Je ne pense pas quil entende, cette pluie battante couvre la plupart des sons.
-Crochète la porte.
-Je pensais que nous allions trouver une autre solution, mais il le faut
Larcher crocheta habilement la serrure, et les gardes se ruèrent dans la maison, afin de ne pas supporter plus avant la pluie qui les mouillait jusquaux os.
Ils appelèrent Jelangus, toujours aucune réponse. Ils montèrent à létage, vers la chambre du garde, et ils frappèrent de nouveau à la porte
-ALLEZ VOUS EN !! hurla une voix derrière la porte.
Fragnas esquissa un sourire.
-Maintenant nous savons ou il est, dit Fragnas.
-Maintenant nous devons le faire sortir, devrais-tu plutôt dire.
-Je men occupe.
Le guerrier entra dans la chambre. Jelangus lui lança un regard noir, marmonnant entre ses dents des paroles inintelligibles.
-On ma raconté ton combat.
-Tss, ces deux la ont toujours trop parlé.
-Comment as-tu pu te faire surprendre ? cest la première chose quon nous apprend à lécole militaire, ne jamais sous-estimer un ennemi.
-Merci, tu me remontes le moral.
-Je ne suis pas ici pour te plaindre, tu as fait une erreur, tu las payé, mais vas-tu rester sur une telle défaite ? Un Gobelin a failli avoir raison de toi, un Gobelin !!
-Tait toi, tu ne sais pas de quoi il était capable, tu ne las pas combattu !!
-Justement, je le regrette.
-Comment ?
-Affronter un adversaire aussi fort nest pas donné à tout le monde, tu as eu de la chance.
-De la chance ??? Mais tu te moques de moi.
-Absolument pas, répondit froidement Fragnas. Tu as eu de la chance de survivre, cela prouve ta capacité à faire face dans les situations extrêmes. Un homme normal naurait pu affronter deux fois un tel adversaire.
-
-Sort de ton lit, met ton armure et vient faire ton travail : trouver doù venait ce monstre.
Fragnas tendit la main vers Jelangus, qui lattrapa. Son ami le tira de sa torpeur et de sa honte.
Ils sortirent ensuite tout deux de la chambre et firent un sourire a Tepso.
Quelques minutes plus tard, ils étaient trois à descendre les escaliers et à se diriger vers le quartier général.
A suivre
Par Kirshtan le 4/1/2003 à 22:25:09 (#2945976)
ENCORE
Comme d'hab avec prisonnier, et tes autres écrits...
Par Metatron le 4/1/2003 à 23:55:10 (#2946337)
L'arrivée : chapitre 5
Par Kanon le 5/1/2003 à 13:40:54 (#2949098)
-Ahh, bonjour Capitaine, ravi de vous voir enfin...
-Bonjour Jelangus, Tepso, Fragnas, Force et Honneur.
-Vous avez eu vent de nos péripéties dhier ?
-Oui, Annisel ma tout raconté.
Le capitaine tourna les yeux vers Jelangus.
-Mon cher, vous êtes quitte pour un nouvel entraînement.
-Oui Capitaine, répondit Jelangus, les yeux baissés.
-Mais, avant tout, avez-vous réussi à évaluer la puissance de ce monstre ?
-Jai réussi, bien malgré moi à mesurer sa puissance, je nai jamais rien vu de tel sur Arakas. Si je devais le comparer à un autre monstre, je pense quil était aussi puissant quun Skraug combattant ...
Le capitaine eu un rapide frisson.
-Un Bludfightor ?
-Non, ceux armés dun gigantesque faux.
-Les Bigworviktor.
-Cest cela.
-Fascinant et terrible à la fois.
Jelangus esquissa un sourire et se contenta de hocher la tête.
-Cet après-midi, entraînement spécial. Il marqua une pause et leva un regard étrange sur tous les gardes présents. Pour chacun de vous... Je vais en informer le maître darme.
-Et le crâne ? demanda Tepso.
-Quel crâne ?
-Annisel ne vous a pas dit ? Nous avons rapporté un trophée après le combat dhier.
Tepso davança vers larmoire ou était entreposé lagencement dos qui ressemblait vaguement à une boite crânienne...
-Sa tête.
Il la posa devant le capitaine, qui, retenant son dégoût, mis sa main devant la bouche.
Tous ressentirent un immense malaise devant une telle horreur. Les yeux avaient fini de cracher le sang qui restait dans le cerveau. Les coulées dun rouge écarlate sortant des deux orbites ressemblaient à des larmes de sang.
Le dégoût mêlé de fascination avait saisi tour à tour les gardes. Cette tête si laide et si énigmatique les captivait.
-Quelles personnes seraient susceptibles de nous aider pour essayer de voir plus clair dans ce mystère ?
-Eh bien Luirn Clar de Windhowl, répondit Annisel. Je suis allé le voir hier avant de revenir ici.
-Bonne Initiative, Garde, qui dautre pourrait nous renseigner ?
-Eh bien pourquoi pas Zhakar, dit Fragnas, sortant de son silence.
-Hum, lui faites-vous vraiment confiance ? Il ne me semble pas vraiment apprécier le Roy et tout ce qui à quelque rapport avec lui, objecta Annisel.
Le capitaine esquissa un sourire
-Il est vrai que son dévouement pour le Roy est peu prononcé, mais il ne résistera pas à létude de ce crâne.
-Et pourquoi ça ?
-Il adore les énigmes.
Tepso prit la parole, ce qui est plutôt rare en présence du capitaine.
-Ne vous rappelez-vous pas ? Il pose une énigme à tous ceux qui veulent utiliser sa clé royale...
-Bon, qui dautre ?
-Lycaos, dit Jelangus.
Le capitaine eu un regarde étrange, il dévisageait toujours le crâne du gobelin, le fixant dans les yeux, toujours emplis de haine et de soif du combat.
-Oui Lycaos, il est sans cesse dans sa chambre, à perfectionner ses sorts dattaque, qui sont déjà les plus puissants que le monde ait connu. Il ne serait, en effet pas idiot de lui demande dexaminer cet objet mais cette étude prendra beaucoup de temps et le Mage Royal na que peu de temps à consacrer à autre chose que la protection rapprochée du Roy. Cest donc une aide que nous utiliserons seulement si les autres ne donnent pas de résultats suffisants, néanmoins, il faut lui en parler, ainsi quau Maître darme, et bien entendu mettre le Roy au courant. Faites placarder sur les murs de Lighthaven, Windhowl et Silversky que les montagnes de Jarko le nécromancien sont interdites daccès, car trop dangereuses. Je vais de ce pas parler au Roy, et préparer un conseil royal qui devra se faire au plus vite.
Gardes, portez cet objet à Luirn Clar, et voyez ce quil peut nous en dire, puis allez dans la tour noire de Zhakar et interrogez-le. Attention, manoeuvrez au mieux la conversation.
-Et notre entraînement ?
-Reporté après le conseil.
-Bien Capitaine, firent ensemble les gardes.
-Force et Honneur, quArtherk vous guide.
-Force et Honneur, répondirent-ils.
Par Karlin le 5/1/2003 à 13:53:30 (#2949163)
Par Aragorn le 5/1/2003 à 15:15:51 (#2949685)
Par Kanon le 5/1/2003 à 15:28:33 (#2949757)
Bon, content que ça plaise, vous aurez la suite demain (si je poste trop vite j'aurai pas le temps d'écrire la fin :p)
ljd K
Par Aragorn le 5/1/2003 à 15:46:40 (#2949872)
Chapitre 6 : Chemin Vers La Réponse
Par Kanon le 6/1/2003 à 17:12:35 (#2957480)
Jelangus tenta d'ouvrir la bouche, mais Tepso avait été plus rapide.
- Ne commence pas ! On sait qu'il pleut et que tu en as marre.
Le guerrier grommela et se contenta de donner un violent coup de pied dans un caillou.
- Vous n'arrêtez jamais vous deux ? demanda Annisel.
Le petit groupe traversa une ville quasi-déserte seules quelques lumières émergeaient des maisons. Darkfang était la seule créature qui était restée à l'extérieur, mais il contourna la pluie grâce à un bouclier de glace qui le protégeait des intempéries. Il dormait profondément dans son enclot, veillant sur Lighthaven.
Quelques gobelins s'en prenaient aux squelettes qui s'aventuraient à quelques mètres de l'entrée du cimetière. Le pont des gobelins était littéralement recouvert des faibles créatures qui lui ont valu ce surnom. Annisel lança un sort de séisme, afin de débarrasser ce lieu des monstres hideux qui le souillaient. Aucun ne résista à la pluie de rochers qui s'abattit sur eux.
Le groupe eut vite un sentiment étrange, la sensation d'être seuls. Ils ne l'avaient pas remarqué immédiatement, mais aucun aventurier ne tuait de monstres à la sortie de la ville.
Cette pluie avait rebuté sans doute nombre de personnes de sortir de la ville, ou même de chez eux.
La traversée d'ouest en est d'Arakas se fit sans incidents notables, les monstres s'attaquant aux gardes n'étaient pas de taille à les affronter. Bien que sans danger, la traversée n'en fût pas moins rude, la pluie avait rendu les chemins de terre difficiles à arpenter.
Enfin les lueurs des tours de garde de Windhowl perçaient les rideaux d'eau.
Les gardes se hâtèrent vers la maison d'étude des mages de Windhowl. Inutile de décrire les méthodes d'étude du crâne et le discours qui a suivi, il ne répondit pas aux attentes des gardes.
- Qu'allez-vous faire maintenant ?
- Nous allons voir Zhakar, il pourrait nous aider.
- Il pourrait aussi vous donner des explications sur le portail que vous avez trouvé chez Jarko.
- C'est vrai, nous l'avions oublié.
- Mettons-nous en route alors, au revoir messire Luirn Clar.
- Messieurs.
Le mage fit un signe de la main aux gardes.
- Rendez-vous à Silversky.
- Attendez un instant !
Fragnas entra chez le marchand de potions qui se trouvait à proximité et revint peu après avec quatre parchemins de Windhowl.
- On ne sait jamais, il faut être prêts a intervenir au plus vite n'importe ou.
Dans une série d'explosions, tous les gardes se sont retrouvés à Silversky.
- Ne devons-nous pas prévenir le Capitaine tant que nous sommes ici ?
Justement, le capitaine avait fort à faire en ce moment même.
- Mon Roy je vous assure que cette affaire est de la plus grande importance !
Théodore le Treizième bailla.
- Mon Cher Louen, nous avons déjà énormément à faire avec Stoneheim qui est devenu le refuge de tous les hors la loi de mon royaume, on parle même de partisans d'Ogrimar au sein de cette île !
- Mais mon Roy
- Il suffit, tout cela m'a tant fatigué, parlez-en au maître d'arme Kenis, j'ai d'autres préoccupations.
- Bien, comme vous voulez, je vous laisse.
Louen se retira, déçu et quelque peu énervé. Il se dirigea vers l'évêque et l'interrogea.
- Sire Crowbanner, auriez-vous des informations sur cette pluie diluvienne ?
- Elle n'est pas naturelle, c'est tout ce que je peux dire pour le moment, aucun ouvrage ne fait référence à telle pluie dans toute l'histoire d'Althéa.
- Vous avez une idée où peut se trouver le maître d'arme ?
- Il est en mission, il entraîne les jeunes recrues des gardes du château.
- Je vous remercie Evêque, et je vous laisse sur ce.
- Qu'Artherk vous garde, Louen.
L'évêque bénit Louen avant de regagner ses quartiers.
Le capitaine se dirigea vers l'échoppe du marchand de potions de Silversky.
- Bonjour Boreas !
- Bon jour ? C'est sensé être drôle Capitaine ? Je ne vois plus personne ici depuis que la pluie a commencé à tomber. Le commerce s'effondre, ma seule clientèle est votre garde.
- Ils sont passés il y a longtemps ?
- Non, une dizaine de minutes je dirais.
- Bien merci, au revoir Boreas.
- Au plaisir.
Louen pris en mais sa pierre de destinée, et ferma les yeux.
- Gardes m'entendez-vous ?
- Oui Capitaine, nous sommes sur la route de la Tour Noire, nous avons voulu vous voir avant de partir, mais Moordrick nous a prévenu que vous étiez toujours avec le Roy, nous avons préféré y aller.
- Vous avez bien fait, ne bougez pas et attendez moi, je viens avec vous.
- D'accord.
Bientôt, tous les gardes royaux étaient réunis et faisaient route vers les montagnes de Railleuses.
Par Aragorn le 6/1/2003 à 22:56:54 (#2960386)
tu aurais du faire cela plus souvent a moins que tu ne l'ai deja fait:confus:
Je sens que je vais me la mettre de cote celle ci:)
Chapitre 7 : Combat Sur Deux Fronts
Par Kanon le 7/1/2003 à 15:55:14 (#2965523)
Une voix terrible raisonna dans la tête de chacun des gardes, le groupe stoppa, prêt à tout.
''LIGHTHAVEN EST ATTAQUEE, NOUS NE TIENDRONS PLUS LONGTEMPS ''
Le capitaine leva les yeux et se tourna vers Annisel.
- Viens avec moi, nous allons vérifier si Lighthaven est bien attaquée.
- Bien capitaine, dit le mage
- Tepso, Fragnas, Jelangus, trouvez Zhakar.
- Bien capitaine, reprirent à leur tour les trois gardes.
Deux explosions suivirent, et les gardes se retrouvèrent dans le Havre de Lumière, qui aujourd'hui portait bien mal son nom.
Une mer de gobelins avait envahis la ville, et la mettait a sac.
Le capitaine arma sa hallebarde, puis se concentra. Il lança un sort de séisme qui eut raison d'une vingtaine de ses monstres. Annisel fit de même, mais son attaque fut bien plus puissante.
Les gobelins délaissèrent leur partie de pillage pour se mettre en position de combat, face aux deux humains.
La hallebarde assommait et découpait les gobelins avec une facilité déconcertante, et les pluies d'étincelles lancées par le mage brûlaient les gobelins par groupe de 5.
- Nous les contenons, il ne sera pas nécessaire d'appeler les autres.
Les autres justement avaient fort à faire en ce moment. Leur route les avait conduit à croiser le chemin du troll Grott. Celui-ci d'habitude neutre envers les humains, s'était jeté sur les gardes. Il donna un violent coup de poing à Tepso, qui tomba à terre sous le choc, sans avoir eu l'occasion d'esquiver l'attaque. Ne le connaissant pas aussi violent, Tepso ne pouvais prévoir une telle réaction. Le troll fit rapidement volte-face, et se jeta sur Fragnas. Le guerrier para l'attaque avec son bouclier de Mythril, avant de contre-attaquer avec son épée bâtarde. Le troll para lui aussi l'attaque du garde, et frappa à la jugulaire de celui-ci. Fragnas recula d'un pas, en se tenant le cou. Son armure de plaque avait tout de même ralenti le choc, mais il était hors de combat pour un temps certain.
Le groupe ne tenta plus d'attaque, les deux guerriers protégeaient l'archer. Tepso banda son arc, et tira une flèche dirigée vers le cur du troll fou. La trajectoire courbe du projectile fut magnifique. Sa course allait se terminer dans le corps du troll, et assurerait la victoire aux gardes.
Ou du moins c'est ce qu'ils pensaient.
Le troll sourit imperceptiblement, et il se contenta de tendre son immense bras vers la flèche. Il plia son coude et fit un mouvement de poignet. Son immense main se dirigea de droite à gauche, il avait saisi la flèche au vol.
Tepso n'en croyais pas ces yeux. Bouche bée, il lâcha presque son arc. Un silence pesant emplissait l'atmosphère de mort qui planait dans ces quelques mètres carrés ou se déroulait tel combat.
Le troll se concentra et joint ses mains, préparant une salve d'énergie. Jelangus se jeta sur lui pour l'empêcher d'accomplir la fin de son rituel
.en vain.
L'invocation d'un épieu de glace est très courte, et déjà, le troll le lance en direction du garde. Jelangus à juste le temps de se protéger derrière son bouclier de la tour.
Le bouclier se brisa sous l'impact. L'épieu n'avait presque plus de vitesse après le choc, et fini sa course dans l'abdomen du garde.
Jelangus s'effondra, un filet rouge coulant sur le sol prêt de lui.
Le troll se mit à rire devant l'agonie de l'humain.
''Vous allez le nourrir'', dit le troll, d'une voix tout à fait compréhensible.
Ne s'étonnant plus de rien, les gardes ne répondirent pas, seules leurs pierres de destinée brillaient faiblement.
Jelangus ne bougeait plus au sol, Tepso et Fragnas sourirent.
Le troll attendait, persuadé de sa supériorité.
Fragnas bougea enfin, pour se jeter une énième fois sur le troll.
Celui ouvrit les bras, comme pour recevoir sa victime. Une ombre se dessina derrière Fragnas et vient se placer à ses cotés.
Jelangus s'était relevé, et jetait lui aussi son corps dans l'attaque qui se révélait être celle de la dernière chance.
Tous deux courraient vers le même ennemi, mais dans un élan si synchronisé que le troll n'avait cru un instant faire face à un seul ennemi. Leurs mouvements étaient parfaitement coordonnés, et l'attaque des humains arriva en même temps.
Une arme fendit à droite, l'autre à gauche. Chacun visait un rein du monstre. Le troll avait anticipé l'attaque il tendit a nouveau ses immenses bras, et saisi à pleines mains les deux armes humaines.
L'unité des deux gardes se rompit alors, et chacun alla d'un coté, pour laisser la place à une flèche qui fendit l'air et se dirigeait vers le troll.
Une gerbe de sang jaune jaillit aussitôt de la carotide du troll, qui vacilla. Tout en reculant, il lâcha les armes et porta ses mains à son cou. Il se mit à suffoquer, et tomba à terre. Profitant de cette occasion, les deux gardes portèrent un coup final au niveau du cur de la bête. Dans un dernier râle d'agonie, le troll cessa de respirer. Tepso s'avança vers les deux guerriers, souriant, mais visiblement très fatigué. Les guerriers eux aussi avaient du mal à reprendre leur souffle, la difficulté du combat alliée à la peur que ce monstre engendre n'est pas facile à supporter.
- Une chance que tous les trolls ne soient pas comme lui. Jelangus, remercie Mhorgwlorth pour t'avoir enseigner la guérison rapide, sinon tu serais encore à terre.
- Oui, mais ça ne soigne que superficiellement, je dois tout de même me faire soigner, dit Jelangus en portant sa main à son ventre.
- En tout cas, voila une nouvelle tactique que nous pourront ajouter dans le manuel des gardes, dit Fragnas.
Jelangus se força à sourire.
- Jelangus, rentre à Silversky, nous devons trouver Zhakar.
- Oui, allez-y, je vais au temple, peut-être que les prêtres d'Artherk pourront m'aider.
- Demande à l'évêque s'ils ne peuvent rien.
- Désolé de ne pouvoir continuer.
- Hâte-toi au lieu de t'excuser pour rien, Tepso allons-y.
Les deux gardes laissèrent le blessé, et ne se retournèrent pas.
- Merci mes amis, vous n'avez pas voulu me regarder plus en tant que perdant
.
Le garde disparu dans une explosion, qui le mena à la fontaine de Silversky.
Tepso se tourna vers Fragnas.
- Crois-tu vraiment qu'il se passe quelque chose à Lighthaven ?
- Je ne sais pas, mais une telle façon de prévenir, ça me fait peur.
- Quoi ? tu sais qui nous a appelé ?
- Oui, je pense, et si je ne me trompe pas, Lighthaven est en grand danger.
Justement à Lighthaven, la tête du dernier gobelin décapité par la hallebarde roulait vers un tas de cendre, tout ce qui restait des attaquants de la ville.
- Je déclare l'état d'alerte dans toutes les villes du royaume, dit Louen. Toutes les populations sont cantonnées dans les enceintes protectrices des villes fortifiées.
- Et pour Lighthaven capitaine ?
- Transférez toutes la population à Windhowl, et placez 2 sentinelles à l'entrée de la ville.
- Bien capitaine.
- Annisel, dit-moi, as-tu reconnu la voix de celui qui nous a appelé ?
- Non, mais il n'était pas humain.
- Bien sur, il nous a justement appelé humains, ce qui implique
- QU'IL EST SUFFISAMENT INTELLIGENT POUR DIFFERENCIER LES RACES.
Les gardes tournèrent la tête.
Ils restèrent stupéfaits, saisis par la vue de celui qui venait de parler.
- Vous, Darkfang !
En l'état actuel des choses,
Par Metatron le 7/1/2003 à 15:59:24 (#2965556)
Donc je pense pouvoir raisonnablement dire qu'il serait content de savoir que ses textes sont appréciés.
Quand a ses autres écrits je peux te faire parvenir, ainsi qu'a tout ceux qui le désirent un ancien RP qu'il eut écrit durant Harn 1.
Par Aragorn le 7/1/2003 à 18:39:32 (#2966886)
Par Kitsune le 8/1/2003 à 14:39:28 (#2972670)
Chapitre 8 : Le Défenseur Héroïque
Par Kanon le 8/1/2003 à 21:27:24 (#2976210)
Le pont des gobelins semblait vidé de toute présence hostile. Mais personne n'avait remarqué les sortes d'ombres blanches qui apparaissaient subrepticement à intervalles très irréguliers, personne sauf le Dragon.
- ELLES SONT DES DIZAINES FAITES TRES ATTENTION.
Annisel ne comprenait pas.
- Capitaine, je vais essayer quelque chose.
- Attention, tout ça ne me dit rien de bon.
Le mage lança une pluie d'étincelles sur la rive gauche de la rivière de Lighthaven, celle qui est opposée à la ville.
Etrangement, la pluie se divisa et frappa plusieurs cibles, toujours invisibles pour un il humain.
Annisel n'eut pas le temps de réfléchir à ce qui venait de se passer, des sorts de pure magie noire l'entourèrent, tel des anneaux de mort. N'ayant pas eu le temps de se protéger magiquement contre une telle attaque, sa pierre de destinée le téléporta dans un endroit plus sûr, alors que le dernier cercle allait avaler ce qui lui restait de vie.
- Non ! Des spectres de chauves souris, s'écria Louen.
- VA T'EN HUMAIN, TU NE PEUX RIEN SEUL.
- Je dois défendre la ville coûte que coûte !!
- COMME IL TE PLAIRA.
Une voix étrange parla ainsi :
- Dévorez les, ils ne méritent que ça, ces humains ridicules. Ils doivent payer pour ce qu'ils m'ont fait.
Louen tourna la tête vers la petite forêt au sud du cimetière, et scruta les environs.
- Montre toi et vient m'affronter, hurla le capitaine.
- J'arrive humain, tu vas payer pour l'autre.
Mrish Jalnec apparu alors, sous les yeux stupéfaits du Capitaine.
- Toi ! Mais Jelangus t'as tué, ton corps a été brûlé et ta tête coupée.
Le gobelin ne répondit pas, il se contenta de se jeter sur le Garde.
Louen arrêta le coup avec sa hallebarde, et contre-attaqua.
Le gourdin du gobelin dévia l'attaque, sans toutefois lui retirer de puissance.
La hallebarde transperça le bras droit du Gobelin.
Celui-ci posa un genou à terre, et se jeta a nouveau sur Louen.
L'humain, les yeux baissés, se contenta de faire un rapide mouvement de bras, qui coupa le gobelin en deux.
- Puisses-tu ne jamais revenir dans ce monde
Louen ne croyait rien de se qu'il venait de dire, il était revenu une fois, il pourrait revenir indéfiniment.
- HUMAIN, MA PROTECTION FAIBLIT, ELLES VONT POUVOIR ENTRER.
Une enceinte protectrice suivait effectivement la rivière, empêchant tout mort-vivant de passer.
- VA T'EN HUMAIN, ELLES SONT TROP NOMBREUSES, TU NE PEUT RIEN FAIRE SEUL.
- Jamais !
- VA T'EN TE DIS-JE, hurla le dragon.
Vaincu, le garde accepta de se mettre à l'abri.
Mais avant, il se para d'une aura de pure lumière protectrice, qui n'a pour défaut que d'empêcher le lanceur de commettre le moindre acte d'agression.
Louen se dirigea vers l'endroit où se trouvait Annisel, juste avant d'être sauvé par sa pierre. Il se baissa et ramassa une amulette. Il l'enroula autour de son poing, qu'il pointa vers les chauves-souris.
S'en suivit une immense explosion, qui amena Louen dans la ville du Roy.
Darkfang déploya ses ailes et les fit battre. Il s'éleva haut, puis piqua vers le pont, toute griffes sorties. Ses coups étaient d'une puissance inimaginables, ils venaient facilement à bout des spectres. Malgré tout, toujours plus d'ennemis apparaissaient au fur et à mesure, leurs troupes ne semblant aucunement prendre attention à la défaite du gobelin qui semblait faire office de chef de bataille...
Les sorts voleurs de vie fusaient de toute part, mais avaient une cible unique, le dragon de Lighthaven. A mesure que le combat continuait, celui-ci semblait s'affaiblir de plus en plus. Il pensa à la dernière option qui lui restait. Il recula sa tête, puis lança un immense souffle enflammé qui balaya le champ de bataille. Les sorts cessèrent, mais la forêt qui bordait le chemin pour partir de Lighthaven n'avait pas résisté elle non plus. Le dragon s'écroula, regarda la ville vide qu'il avait si bien défendue, puis ferma lentement les yeux.
Il ne se réveillera plus.
L'arrivée : Chapitre 9
Par Kanon le 10/1/2003 à 14:28:43 (#2988866)
-Enfin la tour de Zhakar, dit Fragnas.
-Soyons prudents répondit Tepso.
Ils entrèrent dans la tour noire du puissant mage. Ils gravirent les marches qui étaient face à eux et arrivèrent au premier étage de la tour. Etrangement, celui-ci était désert. Il ny avait aucune trace de la création de Zhakar : son golem de chair.
Ils montèrent les escaliers de cet étage et parvinrent dans la chambre mortuaire de la tour.
Les gardes pensaient être assaillis par les morts-vivants qui hantent cette pièce. Mais il nen fut rien, la seule présence hostile à cet étage était une famille de rats bruns, qui eut tôt fait de senfuir à la vue des hommes.
-Cest étrange.
-Tu as raison, dit Fragnas en dégainant son arme.
-Allons voir Zhakar au plus vite.
Ils se hâtèrent vers lescalier qui menait vers les derniers étages de la tour.
-Sire Zhakar ? hésita Tepso.
Ils eurent une sorte de hurlement irréel pour réponse. Pris de peur, ils se dirigèrent vers la salle ou se trouve le plus souvent le mage : prêt de son trône. Ils furent reçu par un terrible combat. Des dizaines de morts-vivants sattaquaient au mage, heureusement protégé par son golem. Celui-ci tapait aveuglément sur les amas de bandelettes et dos qui lassaillaient. Il croula sous le nombre, malgré sa puissance bien supérieure, et bientôt, il était à terre, dévoré par les goules.
Les gardes intervinrent alors.
-Restez à lécart !! hurla une voix qui provenait de derrière les morts-vivants.
Les gardes sexécutèrent et reculèrent alors dun pas.
Zhakar, car cest bien lui qui venait de parler, incanta un sort. Il plaça ses mains lune contre lautre puis les écarta lentement. Un filet délectricité vacillait entre ses paumes. La vague déferlante qui partait de ses mains se dirigea vers la momie la plus proche, et aussitôt, celle-ci tomba à terre. Léclair ressorti de ce qui restait du cadavre et plongea vers un autre mort-vivant. Bientôt, la dernière goule succombait à léclair en chaîne. Ne trouvant plus de cibles à proximité, léclair jaillit vers Tepso. Celui-ci neut quun rapide mouvement de sourcil qui présageait du danger, que avait levé la main et prononcé des paroles inintelligibles. Léclair disparu avant de frapper le garde en pleine tête.
Tepso resta bouche bée, comprenant à peine ce qui venait de se passer.
-que ?
-Je vous avais pourtant dit de reculer !
-Je, je
.
-Il suffit, pourquoi êtes vous la ?
Fragnas pris la parole.
-Nous faisons face à une série de mystères, et nous pensions que vous pourriez nous aider à y voir plus clair.
-Jadore les mystères.
Fragnas parla donc de la pluie, du rassemblement de démon, du portail, du gobelin et du troll fou.
-Pour la pluie, jai déjà une hypothèse
-Ah oui ?
-Des étoiles proches de la notre planète ont changé la gravité, ce qui est imperceptible pour nous, mais qui a de grandes conséquences sur notre climat : les courants marins sont a lorigine du vent, comme ceux-ci ont changé a cause de la nouvelle gravité, les vents ne sont plus les mêmes. Les vents apportent donc des intempéries qui ne devraient jamais avoir lieu par ici.
-Je nai rien compris.
-Cette pluie nest pas luvre dune personne, dun sort, dune malédiction ou que sais-je encore. Elle peut être expliquée scientifiquement.
-Cest très clair, répondit Tepso, qui avait recouvré sa clarté mentale.
-Et pour le portail ?
-Vous me mènerez à lui. Prévenez aussi Luirn Clar, le magicien de Windhowl, il a quelques connaissances en téléportation. Il y a aussi une autre personne, mais je ne vous mettrai pas en contact avec elle, vous nen êtes pas dignes.
-Et les montres ?
-Je ne sais pour le moment pas ce qui leur arrive, le syndrome semble voir affecté les morts de cette tour, vous lavez vous même vu.
-Dailleurs vous étiez en mauvaise posture.
-Croyez-vous vraiment ?
-Oui, sans votre sort, vous auriez pu mourir !
Zhakar eu un flash dans le regard, il sourit et fixa les gardes dans les yeux.
-Vous ignorez un tas de choses. Sachez juste que ces morts-vivants ne peuvent avoir raison de moi.
-Bon, je ninsiste pas.
-Vous pouvez partir, à part si vous avez encore des choses à me demander.
-Non, merci Messire Zhakar, nous vous contacterons pour aller voir le portail.
-Bonne route.
Tepso pris sa pierre de destinée entre ses mains.
-Capitaine, nous avons vu Zhakar, nous rentrons à Sylversky pour un rapport.
-Bien mes gardes, je vous y attendrai, jai à vous faire part de quelques nouvelles assez alarmantes.
Tepso sourcilla, et se mit en route, suivi par Fragnas qui semblait très intéressé par les rats qui grouillaient littéralement à cet étage.
Ils se mirent daccord pour se téléporter tout deux au Temple dArtherk de la ville du Roy.
Deux explosions suivirent, et les gardes arrivèrent alors à lentrée du sanctuaire.
-Enfin vous voila ! dit une voix derrière eux.
-Alors, comment va ta blessure ? dit Fragnas en se retournant.
-Jaurai ce bandage durant trois jour, ma peau a été très touchées par le froid, je doit la maintenir au chaud le plus possible.
-Bien bien, nous avons vu Zhakar et nous allons faire notre rapport au capitaine, tu viens avec nous ?
-Bien sur, Louen est dans la chambre qui jouxte celle du Roy, il vous attend.
Les trois gardes sortirent du temple et se dirigèrent vers le château.
On distinguait à peine la masse imposante de la battisse royale.
Tels des lames, la pluie transperçait les vêtements des gardes, personne navait osé bravé cette pluie diluvienne et Sylversky était aussi vide que Lighthaven.
Les gardes du château firent un signe de tête vers les gardes quand ceux-ci pénétrèrent dans le château.
Ils suivirent limmense tapis rouge qui menait à la salle du trône, salle qui accueille le plus souvent les évènements importants, tels les conseils royaux publics.
Ils tournèrent sur leur droite en arrivant devant le trône vide (le Roy était alors dans ces quartiers, sûrement en train de réfléchir profondément).
Ils arrivèrent dans une petite salle où se tenait le Capitaine Louen, assis au bout dune table qui remplissait presque entièrement la pièce.
-Capitaine, Force et Honneur, nous venons faire notre rapport.
-Force et Honneur mes gardes, asseyez-vous.
-Annisel nest pas la ?
-Je vais vous expliquer, répondit le Capitaine, sombre.
Il fit alors le récit de la bataille de Lighthaven, dans tous les détails.
Par Kanon le 11/1/2003 à 17:39:48 (#2997473)
en attendant la fin (faudrait vraiment que j'en trouve une à ce propos :rolleyes: ), je vous laisse avec le chapitre 10 bonne lecture à tous.
L'arrivée : chapitre 10
Par Kanon le 11/1/2003 à 17:42:54 (#2997500)
-Alors ces monstres peuvent ressusciter et commander aux spectres, la situation peut devenir critique sils attaquent en très grand nombre sur plusieurs points différents.
-Tout à fait Tepso, répondit Louen.
-Et comment va Annisel ? demanda Jelangus.
-Il se fait soigner au temple de Stonecrest en ce moment même, il na pas la même faculté de récupération que toi.
Jelangus baissa la tête.
-Vous avez donc vu Zhakar
-Effectivement, il nous a accueilli dans sa tour sombre.
Fragnas et Tepso firent leur rapport sur les dires du Magicien.
-Nous avons au moins une explication pour la pluie, et une nouvelle aide pour percer le mystère de ce portail.
-Oui, mais que devons nous faire maintenant Capitaine ?
-Eh bien nous allons faire cette expédition dans les montagnes du Nécromancien Jarko, afin de percer le secret du portail que vous avez vu.
-Je ne viendrai pas avec vous, dit une voix.
-Comment Jelangus ? répondit le Capitaine, interloqué.
-Je vous demande une suspension de ma fonction de garde pour une durée indéterminée.
-Mais pourquoi, et surtout pourquoi maintenant ? Je ne peux pas croire que ce soit à cause de la peur.
-Je suis désolé Capitaine, mais je ne peux rien vous dire, faites moi confiance, je reviendrai.
Le capitaine se leva et désigna tous les gardes présents dun geste de main.
-Ce nest pas a moi seul de prendre une telle décision. Consultons vos camarades gardes.
Seul Fragnas parla.
-Fragnas, je sais ce que tu veux faire, je te comprends. Je sais que tu reviendras pour nous aider cest justement à cause de ça que tu veux partir. Je te fais confiance, car je te connais bien mon ami.
Fragnas tendit sa main vers Jelangus, celui-ci sourit et la serra de tout son cur.
Louen se leva, et dit :
-Garde Jelangus, clama le capitaine dune voix ferme
-Oui Capitaine.
-Vous êtes officiellement mis à pied pour une durée indéterminée, toutefois, cette sanction nétant pas du à une faute grave, vous pourrez réintégrer la garde, si celle-ci nest pas complète.
Jelangus sagenouilla.
-Bien Capitaine.
-Rompez.
Jelangus se releva et jeta un coup dil vers ses compagnons.
-Au revoir mes amis, jespère vous revoir bientôt.
Une explosion suivi cette phrase, Jelangus nétait déjà plus la.
Le capitaine repris alors la parole.
-Nous ne pouvons monter une expédition à quatre, je vais essayer de persuader le maître darme et sire Lycaos de venir avec nous pour percer ce mystère.
-Quand lexpédition aura-t-elle lieu ?
-Dès que possible, mais il nous faut attendre que Annisel se remette de ses blessures.
-Et jusque la ?
Le capitaine marqua un temps darrêt, avant de lever la tête vers les gardes. Il posa sur eux un regard sombre. Il plaça ses mains sous son menton, et posa ses coudes sur la table.
-Il nous faut nous préparer au pire, je ne vous ai pas encore tout dit sur la bataille de Lighthaven.
Un bruit sourd brisa latmosphère qui se voulait de plus en plus pesante. Les 4 gardes sursautèrent, quelquun venait de frapper à la porte.
-Capitaine Louen, le Roy vous demande dans la salle du trône, il a une annonce à faire.
-Jarrive. Gardes, nous continuerons à parler plus tard.
Ils sortirent du quartier général des gardes de Sylversky et se dirigèrent vers le Château du Roy.
La bruit de leur pas était couvert par la pluie, et sa cinglante sonorité, amplifiée par les murs denceinte de la ville.
Eden leur ouvrit le portail du Château et les laissa entrer.
Ils traversèrent limmense salle, plus vide que jamais, presque sinistre malgré la couleur éclatante du tapis de sol rouge qui traversait la pièce de part en part.
Le Roy se tenait assis dans son trône, la tête reposant sur son bras, il fixait larrivée de gardes avec une nonchalance non dissimulée.
-Enfin !!
-Sa majesté voulait nous voir.
-En effet, je voudrais être tenu au courant de votre enquête. Jai entendu quelques rumeurs comme quoi Lighthaven aurait été attaquée.
-Effectivement majesté, mais lattaque a été repoussée.
-Racontez moi en détail.
Louen fit le récit de la bataille. Tepso parla ensuite, il se devait de rendre compte de sa visite chez Zhakar. Des quil eu entendu ce nom, le Roy tressailli.
-Quoi ? Vous êtes allé voir ce traître qui refuse de me prêter allégeance ? Il na montré aucune reconnaissance quand il sest vu offrir la garde dune des clés du tombeau de mon père !
-Zhakar est un mage très puissant, il connaît énormément de choses sur la téléportation, thème qui est en relation avec notre affaire.
-Taisez-vous Garde !
Tepso nouvris plus la bouche, il fulminait intérieurement, contrairement à ses habitudes.
-Ce mage de pacotille ne peut nous aider, nous avons suffisamment de puissants mages au château, tel lévêque ou Sire Lycaos.
-Sire, devriez vraiment écouter le récit de Tepso
-Louen, voulez-vous vraiment me pousser à bout ?
-Nullement, jestime cependant que certaines informations quil nous a données méritent attention et intérêt.
-Bon, très bien, je vous écoute Garde.
Tepso desserra les dents, jeta un coup dil vers son capitaine qui venait de faire un sourire imperceptible. Il entama son récit.
-Vous avez terminé ?
-Oui Sire !
Tepso recula dun pas et vint sur la même ligne que Fragnas, qui navait pas ouvert la bouche depuis le début de la réunion, il pensait à son ami Jelangus et se demandait sil avait bien fait de le laisser partir.
-Vous aviez raison Louen, ce vieux fou pourrait nous être utile, dit Théodore en souriant dun air étrange.
-Que devons nous faire mon Roy ?
-Tout dabord, nous devons aller voir comment va Darkfang, ensuite Annisel doit réintégrer la garde le plus vite possible. Vous continuez votre investigation, mais je vais demander au Maître darme Kenis de vous accompagner dans votre enquête. Il connaît énormément de personnes, il pourra vous aider, les recrues attendront.
-A vos ordres.
-Rompez !
La garde se retira.
Par Aragorn le 12/1/2003 à 0:11:41 (#3000153)
Tu pourrais le mettre ensuite sur le forum general T4C ?
Je suis sur qu'il aurait sa place.
Par Kanon le 12/1/2003 à 10:19:59 (#3001687)
Sinon, pour le forum général, c'est une bonne idée, mais étant un forum presque totalement hors rp, je me demande vraiment si le post interesserait du monde. Je peux toujours tenter, mais avec la reprise de t4c en français, on peut considérer que le jeu n'est pas mort, donc pas besoin (pour le moment) d'écrire une fin.
Je finis de poster ici, ensuite j'aviserai...
Par Ara Keiran-Eden le 12/1/2003 à 12:24:33 (#3002232)
Mais sinon j'adore :D
Par Kanon le 12/1/2003 à 13:45:11 (#3002751)
Provient du message de Kanon, le seul, l'unique
J'ai utilisé le background officiel de Vircom, en rajoutant quelques idées de Goa (notamment la garde royale).
Ce texte ne se rapporte pas à un serveur en particulier, mais au jeu dans sa globalité. Ca aurait pu être une fin officielle de Vircom, sans rapport aucun avec Goa, mais j'ai eu envie de rendre hommage à la Garde Royale par ce texte.
Kanon, ex sergent GR de harn 1
PS : j'en profite pour poster le 11
L'arrivée : Chapitre 11
Par Kanon le 12/1/2003 à 13:50:14 (#3002790)
Deux jours se sont écoulés depuis le conseil royal.
Annisel a réintégré la garde, grâce a un effort constant des prêtres de Stonecrest.
Lighthaven, elle, pense ses plaies.
Ce soir, on enterre Darkfang, le dragon qui a défendu la cité humaine au prix même de sa vie, et qui restera pour toujours dans les légendes des créatures les plus courageuses.
La ville entière a été sauvée, mais latmosphère est lourde, chacun porte son lot de peine et le déverse sur limmense tombe du Dragon. Toute la ville a bravé la pluie, toute la ville sest déplacée, toute la ville pleure.
Un prêtre dArtherk préside la cérémonie, le Roy lui-même est présent, affecté comme tous davoir perdu un des être les plus sage et les plus vieux du royaume.
Sous la protection de la Garde Royale, tout le monde se recueille.
La cérémonie se finit à la taverne, qui na jamais été plus animée, chacun buvant au courage et à la bravoure du dragon. Lhomme était unifié ce soir la, mais le prix à payer fut bien grand
Jelangus est toujours introuvable. Il na été vu ni sur Goldmoon, ni sur Stoneheim.
Fragnas voulait partir à sa recherche, mais lheure nétait plus au sentiment. La croisade vers linconnu se prépare
Fragnas et Tepso menèrent Sire Zhakar au téléporteur situé dans les monts de Jarko. Il létudia longuement, remuant parfois les lèvres sans quun son sorte de sa bouche. Fragnas avait laissé Tepso à la garde du mage, et était parti explorer les montagnes. Ses pas le menèrent dans la grotte où son ami, Tepso et Annisel avait vu ce fameux Mrish Jalnec. Il savait que ce gobelin fou était revenu à Lighthaven, général de larmée qui attaqua la ville.
Il fut saisi à la vue dune masse informe posée à terre.
Il sapprocha plus près, tenant sa torche dun bras, son épée bâtarde de lautre. Il arriva devant lobjet, le regarda furtivement, et couvrit sa bouche avec son gant. Le corps décomposé de Mrish Jalnec se tenait devant lui, suintant, rouge du sang qui était sorti du corps, rongé par la vermine, dégageant une odeur terrible, mais qui étrangement ne se diffusait pas, restant collée au corps.
Fragnas entrepris dexaminer le corps de plus près, mais son dégoût fut le plus fort, il séloigna en boitillant, reprenant son souffle, et vomit peu de temps après.
Je ny comprend rien, il était censé être mort, comment cela est-ce possible ?
Il sorti rapidement de la grotte, et se précipita vers le téléporteur qui se trouvais à 5 ou 6 minutes de marche seulement. Mais sa route fut barrée. Un autre gobelin se trouvait en travers de la route. Il était dune taille quon pouvait considérer comme grande pour un gobelin, il avait un il fou qui tournait dans tous les sens, sa bouche était de travers et lui donnait un air de malade mental. Il menaçait le garde de son gourdin clouté.
Fragnas sétait déjà mis en position de défense, il avait jeté sa torche et se tenait derrière son bouclier, prèt à parer à toute attaque. Mais le Gobelin ne bougea pas, et à sa grande stupeur, il lui parla.
- Tu ne trouveras rien ici, tu as déjà tué mes amis.
- Vos amis ?
- Ca tétonne quun gobelin sache parler ? Ca tétonne que lon ait de laffection pour des frères de sang ? Vous les humains, vous ne comprenez rien.
- Qui es-tu ?
- Vous mappelez Gorben le fou.
Le garde resta saisi, jamais, daprès les histoires quil avait entendu, il navait cru possible que Gorben le fou ait été capable davoir des idées comme celles de ce gobelin, ou même être capable de parler. Surmontant son aberration, il demanda
- Sais-tu quelque chose sur les démons qui sont venus il y a quelques jours ?
- Je sais quelque chose.
- Et quest ce que cest ?
- Pourquoi je te le dirai ? quai-je à gagner à aider un être aussi pitoyable que toi ?
Fragnas nen croyait pas ses oreilles, il était critiqué par un gobelin !
- Il y a bien quelque chose que je pourrais vous offrir non ? demanda Fragnas, contenant sa fureur.
- Oui, ne plus jamais voir un des votre.
- Je peux vous offrir cela.
- Et comment ?
- Jai de linfluence chez les humains, je pourrais fermer laccès à ses montagnes. Par contre, je ne pourrais pas déloger le mage Jarko.
- Inutile, il est déjà mort.
Le garde ne savait pas si ce quil avait entendu était une bonne ou une horrible nouvelle, il décida que coûte que coûte, il devait faire révéler ce quil sait à ce Gobelin.
- Que pensez-vous de ma proposition ?
- De toute façon, tu ne tiendra pas parole, mais au point où nous en sommes. Ces Démons, ils fêtaient son arrivée
L'arrivée : Chapitre 12
Par Kanon le 12/1/2003 à 15:38:28 (#3003464)
-La venue de qui ?
-Tu devras trouver le reste tout seul.
-Bien, maintenant me laisseras-tu partir ?
-Oui, part prévenir tes amis, dit leurs quils ne trouverons rien ici, quils cessent leurs venues.
Fragnas se leva, se dirigea dun pas assuré vers le gourdin du gobelin, toujours pointé vers lui.
Il sarrêta devant, et fixa la créature dans les yeux. Il rangea son arme dans son fourreau et attendit.
Lentement le gourdin se baissa, libérant le passage pour lhumain. Le gobelin le fixait aussi intensément, son il fou cétait calmé, et avait lair de sonder les idées de lhumain. Le garde savança, croisa le gobelin, lui jetant un coup dil, et continua sa route. Le Gobelin couru vers les montagnes et disparut. Fragnas eu une longue expiration soulagée. Il faut vite que je prévienne Tepso et Zhakar. Il se hâta vers le téléporteur et trouva les deux hommes en grande discussion. Ils sarrêtèrent en le voyant, et Tepso sapprocha de lui.
-Fragnas, Sire Zhakar a réussi à ôter la protection du portail, nous pouvons le traverser ! dit Tepso dune voix presque excitée, chose extrêmement rare chez lui.
-Vous lavez déjà essayé ?
-Non, nous attendions que tu reviennes, mais nous allons le faire tout de suite.
-Jai quelque chose à vous dire avant.
Fragnas leur raconta ce quil avait découvert, dans tous les détails.
-Incroyable, dit Tepso
-Fascinant, dit Zhakar
-Croyez-vous quil a dit vrai, trouvera-t-on quelque chose dutile derrière ce portail ?
-Il faut essayer, dit simplement Zhakar.
Fragnas se plaça devant le portail, inspira profondément et mit son bras devant lui, il ferma les yeux et sauta dans le maelström bleu et blanc qui composait la surface du portail. En une fraction de secondes, il était tombé à terre, et se préparait à se relever, avant de recevoir tour à tour Tepso et Zhakar sur le crâne. Ils se relevèrent difficilement, et scrutèrent les environs. Une obscurité malsaine entourait les lieux, ils ne voyaient pas à deux mètres. Zhakar prononça une formule et un halo de lumière lentoura, et se diffusa autour deux, ils avaient maintenant un champ de vision confortable, sans toutefois dépasser les 10 mètres. Ils avançaient prudemment, de peur de tomber sur quelque créature folle, tel Mrish Jalnec. Ils virent une trace de sang rectiligne au sol, il la suivirent et en virent une seconde, entrecroisant la première. Elle était aussi droite que la précédente. Il suivirent prudemment cet horrible itinéraire, et saperçurent vite quils tournaient en rond.
-Ca doit être une sorte de forme géométrique, lança Tepso
-Cest un pentacle de sang, dit Zhakar, dun air sombre.
Un frisson parcouru léchine de Fragnas.
-Un pentacle, pour quoi faire ? dit-il, ayant repris de lassurance.
-Cest un signe cabalistique très puissant, répondit Zhakar, on dit quil a dimmenses pouvoirs.
-Nous devons quitter cet endroit, il ny a rien, dit Fragnas
-Il nous faut visiter le centre, dit Tepso
-Hein ?
-Il a raison, cest au centre que concordent les énergies magiques.
Ils quittèrent donc le chemin de sang, et se dirigèrent vers ce quils avaient conclu qui était le centre du pentacle.
Un cadavre de démon gisait au sol. Fragnas recula dun pas, Tepso, savança, et fut saisi à la vue dun autre corps. Au bout de quelques minutes, ils avaient découvert 5 corps de plus, gisant eux aussi près du centre du pentacle.
-Cest insensé ! cria Fragnas, comment sont-ils morts ?
-Ils se sont entretués, dit Zhakar, examinant une plaie dun monstre.
-Pardon ?
-Regardez cette trace, avez-vous vu aussi grande hache hormis celle quils portent tous ?
Tepso sagenouilla, et regarda les corps.
-Il a raison, toutes les blessures sont de la taille de celle-ci, et ont toute été faites par des armes blanches.
-Nous voici avec un mystère de plus sur les bras dit Zhakar
Fragnas était seul, il semblait réfléchir intensément. Tepso sen aperçut et voulu en savoir plus
-Quest ce qui se passe ?
-Je repense à ce que ma dit ce gobelin, vous ne trouverez rien ici, peut-être a-t-il voulu dire vous ne trouverez plus rien ici, il sait ce qui sest passé ici.
-Penses-tu pouvoir le retrouver ?
-Non, la première fois, cest plutôt lui qui ma trouvé.
-Alors nous devrons trouver la réponse par nous même.
Fragnas souris, mais il était toujours préoccupé par sa rencontre et par le corps de Mrish Jalnec prouvant que celui-ci était bien mort.
-Rentrons faire notre rapport, dit finalement Tepso, il ny a plus rien ici.
-Je vais rester encore un peu ici, pour regarder au dehors de ce pentacle, dit Zhakar, je ne vous oblige pas à rester, je peux me défendre seul sans problème.
-Nous allons vous accompagner, répondit Fragnas en lançant un regard a Tepso.
-Comme vous voulez.
Les trois hommes sortirent du pentacle et explorèrent la zone qui sest avérée être une île, sans aucun lien avec une autre partie de terre. Elle était quasi circulaire.
Ils ne trouvèrent toutefois rien sur lîle, et repartirent doù ils étaient venus.
Ils arrivèrent tous trois à Sylversky, où les attendaient le capitaine, le maître darme, Annisel et Lord Lycaos.
Par Aragorn le 12/1/2003 à 19:04:14 (#3004906)
Par Aragorn le 15/1/2003 à 16:53:48 (#3028807)
L'arrivée : Chapitre 13
Par Kanon le 17/1/2003 à 16:11:04 (#3042500)
- Alors où chercher ? demanda enfin Fragnas, brisant le silence pesant qui emplissait latmosphère de la salle principale du Château de Silversky.
- A-t-on dautres indices sur ce portail ? demanda Kenis.
- Non, maître, sire Zhakar a déjà exposé tout ce que nous savions sur lui répondit Tepso.
- On en revient donc à ma question, où chercher ?
- Sur Stoneheim, répondit une voix fatiguée.
Tous se tournèrent vers celui qui venait de parler.
Un homme grand, visiblement éreinté se tenait à lentrée de la salle, le visage caché dans un casque de plaque complète, tenant une épée magnifique, reluisante de runes elfiques. Elle brillait en reflétant la lumière dansante des torches apposées aux murs. Cette arme faisant un contraste saisissant avec le bouclier du guerrier. Celui-ci arborait une monstrueuse tête de mort, posée a même le bouclier, tel un trophée morbide. Il était très sale, ternis par les coups et le sang qui avait coulé sur lui, lors des nombreuses batailles que son possesseur avait du faire. Lamure de lhomme brillait dun reflet bleuté, qui apparaissait parfois sous forme de vague glissant sur la plaque. Lhomme porta sa main à son casque, et releva lentement sa visière, révélant son beau visage, mais aux traits tirés par la fatigue. Ses cheveux noirs faisaient ressortir ses yeux verts. Il regarda lassemblée, avant de fixer intensément Fragnas. Celui-ci, bouche bée, se leva et se jeta sur lhomme, puis il sécria.
Jelangus, enfin ! Mais où étais-tu, nous tavons fait recherché sur tout Goldmoon.
Jelangus posa sa main sur lépaule de son frère darme, il ne dit pas un mot et se contenta de sourire. Il savança dans la pièce, salua la garde de la tête, avant de sagenouiller tour à tour devant Kenis, Lycaos et son Roy. Il finit par sagenouiller devant le capitaine.
- Capitaine, je viens solliciter ma réintégration au sein de la Garde Royale
- Comme je te lavais promis, tu peux reprendre ta place parmi nous.
Il désigna une chaise qui était restée vacante. Jelangus sourit et alla sasseoir en silence. Il fit un signe de tête à Zhakar, puis il se cala sur la chaise, le menton reposant sur ses mains, prêt à écouter. Mais les autres personnes présentes navaient pas la même idée, ils préféraient entendre Jelangus.
- Honteux et impuissant, après les deux combats que javais menés contre Mrish et Grott, jai pensé nêtre plus de la garde. Malgré tout, une partie de moi nétait pas daccord, et me forçait à me racheter des deux défaites. Pour améliorer mes qualités de combattant, jai donc décidé de me lancer dans la Grande Quête.
La plupart des gardes prirent lair stupéfaits. La Grande Quête, cette épreuve ultime qui prouve notre foi envers Artherk ou Ogrimar. Cette épreuve qui nécessite des objets très rares, cette épreuve qui demande autant de force physique mais aussi et surtout mentale. Peu de personnes entament cette quête, car on dit quil ny a rien de plus difficile au monde.
Jelangus repris son récit quand le calme fut revenu.
Jai donc questionné les prêtres de chaque temple, certains nen savaient pas plus que moi sur cette quête, avant que le prêtre de Stonecrest me donne le nom de sir Beltigan. Jallais donc le trouver dans son château, il devint mon mentor durant ma quête. Il est le bras armé dArtherk sur Stoneheim, comme vous mon Roy. Il ma donné plusieurs énigmes que jai du résoudre pour savoir les objets nécessaires à la confection de la Clé dArtherk.
Tous étaient fascinés, buvant les paroles de Jelangus, quand Lycaos parla, ce qui nest pas du tout dans ses habitudes.
Et pourquoi êtes-vous revenu ici ? Pourquoi navez-vous pas terminé cette quête ?
Jelangus sourit.
Elle est terminée.
Il ferma son poing, puis louvris lentement après avoir murmuré des paroles inintelligibles.
Ses doigts sécartèrent ensuite, et découvrirent une magnifique clé argentée couverte de symboles, dégageant une impression de bien être qui avait envahis toute la salle.
- Je suis revenu, car Beltigan prévois une attaque contre Stonecrest dans les prochains jours.
Fragnas bondit de sa chaise, frappa son poing contre la table et sécria :
- il faut y aller tout de suite.
- Calme toi Fragnas, dit calmement le capitaine, Stonecrest est bien protégée par ses remparts, de plus cest une ville libre, la garde royale na pas à la défendre si elle ne le demande pas.
Fragnas se rassit, vexé.
Kenis prit la parole :
- Sire Zhakar, vous nous avez parlé dun homme qui pourrait nous aider. Qui est-ce ?
- Simplement lhomme que Jelangus doit aller rencontrer : lOracle.
- Mon Roy, devons nous intervenir sur Stoneheim, à la fois pour aller quérir laide de lOracle et pour protéger la ville ?
- Hein quoi ? dit le Roy, qui venait de se réveiller en sursaut.
- Nous y allons dès que possible, conclut Lycaos.
Deux jours plus tard, ils avaient tout préparé pour la croisade qui devait mettre un point final à cette histoire.
Par Aragorn le 17/1/2003 à 16:19:45 (#3042558)
pas mal
s'est pour toi que le forum est resté ouvert?:p
Par Kanon le 17/1/2003 à 20:25:15 (#3044376)
Bon, pour me faire pardonner de cette semaine (interminable, j'en suis certain) sans les chapitres (je m'en vais régler ca avec metatron...), vous aurez la fin avant la fin du week-end, allez, épisode 14, ou le début de la derniere bataille....
ljd K
L'arrivée : Chapitre 14
Par Kanon le 17/1/2003 à 20:30:36 (#3044418)
La ville est déserte. Tout autant que Lighthaven ou Silversky, mais une atmosphère lourde pèse sur Stonecrest, comme présage à un désastre imminent.
Les rideaux deau sont la seule porte qui relie l'enclave humaine à lextérieur.
Le Maître darme, Zhakar, Louen et les 4 gardes sont prêts à partir vers le royaume de lOracle (Lycaos est resté à Silversky, en prévision dune possible attaque contre le Roy), mais leur départ fut retardé. A peine sortis de la ville, ils étaient face à face avec un démon monstrueux et un gigantesque squelette, ce dernier nétait autre que lancien lord de la ville, dont la dépouille repose toujours au fin fond du labyrinthe de la crypte de Stoneheim. Jamais personne navait vu une telle armée. Derrière les deux monstres qui devaient faire office de généraux, des centaines de squelettes, armée et parés au combat saffairaient pour avancer vers la ville. Jamais tant de morts-vivants nont été réunis dans toute lhistoire de Goldmoon. Annisel et Tepso furent saisis à la vue dun tel rassemblement. Louen, Kenis et Zhakar regardaient calmement, Fragnas et Jelangus, eux, avaient déjà une lueur de combat dans les yeux, il ne leur tardait quune seule chose, entrer dans la plus grande bataille de leur vie.
Ils se mirent tous en position de défense, attendant un geste des deux généraux. Le démon pointa son doigt vers Kenis, le squelette pointa le sien vers Louen.
Les deux hommes se regardèrent, avant de sourire. Ils pointèrent leurs armes vers leurs ennemis.
Kenis invoqua des sorts de combat quil apposa sur Fragnas, Jelangus, Louen et lui-même. Il haussa la voix.
- Tepso, restez en arrière, couvrez les gardes. Fragnas, Jelangus, attaquez vous aux premiers rangs de squelettes. Annisel, faites de votre mieux pour soigner nos gardes. Sire Zhakar, utilisez vos sorts dattaque sur le centre du flot des ennemis. Je me charge des meneurs avec le capitaine.
Tous hochèrent la tête dun air entendu.
Plusieurs halos de magie pure entourèrent chacun des combattants. Ainsi protégés, Fragnas et Jelangus se jetèrent dans la nuée dos qui leur faisait face. Chacun deux faisant damples mais précis coups dépée, tranchant la chair morte qui leur faisant face.
Kenis savança vers le démon. Il leva la tête et le regarda dans les yeux. Je suis à toi, commençons.
Kenis lança la première attaque avec son épée à deux mains. Il frôla le côté du démon qui se révéla très agile. Celui-ci riposta de son immense hache. Kenis évita le coup facilement, le poids de larme ayant réduit considérablement la vitesse de lattaque. Il se jeta alors directement sur le démon, les armes sentrechoquèrent alors. Dans un combat de force pure, chacune des deux lames faisait des étincelles au contact de lautre. Lesprit de combat de chacun semblait inscrit dans les armes. Le démon eut le dessus, et il poussa violemment Kenis au sol et essaya de lachever. Kenis leva son bras pour tenter darrêter limmense hache qui descendait vers lui. Sa position ne lui permettait pas davoir sa vitesse maximale, de plus, tenue à une main, son épée était trop lourde. Il la lâcha et en un éclair, il avait sorti deux dagues anciennes et avait arrêté la hache en le mettant en croix. Il se releva rapidement en repoussant le démon au prix dun grand effort. Il recula et se remit en position de défense. Il jeta un coup dil furtif à son épée à deux mains toujours à terre. Il ferma les yeux un bref instant et bougea ses lèvres. Il se rua une nouvelle fois vers le démon, qui était prêt à le recevoir. Il fit un bref pas de côté, Tepso venait de décocher une flèche en direction de la jugulaire du monstre. Il fit mouche, et le démon sarrêta net. Kenis en profita pour faire une roulade et ramasser son épée. Il sauta sur le démon, la lame en avant, et le transperça de part en part. Le démon poussa un grand cri de douleur. Kenis sourit.
Son sourire ne dura pas longtemps, le général ennemi avait pris la lame du maître darme à pleine main et se lenfonçait de plus en plus profondément dans son propre corps. Il savança ainsi jusqu'à Kenis, et le frappa avec un coup de hache dune violence inouïe. Kenis tomba à terre, terrassé. Le démon tomba auprès de lui un instant après, ils étaient tous deux vaincus.
Voyant son maître tomber, Louen attaqua limmense squelette dans un accès de rage. Jusque la les deux adversaires navaient fait que se jauger. Le cimeterre de Lord Stonecrest était beaucoup plus aisé à manipuler que la hallebarde, mais navait pas la même puissance de défense.
Louen évita le coup du squelette, et projeta sa hallebarde vers le coté de son ennemi. Le coup fut dévié par le cimeterre. Larme du monstre fut très affectée par le contact rude avec la hallebarde. Elle semblait sêtre partiellement émoussé. Louen déclancha une autre attaque, mais visa directement le cimeterre, qui ne tenu pas le second choc. Il se brisa en deux. Louen sourit, le squelette ne semblait plus savoir quoi faire. Le capitaine se concentra et lança une vague de pure énergie sur le Lord, qui ne bougea plus. Il savança lentement, avant de décapiter le squelette géant dun geste rapide.
Il contempla les os inanimés qui gisaient au sol devant lui. Il les enjamba et se dirigea vers larmée de squelettes.
ATTENTION CAPITAINE !! Avait hurlé une voix derrière lui.
Annisel lança une protection désespérée sur Louen, mais celui-ci tomba mort, transpercé par les ossements qui semblaient toujours vivants.
NON !
Annisel, fou de rage, lança une pluie détincelle sur les os, qui disparurent aussitôt, carbonisés.
Il se précipita sur le corps de Louen, étendu à terre, et le serra dans ses bras. Il fut alors enlisé dans un flot de squelettes qui venait de se jeter sur lui. Il ne paraîtra plus lui non plus.
Par Metatron le 17/1/2003 à 21:25:18 (#3044765)
L'arrivée : Chapitre 15
Par Kanon le 18/1/2003 à 13:51:33 (#3048142)
Tepso avait presque lâché son arc. Voir tomber ses amis avait totalement ébranlé sa volonté de combattre. Pourquoi, mais pourquoi leurs pierres de destinées ne les avaient pas sauvés ?
Zhakar approcha rapidement de Tepso.
- Relève toi ! Soit digne de ton titre, tu as promis de toujours combattre pour le Roy, de toujours faire face aux ennemis du peuple, quils soient humains ou non ! Mérites-tu vraiment cet emblème qui orne ta robe ? Regarde Fragnas et Jelangus, ils savent eux aussi quils périront peut-être dans cette bataille, mais leur seul but et de renvoyer autant de morts-vivants que possible dans les tombes doù ils nauraient jamais du sortir !
Tepso regarda les deux guerriers, toujours en train de pourfendre sans fin les légions de squelettes qui tombaient par dizaines devant eux. Il vit aussi que de leurs yeux coulaient des larmes, mais que sans cesse, ils continuaient à combattre, leur esprit fixé sur le but à atteindre, même si celui-ci est inaccessible.
Larcher royal serra le poing et frappa violemment le sol. Il repris son arc en main, pris en main sa pierre de destinée et appela de laide. Zhakar sourit, et pris la place dAnnisel en tant que protecteur-guérisseur des guerriers.
- Sire Lycaos, la situation est grave à Stonecrest, il nous faut de laide au plus vite !
- Je vous entend Tepso, jarrive au plus vite, le château est suffisamment gardé, avec Eden et Mordrick.
- Hâtez-vous, je vous en conjure.
Il eut à peine le temps de finir sa phrase que Lycaos apparut dans un maelström violet.
- Quelles sont les pertes ? demanda-t-il immédiatement
- Sire Kenis, Sire Louen et Annisel sont tombés, leurs pierres nont pas fonctionnées.
La situation saggravait de plus en plus, les deux guerriers semblaient de plus en plus fatigués, et de plus en plus de squelettes sortaient de nulle part.
Lycaos joignit ses mains, et forma une énorme bulle protectrice. Il leva les mains au ciel et prononça une parole en elfique. La bulle monta, et sarrêta à une dizaine de mètres au-dessus du sol. Elle se mit alors à grossir considérablement. Elle entoura une surface de plusieurs kilomètres carrés. La pluie sétait soudain arrêtée. Lycaos, devant le regard incrédule de Tepso, dit :
Cest une protection que ma appris Darkfang, une bulle protégeant à la fois de leau et du feu. Je lai améliorée à ma manière.
En effet, cette bulle arrêtait la pluie, et lon voyait enfin larmée de squelettes au complet. La situation est pire que ce quils avaient prévus, ils sont des dizaines de milliers, tous armés dune épée longue et dun bouclier de fer. Ce combat est décidément voué à léchec.
- Tepso !
- Oui Sire Lycaos !
- Allez me chercher Jelangus et Fragnas, ramenez les ici, au plus vite.
Tepso nen crut pas ses oreilles, alors que les deux guerriers étaient les seuls à résister aux assauts des squelettes, il voulait les retirer du combat ?
- Dépêchez vous !
- Je vais me faire tuer là-bas, je ne suis pas aussi résistant queux ! Cest pure folie.
- Par Artherk, je te bénie. Prononça Lycaos.
Tepso sentit alors une aura de bien lentourer, elle rejetait toute énergie négative, il était invulnérable.
- Cette protection ne dure quune minute, va !
Tepso hocha la tête, il partit en courant vers le lieu du combat. Il tenta de décocher une flèche sur un squelette, mais une force len empêcha. Il découvrit alors quil était certes invulnérable, mais aussi parfaitement inoffensif pour les ennemis, comment allait-il sortir les deux guerriers de cette bataille ?
Quand il arriva à leur portée, il se fit dépasser par une gigantesque vague de lumière qui frappa de plein fouet les rangs des squelettes. Des dizaines de morts-vivants avaient succombé, Fragnas et Jelangus étaient les seuls vivants. Tepso les arrêta alors quils voulaient continuer à enfoncer les cohortes de revenants.
- Lycaos veut que vous sortiez de la, suivez moi.
Les deux autres, haletant, consentirent à le suivre au plus vite, de toute façon ils nétaient plus en état de continuer.
Ils rejoignirent tous trois Lycaos.
- Que faisons-nous maintenant ? demanda Tepso
- Sortez de la protection, je vais me charger deux.
Interloqués, les gardes se demandèrent comment il allait se débarrasser seul de dizaines de milliers de squelettes.
Zhakar leur fit signe de sortir, il les suivit.
Enfin libérés de la bulle (quils avaient traverser comme si elle nétait pas présente), Jelangus demanda :
- Sire Zhakar, comment peut-il tous les tuer ?
- Il va sans doutes utiliser le sortilège interdit
- Pardon ?
- Cest un sort qui permet à un magicien de libérer toute la puissance magique qui est en lui, afin de la projeter tout autour de lui. Cest lattaque la plus puissante qui nait jamais été lancée
Zhakar marqua un temps darrêt.
- Et ?
- Et son corps ny résistera pas.
- Quoi ?
Fragnas, Tepso et Jelangus sélancèrent vers Lycaos pour lempêcher de sacrifier lui aussi, mais celui-ci se tourna vers eux, et leur lança un regard noir.
- Napprochez pas !! hurla-t-il.
Il lança une vague dénergie dune puissance terrible sur les trois gardes, qui, sous leffet du choc, sécrasèrent sur les remparts de la ville, inanimés.
- Il vous faut continuer votre quête, conclut-il
- Je viens avec vous, dit une voix.
Lycaos sourit, Zhakar savança dans la bulle, ils se mirent côte à côte. Ils joignirent leurs mains dans un geste dun synchronisme parfait. Tels des jumeaux, les deux plus puissants magiciens de la terre venaient de prononcer ensemble une même formule. Leur corps commença à briller, puis la lumière devint aveuglante. Une gigantesque vague de flamme jaillit du corps des sorciers, brûlant chaque squelette qui tombait aussitôt en cendres. Cette vague déferlante semblait infinie. Elle était pourtant confinée dans la bulle, et bientôt, cette bulle nétait devenue quune monstrueuse fournaise, de laquelle rien au monde ne pourrait sortir. Le sortilège dura plusieurs minutes, et quand enfin le feu se dissipa, il ne restait quune terre désolée, calcinée, morte, mais elle nétait plus souillée par aucun cadavre ambulant. Un silence de mort avait fit place au fracas du sort. Ce silence dura plusieurs heures, alors que les trois gardes survivants restaient la, assommés, aux portes de Stonecrest. La ville était sauvée, la dernière bataille était terminée.
Lhumain avait triomphé.
Par Aragorn le 18/1/2003 à 17:25:01 (#3049350)
en lisant le passage sur l'attaque de lycaos je me suis imaginé un truc lol
Et lycaos joignant ces mains sous ca tunique sorti un long tube en metal...
BAZOOKA +3!!!
Avec son sac a dos de roquet a l'uranium appauvri(cf:guerre Irak :chut: ) il réduisit les hordes de squelettes en tas de poussière transformant le champ de bataille en zone de déchet radioactive ou nul vie ne reverra le jour après 20 000 ans au moins!:rasta:
Helas il mourut également d'un cancer "inconnue" quelque années plus tard car nul n'échappe a cette arme terrible!! attaquant comme victime.
Bon j'arrete la avant que cela parte en sucette:mdr:
Par Kanon le 18/1/2003 à 17:29:57 (#3049378)
Provient du message de Aragorn
Bon j'arrete la avant que cela parte en sucette:mdr:
Trop tard :rolleyes:
*montre la porte* Allez, hop !
Vous aurez le début de la fin ce soir...
[edit] du a une petite impossibilité de poster hier soir (mind faisait mumuse avec les scripts d'apres metatron), je poste les 2 derniers chapitres aujourd'hui.
L'arrivée : Chapitre 16
Par Kanon le 19/1/2003 à 13:56:52 (#3053290)
Ne pouvant que contempler le désastre, Tepso Fragnas et Jelangus navaient dautres choix que de poursuivre leur quête vers le but que tous défendaient : la recherche de la vérité.
Il se mirent donc en route vers le royaume de loracle, qui était situé a lextrême est de Stoneheim.
Leur route ne fut pas stoppée par des attaques de créatures, tels les skraugs ou les loups. Ils avaient tous fui dans leurs tanières à lapproche de larmée de squelettes.
Ils traversèrent la rivière magique qui joint le monde des humains au royaume de loracle.
Le portail qui mène directement aux énigmes les laissa passer, Jelangus ayant toujours la clé dArtherk sur lui.
Inutile de décrire la série dénigmes à laquelle ils ont du faire face pour enfin arriver devant celui qui devait leur donner toutes les réponses quils cherchaient.
Ils tenaient à peine sur leurs jambes à cause des attaques répétées des Drakons qui protégeaient lendroit, et surtout des monstrueux protecteurs temporels, arbres dune puissance phénoménale.
-Vous voila enfin. Je vous attends depuis des jours.
Reprenant leurs souffles, les gardes levèrent les yeux vers lhomme qui venait de parler.
Il était de taille moyenne et paraissait encore jeune. Il portait une grande robe blanche, ses yeux, dun bleu pur comme celui dun lac profond illuminait la pièce complète. Ils reflétaient lintelligence et la sagesse.
-Oracle, nous avons connus de durs moments ces temps-ci, et nous pensons que vous pourriez nous aider, dit solennellement Jelangus.
-Que voulez-vous savoir ?
-Rien nest normal ces temps-ci, les hommes se battent entre eux verbalement, puis des créatures nous attaquent, puis enfin nos propres morts !
-Ce sont des épreuves que lon vous impose. Répondit calmement lOracle, en fixant intensément les trois humains.
Ils restèrent stupéfaits, qui aurait la puissance de mettre en place de telles entreprises ? Pourquoi les hommes sont ils mis à lépreuve ?
Devant le regard incrédule des trois gardes, lOracle continua à parler.
-Je devais vous juger, et cela sur plusieurs points de vos personnalités.
-Vous deviez nous juger ? répondirent ensemble les gardes. Cest vous le responsable ?
-Certes, répondit lOracle, toujours dun ton égal.
-Mais, cest
cest impossible, vous êtes lhumain le plus proche des Dieux
Jelangus nen croyait pas ses oreilles. Lui, lOracle était responsable de tous ces morts. Il tomba à genoux, il frappa le sol de sa main
-POURQUOI ?
-Je vous lai dit je devais vous juger.
-Vous nêtes pas lOracle ! hurla Jelangus, avant de se jeter sur lui.
Il tomba à terre, une protection invisible layant arrêté. Il se releva et mis sa main devant lui, cherchant quelque chose. Il posa la main sur une sorte de vitre chaude, qui semblait entourer totalement lOracle. Il était inatteignable, les gardes ne pouvaient que lécouter.
-Je suis bien celui qui donne laccord à des humains soit disant éclairés de recevoir des pouvoirs divins. Mais jai été bien déçu.
Il marqua un temps darrêt.
-Tous les hommes semblaient avoir une foi pure envers leurs dieux, mais aussitôt élevés au rang de Séraphin dArtherk et dOgrimar, ils étaient aveuglés par leur nouvelle puissance, et se détournaient de leur foi originelle. Les seuls qui ont gardé leur foi intacte sont aux côtés dArtherk ou dOgrimar. Ils seront sauvés.
-Mais, et la légende de Makrsh PTangh, linstrument de lHaruspice ? Leur but nest pas de le combattre ?
-Ce nest que le point final de leur quête, ils combattent le dernier elfe pour prouver leur foi et leur force. Ils deviennent alors de vrais guerriers dArtherk ou dOgrimar. Mais ils sont si peu nombreux à être parvenus à le battre quOgrimar et Artherk vous ont délaissé. Ils mavaient convaincu de repousser le jugement, mais ils ont donné leur accord.
Les gardes assistaient impuissants à létalage des actes de ceux quils considéraient comme les humains les plus purs.
-Qui êtes-vous ? répéta Jelangus.
-Vous navez pas encore compris ? On me nomme l'Haruspice.
L'arrivée : Chapitre 17 et dernier
Par Kanon le 19/1/2003 à 14:02:01 (#3053333)
Cette parole était tombée sur eux comme une guillotine tombe sur le condamné à mort. Cette fois ils savaient, mais des points restaient encore obscurs. Il fallait à tout prix les éclairer.
-Quest ce qui sest passé ces derniers jours ?
-Vous voulez vraiment toute lhistoire ? Bien, je pense que je vous doit bien ça, vous êtes arrivés jusquici. La nuit ou vous avez vu les démons était la nuit ou jai déclenché cette pluie. Ou comment forcer les humains à rester ensembles, cest simple et personne ny fait attention.
Effectivement, depuis que la pluie avait commencé à tomber, toutes les villes étaient remplies de personnes, ils étaient tous dans un endroit réduit.
-Les démons sont venus fêter le début de mon jugement. Vous avez vous-même condamné les démons en les maudissant, comme le prêtre Balork par exemple. Je les ai donc rassemblé et leur ait exposé mes plans, ils disaient vouloir maider. Mais Jarko sétait invité, se sentant lui aussi paria de la race humaine. Il proposa de nommer un général. Un débat se lança, qui tourna vite au pugilat, le tout déclenché par cet humain. Tous les démons se sont entretués pour désigner le plus apte à me servir.
Les gardes écoutaient attentivement, les pièces du puzzle commençaient à simbriquer. La procession de démons, tous les morts au centre du pentacle, ayant tous des marques de leurs propres armes, Jarko mort lui aussi
-Jai ensuite imposé ma première épreuve : la parole des sentiments. Jai délibérément laissé sexprimer les sentiments seuls des personnes nayant pas une grande force morale, voila pourquoi vous navez pas été affectés. Les résultats ont étés ceux que javais prévus, la violence physique étant impossible, tous utilisaient la violence verbale.
Les gardes restaient silencieux.
-Ensuite lattaque du Troll. Je ny suis pour rien, il pensait avoir mon accord pour faire payer les humains qui le détroussent sans arrêt. Il sest attaqué à vous, je le regrette. Jai ensuite testé un homme seul face à une attaque imprévue. Sire Zhakar en fut le cobaye, les morts de la tour lont attaqué. Jai ensuite pensé à une erreur, car Zhakar est lui aussi un être éclairé. Jai donc testé une autre personne, il combattit autant quil pu. Il a survécu mais sombra dans la folie peu après.
Les gardes se regardèrent stupéfaits, ils navaient pas eu vent de cette attaque.
-Lattaque de Lighthaven visait à tester votre puissance de défense lorsque vous êtes en groupe. Jai été peiné de voir Darkfang se sacrifier, mais cest de votre faute. Aucun combattant de Lighthaven na daigné sortir se battre, tous paralysés par la peur.
-Qui était ce gobelin qui a mené lattaque ? Nous pensions lavoir tué dans la grotte de Jarko
-Les frères Jalnec mont juré obéissance après avoir aperçu les démons. Ils ne cherchaient en fait que plus de puissance pour tuer. Gorben a essayé de les raisonner, en vain.
-Les frères Jalnec ?
-Vous avez tué Mrish dans la grotte, mais son frère jumeau, Trish, qui vit au fin fond de la même grotte, a décidé de se venger, il a mené mon attaque.
-Voila pourquoi il y avait deux gobelins identiques.
-La dernière épreuve fut la plus pénible. Pour vous et pour moi : les humains éclairés devaient faire face à la plus grande peur que vous les humains avez oublié : la mort. La votre pierre de destinée, cest moi qui vous lai donnée, pour que vous ne puissiez pas échapper au jugement. Jai arrêté son pouvoir protecteur, et jai lancé lattaque sur Stonecrest, menée par le démon qui avait survécu, et par le fantôme dun homme, pour vois confronter avec votre propre mort. Jai été comblé par lissue. Tous ceux qui sont morts lont fait pour vous trois. Les hommes éclairés sont décidément des êtres fascinants. Et maintenant vous êtes la, devant moi, et vous allez entendre le verdict.
Chacun des trois gardes avait arrêté de respirer à ce moment la. Le futur de toute la race humaine allait tenir dans les prochains mots qui allaient sortir de cette bouche.
-La race humaine sera réduite à la seule chose quelle sache faire. Elle combattra pour moi, il suffit de lui enlever le sentiment de peur. Vous êtes tous de parfaites machines de guerre. Vous ne perdez jamais une occasion de vous entretuer. Vous serez donc mon armée personnelle. Par contre vous trois, êtes les derniers humains comme le voient Artherk ou Ogrimar. Je vous laisse le choix : souhaitez vous rester avec moi et commander à mes cotés, ou préférez vous accompagner Artherk ?
-Vous nous demandez de laisser nos frères humains se faire tuer pour vous ? demanda Tepso.
-Cest hors de question ! dit Fragnas.
-Ces frères que vous avez protégés, vous ont-ils prouvé la reconnaissance que vous méritiez ? Votre croisade serait restée dans lignorance totale. Les humains sont ingrats.
Jelangus respira profondément. Comme Kenis, il avait lui aussi une dague en plus de son épée.
Il la pointa vers lHaruspice.
-Vous voulez savoir ce que fait un humain éclairé quand il sait ce que tous ses frères vont mourir ?
-Je suis curieux.
Jelangus retourna la lame vers lui, et il se trancha la gorge. Il tomba à terre, comme au ralenti. Il regarda une dernière fois lHaruspice, qui navait plus lair aussi calme quauparavant. Il ferma lentement les yeux, repensant à sa vie, à ses amis, à ceux pour qui il sest toujours battu et qui ne lui ont jamais rendu le moindre hommage. Une larme coula sur sa joue alors que ses yeux furent totalement clos. Il entendit le bruit de deux corps tombant auprès de lui. Il ne vit alors plus que du noir.
Noir...
Larrivée -Fin-
j'en profite pour faire mes adieux
Par Kanon le 19/1/2003 à 14:12:43 (#3053386)
Je tiens déja à m'excuser de la fin un peu précipité, mais je n'avais pas le temps d'en faire une aussi élaborée que j'aurai voulu, peut être qu'un jour, je sortirai une version améliorée, mais il ne faut pas trop y compter pour le moment.
Je dédie ces écrits aux Gardes Royaux de Harn, que j'ai pratiquement tous connus, aux personnages que j'ai rencontré sur le jeu qu'ils soient devenus des amis ou pas, je ne les nomme pas, ils sont beaucoup trop nombreux.
Je ne pense pas aller sur les nouveaux serveurs, donc mon aventure t4c s'arrête ici, je remercie tout le monde, pj, anims et GM, et qui m'ont fait vraiment aimer ce jeu.
Je vais arrêter ici cette confiture de bons sentiments, de toute façon, je ne suis pas doué pour les adieux.
Si vous voulez me contacter pour des précisions sur l'arrivée, ou simplement pour me donner vos impressions, envoyez moi un mail à ccpato@aol.com .
Clément, le joueur derrière Kanon Kessen et Rhadamanthe.
Par < Tyanah > le 19/1/2003 à 18:51:07 (#3054936)
Par Karlin le 19/1/2003 à 21:03:17 (#3055788)
Compliments
Par -Shad Wild- le 19/1/2003 à 23:36:25 (#3056757)
J'avais lu chapitre par chapitre, au fur et à mesure de leur publication. Je viens de tout relire. Et... Superbe. Magnifique. Epique. Sublime.
Tu as écrit tout cela d'une façon telle qu'il suffit de fermer les yeux et de voir la scène se dérouler comme dans un film.
Et la fin... que dire de plus... Elle se termine sur un fondu enchainé noir, et il ne manque que le générique avec les acteurs.
Tout simplement Génial. :merci:
Et bonne continuation.
*passera vers toulouse un de ces 4 pour faire du poutrage de gix et eventuellement du vil ex modo amateur de dogma* En espérant te croiser à ce moment là. :)
Ljd
Par Aragorn le 20/1/2003 à 21:24:55 (#3063569)
Un sacré rebondissement avec l'oracle, je n'aurai jamais imaginé ca :)
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