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L'Enfant Etoile

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 13:34:11 (#2915756)

Cette histoire qui comenca en mars 2001 aurait pu donner une autre fin à la Prophétie, une fin dans laquelle l'humanité aurait survécu

Ce fut en fait un peu le premier Hallal



Tout allez bientôt finir, de tout ceux qu'il avait connu, de tout ceux qui avaient vécus, ils n'étaient plus que trois, Orphy qui avait rejoint l'Ebène, Cynthéa l'Enfant annonçé et lui

Il profitait d'un moment de répit pour classer ses papiers, pour une hypothétique génération future

C'est dans cette ville de Windhowl que tout avait commencé, il y a de cela près de 40 ans ....

"Peu de temps s'est écoulé depuis le décès du sire Tyutchev... Son âme puisse reposer en paix, une part de mon être l'envie...
Jamais je n'ai connu de désincarnation et réincarnation successives aussi rapides que celle subite il y a peu. Je suppose qu'une lente purification administrée par l'Haruspicien NightBringer doit être toute aussi troublante.
Peut-être tout ceci ne fut qu'un délire, une simple hallucination dûe aux événements.
Une fois éveillé le décor n'était pas celui des plaines emplies d'oeufs violacés tachetés de jaune qui constituent ma nourriture depuis déjà plus d'une semaine, ni même la taverne où Tann de Syrn, son frère Elio, Bix le Rouge et moi-même avions pris plus d'alcool que de sagesse...
Par quel Mystère étais-je parvenu en ma demeure de Windhowl en si peu de temps est une question qui emplit mes pensées durant un court moment, un petit objet heurtant mes côtes, les prenant pour coussin. Un regard circulaire me permit de déterminer que les rayons de la bibliothèque familiale étaient toujours à leur place.
La même vieille reliure de cuir brun, l'encoche faite dans le coin supérieur droit de la couverture, j'aurais reconnu cet ouvrage entre mille... le vieux livre de contes de ma défunte mère. Le souvenir de ces chevaliers au coeur pur et de ces donjons ténébreux prenant vie aux doux sons de la voix maternelle me revint, et je revoyais parmi mes larmes le visage à la fois effrayé et excité par ces aventures de mon frère Solith ignorant alors tout de la mort qui l'attendait.
La douce lumière de l'astre nocturne ne suffisait pas, ni même les lueurs d'espoir de ses soeurs célestes et je dus m'emcombrer d'un chandelier pour retrouver la joie, empreinte de nostalgie cette fois, des fables qui avaient bercé mon enfance.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir de fines pages de vélin repliées et signées de la main de mon regretté frère... Longtemps j'hésitai àl'ouvrir ne comprenant pas comment ni quand mon cadet avait pu glisser là ses dernières volontés :

"Denriel, frère par le sang et l'âme, à l'heure où ces mots te parviendront j'aurais déjà rejoint nos ancêtres. Ne sois pas surpris par la facilité avec laquelle je puis m'exprimer, après tout nous avons reçu la même éducation... et mon état actuel me laisse une liberté que nul n'a pu imaginer auparavant...
Tu as quitté la demeure familiale durant cinq longues années et n'est revenu qu'au décès de notre père. Quoi que tu puisses penser il fut heureux de te revoir aux derniers instants de sa vie, et je sais que malgré toute ta haine envers lui tu n'as su retenir tes larmes.
A l'époque je croyais que je t'avais fait partir, ayant mal agi et ainsi provoqué ta colère... j'ai toujours été naïf et cela me valut bien des déboires, rappelle toi mon aventure avec Milthiesa ! Enfin... ma lettre n'est pas là pour témoigner de mes actes mais pour décharger l'âme de notre père du terrible fardeau familial.
J'appris les raison de ta fugue par ce père si froid si autoritaire qui osait enfin daigner s'adresser à sa progéniture... Il s'épancha longuement sur votre dispute et ton choix de devenir mage plutôt que guerrier ou marchand comme lui puis sa voix devint plus grave et son regard plus intense... il semblait retrouver une force enfouie dans ses plus jeunes années... peut-être notre mère l'avait-elle connu ainsi ? Quoi qu'il en soit ses yeux me transpercèrent de part en part...
Nos yeux ont toujours intrigué toute personne étrangère à notre famille et je pense que tu t'en es rendu compte, bien que tes talents en maquillage t'aient plus d'une fois sorti d'un mauvais pas... cette lueur argentée nous distingue et même parfois nous écarte du reste des Althéens, l'humain a peur de ce qu'il ne comprend pas... Bien plus qu'une simple famille de Goldmoon aux globes oculaires étranges nous héritons d'un savoir qui aurait du disparaitre au cours des Prophéties.
Tes études à WindHowl t'avaient déjà mis sur une voie, nous en avons discuté durant ces froides nuits où l'hiver decide d'étendre son manteau sur la terre comme au ciel, mais toutes tes théories étaient encore lointaines de la Vérité.
Voici ce que j'appris de la bouche de Beros "Tark" Eryn, notre père :

"Trois larmes d'or
Dont une d'argent
Et une d'ébène,
L'une et l'autre,
En trois coupes,
Afin de redevenir
Un et indivisible."

Rassure toi il ne s'est pas arrêté là même si cela aurait été plus dans son style... Il me conta ceci :
"Lorsqu'Artherk et Ogrimar se confrontèrent pour la première fois, il décidèrent que chacun userait de sa puissance pour créer un Hérault qui réglerait le Conflit à la place de chaque Dieu, ceci afin d'éviter que sous le choc des deux puissances divines l'Univers retourne au Néant.
Les incarnations élémentaires telles qu'Hydra et ses trois homologues ne pouvaient être choisies sous peine de rompre l'équilibre déjà précaire de la Matière et serviraient donc de juges malgré leur incapacité à résister en cas de colère d'une des deux parties.
Artherk fit de son hérault une trinité aux pouvoirs latents mais douée d'une sensibilité encore nouvelle dans l'Univers. Ogrimar concentra une immense part de sa puissance en une créature unique qu'il dota d'intelligence et de conscience tout en la modelant à son image.
La Trinité, composée de trois corps distincts et de trois volontés indépendantes les unes des autres reçurent de la Terre des forces qui se manifestèrent à des degrés différents en chaque part du Hérault d'Artherk, ainsi qu'un matériau, lequel sous l'effet de la triple essence ne put conserver son état original et devint Or, Argent et Bronze.
Le Feu leur insuffla le Courage, l'Eau les imprégna d'Espoir et l'Air éveilla en eux la Raison. Chaque don avait son pendant et les Héraults ainsi parés pouvaient également connaître la Peur le Désespoir et la Haine, armes que leur unique opposant maniait à merveille."
Le récit de notre père s'est arrêté ici, notre mère ayant demandé notre attention pour le repas.
Je n'ai pas osé demander la suite et ai préféré chercher par moi-même ce qui advint, et surtout quel lien nous avions avec cette légende.
En lisant la Genèse d'Althéa et d'autres documents trouvés parmi diverses bibliothèques personnelles j'ai réussi à compléter la légende et à percer le secret de notre famille :
"Les Héraults d'Artherk perdirent une première fois le combat provoquant chez Ogrimar un accès de joie malsaine. Cependant sa sombre créature avait acquis au contact de ses redoutables adversaires une intelligence bien plus grande que celle prévue initialement par le Chaos et se rebella afin d'acquérir son indépendance.
Elle y parvint mais au prix de pouvoir trouver un jour le repos et de sa forme corporelle. En réponse à ce chatiment elle prédit la destruction de l'Ordre et du Chaos, quoi qu'il advienne. Depuis ce jour les Constellations connurent un schisme important, les unes se rangeant du côté d'Artherk, les autres du côté d'Ogrimar. Une seule se démarqua de ses soeurs et couronna le crâne éthéré de celui qui deviendrait pour nous l'Haruspice, la tristement célèbre Constellation du Centaure.
Artherk profita de ce bouleversement pour détruire le corps d'Ogrimar et sceller son esprit dans une contrée lointaine des terres d'Althéa, bannissant par la même occasion la créature victorieuse des Plans Divins. Le sort emporta également les Héraults d'Or, d'Argent, et de Bronze.
Artherk avait-il déjà prévu le revirement de l'Haruspice ??? Je n'ai pas su déchiffrer ses intentions je te l'avouerai mais la suite du récit vaut son pesant d'or.
Ainsi sur Althéa se trouvaient un Haruspice fulminant de rage, l'esprit du Chaos non moins empli de Haine envers son frère et sa créature mais réduit pour le moment à l'impuissance, et les trois Hérauts meurtris par le combat.
Ce combat qui avait duré des siècles avait laissé le temps aux Elements de confectionner des êtres animés par leur matière et doués de conscience. De ce jour naquirent Titania , Eliferia, Arudros, et Elechim, créés respectivement par la Terre, le Feu, l'Eau et l'Air. Titania et ses enfants recueillirent les Héraults d'Or et d'Argent tandis que les trois autres Elementaux se battaient contre l'Haruspice pour récupérer le Bronze qui avait succombé aux paroles du Sombre Prédicateur.
En vain... les Elémentaux ne connurent qu'une défaite retentissante, perdant dans la lutte Elechim et Arudros. Le Hérault de Bronze devint l'Epée d'Ebène, premier serviteur de l'Haruspice. Face au carnage et à la perte de son compagnon l'Or décida d'appeler Artherk et de lui proposer un marché. Après en avoir longuement discuté avec l'Argent ils en vinrent à la même conclusion...
Le Jeu avait dépassé les Dieux eux-mêmes et si une victoire était possible contre l'Haruspice, Artherk et Ogrimar retiendraient-ils la leçon de leurs erreurs ? De plus l'Haruspice ne faisait qu'obéir à sa nature profonde, il n'était pas volontairement mauvais et avait fait preuve de compassion en épargant Bronze, certes pour l'amener à ses côtés, mais il l'avait renforcé et doté de nouvelles puissances...
Il fallait donc agir et quelques nuits plus tard Artherk reçut la demande de ses deux Héraults : que leurs âmes soient éclatées en myriades de consciences distinctes et s'incarnent dans de nouveaux corps.
La requête semblait complètement inutile mais Artherk y accéda et avec l'aide des Elements et des deux Elementaux restants fabriqua une nouvelle race. De son côté l'Haruspice observant le manège décida de faire de même avec son serviteur.
Ne voyant pas tout de suite les raisons qui avaient poussé les Héraults d'Artherk à se sacrifier il se rendit compte que chaque nouvel individu avait potentiellement la même puissance que les Héraults originels et se félicita d'avoir introduit sa carte dans le jeu de ces pions divins.
Toutes les nouvelles consciences s'incarnèrent, mais nulle ne se souvint du Conflit ou de l'existence de l'Haruspice, et une Civilisation se forma. Au cours des siècles certains êtres plus éveillés que d'autres parvinrent à découvrir la vérité et une petite société se forma afin de divulguer ce passé. Mais ils s'aperçurent très rapidement que les Enfants aux Yeux d'Ebene ne pouvaient supporter les Enfants aux Yeux d'Or et aux Yeux d'Argent et une guerre civile éclata.
L'Haruspice en profita pour récolter les êtres les plus forts et les étudier. Grande fut sa surprise lorsqu'il découvrit la reproduction possible de ces êtres. Il pouvait avoir une armée à partir d'une poignée d'êtres vivants...
Afin qu'Artherk ne découvre pas ce fait il déclara une Prophétie visant à détruire cette race "impure", pensant ainsi garder pour lui le bénéfice de ce miracle.
Mais le Dieu de l'Ordre avait déjà depuis quelques temps choisi une Femme aux Yeux d'Or et d'Argent et de cette union naquirent la Dame des Mystères et sa soeur Jumelle la Dame de la Nuit.
Le même procédé se répéta avec la race suivante et Artherk fit naître cette fois un fils, Marchand de petite taille mais à la force et au tempérament dignes des plus violents tremblements de terre.
Pendant ce temps l'Haruspice entretenait ses Enfants aux Yeux d'Ebene loin de toute civilisation et créa de nouvelles formes de vie... Dès les premiers jours des Elfes naquirent les Dragons, les Orques, les Gobelins, les Tarentules et autres créatures sombres...
Artherk et Ogrimar influençaient tant bien que mal les créations et de ces volontés contraires surgirent les Serpents, Abeilles, Kraanians, Oiseaux, Antilopes, Chevaux, Centaures, Skraugs, etc etc etc...
A contre coeur les deux Dieux faisaient une trêve afin d'annihiler l'Haruspice, qu'ils considéraient comme une erreur universelle.
Les Enfants aux Yeux d'Or et d'Argent proliférèrent et les Enfants aux Yeux d'Ebene décidèrent de limiter le nombre de ces gêneurs en organisant de grandes chasses sanguinaires.
De ce que j'ai pu en comprendre le sang des Héraults s'amoindrit à chaque mort et certaines âmes réincarnées ne sont plus que des êtres simples, ayant leur rôle à vivre mais ne pouvant en aucun cas employer les dons d'Or et d'Argent. Les familles mélangèrent peu à peu les Enfants aux Yeux d'Or et d'Argent avec les Enfants aux Yeux d'Ebene et il fut impossible de distinguer réellement les âmes.
De surcroît la déformation par les Enfants aux Yeux d'Ebene des Mystères en Nécromancie chamboula bon nombre d'âmes et plusieurs Or et Argent devinrent serviteurs de l'Haruspice souvent contre leur volonté.
Des Enfants sont partis dans d'autres plans, certains sont revenus amnésiques d'autres ont décidé volontairement d'oublier, les dimensions ont chacune leur lot d'Enfants Neutres...
Aujourd'hui l'Humanité a oublié cette légende mon frère, et j'ai découvert que la Pierre de Destinée faisait de nous des êtres simples, mais conscients de notre régression... Nos morts se répètent et nous ne nous en soucions plus. J'ai brisé la mienne afin de rester ce que je veux être. Je crois également que tout dépend de la manière dont nous mourons et comment nous acceptons notre mort.
Nous ne sommes pas supérieurs aux autres Denriel, juste différents et cela doit être conservé pour lutter contre la folie de l'Haruspice.
L'Humanité est le dernier rempart avant l'extinction définitive des Héraults d'Artherk, et cela l'Haruspice le sait. Il sait aussi que les humains ont un potentiel d'éveil bien plus important que les races précédentes, principalement en raison de leur grande complexité sentimentale, et que ce même facteur d'éveil lui donne sur certains un contrôle sans précédent.
Voilà... mon temps est écoulé maintenant et je me dois de retourner dans l'oubli... pardonne-moi de ne pouvoir rester... juste avant que je parte... nous avons une soeur... elle fut abandonnée à sa naissance... je ne sais pourqu..." Solith "Dem" Eryn."

"La signature de mon frère n'était pas de sa main... mais peu m'importait. Je relus cette lettre encore et encore afin de m'assurer de ce que j'avais entre les mains. A la fin j'étais presque capable de la réciter par coeur...
Parmi l'amas de pensées et de questions qui se bousculaient plusieurs sont apparues telles des lumières : Voilà pourquoi les Haruspiciens étaient si prompts à délivrer la "Purification", voilà pourquoi les Serviteurs de la Nature étaient silencieux au sujet de la Première Prophétie... ils ne voulaient plus s'immiscer dans le jeu des Dieux, car ils avaient trop perdu...
Tout semblait me prédestiner à être descendant d'Argent, à avoir une âme d'Argent... cependant... une Obscurité résidait en mon coeur...
Une seule question s'imprima en mon esprit : Qui est cette soeur abandonnée et pourquoi a-t-elle été délaissée ainsi ?
Alors que les premiers rayons du soleil effleurèrent la table où je m'assoupissais lentement mes dernières pensées claires se tournèrent vers elle et l'image de chaque Dieu, Mère ou Père, de chaque religion me parvint avec une netteté stupéfiante... Nous étions réellement les derniers remparts pouvant empêcher la victoire totale de l'Haruspice... Les Séraphins étaient la résurgence directe de ces Hérauts disparus..."

Denriel "Kan" Eryn,
Disciple de l'Ordre Gris,
Enfant des Etoiles.

voyage

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 13:42:47 (#2915804)

Kyramis


*une porte de bois s'entrouvre dans un grincement, la chaleur frappe le visage d'une figure encapuchonnée*
"Sire Minakator ? Pourriez-vous m'apporter quelques litres de cervoise ? Peu m'importe la qualité, il faut simplement que je reste éveillé... merci"
*se défaisant de sa sacoche il remarque une petite pierre multicolore s'échapper d'une poche de cuir, son visage pâlit*
"Déesse ! Même ici je ne puis échapper à mon Destin..."
*saisit un tube de cuir et en retire quelques vélins, se munit d'une plume et d'un encrier*
"Ne vous inquiétez pas Mina... je ne salirai pas votre table "
*le jeune visage d'habitude si enjoué est marqué d'un trouble profond*
-
"A tous les habitants d'Althéa...
De nombreuses recherches au sujet d'un membre de ma famille disparu m'ont amené sur des terres étranges, à la faune exotique et dangereuse... je ne dois ma survie qu'à Syl...
Depuis toujours j'ai eu en ma possession une pierre blanche aux propriétés étonnantes, telles que la régénération rapide, le contact par l'esprit, la vision d'âmes défuntes qui n'ont pas trouvé le repos... cette petite pierre est aujourd'hui entre les mains de Dame Allehana, pour la protéger lors de son voyage.
Je connais aujourd'hui le nom de ce minéral si spécifique et quelques unes de ses particularités.
C'est un fragment de Kyramis... la Kyramis de Nacre pour être plus précis. En recoupant certains manuscrits elfes ainsi que quelques parchemins détenus dans les Bibliothèques du Culte de Syl j'ai pu retrouver les traces d'un récit étonnant... Il y était question d'une roche opérant comme nexus pour les sources de magies et permettait à quiconque d'employer la magie. Les Elfes disent que Sohar a créé cette roche, les manuscrits humains traitent d'Artherk... dans tous les cas nul n'est capable d'expliquer où se situait la Roche Primordiale de la Kyramis.
Seules les distinctions de pouvoir étaient citées dans ces récits.
La Kyramis aurait été une seule et même roche, gigantesque et vibrante de lumière et d'amour, jusqu'à l'avènement de l'Haruspice et des sentiments des peuples. La présence Haruspicienne liée à la force des sentiments du peuple nouveau-né brisa la Kyramis en plusieurs fragments de couleur.
La Kyramis Blanche dite de Nacre etait le symbole de la Kyramis originelle.
La Kyramis Noire, dite d'Hématite, canalisait les Forces de Destruction et de Haine.
La Kyramis Verte dite de Jade avait pour fonction de maintenir l'Equilibre Naturel.
La Kyramis Rouge dite de Rubis entretenait les Sentiments.
Ce furent les Quatre Kyramis fondamentales... mais rapidement la Trinité des Héraults d'Artherk influa involontairement sur la Kyramis et les Pierres d'Or, d'Argent, et de Cuivre devinrent une autre face de la Kyramis...
La pierre de Destinée semble être faite de ce même matériau... les propriétés sont identiques à la Kyramis originelle...
Pendant mon voyage j'ai pu rencontrer des peuplades du Sud... leur teint obscur ne me surprend pas, ils sont nés au soleil et vivent sans cesse sous les rayons de l'astre sans grande protection... Très accueillants et généreux... et curieux !!! Ils me considèrèrent rapidement comme un cousin à défaut de pouvoir réellement me faire confiance... Un de leurs enfants tenta un jour de fouiller mon sac pensant sans doute y trouver un jouet... je dois avouer que leur langage m'était dans les premiers jours totalement incompréhensible bien que très proche de celui des Arbres... suite à l'intervention de l'enfant, que je retrouvais penché sur mes affaires avec des yeux emplis d'émerveillement, je n'ai eu de cesse de tenter de me faire comprendre... et d'apprendre quelque chose de leur civilisation. Peu d'objets les intéressèrent réellement, et cela était compréhensible car soit ils les possédaient sous une autre forme soit ils n'en avaient pas besoin... mais lorsqu'une créature semblable aux chats mais bien plus imposante, munie d'un col de fourrure faisant penser à une chevelure abondante, attaqua le village ils me virent m'interposer sans crainte... la magie fut encore une fois ma plus grande alliée mais le combat fut rude... à plusieurs reprises je crus entendre l'animal rire et s'amuser de cette joute... et finalement je parvins à le chasser, après avoir récolté une superbe cicatrice ornant mon torse d'une diagonale écarlate de mon épaule gauche à ma hanche droite...
Un vieil homme qui semblait être, et j'en eus la confirmation par la suite, le Mage local appliqua quelques herbes sur ma blessure et me demanda par signes si le soleil ne m'avait pas brûlé le cerveau pour que j'aille inconsciemment affronter la bête.
Ma seule réponse fut de lui montrer la Pierre de Destinée, pensant que cela pourrait tout expliquer, qu'ils en avaient tous une et qu'ils ne voulaient tout simplement pas l'utiliser...
Le vieux sorcier connaissait en effet la Pierre et l'effleura du bout de ses ongles... il était perdu dans une sorte de nostalgie... dès l'instant où il avait établi un contact avec la Pierre je savais que leur langue ne m'était plus inconnue.
Il le savait assurément puisqu'il entama une discussion sur les origines de cette Pierre, ce que je connaissais d'elle et sur son village.
Ils étaient les gardiens d'un Gisement de Kyramis et empêchaient depuis des générations les 'lions' ( c'est ainsi qu'ils nommaient la créature au col de fourrure ) d'aller voler les Pierres pour le compte d'une tribu emplie de violence.
Je restais stupéfait lorsque je vis dans la tente du sorcier une tenture représentant la Constellation du Centaure au-dessus d'un être noir en décomposition combattant trois êtres distincts, brillant chacun d'une lumière différente... ils connaissaient l'Haruspice et les Héraults d'Artherk...
Sans nul doute mes yeux ont ils du s'eclairer sous le coup de la surprise car le vieil homme s'approcha de mon visage et écarta mes paupières afin de m'examiner...
Je pus alors constater une marque sur sa gorge, une sorte de coupe, a peine plus sombre que sa peau, et je ne me rendis compte de la lumière qui émanait de ma Pierre de Destinée que lorsqu'un villageois affolé écarta les tissus qui recouvraient l'entrée de la tente... en effet le peu de lumière qui entrait en ce lieu n'aurait jamais du me permettre de voir ce symbole...
Une dizaine de 'lions' s'approchaient du village, encerclant les palissades, et l'un d'eux était monté par une créature humanoïde vêtue de peaux de bêtes et pire de crânes humains... Aucune partie de l'être n'était visible mais sa voix était bien celle d'une jeune femme... je pensais tout d'abord avoir trouvé ma soeur mais je me rendis compte rapidement qu'il n'en était rien car la forme ôta son masque pour venir se planter devant moi. C'était bien une jeune femme, à la peau claire et aux yeux sombres comme la nuit. Elle revendiquait le droit de venger son frère que j'avais blessé alors qu'il était tout à fait légitime de venir chasser ces villageois inconscients qui privaient leurs congénères d'un cadeau des Dieux.
Je la soulevais puis la déposais sur sa monture sans qu'aucun réagisse et demandais à voir le chef de l'autre tribu.
L'une des bêtes s'avança et entreprit de m'expliquer qu'il n'existait plus de tribu si ce n'est celle qui m'avait accueilli. Toutes les autres avaient péri, décimées par la maladie ou la famine, ou même encore se dévorant mutuellement, en proie à la folie...
Tous les autres lions inclinèrent la tête à la mention de ces désastres...
La vérité me frappa alors comme le Marteau de Vampyr... Ces lions étaient les survivants des anciennes tribus et devaient leur survie à la femme au teint clair...
Le vieux sorcier du village se tint alors entre eux et moi et leur annonça que ma venue signifiait la fin de cette guerre stérile, qu'il était temps pour les peuplades du Sud d'arrêter leur autodestruction afin de se préparer pour la Guerre des Dieux... je ne comprenais pas en quoi je pouvais les faire arrêter mais avais fermement l'intention de faire cesser les atrocités... quel qu'en soit le prix...
Je fus conduit par la sorcière blanche et le vieil homme jusqu'au gisement...
C'était incroyable... les sons et lumières se répercutaient dans une harmonie incroyable sur les parois de cette roche translucide... les couleurs s'y mélangeaient sans cesse pour dominer certaines facettes... puis retomber dans le coeur pulsant de vie de cette pierre gigantesque...
J'avais l'impression de voir le Centre de l'Univers... et la vision du paon combattant l'aigle me revint avec une force insoutenable... mes pensées se tournèrent alors vers Syl... la légende du Regard Multicolore de Syl... Etait-ce la Déesse qui me regardait au travers de cette lumière vibrante ??? Je ne pus me pencher plus avant sur la question car la marque de l'Epée d'Ebène brûlait mon épaule valide et je sentis pour la première fois l'Appel de l'Haruspice... une voix sombre, entraînante et pourtant emplie d'une Haine sans égale... Oh Déesse je n'aurais jamais cru pouvoir ressentir cela... et surtout jamais cru avoir la force de surpasser cette envie de tuer...
A genoux je rejetais physiquement toute ma haine dans un flot noir...
Les deux mages s'étaient écartés, et je me relevais difficilement... un regard sur la marque, elle était plus claire qu'auparavant... et je sentais enfin l'héritage des Héraults d'Argent... tout en sachant très bien que la Bête était tapie en moi...
Instinctivement j'ai plongé la main dans la Kyramis... et effleuré le coeur de lumière.
Dans ma main s'est détachée une part de ce coeur...
Cette petite pierre multicolore qui est tombée de mon sac...
J'ai quitté le village depuis déjà deux semaines, le temps de rentrer sur Arakas...
Avant de partir j'ai reçu une vision d'un portail laissant entrer sur Althéa une forme âgée à la recherche d'un enfant... et une jeune femme aux Yeux d'Argent combattant un géant... je ne sais pas en quoi ces deux événements sont liés et je prie pour que cette jeune femme soit ma soeur, qu'elle soit en vie et ait accepté son héritage sans sombrer dans la folie..."
*Les trois dernières lignes sont écrites bizarrement, et Minakator a retrouvé Denriel endormi sur la table alors qu'il n'avait même pas touché à sa cervoise..."Quel gâchis de se fatiguer ainsi jeune mage..." un chant d'oiseau au dehors lui indiqua qu'il était temps pour lui aussi d'aller dormir après cette longue nuit lorsque ses yeux se posent sur les pages du vélin... la Bibliothèque avant le lit devenait un impératif et les habitants de Lh ont pu voir l'Aubergiste porter au lieu de connaissances le jeune mage et ses écrits*
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Denriel Eryn
Disciple de l'Ordre Gris
Enfant aux Yeux d'Argent


Sur les traces de Denriel

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 13:46:48 (#2915838)

Rejane, ma tendre sur, ma douce amie.


Jespère que ce vélin que je confie à une colombe te trouvera à Silversky.

Comme tu le sais, je suis parti en voyage aux pays des lions, attiré dans cette contrée par le parchemin de Sire Denriel que je tinvite à consulter.

Après moults errements, jai réussi à retrouver le village où a séjourné notre ami, et jai pu rencontrer le mage dont il parle.

Fort de son expérience, je lui tendais la Pierre de Destinée, il émit le même regard nostalgique que décrit Denriel et effleura la pierre

Instantanément je compris sa langue.

Je lui fit voir ma tâche en forme détoile, et souriant il me montra sa marque sur sa gorge ; Denriel la décrit comme une sorte de coupe, je la vois plutôt comme une sorte de croissant lunaire, mais suis je objectif ?

Je lui demandais sil connaissait lorigine de nos marques respectives, si elles avaient une signification ?
Un sourire étrange se dessina de nouveau sur ses lèvres, mais il ne me répondit point.

Le vieil homme me montra également la tenture Que Denriel avait vu, ce sont bien les trois hérauts dArtherk, Or, Argent et Bronze, combattant semble til le Hérault dOgrimar sous le regard de lHaruspice

Il me conduisit ensuite jusquau gisement de Kyramis, jai eu limpression en le voyant de plonger dans le regard de notre bien aimée Syl, quel chatoiement, quel merveilleux sentiment de plénitude ma envahi ! ! ! !

Notre Pierre de Destinée est bien un fragment de cette Kyramis, mais comment est elle venue entre les mains de notre grand-mère ?

Sommes nous des descendants de ces enfants Neutres, par distinction avec les enfants aux Yeux dOr ,dArgent et dEbène dont parlait le frère de Denriel dans son parchemin testatoire, nos ancêtres avaient ils quitté Althéa pour un autre plan, un autre monde ?

Je nai pas de certitude, mais jai tendance à le penser, et dans ce cas pourquoi Nani nous a telle donné ces pierres, avons nous notre rôle à jouer dans limmense Roue du Destin, ou sommes nous simplement comme ces marionnettes dont les ménestrels tirent les fils, et dans ce cas les marionnettes de qui ?

Tu vois ma sur, la moindre réponse à nos questions entraîne dautres interrogations, mais au moins nous nous sommes retrouvés, pas comme ce pauvre Denriel qui recherche desesperement une sur qui na jamais connu

Jaurai aimé voir la jeune fille aux lions, le mage ma dit quelle sappelait Anthinéa, mais je dois rentrer

Prends soin de ma femme et de mes filles pendant mon absence.

Ah, jallais oublier, méfie-toi, un vieil homme étrange, sardonique et cruel rôde actuellement vers LH, prends garde à lui, prévient notre famille, fuyez si vous le voyez. Dames Ellian et Follet sont inquiètes, Denriel et moi aussi, il recherche quelquun et ses buts nous paraissent loin dêtre avouables

Que Syl nous protège !
Ton frère Muabdib

Ps : Avant de partir, javais pris la copie dun parchemin transcrit par Dame Ellian, jai profité de ce voyage pour le lire, les Elfes nétaient pas des êtres aussi merveilleux que grand mère le laissait entendre


Coincidences troublantes

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 13:54:15 (#2915895)

Il existe certaines coïncidences troublantes en notre monde.

Des destinées sont en train de se croiser, avant peut être de se réunir, dailleurs cette union a déjà commencé.

Pour moi tout a débuté en retrouvant ma sur Rejane, tous deux avec notre marque en forme détoile, marque qui sest transmis à mes filles.

Puis ma rencontre avec Denriel, ses yeux dargent et sa marque en forme dépée débène.

Ensuite Rejane et Gritch ont recueilli Mymi, ma douce nièce que je croyais si timide, en la voyant toujours les yeux baissés ou cachés derrière son heaume. Jusquà ce jour ou jai enfin remarqué léclat de ses yeux argentés comme le reflet dAthanée sur un lac.
Je lai présentai à Denriel, et il sest avéré que Mymi était la sur quil navait jamais connu, elle aussi avait cette marque en forme dépée débène

Tara, ses cheveux argentés comme les miens, et sa marque en forme de dragon

Et enfin la dernière dont jai fait connaissance, Cynthéa et sa marque en forme de croissant lunaire ma telle dit, je nai pas vu cette marque, mais je ne doute point quil sagisse du même symbole que Denriel et moi avions vu sur le vieux Mage du pays des Lions

Coïncidence aussi ? Pour nous tous, nos parents sont morts dans des circonstances dramatiques, en savaient ils trop, avait on peur quils ne divulguent quelques secrets ?

Mais quels secrets ?
Concernant les dieux, lharuspice, le passé .

Et puis dautres rencontres mont troublé, Handariel, Thunivielle, dou venez-vous, qui êtes vous ?

Dautres aussi minterpellent

Melkhen, fier guerrier, sous les raisons officielles de ta première venue, sous le tragique de ton retour, ny a til pas une force ? Est ce le hasard qui ta fait adopter Minaelle, je ne crois pas .

Ihriel, toi dont je connais presque aussi bien que toi ton histoire, tes actes passés nétaient ils pas un avertissement

Nalya, mon amie, tu sers Ogrimar, tu prônes la mort, et pourtant, pourtant je sens autre chose en toi

Anastasy, jattends toujours une réponse, comment savais tu, sans me connaître que javais les cheveux argentés ?

Dame Folet, dame Dragon, je crois que vous savez beaucoup plus de choses que vous ne le dites, mais je vous comprends, certaines vérités, certains secrets peuvent être fatals.

Et puis il y a tout ceux que je ne connais pas assez, mais dont je sens quils ont quelque chose de particulier, ils se reconnaîtront peut être à la lecture de ce parchemin


Plus le temps passe, plus je pense que nos rencontres nont pas été innocentes, que le Grand Tissage de La Roue du Destin, emmêle avec plaisir les fils de notre vie, mais pour quoi ? vers ou ?

Je dois trouver la ou les réponses, mais jai fouillé la bibliothèque royale sans grand résultat, reste les bibliothèques privées des érudits, maideront ils ?

Ami(e)s, ne craignons pas la Peur, la Peur est la petite Mort, la Peur tue lEsprit

Muabdib


Ils furent nombreux à s'éveiller peu à peu

Psychée, Pilonners, Ephesia, Gaelle, Ayame, Koudcid, Evangel et d'autres dont j'ai oublié les noms

Ma mémoire défaille

La Queste

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:01:24 (#2915958)

Depuis notre arrivée sur Althéa, à Rejane et à moi, je me suis toujours posé la question de savoir doù nous venions et pourquoi nous avions rejoint ce monde. Les rencontres avec Denriel, Mymi, Tara et Cynthéa nont fait quamplifier le phénomène, et larrivée de Psychée et de Koudcid la porté au paroxysme. Des songes ont hanté mon esprit, me poussant à partir pour chercher les réponses à ces questions, je nai pu le faire immédiatement, je ne pouvais laisser lesprit de Gaean prisonnier dans les limbes où les disciples dOgrimar le retenait, je ne pouvais laisser Tara, seule avec deux douleurs, la disparition de sa mère, et mon départ.


Jai donc attendu que lesprit et le corps de Gaean réintègrent Althéa, et je suis parti un matin, laissant Tara sous la protection de nos amis, je ne voulais pas quelle me suive dans ce voyage qui pouvait être dangereux, et je lui ai laissé un parchemin explicitant mon geste.

Inquiète pour moi, Tara demanda à Cynthéa, la jeune et fière guerrière, de me rejoindre et de me protéger, elle lui confia également son amulette en forme de dragon, cadeau de Melkhen, afin quelle me porte bonheur. Cynthéa me rattrapa et après quelques pérégrinations, nos pas nous ont porté à Caher Boru, le village natal de Tara. Je me suis rendu au cimetière pour me recueillir sur la tombe des parents de mon aimée, comme je lui avais promis.

Tout nétait que désolation, excepté une tombe, couverte de fleurs des champs, qui sest avérée celle de ses parents.
Dans ce lieu jai fait une étrange rencontre, une vieille femme qui jen suis sur vient comme Melkhen du Meyarkin, que faisait elle là à entretenir la tombe des parents de mon aimée ?
Quand elle a vu lamulette en forme de dragon, elle ma interrogée sur son origine, et je lui ai parlé de Tara et de sa marque

Cynthéa et moi nous nous sommes rendus dans son humble masure, ou nous avons pu parler à labri déventuelles oreilles indiscrètes.
Je retranscris ci après, les paroles de la Vieille Meyaù aussi fidèlement que possible :

« Une légende remontant à des temps immémoriaux, et dont rares sont ceux qui en ont souvenance, veux que les hérauts dArtherk, après leur défaite contre le héraut dOgrimar, aient vu leurs consciences éclatées en myriades de parcelles, et attribuées aux humains, qui peu à peu oublièrent cette ascendance illustre.
Il est dit quun jour, lorsque le temps approcherait, un Enfant apparaîtrait, réunissant en lui les trois consciences initiales des hérauts dOr dArgent et de Bronze.
Cet enfant réunira près de lui, certains descendants des hérauts, mais qui ne posséderait chacun quune parcelle de la conscience initiale, et qui se reconnaîtront par un singularisme ou une marque physique, cela afin de lutter ce que dans mon pays on nomme le Ver Noir et ici
Cette légende dit aussi que cet enfant Unique, cet Enfant-Etoile aurait pour guide ce que lon pourrait appeler une sensitive, capable de détecter la présence du Ver Noir, et ainsi déviter tout contact prématuré de lEnfant avec eus.
Toujours selon la légende, cette sensitive porterait la marque des seuls êtres vivants ayant échappés au Ver Noir, les Dragons, la marque quelle porterait agissant comme un réactif à proximité des servants du Ver Noir.
Daprès ce que vous me dites, votre fiancée porte cette marque, elle est donc la sensitive, et lEnfant6Etoile est donc né ou va naître prochainement »

La vieille femme fit une pause et nous regarda attentivement Cynthéa et moi, je ressentais son Esprit sonder le mien, sans que je puisse my opposer

« Je sens en vous deux les forces anciennes, mais chez cette jeune femme, le potentiel est encore plus grand, elle pourrait être »

La Meyar me demanda de me retirer pour parler seule à seule avec Cynthéa, je nai pas entendu leur conversation, et Cynthéa na pas souhaité men parler, elle paraissait troublée. Seuls quelques mots sont venus à mes oreilles, Enfant6etoile, quête, montagne, sacrifice
Toujours est il que le lendemain Cynthéa nétait plus à mes côtés, je suppose que la vieille femme la envoyé quelque part, accomplir quelque chose, afin de savoir si elle est lEnfant-Etoile ou si il faudra chercher encore.


Suite à ma rencontre avec la vieille Meyar, et le départ de Cynthéa à la recherche delle-même, je suis pari en direction des montagnes que je voyais à lhorizon, il me fallait plusieurs jour de marche pour y parvenir.
Je marchais, perdu dans mes pensées, ressassant ce que mavait dit la Meyar, pensant sans arrêt à ma douce Tara, qui je lespérai, était en sécurité et entourée de nos amis et parents, je pensais à Cynthéa, sera telle lEnfant-Etoile
Je ne marrêtai que pour me sustenter et pour dormir dans la ramure dun arbre

Cest dans un hêtre que je mendormais le dernier soir avant darriver aux montagnes, mes rêves étaient bonheur, puisque je rêvais de mon aimée, quand soudain .. des mains me saisirent avec violence, mempêchant de me mouvoir ou de lancer quelque sort que ce soit, une douleur atroce me fulgura, je mévanouis .combien de temps passa, je ne sais, lorsque je revins à moi, il faisait jour, une douleur incommensurable taraudait mon corps, jétais cloué à larbre par deux dagues plantées entre les muscles de mes épaules, les mains liées autour de larbre, je pendais, souffrant mille douleurs et attendant la mort

Trois jours et trois nuits je délirais, alternativement je sombrais dans linconscience ou jatteignais une sorte de surconscience, cest dans cette alternance que je compris :

- compris qui avait tué nos parents, cétait lHaruspice, le Ver Noir, Yaruspikia, les Enfants aux yeux débène, quimporte le nom
- compris le pourquoi de ces meurtres, lHaruspice avait peur que nos parents nous enseignent leurs secrets, leurs savoirs
- compris le pourquoi de nos signes distinctifs

Je sais que pendu
A larbre battu des vents
Trois nuits pleines
Navré dune dague
A été donné à Muabdib
Et par Muabdib donné
Vieux secrets à dévoiler

A cet arbre dont nul ne sait
Doù proviennent les racines
Point de pains ne me remirent
Ni de boissons mabreuvèrent
Je scrutais au dessous
Je vis des Runes
Et hurlant les reconnues

Dans mes délires, Titania, Lug, Syl et Seléné me parlèrent
Dans mes délires, Ellian, Sephrenia, Gaean, Freija, Morgiana me soutinrent
Dans mes délires, TARA ME PERMIT DE SURVIVRE

Une main secourable, le troisième jour me détacha, me nourrit et me soigna, je lai reconnu cétait Handariel, mon amie, ma fée, ses paroles résonnent si nettement en moi que je peux les retranscrire

« Souffle des légendes, harmonie élémentaire, les Runes sont une semence vive que lon sème et qui germe.
Elles sont lélan des galops, des désirs, létincelle qui jaillit dune étoile en folie, la courbure de lanneau et le retour du Temps.
Les Runes possèdent la violence et la poésie de la Nature primitive son intensité, ses vibrations.
Elles sont chargées de ses mystères, des racines aux étoiles, des sources à lécume des océans
Il y a des Runes pour les Elfes, sur les nervures des feuilles et les fourchures des branches et dans le souffle du vent.
Il y a des Runes pour les Nains, forgées de feu sur lor et le bronze, dans le secret des antres sombres illuminés de savoir.
Il y a des Runes pour les hommes gravées sur lépée ou la proue des bateaux, ruisselant des cornes de la lune en éclaboussure dans les sources claires, et dorées de miel dans les rais du soleil au cur des clairières
Il y en a dans la bière, il y en a sur les anneaux, et tracées sur le ventre des Mères pour les enfants nouveaux.
Les runes protègent, stimulent, guident, insufflent
Viens cueillir la magie et le message des Runes
Runes damour, runes de bière, runes de joie et de vigueur, runes de miel et de promesses, runes de mort et de jouvence, runes de rêves et de confiance, runes de passage et de souvenance, runes de chance et de clairvoyance, runes divresse et dalliance.
Comme la forêt, la Brume et les fées
Les Runes tissent des charmes autour des hommes et agissent à leur insu.
Tiens prend cette coupe, pour toi jai mêlé à lhydromel, les runes dardeur et de pleinitude. »

Jai bu à la coupe quHandariel me tendait, peu à peu les forces me revinrent ainsi que ma lucidité

« Tu as maintenant la connaissance des Runes, tu sais maintenant ce que représente ta marque » me dit Handariel

la compréhension fulgura en mon esprit, mon étoile * « Hagall » ou la Rune-mère, qui engendre toutes les runes, mais aussi dans la cosmogonie, luf cosmique renfermant toutes les potentialités magiques, un microcosme reflétant le cosmos. « Hagall » aide à se construire, elle contient la force primitive concentrée, latente, que peut libérer la rencontre de lhomme avec laccomplissement de son destin
« Hagall » la 9ème rune, 9 chiffre magique, 9 mondes, 9 mois pour une naissance

Handariel me regardait, observait amusée mon visage sur lequel devait se lire mes pensées

« Tu ne sais pas encore tout mon ami, ta vie est multiple, un jour je te dessillerai les yeux, mais en attendant, tu dois continuer ta queste pour le bien de lhumanité. prend cette bourse de cuir, elle contient les 24 runes, tu en auras besoin, apprend à les comprendre, allez va, on tattend la bas »

jouvris la bourse, elle contenait 24 petits galets, chacun orné dune rune, je laccrochais à ma ceinture, fis mes adieux à mon amie, toute douleur avait disparu, il ne restait que les cicatrices.
Je repartis vers les montagnes, pendant des jours et des jours je recherchais celui ou celle qui mattendait.
Enfin en longeant un lac, je vis un homme de haute stature, tenant un épais bâton noueux qui semblait mattendre.

« Bonjour, je mappelle Ymir, les runes mont annoncé ta venue et les motifs de ta présence, tu dois apprendre la patience, connaissance et sapience ne sacquièrent pas en un jour. »

Je men suis rendu compte, ses réponses étaient rares, la plupart du temps se passait en méditation, discussion et apprentissage du langage des runes
Combien de temps a passé, je ne sais, javais perdu toute notion des heures et des jours, jespère que Tara mattend toujours, mes pensées ne lont jamais quitté, quel supplice lui fais je subir.
Lheure de mon retour sapproche, mais le chemin est long, voilà néanmoins ce que jai appris

- La venue de lHaruspice étant de plus en plus proche, les descendants des hérauts dArtherk avaient bien été rappelés ou réveillés, tous nen avait pas encore conscience, mais celle ci se réveillerait lorsque lEnfant-Etoile se révélera.
- Dautres personnes avaient été « éveillées » car dans leurs gènes coulait une infime parcelle de sang non humain, comme Megan qui doit avoir un ancêtre Haut Elfe, ou Ephésia des ancêtres Elfes Gris, tous ne se dévoilerait pas par crainte.
- Tous les premiers « éveillés » avaient un rôle important à jouer auprès de lEnfant-Etoile, soit par leurs connaissances comme Melkhen qui est le seul à avoir combattu ,e Ver Noir, soit par leurs pouvoirs comme Tara, par leur charisme comme Psychée dont les mots mont imprégnés au point de partir, par leur dualité comme Denriel et Mymi à la fois descendants du héraut dArgent et marqués par lépée débène, par leur foi comme Koudcid, par leur potentialité comme moi (selon Handariel et les runes), par leur force comme
- Je nai pu savoir qui était lEnfant-Etoile, lhomme navait soit pas de réponses, soit il na pas voulu men dire plus. Tout ce que jai pu savoir, cest que les runes me le ferait reconnaître comme tel, et que soit il était déjà adulte, soit encore enfant, mais enfant de lun des éveillés, soit il naîtrait bientôt
- Ce peut donc être Cynthéa, si elle réussit sa queste delle-même, Yael ou Angelika, les enfants de Megan, ou lenfant quattendais Mymi avant mon départ, ou
- Mais je sais maintenant quen lançant les Runes, jaurai la réponse, car si la magie opère bien, jaurai les runes « Tyr », symbole de létoile du Nord, mais aussi du courage et de la fidélité ; « Wunjo » qui est la force de la vie dans ses diverses manifestations mais aussi une rune despoir ; « Kaun » qui est le feu de la connaissance, de la tradition et des anciens savoirs mais aussi feu qui unit les membres dun clan ; « Thorn » rune de la force, mais aussi rune qui aide à traverser les épreuves : « Fé » symbole de la réussite et de lhonneur.
- Je sais que lEnfant-Etoile réunira derrière lui aussi bien des Syliens que des Sélénites, des Iagistes et des Bréhanites, des Rédempteurs et des Enfants de la Nature

Fini les divisions, unis pour la sauvegarde de lhumanité, nous combattrons, jespère que les disciples dArtherk et dOgrimar sy joindront car notre ennemi commun, cest bien lharuspice et personne dautre


Muabdib



Le Village Eyrin

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:12:18 (#2916067)

Je m'aperçoit qu'il me manque des feuillets ici, et je n'ai ni le temps de fouiller la bibliothéque ...

Le rôle du jeune Véteéh m'a toujours intrigué, sans que je n'ai pu y preter suffisament atention

Le village Eryn
Les scribes ont reçu ces pages, tard dans la nuit, protégées par une peau d'antilope tannée. Bien que l'activité soit constante dans la Bibliothèque, rares sont les dépôts faits au bureau du Premier Scribe et Bibliothécaire.
Un rapide coup d'oeil, l'écriture est encore enfantine mais parfaitement lisible, peu importe le contenu... tant de fadaises sont déposées en ces lieux chaque jour.
Ce qui compte c'est qu'il n'y aura aucun travail de copie à fournir pour le moment, et que les Dieux vont à nouveau pouvoir veiller sur leur sommeil.

- Journal de Denriel Eryn -
Manuscrit de F.V., fidèle retranscription des paroles du Sire Eryn.

"Préparatifs.
Karmina est inquiète... je ne lui ai rien dit mais elle sait déjà que son père va s'absenter pour des raisons qu'elle ignore, et qui lui font peur. Sous ses airs innocents et l'impression de ne rien comprendre, cette enfant possède une intuition rare pour les jeunes gens de son âge.

Petit Paul avait cette magie également... plus vif d'esprit, plus réfléchi, moins intuitif justement... mais le don de toucher le coeur ou l'esprit, là où nul ne l'attend.

Alors que je m'apprête à partir, les souvenirs affluent. Et les interrogations qui s'y mêlent, mauvaises herbes dans le jardin des souvenirs.

Mymi, Solith... la famille Eryn n'a jamais su profiter simplement du bonheur qui pouvait se présenter à elle. Le secret, la honte, la volonté de survivre à tout prix, même au prix le plus immoral. Tout ceci pour une quête plus ou moins acceptée selon les générations, une quête d'illumination...

Et j'aimerais comprendre ce qui nous pousse à sans cesse vouloir repousser les limites du monde connu, sous quelque forme que ce soit.

Comment pouvons-nous avoir la certitude de changer ce monde là où d'autres, bien plus capables, échouent ?

Le jour va bientôt se lever.

D'ici une semaine ou deux, au plus tard, j'espère retrouver le lieu qui a vu naître mes ancêtres.

Et comprendre."


Au matin, Aruam, l'un des scribes, reste interloqué... le manuscrit a été déposé à nouveau sur le bureau.
Ce ne peut être l'un des habitués, ils connaissent le réglement, et même les plus agités savent faire preuve de reconnaissance et de respect pour ceux qui leur permettent de s'exprimer en toute liberté.
L'un des scribes nocturnes, peut-être ?
Si les Dieux le permettent, il prendra un peu de son temps libre pour découvrir qui cherche à briser la monotonie, pourtant si douce, de la Place Libre.
Mais pour le moment, le travail l'appelle, et il remet le journal dans les rayons.

"Premier jour.
Nous sommes partis avant que la Demeure soit éveillée. Conformément à ma requête, Melkhen nous a préparé des rations de voyage.
Son trouble était évident, et si les circonstances avaient présenté meilleur visage, il nous aurait accompagné. Mais je préfère le savoir ici, auprès de sa famille et de la petite.
A peine sortis de l'enceinte de Windhowl, nous avons usé des parchemins pour atteindre Lighthaven en un instant, puis commencé la marche.
Les heures ont gentiment continué leur chemin, agrémentant les discussions, ici d'une collation, là d'une leçon de magie, là encore d'un simple repos au bord d'un étang.
Nous continuerons la route vers le nord, et si les indications laissées par mon père sont exactes nous atteindrons le village d'ici trois à quatre jours.
Il y a déjà des années que ce voyage aurait dû être accompli, mais la perspective de nouvelles responsabilités incompréhensibles était suffisante, sans oublier tout le travail à accomplir au sein du Culte, et l'entretien de la Demeure.
A bien y réfléchir, peut-être n'avais-je tout simplement pas envie d'en savoir plus... l'héritage des Enfants aux Yeux d'Argent avait tué mes parents, séparé Mymi de Solith et moi-même."

Une note est ajoutée entre tirets. L'écriture est toujours la même, si ce n'est qu'elle est bien moins appliquée. Comme si l'auteur avait voulu profiter d'un court moment de répit. D'un rapide coup d'oeil sur les autres pages du journal, il apparaît que ces petites bulles se répètent.

- Je me demande bien ce qu'il m'a pris de le suivre. Qu'il ait besoin d'un scribe parce qu'il est aveugle, je le lui accorde volontiers, mais j'aimerais bien qu'il réponde à mes questions, au lieu de partir sur d'autres sujets, ou pire de ne pas répondre. Remarquez... c'est amusant. A écrire ses pensées, je commence à avoir envie d'écrire les miennes. -

"Deuxième jour.
Les Jumelles s'amusent avec l'esprit des mortels lorsque la nuit tombe, et il semblerait que tourmenter un vieux prêtre les aient follement diverties. J'ai beau vouer ma vie à la Dame des Mystères et considérer avec respect la Dame de la Nuit, parfois il serait bon de savoir ce qui traverse leur esprit divin.

Tous ceux qui me sont proches étaient réunis dans la Demeure Eryn... quand soudain les regards s'assombrissaient, les visages se couvraient de la Marque d'Ebene, et l'Enfant-Etoile était réveillé, non pour illuminer Althéa mais pour la conduire à sa destruction.

A mon réveil, j'entendis le hululement d'un hibou et perçut un mouvement dans les feuilles. Trop lourd pour être un simple renard, probablement une antilope ou un cheval sauvage.
Seulement jamais un simple animal ne m'avait laissé une impression aussi malveillante. J'attribue cela à l'impression laissée par le cauchemar.
La journée s'est agréablement déroulée, le seul passage ardu de notre ''périple'' fut la traversée d'une rivière sans gué ni pont.
L'eau était pure et fraîche, bien plus qu'aux abords des cités ou au centre des grandes îles.
Je pense que pour obtenir une telle eau nous ne devons plus être loin des montagnes."

- J'ai appris mon premier rituel aujourd'hui !!! Ce n'est peut-être pas important pour lui, mais pour moi c'est un nouveau départ. C'est décidé, je deviendrai prêtre, de toute manière je suis incapable de retenir les incantations nécessaires aux arcanes violentes. Ma joie aurait été complète s'il n'avait pas été si pâle toute cette journée. Quelque chose le dérange et il ne veut pas m'inquiéter. A 11 ans on ne s'inquiète plus pour grand chose, mais les adultes ont parfois du mal. -




Prélude

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:29:19 (#2916229)

Je ne pensais pas que je me pencherais un jour sur l'histoire des Hérauts d'Artherk avec autant de passion, et autant de précipitation.

Par devoir de clarté envers ceux qui liront les dossiers qui constituent l'histoire de l'Enfant Etoile, des Hérauts et des Gardiens, sachez-le, je ne me suis mis à travailler réellement sur ce projet qu'à partir de mon retour de Toulouse.

Le premier texte sur les Héraults d'Artherk a été fait à mes débuts dans T4C, aussi est-il bourré d'erreurs de BG, nettement visibles, que j'ai tenté de corriger dans l'Héritage des Héraults.

Les premières idées sur la création de la Trinité me vinrent en observant ma bibliothèque et quelques peintures.
Le tout premier concept tentait de s'inspirer de l'Arbre de Vie et de la Kabbale... mais dix entités différentes me semblait un projet de trop grande envergure, aussi est-ce en tombant sur la couverture des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas que je pensais trouver la bonne idée. Trois qui sont quatre, la trinité tétramère ( impossible, mathématiquement parlant). Or, Argent et Bronze ne viennent pas directement des Chevaliers du Zodiaque comme un ami me l'a fait remarquer, mais simplement d'une représentation de trois anneaux entremêlés ( que j'ai perdue dans un format C ) représentant chacun une qualité.

En ce qui concerne les Gardiens, j'avais imaginé des Enfants héritiers des Héraults ayant survécu au cours des siècles, mais c'était une idée un peu trop extravagante aussi ai-je préféré différencier quelque peu leur état de celui des Enfants aux Yeux d'Or, Argent, Bronze, Ebène.

Au début, je n'avais envisagé que l'existence de Raindobrill et Ozymandias, en parfaite opposition.
Le côté manichéen m'a rapidement lassé, aussi ai-je cherché un moyen d'approfondir le sujet en créant des êtres qui seraient les reflets de ce qu'avaient été la Trinité, et l'affaire fut plus épaisse qu'une crème fraîche à 50% de matière grasse.

Par une nuit de pleine lune, fumant tranquillement ma première Winfield de la soirée, constatant avec déception que ma bouteille de cidre était vide, je me suis penché à la fenêtre, et m'apparut la Grande Ourse, le Chariot.

Association d'idées tortueuses, et le germe de six autres factions apparaît. La relation avec les Cultes s'est faite aussitôt.

Les cuisses dévorées par une famille de moustiques en vacances, j'ai commencé à construire progressivement l'histoire de chacun.

La première fut celle de Sudra. Je voulais un lien avec le peuple Meyar, et l'explication de leurs origines, que je n'étais jamais parvenu à expliquer dans la Tradition de Kazul ( "Chimère" dont l'origine est également expliquée ). Le nom complet de Melkhen à sa création auraît dû être Melkhendehar Derkelsudra, j'entends déjà certains se plaindre, comme quoi ce nom serait aussi imprononçable que celui d'Arxagarask. *private joke*

Vinrent ensuite Fenyalon et Alfandor.
Si Sudra est une pure invention de ma part, les noms de ces deux énérgumènes sont d'honteuses copies.
Fenyalon est la déformation de Fengalon, nom mythologique employé dans divers ouvrages et dans le jeu Wild ARMs.
Une créature forte, et qui teste la volonté d'un des personnages dans le dit-jeu.
Quand à Alfandor, c'est le nom du chat de Magus, le faux grand méchant de Chrono Trigger.
Animal de compagnie au caractère prononcé, comme son maître, vivant dans un monde où tous côtoient la Magye.
Leurs rôles étaient trouvés.

Rorschach et Ozymandias se développèrent réellement peu après.
Après avoir lu l'édition intégrale de Watchmen ( les Veilleurs ), j'avais en tête la philosophie des deux personnages.
Le test de Rorschach est le nom donné au test des taches d'encre sur papier blanc. ( L'orthographe exacte est peut-être Rorchasch d'ailleurs. )
Ozymandias est le nom que portait Ramsès II avant de devenir Pharaon.

Raindobrill possédait déjà son caractère et ses particularités, mais il me manquait le nom.
Marqué par WildARMs, je me suis souvenu du nom du Gardien des Etoiles dans le jeu, aussi l'ai-je collé à l'Ancien.
Comme pour Fenyalon, Raindobrill est issu de certaines légendes, mais je n'ai pas voulu toucher à son patronyme.

Ymir vient de la mythologie nordique. Dans Tales of Phantasia, c'est la Grande Forêt des Elfes, et dans T4C, Muabdib avait déjà donné l'amorce en créant un initiateur aux runes du même nom.
La forme animale d'Ymir, le Loup Vert, pourrait paraître logique mais c'est le résultat d'une partie de jeu de rôles entre amis qui m'est resté, le caractère du joueur en moins pour l'interprétation du Loup Vert, autrement la bête aurait poussé des "Ho ho ho, Glouton Vert !" sur l'air du Géant Vert en permanence... ( Glouton étant la traduction française du mot Wolverine, un petit prédateur féroce, griffu, dentu et poilu, qui a inspiré le personnage de Serval des X-Men )
Honteux pompage, avec permission de Muabdib et de l'ami rôliste :)

Tenduk est un peu la huitième roue du carosse... arrivé au terme des sept premiers, je n'avais plus vraiment d'idée pour donner un fond à ce Gardien. Il a changé douze fois de noms, trois fois de rôle, pour finalement en arriver là.
Aucune inspiration consciente au sujet de Tenduk. Si ce n'est mon côté tête-en-l'air.

Pour les épreuves, j'avais griffonné quelques vagues débuts de scénario sur un bloc-notes, quand en écoutant le dernier album d'After Forever l'inspiration m'est venue ( Qui que soit ma muse, merci ! ).

Les musiques notées donnent un peu l'ambiance dans laquelle ont été montées les différentes étapes de l'Enfant Etoile, parfois une simple note, un morceau entier ou plusieurs morceaux les uns à la suite des autres m'ont permis de corriger, façonner l'ensemble que voilà.

A peu près une semaine pour produire le tout, les bases ayant sommeillé pendant près de trois mois dans un coin de ma cervelle de moineau.

En espérant avoir réussi à vous proposer un menu lisible, avec écriture potable ( calcium, magnésium, faible dose de nitrate ), entrées, plats et desserts.
Voici lordre des textes :
- Journal de Denriel Eryn et Veteah Follis.
- Héritage des Héraults.
- La présentation des Gardiens ( dans lordre que vous voulez ).
- Les Epreuves ( dans lordre que vous voulez ).

Sincèrement,
Le Pinguinot.


La guerre des 2 frères

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:36:06 (#2916290)



La Guerre des Frères faisait rage, chacun envoyait ses armées d'aîlés combattre, et les victimes n'ont pu être comptées.
La situation revenait au même point, et les Enfants d'Artherk commencèrent à se demander jusqu'où leurs aînés iraient.
Se réunissant, ils observèrent les champs de bataille encore fumants et furent attristés par le désolant spectacle des corps entremêlés dans leur dernière danse.

Ils décidèrent d'un commun accord de forcer leur père et leur oncle à faire une trêve, la Guerre ne reprendrait qu'une fois leur proposition acceptée.

Chacun fit preuve d'ingénuosité pour amener les Frères à l'écouter, mais rien n'y fit.

Syl savait sa magye impuissante face au pouvoir de son père, aussi employa-t-elle son talent pour les Mystères et créa une énigme permettant à l'Ordre et au Chaos de faire une trêve, le temps que les autres trouvent une solution.

L'énigme était telle : Je suis tout, et quand on croit encore m'apercevoir, je n'existe déjà plus. Sélène est ma soeur, et je peux avoir tant de noms qu'une vie entière ne suffirait pas à tous les citer.

Artherk s'apprêtait à répondre que sa fille l'interrompit : "Ce n'est pas une étoile, Père.", puis sourit. Artherk; Dieu de la Vérité, sut que sa fille n'avait pas menti; et sourit à son tour.

Ogrimar se réjouit intérieurement de l'échec de son frère et commença à réfléchir.

Brehan prit sur son honneur de perturber la concentration d'Artherk et Ogrimar, jouant de chaque instrument connu, jour et nuit, du plus fort qu'il put. Chantant à tue-tête, imitant chaque animal au cri puissant ou strident qu'il connaissait.

Le manège dura ainsi quelques temps, mais la création est limitée aussi Brehan finit par abandonner, incapable de trouver un nouveau moyen et estimant avoir déjà assez joué au fanfaron.

Durant ce temps-là, Iago était descendu sur Althéa et commençait à négocier la trêve entre les Armées.
La tache n'était pas plus aisée que celle du Dieu de la Chasse, et le Dieu des Marchands promit monts et merveilles aux Séraphes afin d'obtenir un temps de paix.
Il revint porteur d'un message d'espoir, néanmoins soucieux de savoir comment satisfaire toutes ses promesses.

Alors que Syl sentait la réponse arriver, une aide inattendue survint.

Titania apparut, faisant résonner entre les murs du Palais des Dieux les cris d'une Althéa déchirée et brûlée, la souffrance de tous les arbres qui avaient péri, la peine de toutes les créatures qui n'avaient jamais demandé une telle démonstration de violence.

Le vacarme créé permit à Sélène de jouer sa carte, et, après avoir adressé un sourire mystérieux à sa soeur et ses frères, elle s'agenouilla et se mit à pleurer, de gros sanglots secouant la Déesse.

Artherk cessa aussitôt sa concentration, peiné par ce chagrin, et recueillit l'une des larmes de sa fille dans sa main. Sa volonté s'assoupit un instant. Ogrimar, profitant de la situation, voulut écarter la Dame de la Nuit qui le dérangeait. Une larme s'écrasa sur sa main et le Dieu du Chaos connut à son tour le pouvoir des Larmes de Sélène.

Syl comprit aussitôt l'habile manoeuvre et demanda aux Frères de créer chacun un Champion qui combattrait en lieu et place des Armées, en un lieu isolé d'Althéa.

Artherk et Ogrimar acquiescèrent, encore sous l'effet des Larmes.

A peine la demande fut-elle acceptée qu'ils redevinrent eux-même. Artherk rit de s'être laissé ainsi prendre au piège, mais Ogrimar ne voyait pas les choses ainsi; et décida secrètement que la trêve serait acceptée pour le moment, mais que ses Armées seraient prêtes à attaquer, quelle que soit l'issue du combat entre les Champions.

Chacun se mit à l'ouvrage, et les Champions furent bientôt prêts à combattre.

Artherk avait demandé conseil à ses enfants, et Iago fut le premier à donner son avis, apportant les plus beaux et les plus résistants matériaux en sa possession pour former le corps.
Brehan enseigna l'art du combat et entraîna le Champion, augmentant ainsi sa force et son endurance.
Syl lui enseigna la Magye, et lui apprit l'art de l'observation, qui permet de saisir l'opportunité au moment le plus propice.
Sélène enseigna la ruse au Champion, et lui fit comprendre quels avantages l'on pouvait tirer de chaque type de terrain.

Ogrimar usa simplement de colère brûlante, de haine froide et de destruction sanglante pour créer son Champion.
Son plan comprenait que les Champions luttent assez longtemps pour que ses troupes s'emparent des camps d'Artherk et massacrent les Serviteurs de la Vérité.

Le jour vint, et les Champions furent envoyés sur une terre déserte, dévastée par les combats des Armées, où le combat ne pourrait causer plus de mal à la planète.
Les Hérauts ne se saluèrent pas. Chaque divinité observait depuis sa demeure.

Le Héraut d'Ogrimar porta le premier coup.
Le Héraut d'Artherk voulut encaisser ce coup afin de connaître la force exacte de son adversaire, mais le choc fut plus violent qu'il ne le croyait, et son essence ne put contenir tant de violence, aussi fut-il divisé en trois.
L'Obscur, surpris, ne sut lequel attaquer en premier, et la Trinité put se remettre, prenant conscience de son nouvel état.
L'un était fait d'or, héritant de la force et de la témérité. Le second était fait d'argent, héritant de l'intelligence et de la magye. Le troisième état de bronze, héritant de l'agilité et de la patience.
L'Argent incanta l'arcane du Bouclier Divin, protégeant ses frères contre les assauts physiques du Champion d'Ogrimar, l'Or se mit en défense, laissant au Bronze le temps d'observer plus attentivement les capacités de l'unique ennemi.

Les Divinités restaient rivés sur le combat, retenant leur souffle, essayant de deviner l'issue de ce surprenant retournement de situation.
La Nature tremblait, espérant que les Hérauts respecteraient leur combat et ne se déplaceraient pas en dehors de l'arène qui leur avait été imposée.

En peu de temps, la Trinité s'aperçut qu'il lui fallait attaquer sur trois fronts différents à la fois pour battre l'Obscur.
D'un commun accord, les Hérauts d'Artherk se placèrent et prirent d'assaut leur cible.
Terribles furent les coups portés en ce jour, effrayante la puissance déployée, rarement égalé le pouvoir mis en jeu.
Le Héraut d'Ogrimar était impulsif mais loin d'être stupide, et dès les premiers assauts il dressa le Bouclier du Chaos, renvoyant chaque coup avec autant de force qu'il était donné.
Désespérés, les Hérauts d'Artherk ne surent plus quelle technique employer.

Loin de là, l'Haruspice et ses Généraux, ne se sentant pas concernés par le combat, observaient les agissements des Armées.
La Prophétie sur les Séraphes avait été prononcée, et le Jugement arrivait à grands pas.

Alors que la Constellation du Centaure annonçait de son éclat pourpre l'arrivée du Juge, le Héraut de Bronze fit preuve d'esprit de sacrifice, et agrippa l'Obscur par la taille, son Bouclier Divin annulant le Bouclier du Chaos.
Les Hérauts d'Or et d'Argent portèrent alors leurs coups les plus dévastateurs. Peine perdue, deux ne valent pas trois, et s'ils parvinrent à blesser le Champion d'Ogrimar, leur frère en pâtit également.
Profitant de cette blessure, le Héraut du Sombre déversa une part de sa Haine dans le coeur du Bronze, qui s'évanouit.

Le Dieu du Chaos donna en cet instant l'ordre à ses troupes d'assaillir les Armées de l'Ordre, certain de sa victoire, totale et absolue.
C'était compter sans les Enfants d'Artherk, qui avaient gardé un oeil sur le Dieu Colérique, et avaient conseillé aux Séraphes de la Vérité de garder leurs armes prêtes, leur armures polies et leur esprit attentif.

La Guerre reprit, et les Héraults, conscient de la trahison d'Ogrimar, essayèrent de relever leur frère pour achever leur ennemi, et partir aider les troupes de l'Ordre.
Mais à peine s'approchèrent-ils du Bronze qu'ils furent repoussés. Leur frère était devenu l'Ebène, et le vent avait encore tourné en la défaveur d'Or et d'Argent.
Ebène, ivre de pouvoir, absorba la puissance du Héraut d'Ogrimar, trop surpris et affaibli pour se défendre efficacement.
Les deux Hérauts restant tentèrent tant bien que mal de ramener leur frère à la raison, mais leur puissance déclinait, et l'Ebène commencait à gagner du terrain, pas à pas.

Le Bronze n'avait pas disparu et luttait contre la progression de l'Ebène. Dans un dernier effort, il insuffla une idée à ses frères, et la Trinité accomplit son dernier acte dans l'espoir de contrer la puissance du Chaos.

Concentrant toute l'énergie contenue sous leur forme physique, les Héraults d'Artherk la relachèrent une fois parvenue à son paroxysme.
Les corps explosèrent en milliers de parcelles, certaines mêlant les quatre essences, d'autres restant seulement d'une seule couleur.
Huit d'entre elles étaient de la taille d'un chêne centenaire et dominaient l'ensemble par leur stature. Sept blanches, une noire.

Le Chaos rampant sur Althéa sous la forme des Armées d'Ailes du Chaos, les parcelles s'éparpillèrent tout d'abord dans les cieux, évitant inconsciemment tout contact avec le Sombre.
L'une des Huit Parcelles Majeures fut propulsée dans les cieux, et atteignit les étoiles. Mais l'imminence du Jugement rendait le ciel instable et une pluie de météorites força la Parcelle à retourner sur Althéa.

Pendant ce temps, le fer mordait la chair, l'acier brisait les espoirs, les arcanes arrachaient de longues plaintes de souffrances... la Guerre avait repris ses droits.
Sur une note finale, le requiem des Ailés retentit dans le crépitement de la Flamme Haruspicienne.
Le Jugement avait été prononcé, les Séraphes d'Artherk et d'Ogrimar s'étaient montrés incapables de vivre en paix.
La Seconde Prophétie annonçant le jugement des Elfes se fit entendre, et les Armées de l'Haruspice reprirent la route.
Fou de rage, Ogrimar faisait trembler la terre et le ciel, peine perdue, les Dieux avaient connu là une défaite inattendue, l'apprentissage était rude.

La Parcelle forcée par les météorites à revenir sur sa terre natale prit forme en touchant le sol.
"Artherk a nommé chaque chose, et mon nom est inscrit dans la Vérité.
Voici sa forme, jusqu'au jour où je retrouverai ma place dans l'Equilibre de chaque chose."
Ainsi naquit Raindobrill, et il attendit patiemment que les Sept autres le rejoignent.

La Seconde Parcelle qui toucha le sol prit forme féminine.
"J'ai entendu ta parole, Raindobrill, et j'entendrai celle de chaque être né sur Althéa.
Jusqu'au jour où le Jugement n'aura plus lieu d'être."
Ainsi, Sudra naquit, et dès cet instant elle sut quels étaient les actes de toute créature mortelle.

La Troisième Parcelle prit forme d'homme, et son regard était vide.
Le silence répondit au regard de Raindobrill.
Ainsi, Tenduk naquit, ne portant aucune attention au monde qui l'entourait.

La Quatrième Parcelle était la Noire et dans sa colère elle précéda l'une des Blanches restantes.
"Je suis le Frère du Charbon,
Le Compagnon des Hiboux,
Une Peau Noire me revêt,
Et la Chaleur brûle mes Os."
Ainsi naquit Ozymandias, défiant les autres Parcelles.

La Cinquième Parcelle prit forme d'homme, et son visage rappelait celui des Elfes.
"L'empressement est une inconscience.
Chaque jour sera fait de lumière, aveuglant les sots, nourrissant les sages."
Ainsi, Alfandor naquit, et le mensonge apparut dans son regard.

La Sixième Parcelle s'enfonça lentement dans le sol avant de prendre forme.
"Le feuillage des arbres sera mon manteau,
Les fruits des jardins seront mon message,
Le Chant de la Nature et mon chemin."
Ainsi naquit Ymir, couvert de racines et de terre.

La Septième Parcelle fendit le ciel et provoqua une légère secousse.
Sans dire mot, elle prit forme d'homme et chassa d'un mouvement une abeille qui, voulant s'approcher d'Ymir, vrombissait à ses oreilles.
Les autres Parcelles s'éparpillèrent à nouveau sous le vent produit.
La Huitième Parcelle suivit la route de Raindobrill avant de prendre forme.
Ainsi, Fenyalon naquit, seul.

La Huitième Parcelle prit forme durant sa course, et le soleil ne put bénir sa venue, commençant son voyage dans les entrailles d'Althéa.
"Un sourire m'accueille, et la Lune resplendit..."
Ainsi Rorschach naquit, et Raindobrill eut un rire franc devant la simple affirmation du Dernier-Né des Gardiens.

Les étoiles s'éteignirent mille et mille fois, et les Huit Parcelles entendirent l'appel du Premier-Né des Gardiens.

Les secondes paroles de Raindobrill sont parvenues sous cette forme aux oreilles de sa soeur et ses frères :
"Nous sommes issus des Héraults d'Artherk et Ogrimar, la vie qui s'écoule en nous ne connaît pas de fin.
Nos coeurs attendent la venue d'un Enfant qui comprendra le Cycle et portera l'espoir d'un peuple déchu.
Cet espoir nous réduira au dernier silence ou nous réunira.
Ainsi le Gardien des Etoiles annonce-t-il la venue de celle qui sera l'Enfant-Etoile."

Les Gardiens observèrent longuement l'Aîné, tentant de comprendre au mieux le message, puis reprirent leur route.

La Guerre des Enfants faisait rage, chacun envoyant les Héritiers les plus doués porter le message, et les victimes n'ont pu être comptées.


Par Vetea Follis le 31/12/2002 à 14:37:09 (#2916297)

Argh, le fou... pour une surprise, c'est une surprise au réveil.
Juste une petite chose... bien que l'on puisse comparer cela au Hallal par certains côtés, ce n'est que l'expression de certaines idées ruminées par quelques uns, et qui tend juste sur une même voie que l'idée du Chant.
Mais le Hallal existait déjà avant, seulement il n'était pas encore exprimé.
Et ça va me forcer à ressortir mes textes ça, vieux brigand...

Le choix d'Ozimandias

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:39:24 (#2916314)



Alors que les Gardiens suivaient chacun leur voie, vint un jour où le doute sempara deux.
Tenduk fut le seul à ne pas douter, et effaça dailleurs cette période de la mémoire de chacun, voulant éviter quils sinquiètent pour rien ( si seulement il avait idée de la véritable raison de leur inquiétude passée ). Aussi, nul ne sen souvenant puisque Tenduk na pas cru bon de garder cela en mémoire, ces événements ont disparu du Labyrinthe.

Ozymandias et Sudra, bien quayant des idéologies opposées, saimaient.
Jusquau jour où le Gardien de la Flamme Obscure rencontra une Prêtresse dOgrimar, quil sauva dun sacrifice destiné à soi-disant renforcer le pouvoir du Dieu Sombre.
La Prêtresse était une Héritière de lEbène, et dans sa colère elle déversa toute sa haine personnelle sur le Gardien.

Lon pourrait penser que ce nest quun détail insignifiant pour un être issu de lEbène lui-même. Pourtant, la mince barrière retenant la conscience dOzymandias céda, et le Chaos prit place en son cur.

Une réunion se tenait le soir même, toutes les réunions se déroulant la nuit pour que Rorschach puisse y participer, et celui qui allait plus tard prendre le nom de Siad Namozy auprès des hommes écarta chaque Gardien lun après lautre jusquà arriver à Sudra, Ymir et Raindobrill.

La Gardienne de la Mémoire sinterposa, et fut envoyée à terre par le Gardien Maudit.
Ymir sinterposa à son tour, mais fut interrompu par Raindobrill.

Ce fut la première et dernière fois que Raindobrill toucha lune des Parcelles, et le pouvoir dYmir séveilla.

Dun simple froncement de sourcils, il obligea Ozymandias à reculer. Même empli de haine, lObscur gardait une certaine intelligence. Inconsciemment il savait que fâcher lAncien pourrait lui attirer dénormes ennuis.

Cest à ce moment-là que Tenduk usa de son pouvoir, meurtri par lattitude de ses frères.

A leur réveil, les Sept attendaient toujours Ozymandias pour commencer la réunion, et celui-ci arriva par le chemin habituel.

Chacun conservait en lui un malaise une sensation de déjà-vu.
Seulement cette fois-ci, le Gardien de la Flamme Obscure était redevenu lui-même. Ou du moins le semblait-il.
Car en réalité sa haine est devenue plus grande en cet instant.

Ressentant cela, Sudra ne put supporter plus longtemps son amant et décida de laisser son statut de Parcelle, craignant de pouvoir un jour devenir une Gardienne Maudite.

Elle devint mortelle, et son essence se dispersa aux quatre vents.
( La Trinité a récupéré une part de son essence et a retrouvé conscience à partir de ce jour. Elle ne cherche nullement à récupérer chaque Parcelle, seulement à comprendre ce qui se trame sur Althéa par lobservation. Si Raindobrill savait cela, il hurlerait, car il saurait alors que son destin est de rejoindre la Trinité, quoi quil arrive. )

Ymir suivit la Voix de la Nature et fit vu de protéger la Gardienne Mortelle, tant que son aide serait acceptée.

Ozymandias concentra alors sa colère sur « ces deux traîtres ! » et prit la route, ruminant sa vengeance.
Rorschach le suivit et lui demanda découter Tenduk qui avait à lui parler. Le Gardien du Masque insista jusquau lever du jour, allant même jusquà se cacher dans lombre pour pouvoir continuer, en vain.

Le Gardien de lInsouciance fixait son frère du regard, sans dire mot. Et ils restèrent ainsi longtemps. Jusquau moment où une larme, la seule larme versée par un Gardien à ce jour, dautres seront versées par la suite, roula sur la joue gauche de Tenduk.
Jamais Ozymandias navait vu de larme. Et lémoi de son frère le plongea dans un trouble incompréhensible, aussi accepta-t-il la discussion.

Cette discussion est peut-être ce qui permit à lancien Gardien Maudit douvrir les yeux sur une certaine condition de lexistence des Parcelles.
Le Cycle devait un jour permettre à la Trinité et à lEbène de reprendre le combat.
Pour empêcher cela, il fallait que les peuples disparaissent les uns après les autres, afin que le Jugement tombe enfin sur les Parcelles dans leur ensemble.

Plutôt que de vivre en se sachant comdamné à redevenir des Champions Divins, mieux valait choisir sa propre fin et faire en sorte que cette Guerre ne reprenne pas ainsi.

Cest le Choix dOzymandias. Livrer tôt ou tard les Gardiens au Jugement de lHaruspice.
Mais cela, aucun dentre eux ne le sait et ne saurait le deviner.

Car Ozymandias fait avant tout passer sa Haine pour Sudra et sa descendance.

Musique écoutée durant la création d'Ozymandias : The Dark Ride - Helloween - The Dark Ride album.
Musique écoutée durant le développement d'Ozymandias : Rachels Reborn Final Fantasy 6 Piano Collection album. ( côté tragique du personnage )



Par Kash le 31/12/2002 à 14:40:31 (#2916328)

*debut hs*
Me demandent bien qui peut lire tout sa trop long
*fin hs*

Desolé l'hs

Ozymandias et les haruspiciens

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:42:51 (#2916349)

La première pensée d'Ozymandias se tourna vers l'Ebène et le Gardien de la Flamme Obscure embrassa d'un rapide coup d'oeil toutes les possibilités liées à la venue de l'Haruspice.

Toutes ? C'est en tout cas ce qu'il croit.

Ymir qualifie souvent Alfandor et Ozymandias de "Faux Jumeaux". Et il n'a pas complètement tort, dans le sens où les méthodes de l'un et de l'autre sont très proches.
Ruse, manipulation, complot, faux-semblant, Ozymandias est passé maître dans l'art du coup bas.
Mais, contrairement à Alfandor, il ne tire aucune fierté de ses actes. Seulement du résultat, sil est arrangeant avec son Choix.

L'Obscur est obnubilé par un but unique, réduire à néant les espoirs de ses frères.
L'Ebène façonné par Ogrimar a laissé en lui un dégoût de toute chose.
Si son amour pour Sudra lui permit de se raccrocher quelque peu à la raison, il se laissa aller aux doux remous de la folie lorsqu'elle choisit Ymir et devint mortelle.
Les Elfes ont été une source de jeux, les Nains, un fade divertissement, et les Humains représentent maintenant une vermine à réduire au néant. Par tous les moyens.

En surface, Ozymandias prêche la survie de l'espèce, espérant que les mortels parviendront à trouver grâce auprès du Juge.
Ymir s'en méfie, Fenyalon l'ignore, Sudra ne sait trop quoi penser au vu de tous les actes perpétrés à l'encontre des Héritiers par son frère, Rorschach aimerait le voir sourire plus souvent et éprouve de la peine à le voir se détruire un peu plus chaque jour, Alfandor s'est inventé un concours avec lui, et se targue souvent d'avoir une ou deux leçons à lui donner en matière de manipulation, Raindobrill lui a parlé une seule et unique fois. ( Cf. Le Choix d'Ozymandias )

Etrangement, Tenduk parle avec son frère, et retient les discussions qu'ils ont régulièrement.
Si les malheurs survenus aux autres Gardiens traversent celui de l'Insouciance, ceux d'Ozymandias préoccupent le placide Tenduk. Il est, à vrai dire, la dernière porte de secours d'Ozymandias, son dernier véritable lien de fraternité avec les Gardiens.

Car sur les Huit, seuls Raindobrill, Ozymandias et Tenduk savent que leur ennemi juré est Ogrimar et ses servants.
L'Haruspice n'est pas une menace à leurs yeux car ils le savent ( ou le croient ) plus juste qu'il n'y paraît.

Et Ozymandias aurait bien pu devenir le seul Gardien Corrompu si Tenduk n'était pas intervenu.
Depuis ce jour, le Gardien de la Flamme Obscure respecte et, il est bien le seul, comprend l'Insouciant.

Vis-à-vis des Enfants de l'Haruspice, Ozymandias reste toujours discret, a parfois mené certaines attaques sur les familles des Héritiers ( dont la famille Eryn ) en prétextant appliquer la Purification de l'Haruspice.
Mais ses méthodes sont extrêmes comparées à celles des Haruspiciens, et les êtres quil a pu engager dans ses attaques éclairs nont jamais été Haruspiciens, le prétendant pourtant haut et fort sils étaient attrapés par les autorités en vigueur.

Raindobrill est le seul parmi les autres Gardiens à savoir qu'Ozymandias est Yaruspikia.
Vouant une haine sans limite aux Enfants de Sudra, Ozymandias a cherché dès le début un moyen de les corrompre, testant diverses solutions alchimiques, divers sortilèges, allant même jusqu'à verser son essence dans leur sang.
Il y est finalement parvenu, créant les Ombres du Ver Noir, installant progressivement son règne sur la patrie de sa mal-aimée.
Il lui suffit dun mot, dun ordre, pour plier à sa volonté ceux qui ont été corrompus par son essence.

Non content d'avoir effacé la mémoire du Fils de la Gardienne du Détail, et d'avoir détruit son passé, il a bien l'intention de transformer ce rejeton en Servant du Chaos.
Manipuler Grigan s'était révélé extrêmement difficile.
Et la résistance de son fils impressionne le Gardien, mais il sait que toute chose possède un point de rupture, et que tôt ou tard il l'atteindra.

Les mouvements du Gardien de la Flamme Obscure sont lents, posés, et ses paroles sont choisies avec soin, prononcées d'une voix grave, sans pour autant être rocailleuse ou agressive.
S'il est mis en colère, son attitude change du tout au tout, et il devient alors une véritable furie.

Conscient de ses talents d'orateur, il les dissimule, ayant souvent constaté que la méfiance s'installait aisément sous de trop belles manières.

Extrait de l'Héritage des Héraults : "Je suis Frère du Charbon, Comagnons des Hiboux, Une Peau Noire me revêt, et la Chaleur brûle mes Os." ( Début de la citation originale : "Je suis Frère des Dragons, etc.", ne voulant pas mêler les Dragons à tout cela, vous comprendrez la modification, rapport à l'Ebène. )

Ce quaime Ozymandias :
- Recevoir une information faisant avancer ses plans sans quil en ait eu lui-même lidée.
- Trouver sur son chemin un imbécile prônant la Gloire du Dieu Sombre, et lui faire comprendre quOgrimar ne pourra rien faire au moment où la Purification atteindra la pauvre âme souillée de ceux qui le servent.
- Ridiculiser les Séraphes et faire deux des objets darts vivants.
- Lattention de Tenduk à son égard. Il lappelle dailleurs « Petit Frère Compatissant » lorsquils discutent tous les deux, et fait tout pour que lInsouciant nait pas vent de ses actions.

Ce que déteste Ozymandias :
- LOrdre de la Rédemption. Ces êtres ont à ses yeux une couleur insipide, et représentent une tâche dans le royaume de Goldmoon. Le fait que sa proie favorite en fasse partie joue grandement dans cette appréciation, et le Gardien de la Flamme Obscure considère que tous les Rédempteurs qui se mettront sur son chemin trouveront le même sort que le Fils de Sudra.
- Les petits arrangements entre ses frères et sa sur lorsquil sagit de contrer des plans découverts.
- Les messes basses. Une bonne manipulation produit de bons manipulés. Un bon manipulé ne fait pas de messe basse. Il avoue tout à son employeur, afin que celui ci puisse juger si le manipulé est encore efficace.

Ce que hait Ozymandias :
- Ymir. « Un sombre crétin qui finira un jour par nourrir les Arbres quil aime tant. »
- Sudra. « Cest une idiote qui naurait jamais dû rejeter son amour et son statut de Parcelle. »
- Raindobrill. « Un fou, quil faut craindre. »
- Les manières dAlfandor. « Ce petit impudent croit avoir son rôle dans le Cycle »
- Les Héritiers. « Des abrutis, des ignorants, des faibles. Mais qui peuvent sunir et former un groupe dangereux. Si les circonstances le permettent et quils ont toujours confiance les un envers les autres, évidemment. *sourire malsain*»

( Ce que Raindobrill sait : Ozymandias na jamais renoncé à Sudra, et si son Plan a une tournure générale, comprenant tout Althéa, ce nest que parce que Sudra a décidé de consacrer sa vie à la planète en même temps quYmir. Si Sudra avait décidé de seulement soccuper des écureuils, Ozymandias aurait cherché à nuire aux écureuils, créant des écureuils maudits et un Culte de lHaruspice parmi ces rongeurs. Mais il nen est rien, heureusement. )

Fenyalon et les Bréhanites

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:45:38 (#2916368)



Lors de la Séparation, la Force des Héraults s'est concentrée en une seule et même entité.
Raindobrill lui a donné le nom de Fenyalon, Le-Battement-De-Coeur.
Dès son premier mouvement, Fenyalon produisit un souffle qui balaya les autres Gardiens sur l'ensemble Althéa.
Alors, celui qui allait devenir le Gardien de la Force Innée ouvrit les yeux.
Sa solitude lui déchira le coeur et, certain d'être seul à émerger, il erra sur la planète deux siècles durant, jusqu'à ce que Raindobrill et Ymir viennent le chercher.

Tout à la joie de pouvoir trouver compagnie, il voulut serrer les deux Gardiens dans ses bras.
Qui reculèrent vivement. Ymir expliqua alors à son frère ce qui s'était passé, et Fenyalon éprouva une grande honte.
Non seulement il était responsable de la dispersion des Gardiens, mais il avait tourné sans cesse au creux du même vallon durant ses deux cents années d'errance.

Si tous les Gardiens ont appris à connaître le monde ensemble, leur éducation autonome diffère par les chemins qu'ils ont choisi ensuite.
Ayant toujours cru que sa force intérieure devait être plus importante que la force développée par son corps, Fenyalon a passé de longues années à voyager, apprendre, et méditer.

Fenyalon n'a jamais aimé côtoyer les Elfes, qu'il considérait trop rêveurs, et, si la compagnie des Nains lui a énormément appris, leur violence naturelle lui a toujours rappelé ses premières erreurs.
L'Humanité est pour lui une source d'intérêt constant. Ces petits êtres qui cherchent à se dépasser, si fragiles à la naissance et hésitants durant la majeure partie de leur existence, le fascinent. La décision prise par Sudra le contrarie, mais il la respecte et la comprend tout à fait. Même s'il ne la défend plus contre les remarques d'Alfandor et Tenduk lors des réunions des Gardiens, il la soutient, et est allé jusqu'à surveiller les "Enfants de Sudra".

Lors de ses pérégrinations, Fenyalon se surprit à questionner Brehan en son for intérieur au sujet de l'Honneur. Les prières de voyageurs l'auraient-il influencé ? La question fut rapidement éludée, et le Gardien décida d'aller trouver les représentants du Dieu sur Althéa.
S'ensuivirent de longues discussions, et une observation patiente de la formation des Chasseurs et Ecuyers.
Leur conception de l'Honneur n'est pas encore très claire dans son esprit, peut-être parce que chacun voit l'Honneur différemment, mais il respecte tout Brehanite qui observe un code moral strict.
S'il s'est un jour trouvé devant Brehan, il ne l'a jamais su.
Seul le Dieu serait capable de rassurer le Gardien à ce sujet, mais il a dautres démons à fouetter.

Bien qu'aimant la compagnie des humains et le côté qu'ils révèlent après quelques chopes de bière, Fenyalon n'appréciera jamais de faire une démonstration de force, et s'il le fait ce sera sous une autre identité, le plus souvent celle de Leny Nona, petit anagramme conçu par Ymir, tout en cachant son potentiel.

Il respecte à sa manière la Voie des Gardiens, sans pour autant en faire son modèle.

Ce qu'aime Fenyalon :
- Savourer la chair d'un animal après une longue chasse.
- Discuter de morale avec les humains, et tenter de découvrir les failles de leur raisonnement ( non sans mal, car s'il n'est pas sot, il est parfois plus naïf qu'il ne le croit ).
- Etre surpris par la forte volonté d'un être vivant, quel qu'il soit. Même si l'être est fondamentalement mauvais, Fenyalon le respectera, et le considérera alors comme un ennemi "honorable". S'il le traque, il tentera toujours de pousser cette proie jusque dans ses derniers retranchements afin qu'elle fasse preuve de courage. Peut-être alors ne l'achèvera-t-il pas...
- Un combat dont l'issue est imprévisible.

Ce que n'aime pas Fenyalon :
- La bière frelatée.
- Ceux qui se cachent derrière une forte détermination alors qu'ils sont près à tout laisser tomber au moindre obstacle inhabituel.
- Toute forme de lâcheté, trahison ( par extension, Fen' est souvent en désaccord avec Alfandor et n'adresse plus la parole à Ozymandias ). La ruse est pour lui une sorte de force intérieure, aussi ferme-t-il souvent les yeux sur ce genre de procédé, mais cela ne veut pas dire qu'il aidera ceux qu'ils surnomment "les Renards" dans leurs plans.

Ce que hait Fenyalon :
- Ceux qui profitent de leur force pour asservir les faibles, ou imposent leur choix sans en avoir discuté au préalable.

Son rêve :
- Rencontrer un jour un être aussi fort que lui, et nouer des liens d'amitié avec lui.

Particularité dûe à sa Parcelle :
- Une force démesurée, une volonté plus résistante que le mithril, et une capacité de guérison exceptionnelle.

( Ce que Raindobrill sait : Fenyalon est mortel, mais pour le tuer il faudrait tout d'abord trouver le moyen d'empêcher la Guérison Innée de fonctionner. Ce qui équivaut à réduire sa volonté à néant. Pour cela, Fenyalon devrait traverser le Lac aux Mille Facettes et affronter le Monolithe du Doute. L'Ancien ne le permettrait pas, aussi Fenyalon est-il virtuellement immortel. Virtuellement. )

Musique écoutée durant la création et le développement de Fenyalon : "Brothers of Metal - Part 1" - Manowar - Louder than Hell album.


Le Poing au Coeur d'Or

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:48:03 (#2916385)


La technique employée par Fenyalon au cours dun combat est celle du Poing Tendre.
Conscient de sa propre force, il ne lemploie jamais tout son potentiel, et préfère réduire sa force lorsquil sagit dun duel contre un être humain ou toute créature possédant forcément moins de force que lui.

Avec le temps, cette technique sest développée, et Fenyalon est parvenu à donner de terribles coups sans pour autant blesser ses adversaires.

Lair déplacé provoque principalement un bruit effrayant, réduisant les créatures les plus faibles à la fuite. La cadence de frappe de la « Brute », ainsi est-il surnommé par Alfandor, suffit souvent à faire fuir les êtres plus coriaces.

Sil handicape un adversaire jugé valeureux et digne de le combattre, il ira même jusquà se blesser grièvement pour rétablir un équilibre.

Ainsi, contre un guerrier Nain, il se brisa une jambe, réduisant son déplacement.
Ce qui ne lempêcha pas de gagner, mais son acte fut grandement apprécié.
Cependant, le Gardien saperçut que le combattant aurait pu mourir très facilement.
Depuis ce jour, Fenyalon refuse de se laisser aller à un duel sans employer lintimidation.
A contre-cur mais existe-t-il réellement un autre moyen ?
Ce nest pas faute davoir cherché, mais pour le moment aucune autre solution ne sest imposée à lui.

Pour ordre didée, le plus remarquable séisme provoqué par un des prêtres les plus puissants dAlthéa négalera jamais ceux provoqués par Leny. Certes, il doit concentrer toute son essence pour y parvenir, mais il y arrive.

Cependant, ce serait une erreur de sa part dagir ainsi, et ce pour deux raisons.
La première parce quil entrerait en conflit avec ses propres idéaux.
La deuxième parce que ses capacités de régénération seraient alors grandement réduites, voire annulées pour une coute période, le laissant à la merci de nimporte quel mauvais coup.
En concentrant toute son essence, Fenyalon irait contre sa volonté de respecter lexistence, et devrait donc faire fi de toutes ses années de méditation, dobservation et de réflexion.
Ce que Raindobrill na pas encore compris. Mais qui sait les temps changent.


Rorschach et les sélénites

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:50:58 (#2916408)


Persuadé d'être l'amant caché de Sélène, Rorschach a observé ceux qui servent la Dame de la Nuit.

L'assassinat n'est pas pour lui un mal, il a déjà écourté l'existence de quelques Enfants d'Ebène ou d'Ogrimariens trop entreprenants. Le meurtre est un simple moyen de faire cesser le mal commis par certains.
Ce n'est donc pas un crime dans l'esprit du Gardien, mais une justice équitable.

Le vol reflète à ses yeux un souci de nécessité dans un monde corrompu par la valeur matérielle de chaque chose.
Il ne comprend d'ailleurs pas ce qu'est l'or ou toute forme de troc.
S'il veut, il prend.
Si quelqu'un désire un objet, et que cela ne nuit à personne, alors rien n'empêche Rorschach de subtiliser l'objet et de satisfaire le nécessiteux, si la personne est réellement dans le besoin.
Ce n'est donc pas du vol dans l'esprit du Gardien, mais une répartition équitable.

Gare à celui qui voudra manipuler Rorschach en lui faisant subtiliser un objet ou assassiner quelqu'un alors que la personne est innocente... Alfandor a voulu manipuler son frère à plusieurs reprises et il s'en mord encore les doigts, dépossédé de son plus précieux grimoire.

Le Gardien du Masque aime l'ambiance qui règne lors des réunions du Culte de Sélène, auxquelles il est toujours apparu visage apparent ( deux fois durant le règne des Elfes, une fois sous la civilisation Naine, jamais encore parmi les humains, ce qui fait peu, mais Rorschach na pas toujours la conscience du temps qui passe y étant toujours apparu sans le masque, on peut dire quil a réellement participé aux réunions cf LAmant du Clair de Lune ). La libération de StoneHeim l'a fait sortir de sa tanière et ses discussions avec la Lune ont depuis quelques temps pris des tournures de rapports sur l'activité du Dieu Sombre.

Rorschach a appris l'existence des Ombres de Sélène quelques temps après la réapparition d'Aguellaus dans le royaume de Goldmoon.
Il a éprouvé au début une immense jalousie à l'égard de ces êtres que semblait préférer la Dame Nocturne.
Mais avec le temps, il pense avoir appris à comprendre l'utilité des Ombres et reste persuadé qu'il occupe une place toujours aussi importante dans le coeur de sa Dame. Cest ce quil croit. Il croit les avoir déjà vues, croit leur avoir même donné un coup de main. Mais cela nest peut-être quune illusion. Un fantasme ayant pris forme dans son esprit.
Les Ombres seules peuvent le dire.

Rorschach a fait tout son possible pour aider les Sélénites dans la Guerre contre les Démons contée par Minrée.
Du moins, en est-il persuadé.
Seuls les Sélénites ayant participé à la Guerre sauraient confirmer ou nier ses propos.



L'Amant du Clair de Lune

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 14:53:20 (#2916431)



Rorschach est le plus jeune des Gardiens, physiquement et mentalement.
Sudra et Ymir le surnomment le Cadet, car il est le dernier à avoir pris forme, alors que la nuit tombait.
Il écoute les conseils de ses aînés mais aime n'en faire qu'à sa tête.

L'heure à laquelle il prit forme est dite "entre chien et loup", aussi ne peut-il prendre de forme animale, et disparaît-il dès le premier rayon du soleil. Il se déplace le plus souvent comme tout humain, peut se rendre presque imperceptible, et éprouve parfois quelque mal à attirer l'attention sur lui, aussi essaie-t-il de la garder quand il l'obtient.Rorschach représente la fantaisie et le caractère éphémère des Hérauts, ainsi que l'effacement des Gardiens dans leur observation d'Althéa. Cette dualité se retrouve sur son masque, où se détachent sur fond blanc deux taches symétriques, l'une noire, l'autre d'un bleu nuit constellé de petits points jaunes.

Raindobrill lui-même a conçu ce masque, utilisant quelques pièces de tissu afin que le Gardien ne soit pas gêné, mais ce n'est pas pour autant que l'objet possède un pouvoir.
Seul Rorschach est parvenu à faire rire l'Ancien, aussi fut-il remercié.

Le Cadet n'a jamais vu la lumière du soleil, mais il n'éprouve aucune gêne à ce sujet. Le feu et les lumières vives le dérangent un peu, pouvant le rendre grognon, mais s'il revêt son masque, les taches couvrant les yeux et une partie des joues, il retrouve son humeur habituelle.

Lorsqu'il dit écouter les oiseaux et la nature lui conter les événements d'Althéa, il ne ment pas, et n'est pas persuadé de pouvoir le faire.
Il a simplement appris d'Ymir le langage de la Nature.

Essais de peinture, musique, chant, sculpture, le Cadet a essayé tous les arts, mais cherche une perfection dans ses ( rares ) oeuvres et dit la trouver "seulement dans le reflet de la Lune".

Si l'Héritage parle peu de lui, c'est que son auteur tient à garder Rorschach dans l'ombre de ses aînés.

( Ce que Raindobrill sait : Le tissu qui constitue le masque dégage une douce odeur... comme celle d'un enfant. Et tous ceux qui pourraient porter ce masque verraient leurs rêves exacerbés, portés presque à la limite du réalisme. Une imagination débordante est parfois une impasse pour les romantiques. L'Ancien n'a pas voulu punir ou utiliser Rorschach mais lui donner le moyen de vivre pleinement sa passion. Peut-être les rêves du Cadet sont-ils réels... seuls les Dieux peuvent le dire.)

Un soir, alors que Rorschach comtemplait la Lune, il vit Sélène lui apparaître.
La Déesse, intriguée par ce fervent admirateur, avait décidé de mieux le connaître.

Les nuits passèrent, le Gardien et la Déesse discutèrent de choses et dautres, et vint le moment où le Cadet ne tint plus et embrassa la Dame de la Nuit.

Depuis cette nuit, il est devenu son fidèle serviteur, et ne cesse de discuter avec elle.

Ce quaime Rorschach :
- La simplicité.
- Le sourire dun enfant.
- Un vol dangereux parfaitement réussi.
- Rouler un riche et permettre à dautres de mieux vivre.
- Le son produit par une corde darc alors que la flèche vient de partir.
- Toucher une cible les yeux fermés.
- Les sourires et les petites attentions de la Dame de la Nuit.
- Les arts et la nature.

Ce que naime pas Rorschach :
- La sévérité.
- Les ordres idiots.
- Etre traité de menteur ou didiot.
- Quand la Dame de la Nuit le boude et quil ne comprend pas pourquoi.

Ce que déteste Rorschach :
- Les plans complexes montés par Alfandor.
- Le silence de Raindobrill, il aimerait parvenir à faire rire une nouvelle fois lAncien.
- Etre empêché de faire la fête. Il pourrait devenir méchant si quelquun compte vraiment lempêcher de samuser, que ce soit dans une fête ou simplement pour son plaisir sans aucune raison apparente.

Musique écoutée durant la création de Rorschach : Hijo de la Luna - Mecano - Titre de l'album oublié ( *honte* ).
Musique écoutée durant le développement de Rorschach : Jungle Boogie - Kool and the Gang - mp3 ( L'album n'étant pas en ma possession et n'étant pas répértorié dans ma liste... et puis j'ai eu la flemme de chercher, je l'avoue. )

.

Fini pour moi, tend le bébé à Denriel :)

Par Muabdib Serra le 31/12/2002 à 15:01:40 (#2916488)

Voila c'est fini pour ce que j'ai en ma possession, je laisse le soin à Denriel/Melkhen/Vetéah de continuer sur ce qu'aurait pu être une autre fin de T4c

Allez Cyrille au boulot, sors de ta banquise :D

Je remercie ceux qui auront le courage de tout lire

Je remercie ceux qui n'auront pas lu de s'abstenir de tout commentaires, du genre c'est trop long ...

Je remercie Gaelle qui a souhaité avoir une connaissance de l'autre fin possible


Bonne lecture:)

"Esquisse un sourire"

Par Gaelle Drake3RD le 31/12/2002 à 23:49:52 (#2919343)

Merci infiniment Mumu:)) depuis le temps que je voulais savoir sur ce texte... merci, merci!!

Se penche sur les vélins... poursuivant sa lecture

Par Vetea Follis le 1/1/2003 à 14:34:41 (#2921663)

Argh, mais il a tout mis !

Bon... pour Sudra, une petite explication s'impose, puisque le terme signifie "Esclave" en Inde. Je ne l'ai su qu'après, mais au final... ça rejoint très bien le personnage.

Le temps de fouiller les archives, et c'est parti...

*grommelle, se grattant le haut du crâne*

Par Ayame le 2/1/2003 à 8:43:11 (#2925788)

Cette histoire m'as toujours fait rêver.

Merci Mumu adoré :)

Trop de savoir, trop de pouvoir, trop tôt.

Par Vetea Follis le 2/1/2003 à 15:09:19 (#2927677)

Le savoir apporte le pouvoir.
Or Tenduk, désintéressé par le pouvoir dès le premier jour, puis dégoûté par l'abus qu'en ont fait Alfandor et Ozymandias, estime que le savoir doit être apporté lentement, afin d'être complètement assimilé et entendu par tous.

Il est le seul à avoir jamais pris un apprenti humain, espérant trouver en l'Humanité cette insouciance vis-à-vis du temps.
Peine perdue, la courte vie des hommes les empêche de pouvoir se concentrer efficacement sur l'instant présent.

Les Elfes avaient suscité une part de son faible intérêt pour le monde, mais trop passionnés par les arts et la connaissance, lassèrent vite le Gardien.

Quand aux Nains, Tenduk ne se rappelle même plus leur existence.

Raindobrill pensait que son frère aurait la capacité de contrôler le temps qui passe, mais Tenduk n'aurait jamais pu supporter une telle responsabilité. Cela lui aurait demandé toute sa concentration sur des problèmes de faille, de conflits... autant lui demander d'accomplir un rituel de mémoire.

La seule particularité de l'Insouciant est de pouvoir occulter la mémoire des gens. En réalité, par un simple contact, il permet à l'être d'oublier qui il a été et de commencer une nouvelle vie tout en gardant ses facultés et l'ensemble de ses connaissances générales ( Par exemple, ce que sont les arbres, les oiseaux, sans pour autant arriver à différencier chaque espèce, même si la personne était auparavant passionné par la nature et les espèces que l'on peut y trouver. ).

Ce qui fait de Tenduk un Gardien à part entière, outre son désir inconscient de voir cesser le Jugement de l'Haruspice et les activités du Dieu Sombre, est que cette particularité s'applique autant aux mortels que sur ses frères et soeurs. Assimilé par Ozymandias, le pouvoir de Tenduk effaça la mémoire du Fils de Sudra.

La seule fois où les Gardiens ont pu voir l'Insouciant affecté par l'Humanité fut lorsque StoneHeim réapparut.
Le réveil du Dieu du Chaos le perturbe intérieurement, ses origines entrant en conflit avec son attitude naturelle.

Chaque fois que Tenduk croise un Séraphe d'Ogrimar, il ne peut s'empêcher de vouloir le comprendre, de lui poser toutes sortes de questions. S'il s'avère que l'Ailé sert bien Ogrimar et les Séides de la Haine, le Gardien enverra son nom à ses Frères actifs. Au cas contraire, il laissera l'Ailé en paix et oubliera même son existence.

Par Edelia/Alanis le 3/1/2003 à 5:13:14 (#2932678)

*cligne des yeux devant l'écran... dur de lire autant à la fois... pour bien saisir ;)*
*a imprimé le tout... (ah si! depuis le temps où j'entends parler par petits bouts de cette histoire sans vraiment en savoir l'essence même) sur du papier blanc... moins difficile pour les yeux, en ce moment ;)*
*donnera ses félicitations ( j'en suis certaine avec ce que j'ai lu :) ) à l'auteur de ce texte.. avec une imagination étonnante*

*lira la suite.. avec un sourire et un songe à la fois* (a qui comprendra :) À bientôt! ;))

Par Muabdib Serra le 3/1/2003 à 6:56:35 (#2932835)

*sourit à Alanis*

Aux auteurs puce

Un songe n'est parfois que le précurseur d'une réalité

Par Muabdib Serra le 4/1/2003 à 14:16:31 (#2942643)

Cyrille tu dors je suis sur que tu as d'autres écrits :D

Par Nolwena le 5/1/2003 à 14:48:23 (#2949500)

Provient du message de ----> Ayame <----
Cette histoire m'as toujours fait rêver.

Merci Mumu adoré :)



*livide, vient de voir passer un fantôme*

REVIEEEEEEEEEEEENNNNNNSSSSSSSSS j'ai des trucs à te direuuh !

Message dans le vent surement mais bon ;)


*toussote* pour en revenir au texte, je me suis toujours posée des questions sur cette histoire... merci pour les réponses Muab :) *imprime pour lire plus tard*

Par ArthurPendragon le 5/1/2003 à 14:57:09 (#2949553)

-----[ Caro Exnihilo ]-----

*a vu le meme fantome que nolwena*

Merci Muab, et a toi Vetea :)

Dsl j'ai mis le temps pour le lire (en plusieurs fois en fait :p)

tres beaux textes et lourds en explications ca maquait :)

Par Vetea Follis le 5/1/2003 à 16:13:28 (#2950015)

Je ne dors pas, je ménage l'effet de surprise... enfin plus sérieusement, y'a rien à ménager du tout, je suis juste à profiter de certains temps libres avant la reprise du boulot.

Mais... pour le plaisir un rappel :

Le Conte de la Forêt du Paon

- Du jour où la perdrix ne volait plus, le paon leva la crête, et ne fit rien pour aider l'oiseau disparu.
"A quoi bon ?" se disait-il "Si cette imbécile s'aventure plus profondément dans la forêt, là où les Druides eux-même ont peur de s'aventurer, c'est son histoire ! La mienne a d'autres tournures, et je la veux bien plus belle, sans curiosité je ne me porte que mieux."
Ainsi, la perdrix ne volait plus.

- Du jour où la grive ne volait plus, le paon se reposa, et ne fit rien pour aider l'oiseau disparu.
"Cette idiote a encore dû suivre son estomac, et chercher une terre où les autres n'avaient pas tourné les vers." se disait-il "Tant pis, la gourmandise n'amène que des ennuis, et le plumage en pâtit."
Ainsi, la grive ne volait plus.

- Du jour où le coucou ne volait plus, le paon lissait ses plumes, et ne fit rien pour aider l'oiseau disparu.
"A déposer ses enfants n'importe où, et à mener une telle vie de débauche, elle n'a que ce qu'elle mérite." se disait-il "Ses grands yeux tirés par la fatigue et ses ragots ne me manqueront décidément pas."
Ainsi, le coucou ne volait plus.

- Du jour où l'aigle ne volait plus, le paon se désaltérait, et ne fit rien pour aider l'oiseau disparu.
"Il aura suffit qu'un autre le défie de retrouver les imbéciles, et il se sera mis en colère, pretextant qu'aucun n'était plus qualifié." se disait-il "Qu'il les cherche, malgré ses qualités, son arrogance me fatiguait trop souvent."
Ainsi, l'aigle ne volait plus.

- Du jour où le hibou ne volait plus, le paon battit des ailes pour aligner ses plumes, et ne fit rien pour aider l'oiseau disparu.
"S'il passait moins de temps à dormir, il ne lui serait rien arrivé." se disait-il "Ses hululements ne me réveilleront plus, ma beauté sera intacte, même de nuit."
Ainsi, le hibou ne volait plus.

- Du jour où le moineau ne volait plus, le paon choisissait avec soin les baies qui allaient constituer son repas.
"J'étais surpris qu'il ne disparaisse pas plus tôt, lui. Il aura encore essayé de construire son nid dans un endroit impossible en volant les fondations de celui d'un autre." se disait-il "Petit crâne, petite vie, petite peine."
Ainsi, le moineau ne volait plus.

- Du jour où le paon ne volait plus, il s'admirait dans le reflet d'un lac avoisinant, faisant et défaisant la roue qui lui donnait tant de fierté.
Aussi ne vit-il pas venir la créature.
Aussi fut-il emporté au coeur de la forêt.
Ainsi, le paon ne volait plus.
______________________

Il est dit qu'au coeur de la Forêt du Paon existe une clairière où sept statues d'oiseaux reposent, et que ceux qui ne parviennent pas à se débarrasser de leurs fautes se perdent à jamais dans les sous-bois, revenant sans cesse à la clairière aux oiseaux.

Musique écoutée durant la création et le développement de l'Epreuve - Forêt du Paon : Golden Bride Princess - Beto Vasquez band and Guests - Infinity album.


Et oui, ce conte était une partie de l'Enfant Etoile... bon la suite dès que possible.

Par Kalypso le 12/1/2003 à 13:53:56 (#3002802)

*attend toujours*

Par Stigma le 12/1/2003 à 14:12:11 (#3002901)

Je n en reviens pas j ai eu le courage de tout lire, passionant, merci a toi mumu;)

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