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[humour]Les Aventures de Kalon

Par Nargrim le 28/12/2002 à 15:10:59 (#2895473)

En Surfant sur le Web j'ai mis la main la dessus enjoy:

KALON ET L'ILE DU DIEU FOU

Un récit plein de bruit et de fureur



I ) Chroniques de l'âge Bornérien


Entre la chute de l'Empire d'Or et l'avènement des Pères de Mrryn, alors que les horreurs sans nom du Cycle de Sang n'étaient déjà plus que légendes terrifiantes et que les Dieux Aînés n'avaient pas encore commencé à comploter pour leur retour, le monde connut une ère troublée appelée Âge Bornérien.
C'était un temps de sorciers et de démons, de puissantes forteresses et de hordes innombrables, de fer et de feu, un temps où, par la ruse, l'adresse ou la force, un homme pouvait se dresser contre le destin et triompher des obstacles mis sur sa route par les dieux ombrageux, un temps où encore se dressaient les ruines cyclopéennes des cités perdues de Xhan, pleines des cris des âmes suppliciées en ces lieux vingt siècles plus tôt, de sombres et mystérieuses forêts recouvraient alors la Terre et donc le papier ne coûtait pas cher, ce qui explique qu'on y aimait tant les interminables introductions.
Et si un seul nom devait rester de cette époque, ce serait celui de Kalon.



II ) Où l'on apprend l'histoire de Kalon.



Il avait suivi un cursus somme toute assez classique; après une enfance pleine de jeux virils et mémorables corrections paternelles, il avait accompagné sa horde qui épisodiquement écumait son Héboria natale et les provinces environnantes, ce qui lui avait valu malgré son jeune âge une flatteuse réputation de sombre brute. Puis il avait vu son clan massacré sous ses yeux par un mystérieux cavalier à l'armure noire dont, à ses moments perdus, il cherchait à se venger. Mené en déportation dans les mines de Thendara, il eut tout loisir de cultiver sa musculature avant que des marchands Khnébites ne le remarquent et ne le rachètent pour en faire un gladiateur dans une de ces petites arènes itinérantes qui sont la spécialité des terres du nord. Il se perfectionna alors au métier des armes, et apprit le peu qu'il savait sur le monde avant de s'évader et d'embrasser la carrière de mercenaire dans l'armée de Badalos, prince cadet de Melgosia, une petite cité-état assez crasseuse qui, dans la région, passait pour une métropole impressionnante. Il prit donc part à sa première guerre, un conflit aussi atroce que bref entre Badalos et son frère aîné dont les enjeux étaient le trône bancal et la couronne oxydée de Melgosia.
Le destin voulut qu'il choisisse le camp du vainqueur et c'est fièrement qu'il entra dans la ville en flammes, à la tête de la demi-douzaine de bons à rien qu'on lui avait confiés. Après une semaine de beuveries, l'esprit embrumé par le vin (c'est à dire un petit peu plus embrumé que d'habitude) et suite à un pari d'ivrogne, Kalon succomba aux charmes par ailleurs sujets à controverse de la princesse Zenia, soeur de Badalos. Mais après qu'il lui eut offert d'inoubliables instants de volupté, il fut surpris par la garde qui ne lui laissa guère le temps d'expliquer que la belle ne lui avait pas fermé la porte (ce qu'en fait il n'avait pas vérifié, étant passé par la fenêtre), qu'elle s'était lascivement alanguie dans ses bras (après qu'il l'eut assommée, il est vrai) et qu'elle ne s'était pas explicitement refusée à lui (la pauvrette étant muette de naissance). Quoi qu'il en soit, Kalon sauta sans blessure aucune de la plus haute tour du palais - soit, il était au premier étage - et s'en fut vers le nord où il savait trouver la Forêt des Ombres qui lui fournirait, il y comptait, un abri.



III ) Où notre héros échappe à la mort, du moins temporairement.



Or il se trouvait que la Forêt des Ombres avait connu des jours meilleurs. Au temps jadis en effet s'étaient dressés là, tels autant de soldats immobiles, titanesques et éternels, des millions de séquoias géants aux lourdes branches chargées d'épines longues et noires et de chatons pelucheux, mais la main avide de l'homme, la mandibule vorace de l'insecte xylophage, à moins que ce ne fussent les pluies acides, avaient ruiné à jamais ces cathédrales de verdure dont il ne subsistait que troncs moisis et bosquets chenus.
Kalon courait donc de toute la vitesse de ses jambes, et dieu sait qu'il pouvait courir vite dans les plaines glacées d'Héboria, mais le plateau où il se trouvait était accidenté, couvert de divers résidus végétaux et il était pieds nus, car ses sandales étaient restées dans la chambre de la princesse. Le reste de ses vêtements aussi, d'ailleurs. De toute manière, le plus piètre cavalier ira toujours plus vite que le meilleur des coureurs, et les Gardes Noirs de Melgosia savent, entre autres choses, monter à cheval. Kalon atteignit un providentiel vallon dont il dégringola plus qu'il ne dévala le flanc escarpé et - miracle - boisé. Les chiens l'y suivirent bientôt.
Ce qui avait sauvé Kalon jusqu'ici, c'est que le dogue melgosien n'est pas un chien courant, à la base. Trapu, plutôt petit, juché sur de curieuses pattes arquées et revêtu d'un pelage ras par endroits et inexistant ailleurs, il semblait de prime abord que le créateur ait été distrait quand il l'avait conçu. C'était faux: en fait, toute son attention était concentrée sur la partie avant, celle qui porte les dents et que, pour simplifier, nous appellerons "tête". Le dogue melgosien est une machine à mordre, il est connu que lorsqu'il tient une proie entre ses terribles mâchoires, seule la mort peut le faire lâcher prise. On connaissait du reste des cas où la mort n'avait pas suffit.
En bas dans le ravin, coulait un ruisseau, ce qui est géodésiquement assez cohérent. Les chiens s'arrêtèrent sur la rive, traversèrent dans les deux sens, coururent en rond et gémirent en attendant que leurs maîtres cavaliers arrivent.
- Il a dû descendre le long du ravin, sire, pour troubler les chiens, fit le capitaine de la garde, martial.
- Ou bien le remonter, nota le roi, maussade. Il se serait bien passé de cette expédition punitive dans la campagne, il y avait tant à faire en ces lendemains de victoire. Heureusement qu'il pouvait compter sur un bourreau dévoué et dur à la tâche.
- Habituellement, sire, les animaux sauvages pris dans une telle situation descendent les rivières, ils vont plus vite.
- Et ils se font prendre car tous les chasseurs connaissent le coup. Notre homme est rusé, il a du souffle, il a du aller en amont pour nous tromper. En avant!
Et les chevaux repartirent dans de grandes gerbes de boue et d'eau glacée.
Badalos était un aristocrate volontaire et intelligent, mais avait cependant un défaut, bien excusable vu son métier : il méprisait au plus haut point les gens du commun, auxquels il se mêlait le moins possible, préférant frayer avec les gens de sa caste car parfois ils se lavent. Ainsi durant la guerre éclair qui l'avait porté sur le trône, avait-il peu fréquenté sa propre armée, et encore moins les mercenaires barbares qu'il avait engagé. L'eut-il fait qu'il se fut vite rendu compte d'une étrange particularité anatomique: la cervelle de Kalon était aussi lisse que son biceps était noueux.
Notre héros avait en effet suivi sans se poser de question tout à la fois son instinct et la pente, ce qui l'avait conduit au bord d'un lac. L'endroit était inquiétant, rien ne poussait sur la berge boueuse qu'on eut pu appeler plante sans offenser mortellement la gent végétale, une brume matinale flottait au-dessus de l'eau, lui donnant une teinte grisâtre et brouillant avec juste raison la forme hideuse d'une île tourmentée, au large. A un jet de pierre des premières vases émergées, une barque minuscule au bois noirci par la putréfaction servait de support à un personnage voûté, entièrement recouvert d'un manteau noir et tenant une longue gaffe dans sa main gantée(1). Sa capuche baissée ne laissait rien voir de son visage, et sans doute était-ce mieux ainsi. Kalon sauta prestement sur la barque d'une stabilité étonnante pour sa taille, et ordonna au passeur de sa puissante voix:
- Là-bas !
Il désignait l'île sombre d'un index impérieux.
Et le passeur appuya sur sa gaffe, propulsant son embarcation à une vitesse surprenante. Ils n'étaient déjà plus à portée de flèches lorsque les cavaliers et leurs chiens déboulèrent sur la rive et Kalon, debout à l'arrière du frêle esquif, les salua de son regard de fer et d'un vigoureux bras d'honneur. Peut-être aurait-il été moins fier s'il avait pu entendre le rire du roi Badalos et de ses gardes, peut-être aurait-il été plus prudent s'il s'était demandé pourquoi un passeur attendait à cet endroit où, manifestement, aucune route ne menait, mais insouciant et confiant en son destin, Kalon d'Héboria filait sur l'eau vers l'île du Dieu Fou.



IV ) Où l'on découvre l'île maudite de Lowyn.



C'était une terre d'une désolation comme peu de gens en ont jamais contemplée: une terre caillouteuse et infertile, noire comme la mort et dont semblaient suinter des exhalaisons méphitiques et impies que même l'âme lourde de notre barbare ne pouvait ignorer, parsemée d'innombrables dalles brisées ou couchées dans lesquelles on reconnaissait des tombes anciennes, sans nom. Pris d'une compréhensible hésitation, il fit demi-tour pour constater que déjà le passeur avait disparu dans la brume qui soudain s'était épaissie.
Alors il marcha sur l'île à la recherche d'un abri, d'armes, de vêtements et d'un bateau pour rejoindre un rivage plus accueillant. Il marcha longtemps car l'île était vaste et, partout, se dressait le même cimetière, sinistre et glacé, que nul renard, nul passereau ne venait réclamer comme son territoire. La brume lui cachait même le soleil et il se retrouva, après une heure, sur un rivage qui lui était familier puisque c'était celui qu'il avait quitté un peu plus tôt.
Notre héros commença alors à perdre le contrôle de lui-même. Certes les natifs d'Héboria sont de rudes gaillards à l'âme bien trempée, habitués aux longues randonnées solitaires dans les contrées hostiles, combattants à la bravoure reconnue, n'hésitant guère à attaquer les monstres les plus hideux des montagnes boréales ou les redoutables tribus masquées de Blov dont le nom fait frémir les plus téméraires, mais la magie est rare dans les terres du nord et ses habitants sont superstitieux au plus haut point. Kalon l'inflexible commençait donc à prendre peur. Et lorsque de la brume se formèrent autour de lui de curieux tourbillons muets, son coeur se glaça et ses membres se paralysèrent. Les tourbillons prirent forme presque humaine tandis que dans les oreilles de notre héros, les battements frénétiques de son propre coeur firent place à une musique comme il n'en avait jamais entendue, un petit air de flûte à la fois espiègle et lourd de menaces innommables. Alors les spectres parlèrent à Kalon:
- Fuis, héros, fuis l'île du Dieu Fou.
Une autre voix derrière lui:
- La mort t'attend sur l'île de Lowyn, fuis si tu veux vivre, et oublie le glaive si tu ne veux pas nous rejoindre.
Une présence féminine, près de son oreille gauche:
- Donne-moi ta vie, guerrier, donne-moi ta chaleur...
Mais déjà Kalon avait retrouvé sa mobilité et traversé en hurlant le cercle des âmes errantes, courant loin devant lui, loin des spectres qui le mettaient en garde.
Il n'arrêta sa course folle que quand il heurta le mur d'une grande tour.

Par - Sargamatas - le 28/12/2002 à 15:17:36 (#2895509)

Les premiers episodes sont pas excellents, mais la suite est franchement terrible :)

http://mapage.noos.fr/aspexpl/kalonbrw.htm
POur ceux qui veulent telecharger les fichiers en .doc ;)

Par Poudre le 28/12/2002 à 15:21:19 (#2895530)

Pas mal, même si j'ai longtemps cherché le rapport avec warcraft ( oui, je suis long à la détente :D ). :monstre:

Par Finarfin le 28/12/2002 à 15:22:57 (#2895546)

arggggggggggh on m'a coiffé sur le poteau ...

moi je les adores tous et ratez pas les aventures de Bralic Eùl destructeur aussi ....

ps : Nagrim tu as de la chance que Sarg l'ai fait avant moi sinon j'allais pondre une belle réponse hargneuse ....

Par - Sargamatas - le 28/12/2002 à 15:30:48 (#2895594)

Provient du message de Finarfin
ps : Nagrim tu as de la chance que Sarg l'ai fait avant moi sinon j'allais pondre une belle réponse hargneuse ....


J'ai etudié durant des année POudre afin d'essayer d'egaler sa legendaire rapidité a repondre a des posts :ange: :ange:

Par Finarfin le 28/12/2002 à 15:32:21 (#2895607)

Provient du message de - Sargamatas -
J'ai etudié durant des année POudre afin d'essayer d'egaler sa legendaire rapidité a repondre a des posts :ange: :ange:


JE ME VENGERAIS !!!!!

Par Nargrim le 28/12/2002 à 15:34:03 (#2895616)

MAIS PKOI T'AS MIS LE LIEN!!!

Moi qui voulais m'appliquer a faire une belle mise en page rien que pour vous :(:sanglote:

Par - Sargamatas - le 28/12/2002 à 15:36:51 (#2895633)

Provient du message de Nargrim
MAIS PKOI T'AS MIS LE LIEN!!!

Moi qui voulais m'appliquer a faire une belle mise en page rien que pour vous :(:sanglote:


Bah tu peut continuer a faire la belle mise en page, mais bon c'est toujours mieux de mettre les sources, imagines apres tout plin de fans acharnées qui viennent chez toi pour te demander des autographes, hein, t'aurai pas voulu ca ? :p

PS: Fin, mwaaha, j'attends que ca :p

Par Poudre le 28/12/2002 à 16:14:41 (#2895844)

Provient du message de - Sargamatas -
J'ai etudié durant des année POudre afin d'essayer d'egaler sa legendaire rapidité a repondre a des posts :ange: :ange:


Mes apprentis sont nombreux en ce monde, et certains sont très doués. :monstre:
Prends donc garde à ne pas tomber un jour sur plus véloce que toi, jeune posteur Jolien. :monstre:

:aide: :ange:

Par Nargrim le 28/12/2002 à 16:18:50 (#2895865)

Provient du message de - Sargamatas -
Bah tu peut continuer a faire la belle mise en page, mais bon c'est toujours mieux de mettre les sources, imagines apres tout plin de fans acharnées qui viennent chez toi pour te demander des autographes, hein, t'aurai pas voulu ca ? :p



Pour ca c'est deja trop tard :p :D

Par -Kalvin- le 9/1/2003 à 21:36:16 (#2984318)

pas mal pas mal

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