La derniere Marche... Le début du pelerinage

Par Floloa Terrae OD le 17/12/2002 à 15:38:54 (#2813615)

Mémoire remonte le cours du temps et fait revivre les lieux, mes acteurs, et les évènements passés...


La matinée s'était écoulée lentement, sous le ciel gris, un soleil pâle, la brume s'enroulant autour de chaque arbre immobile, attentif à tout bruits. Même les peupliers tremblant qui bordent l'entrée du Bâtiment principal de Windhowl retiennent leurs souffles. L'air pèse sur le dos des collines qui se dessine à l'entrée de la ville.
Soudain un cri perce l'air immobile, accompagné d'une lueur incandescente qui brise les cieux. Les moineaux buissonniers se sont tous dispersés, avec le vol aigu et les cris d'hirondelles. La nouvelle s'était répandue comme un orage qui s'abat sur la campagne. Des remparts on peut apercevoir les mouettes qui vont, traînant leurs larges ailes; dans l'air lourd à gravir et lourd à traverser.

-La ville de LightHaven est assiégée.

L'appel résonne dans mon esprit. A peine l'ais-je entendu qu'il se répète... Aussitôt, j'ai fermé le bouquin que j’étais en train d'étudier et suis aller me poster à l'entrée de la ville, et assumer ma responsabilité de Conseillère de Windhowl.
J'y ai retrouvée la sénéchal des Walkyries, l'ancien Chevalier Royal, des Gardes, des Syliens... Tous étaient présents pour défendre notre ville envers les forces sombres qui se dirigeaient vers le Duché.

Les éclairs brillent au loin, semblant déchiré en une brusque entaille le ciel. Tandis que hennit un cheval de labour dans les champs, Les dragons vaillants qui vont à la bataille escaladent l'azur âpre, comme une tour.

Mais la bataille faisait rage à LightHaven et plusieurs s'impatientèrent. Ils se dispersèrent a la recherche des dragons qui avait été vus se diriger vers nous. Au moment de leur départ, alors que mes yeux les voyaient s'éloigner, mon coeur se serras, car plus jamais je ne les reverrais...

Rester à la porte avec la Sénéchal et le Magicien de la ville, je pris contact avec les membres de l'Ordre de Dalaï afin que nous nous réunissions.

Ceux-ci arrivèrent et je m’éloignais en leur compagnie. Je pus cependant saluer Laverna, lui disant combien je l'avait apprécier et li souhaitant bien de la sagesse pour les moments et les décision a venir.

La réunion eu lieu prés d'une rivière au Nord du Duché. Dans l'eau tiède on apercevait les poissons blancs filant auprès des grands arbres noirs; dont l'ombre sur l'eau tremble doucement aux éclairs de l'orage. Deux pies qui crient s'envolèrent au loin a leurs approche, loin dans la prairie et vont se poser sur des tas de foin, plein d'herbes fleuries. Tableau irréaliste ou se mêle la tendresse du passé avec la fureur du présent.

La position à adopter fut vite décidée. Tous étaient d'accord. Parcourir Althéa, les Gardiens et les Maîtres de la Spiritualité soignant et prêchant la parole de Dalaï; les Défenseurs et les guerriers de la Licorne protégeant le groupe, des dragons qui attaquait l'île sous les Ordres de Jalaza. Le but de cet acte qui semble désespère a beaucoup ? Aider les Humains de notre mieux et une dernière fois tenter de les rendre bons pour que l'Haruspice les juges dignes de vivre.

Â…

Des heures plus tard, il ne restait plus que quelques survivant. Après les dragons de Jalaza, les suppôts de Feyd-Ehlan, tarentules monstrueuses, se mirent à pulluler. Celles-ci attaquèrent la ville royale et le palais. Les fiers remparts tombèrent sous les assauts des forces sombres. Je n’entendis qu’un écho des appels qui me furent lancés, toute mes pensées tournées vers des idées de paix et d’Harmonie pour tenter de trouver un équilibre dans le chaos grandissant. Je ne pris pas part à l’opposition au lieutenant de l’Haruspice. Mon rôle se déroulait dans l’ombre tentant de soigner et réconforter les blessés, de cette folie des hommes.

Par le plus grand des hasards ; alors que nous fuyons WindHowl en proie flammes des dragons ou nous étions venus aider les malheureux qui s’y trouvaient encore ; Nous vîmes de très vieux et bons amis : Entropie et Magic Mares. Combien ma joie fût grande de les voir ici. Comme je le devinais, lors de leur pèlerinage, ils avaient sentis le besoin et l’appel de nos cœurs avec le sentiment de ne plus nous revoir si ils ne venaient pas.

Alors que nous nous éloignons, les langues se délient et la conversation s’engage.

-Entropie : Elle n'aura pas de respect pour les hommes aux mains rouge du sang.
-Magic Mares : Nous n’aurons point besoin d artifices ... seul notre cœur présent est important.
-Linoa Mithror : L'apparence ne compte peu, seul les sentiments nobles et purs qu'il a dans son coeur sont importants.
-Entropie : Mes amis ! espérons encore en la sagesse et en la paix.
-Floloa Terrae : Jamais nous ne la perdrons Entropie, tu le sais bien. Nos cÂœurs a jamais recherche lÂ’harmonie et lÂ’amour.
-Linoa Mithror : Nous avons foi en l'humanité, la Paix et l'Amour.
-Magic Mares : L'espoir a toujours résidé en moi ... et résidera toujours mère.
-Dezainde Ehlan : Les armes n'ont pas su venir a bout des Drakes… L'espoir et le dévouement nous on permis de sauver des vies.
-Entropie : Ne craignaient de souffrir, craignez d'avoir le coeur mort, la vie est plus forte que tout et nos esprits seront unis a jamais.
-Floloa Terrae : Les armes, la force, les moyens, la puissance : pure illusionÂ…
-Magic Mares : Illusion que celaÂ… Oui !
-Linoa Mithror : La violence, une autre façon d'apporter désolation et misère.
-Floloa Terrae : Les humains n'ont su entendre nos appels, ils on cru en ces choses futiles, volatiles, cela les a menés a leur pertes...
-Magic Mares : Les armes n apportent rien ... la sagesse apporte tout.
-Entropie : Seule compte au soir de la vie la joie que vous avez sue mettre en ce monde.
-Linoa Mithror : Le bonheur de son prochain, voila un acte pur et pleins de noblesse.
-Floloa Terrae : La sagesse est la "source" de l'Amour Magic !
-Entropie : La seule force qui ne nous abandonnera pas est celle de l'amour.
-Magic Mares : Et l'amour est la vie.
-Linoa Mithror : Elle est source de la "Paix" !
-Floloa Terrae : LÂ’amour est la seule chose qui fait de ses vies une merveille.
-Dezainde Ehlan : L’amour est la vie et la vie est l'amour... c’est le cercle le moins vicieux qu’il puisse être.
-Entropie : C'est le souvenir de ces instants heureux et l'espoir de les voir renaître qui guide nos actes.
-Linoa Mithror : C'est l'espoir qu'on peut lire dans les yeux d'une personne qui m'apporte joie et bonheur.
-Floloa Terrae : Oui Dezainde, comparé au cercle du pouvoir et de la corruption…

Sans que le groupe ne s’en rendent compte leurs pas les mènent vers une clairière qui a été épargnés par le feu des dragons. Un oiseau chante, et sa voix s’élève, pure, simple et touchante. Le ruisseau s’est habillé en livré de joie, goutte d’argent d’orfèvreries. Une brume claire et douce flotte sur le champ d’herbes odorantes. Petit a petit la brume prend forme, et devant le groupe plongés dans sa discussion, apparaît la Licorne ; jeune fille pure, fière guerrière, sage de son éternité, incarnation de l’amour, symbole de pureté.
Les têtes se redresse, les yeux brille, le sourire devient éclatant, les pommettes s‘empourprent, les mains tremblent… D’une voix profonde la créature demande :

-La Licorne : Qui este vous étrange voyageurs ?

-Dezainde Ehlan : Nous sommes les témoins d'un autre art de vivre.
-Linoa Mithror : Notre foi en l'humanité nous à toujours guidé durant nos vie.
-Entropie : Nous aspirons à la paix dans la liberté et le respect des autres.
-Magic Mares : Nous sommes vivant, témoins que l’espoir ne meurt jamais.
-Floloa Terrae : Nous sommes ta voie Dalaï, et avons prêcher sur ces terres ta parole : L’amour de la vie et des autres vous guide.

Les réponses des marcheurs plus a l’entité. Celle-ci les mena sur l’une des plages du Duché, non loin de la clairière. Les pressants a monté dans le bateau, elle leur adressa ses paroles :

-La Licorne : Enfants de Dalaï vous avez accompli votre travail sur le monde d’Althéa. Vous avez su vous portez au devant des peuples et leur offrir l’amour. Vous avez utilisez toute votre sagesse pour que cette chimère prenne vie : un monde où l’amour inonderait les cœurs.
Mais d’autres terres encore on besoin d’entendre ses paroles. Ici le destin est scellé.

Et c’est alors que la nuit tombait sur Althéa que leur barque s’éloigna du rivage. Les yeux de Floloa se posèrent sur le rivage qui rapetissait. Son cœur était serré, elle laissait ici des amis, des proches, toute une vie… Qui s’envolait en fumé, comme celle qui s’échappait des ruines encore chaudes et fumantes de la Glorieuse WindHowl…
Les larmes coulèrent, comme la pluie fine qui s’abat sans relâche en mer. Longue, incessante pénétrante, douloureuse peine qui criait alors que nos regard devaient se tourner vers d’autres Royaumes…
Un dernier murmure s’échappa des lèvres serré de la jeune femme au teint claire, au cheveux couleur de la lune, et aux yeux de lilas :

-Floloa Terrae : « L’amour de la vie et des autres vous guide. » Que ces paroles reste gravées en vos cœurs survivants du miroir de Feyd-Ehlan.




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