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Pour Raker

Par Enthoniel Ezeil le 1/12/2002 à 20:46:43 (#2688118)

Cherchez pas, raker m'a demandé de poster ça ici... et j'le prend au mot :p

Le ciel était clair, aucun nuage ne venait perturber cet immense vide bleu qui repose au dessus de nos têtes. Ma position surplombait toute la vallée. Devant moi sétendaient des kilomètres dherbages, une immensité verte, qui semblait changer avec les caresses du vent. Jétais là, accroupi sur la corniche haute de cette montagne qui avait vécu déjà maints millénaires. Je touchais ses roches, sa vie, son histoire elle me parlait à travers les vents sifflants qui se jetaient contre elle telles les vagues sur les falaises, et moi, je lécoutais.

Je passais mes journées là depuis que mon père était parti, jattendais que les vents mapportent de ses nouvelles, mais rien ne venait

En cette matinée ensoleillée, alors que je mavançais vers mon point dattente, je voyais cette fumée noire qui émanait de la prairie était ce enfin eux ? Etaient ils enfin revenus ? Je lespérais, mais je sentais que ce nétait le cas. Devant moi se dressait une armée de plus de 2000 hommes, et près de 4000 squelettes et autres cr, eux, Noirs Rédempteurs, mené par un homme, Tidal.


Les deux armées avançaient, toutes deux lentement, sarrêtant lorsquils nétaient quà quelques pas les uns des autres. Tidal était en première ligne, le Général ailé commandait de larrière, mais il savait que son ennemi arriverait à lui, et il se préparait.
La charge retentissante se faisait entendre à des lieux de là, et aujourdhui encore vous pouvez lentendre à travers les vents. De chaque coté, les hommes tombaient, aux milieux de cris, déclairs et de feu, sous le bruit des épées se frottants entre elles, des haches frappant les boucliers, des cadavres tombant, décapités, démembrés

Quatre hommes sétaient placés autour de père, lun deux, en robe, levait une sorte de bouclier dargent autour deux, la lance dun autre pointée en avant perforant tout adversaire osant sapprocher, les lames enfin des derniers protégeant et entaillant leurs ennemis. Tidal ne portait de bouclier, il maniait deux épées en même temps. Il avançait, empalant de sa première lame, décapitant de lautre. Le prêtre était tombé, sous le coup fendant dune hache. Lun des épéiste aussi, celui qui portait la bannière se plaça devant lun éclair pour protéger son ami, mon père. Le sorcier, Tidal le chargea, lui passant ses deux lames simultanément au travers du corps, et les retirant pour décapiter un être difforme qui lui arrivait dessus.

La lutte dura des heures, des heures durant lesquelles je ne pouvais bouger, étant simplement là à regarder. Je regardais cette prairie devenue rouge de par le sang, je regardais ces hommes mourir, entraînant au moins lun de leurs ennemis avec eux

Un seul homme restait debout près de mon père, et face à eux nétaient plus que les douze êtres aux ailes noires. Le dernier soldat de larmée noire, Tidal lavait perforé de la lance de celui qui avait combattu à ses cotés, et qui venait juste de tomber. Sans doute avait il laissé la colère monter en lui il avait regardé celui qui avait tué son ami avec un regard de haine, et prenant la lance, il avait paralysé son ennemi avec quelques mots, pour lempaler de bas en haut, le laissant là, planté dans le sol, telle une bannière.

Tidal sétait arrêté, fixant ces douze êtres. Il se retourna vers le champ de bataille, et ny voyait que désolation. Sagenouillant, il adressait une dernière prière pour lâme de ces morts, amis ou ennemis. A ses cotés, son dernier ami tombait, maintes fois blessé, il avait donné ses dernières forces pour protéger celui qui avait levé cette armée, qui avait pris sur lui ce devoir de donner sa vie pour que les autres puissent vivre. Il était désormais ventre à terre, sans vie.

La fin approchait cest entre Tidal et le Général ailé que cela se passerait. Mais père était fatigué, cela se voyait, aussi le Général fut il sûr de sa victoire. Il jouait avec lui, lui mettant de petits coups, que père narrivait à parer sous les peines quil ressentait. Dun coup puissant et agile, alors que père tentait une attaque, il lui ôta sa lame gauche, riant. Il reculait de quelques pas, murmurant quelques sombres mots qui firent jaillir du sol des flammes. Père était effondré au sol, et le Général prenait place derrière lui, lui ôtant son casque.

Tidal était à genoux, le Général ailé derrière lui, de sa main gauche lui relevant la tête, serrant un poignard en sa main droite. Je croisais le visage de mon père, où je devinais une larme caressant sa joue. Il était là, trop faible pour continuer la lutte, son épée serrée en sa main droite, à la merci de ses ennemis. Je voyais le Général ailé se pencher sur lui, pour lui murmurer une dernière chose, alors quil collait la lame à sa gorge. Mes yeux se fermaient, je nosais regarder lorsque soudain, il poussa un cri de douleur. Je restais quelques instants les yeux fermés, ne les ouvrant que petit à petit pour voir le Général couché sur le corps de mon père, une épée au travers du corps les dernières force de celui qui avait donné sa vie pour les hommes lui permirent, en passant sa propre épée au travers de son corps, datteindre son ennemi. Et cest ensemble, en un même souffle quils abandonnèrent la vie, en cette prairie rouge sang.



Jai pleuré sur le corps de père durant maints jours, javais apporté son épée une nuit en notre demeure, mon frère la prendrait lorsquil se sentirait prêt. Jemportais son ruban, et partais sur la route une larme à lil, la haine en mon esprit, et la vengeance devant moi.

Par Enthoniel Ezeil le 1/12/2002 à 20:49:29 (#2688149)

Maman était couchée sur son lit alors que jentrai dans sa chambre... Dhabitude, elle ne voulait pas que je vienne, elle disait que ce nétait pas convenable pour une petite fille daller voir ses parents au lever du lit. Mais aujourdhui, cétait spécial, y avait plein de gens qui étaient là, des messieurs, et des madames. Jai essayé de les faire sortir, mais ils ne voulaient pas, comme sils faisaient exprès dessayer de réveiller maman, en parlant fort et en bougeant. La chambre était belle, jaimais bien y venir quand il ny avait personne, regarder les dessins jolis sur les murs, avec celui du petit renard, on dirait quil pleure. Y avait aussi le meuble, le truc où maman elle rangeait tous ses bijoux ; elle en avait plein des bijoux, des beaux tout dorés avec des cailloux de plein de couleurs, mais javais pas le droit de les mettre... plus tard quelle disait maman... quand je serai Reine.

J'essayais de pas me faire voir parce que la vieille Charlotte qui était venue maider à mhabiller mavait fait mettre la belle robe blanche, celle avec plein de trucs qui grattent que je dois mettre que quand on partait. Je voulais pas que maman crie, elle voulait rien comprendre la vieille Charlotte ; enfin, cétait tout le temps pareil... en plus elle était même pas belle avec ses grands yeux marron et sa figure toute fripée. Et pis ses vêtements, même pas beaux... et tout le temps les mêmes ! Et après, elle disait je savais pas mhabiller. Mais Charlotte elle avait une fille que jaimais bien, elle était gentille, elle faisait de bons gâteaux ! Mais jen mangeais pas souvent, sauf en cachette.

Il pleuvait quand Charlotte elle est venue me réveiller, jaime pas la pluie, cest pas beau, et après mes cheveux y sont tout trempés ! Et cest pas bien quand mes cheveux y sont trempés, je peux pas faire comme jaime, avec des vagues et tout et tout. Et pis on devait pas sortir, elle avait pas à me réveiller la vieille Charlotte, je le dirai à mon papa, et il la gronderait ! Moi jai pas le droit de les réveiller, mais eux ce sont des grands, alors ils se moquent de ça...

La vieille Charlotte nétait pas restée dans la chambre à maman, elle devait avoir peur dêtre grondée... en plus, ça se voyait, elle était triste. Je le dirai peut-être pas à papa, parce que jaime pas la voir triste la vieille Charlotte, elle est pas belle mais je laime bien moi... et pis tous ces gens là, je sais même pas où il est papa... et pis maman qui se réveille pas, ça fait déjà trois jours quelle dort comme ça, depuis quelle a été faire du cheval... pourquoi elle se réveille pas ? En plus, elle est toute froide sa main, même quand je mapproche sans me faire voir pour lui faire un bisou sur la joue cest tout froid... ça fait bizarre, jaime pas quand cest comme ça...


Le soleil il est chaud aujourdhui, mais jai pas le droit daller dehors avec mes copines. Papa il a dit je comprendrai plus tard, mais trop vite... Papa il pleure souvent en ce moment... jaime pas quand il pleure. Et maman elle sest même pas réveillée, et jai vu dame Cilia lhabiller hier soir, maman elle sait shabiller toute seule dhabitude, mais là, elle bougeait pas... cest un peu comme le petit poulain que javais eu à mon anniversaire, il bougeait plus un matin, il dormait que papa il avait dit... mais je lai pas revu moi le petit cheval, ça peut pas être comme ça, ma maman elle va se réveiller ! Elle a pas le droit de dormir comme ça, quand elle dort, je peux pas lui faire de bisous, et pis elle me gronde plus quand je fais des bêtises ! Moi je veux pas maman elle dorme, même si elle me gronde tous les jours, même si elle veut plus me faire ses sourires jolis, je veux pas elle dorme ! Elle a pas le droit, je veux pas quelle dorme !

J'ai regardé maman toute la journée, les dames elles ont voulu me faire partir, mais maman allait se réveiller, elle pouvait pas dormir très longtemps. Jai mes yeux y mont piqué toute la journée... pourquoi maman elle veut pas se réveiller ? Elle maime plus ? Papa il dit cest pas ma faute, mais cest à cause de moi elle est montée sur le cheval, cétait pour me montrer ! Pourquoi elle se réveille pas maman ? Je serai gentille si elle se réveille, je ferai plus de bêtises, je lui ferai plein des câlins comme elle aime bien... mais il faut elle se réveille, en plus le soleil il est haut, on doit aller sortir ensemble ! Pourquoi elle bouge même pas ? Quand je la secoue elle bouge pas ! Elle est pas comme ça ma maman, elle est douce et gentille, elle a pas le droit de dormir ! Je veux pas quelle dorme ! Elle a pas le droit... elle doit rester... je veux pas...


Les gens ils sont tous là, à nous regarder... maman elle a pas voulu se réveiller, et papa il a dit on devait lemmener vers sa dernière maison. Jaime pas la maison, elle est pas belle ! Cest un grand truc quil y a là bas au fond du parc, cest pas beau, cest tout sombre et tout gris. Maman elle a dit papy il y dormait, jai pas connu papy, il était gentil daprès maman, jaurai bien aimé jouer avec lui.

Des messieurs emmènent ma maman, elle est belle dans sa robe toute blanche, on dirait même elle sourit ! Elle souriait toujours ma maman, mais moi jarrive pas aujourdhui. Papa il a dit javais le même sourire, mais je veux pas lavoir moi, je veux que maman lait... Tout le monde pleure, même moi jai les larmes sur mes joues... papa il ma dit maman elle allait dormir pour très longtemps, je devais pas pleurer, mais je verrai plus ma maman. Les messieurs y se sont arrêtés quand jai été serrer ma maman, elle était toute froide, mais je voulais la tenir, encore une fois... même si elle dormait. Jai senti papa me porter, lui aussi il pleurait... on a pleuré ensemble, maman elle nous laissait, elle nous aimait papa il avait dit, mais elle ne pouvait pas rester... moi aussi je laime ma maman, je garderai toute ma vie le collier quelle préférait, toujours je laurai autour du cou, toujours !

Par Enthoniel Ezeil le 1/12/2002 à 20:52:35 (#2688187)

La nuit était calme, douce fraîcheur de lété la lune était bien haute dans le ciel, reine au milieu des étoiles. Une douce lumière se reflétait sur la mer calme

Une jeune femme, les traits fins, se tenait là, sur le rocher droite, belle, ses cheveux volaient avec la douce brise enivrante. Sa robe de soie dessinait son corps comme celle dune nymphe

Une Ombre un regard il était là, il la regardait il lavait eu une fois déjà en ses mains, sa beauté, sa délicatesse, sa peau il lavait touché, il lavait caressée Oh oui, il se souvenait delle dans lAntre elle était venue la folle ils lauraient tué mais quelle toile elle faisait il y avait prit du plaisir oui un grand plaisir immense plaisir

La jeune femme sasseyait, regardant la nuit elle attendait, elle savait quil viendrait cela faisait un an

Il nosait avancer par peur de la faire fuir il la regardait, sa beauté quelle était belle sa plus belle uvre mais il y avait un plus son regard elle cétait elle

Le vent se faisait un peu plus frais, aussi Sephrenia se couvrait elle de son châle. Quelques frissons parcouraient sa peau, elle attendait, sans savoir elle était loin des terres de Goldmoon, mais elle se sentait bien.

Sa peau il en sentait encore le contact Son parfum il en aimait encore lodeur Sous cette lune brillante, il lapprochait enfin lentement doucement il sapprochait pour voir son visage son regard cette profondeur il sentait encore cette chaleur quil avait senti contre lui cette peau satinée

Elle le regardait venir, légèrement tremblante il apparaissait à elle comme à son habitude habillé tel que seul son visage puisse être visible.

Sa voix était hésitante, mais elle parvint à prononcer quelques simples paroles


« Bon bonsoir »

Il la regardait, sans mot prononcer il la fixait, et pour la première fois, elle pu lire un sourire en son visage

« Bonsoir Dame cela fait longtemps
-Oui en effet mais je vous attendais »

Il la regardait son trop comprendre elle avait été sa captive elle lavait craint mais là, elle ne fuyait pas

Elle était sa plus belle toile il avait encore en mémoire son uvre ces flammes dessinées au sang sur son corps il sétait blotti contre elle il lavait serré de tout son corps jamais il navait eu tel plaisir jamais il navait ressenti ceci


« La nuit est belle fascinante vous souvenez vous de cette nuit là ? Elle était comme celle-ci mystérieuse froide lon ressent la mort dans les murmures du vent écoutez le, vous comprendrez ce vent il est celui qui ma mené à vous il est celui qui vous a mené chez moi »

Relevant lentement la tête, elle le regardait il fixait à son tour le lointain sans doute avec la même idée

« Pourquoi maviez vous sauvé ? »

Il la regardait, pour la première fois avec étonnement il eut limpression sur le moment quelle lisait en lui mais cela était impossible personne navait jamais su le faire pas même les vents

« Je fus Dimithil mais je ne suis plus rien juste un habitant de la nuit ma déesse est Sélène la mort est son don, vous ne le méritiez encore »

Il porta sur elle un regard profond elle ne bougeait plus, à peine ses expirations faisaient elles trembler ses lèvres

« La mort est un cadeau rare et précieux loffrir est grande responsabilité, car une fois donné, nul ne peut le reprendre il peut être doux et enivrant, comme il peut être froid et repoussant Mais quel cadeau pourrait vous offrir plus de sensation que celui là ? Je nai que peu de fois porter la mort et ce ne fut que par vengeance la mort ne mérite pas cela la vengeance »

La lune semblait se couvrir au furet à mesure de ses paroles. LObscurité prenait les deux silhouettes, les enveloppant progressivement

De sa douce voix, la jeune femme fendait ce silence


« Jai longuement prié Syl elle ma apporté chaleur et espoir nombreux furent ses cadeaux, jai trouvé lépoux, je suis devenue mère jai connu lamour, mais je ne sais plus où aller Les chemins sont nombreux en ce monde, comment définir celui qui nous guidera vers le bonheur ? Voici plusieurs lunes que je marche, et je ne sais toujours pas où je vais je voudrai voir lhorizon, linfini je voudrai connaître les secrets vos secrets »

Elle se levait pour se placer à ses cotés ensemble, ils regardaient loin au devant

« LHorizon si proche et si loin à la fois comment savoir ce que lon perd et ce que lon gagne ? Comment savoir
-LHorizon fin des mondes il ne tient quà nous de le rejoindre »

Dimithil regardait Sephrenia, lui tendant une main ils étaient là, dressés fièrement loin au dessus de la mer, regardant le lointain. Ils se dressaient au milieu du ciel sur leur falaise, seuls, en cette nuit où les étoiles sétaient éteintes

« Laissez moi vous offrir ce cadeau laissez moi vous guider nous ne sommes point amis, vous devriez même me détester mais laisser moi vous offrir ce cadeau voici longtemps je vous ai offert le jour, laissez moi vous montrer la nuit »

Sa main passa sur le corps de Sephrenia ce corps quil connaissait par cur aux moindres détails. Les yeux fermés, il redessinait son uvre du bout du doigt, sur la douce peau de celle quil allait accompagner La lune était revenue, pour laider ses rayons posés sur les deux silhouettes, allait les guider tel le jour vers lhorizon

Ils étaient là, face au lointain aucun mot ni murmure pas même une respiration juste le vent et la Lune

Un pas un dernier pas vers ce jour pour enfin connaître la nuit un dernier pas vers linfini

Par Enthoniel Ezeil le 1/12/2002 à 21:05:28 (#2688318)

Le soleil était haut dans le ciel, la soirée nallait pas tarder. Khaar était là, sans bouger, regardant fixement ceux qui savançaient au loin. Ils étaient neuf, mais dautres attendaient. Ces hommes venaient pour le chasser, mais il ne bougerait pas. Pour son honneur, pour son Roi, pour ses frères, il ne bougerait pas. Les hommes étaient proches, mais un seul vint réellement à lui, les autres attendant un peu plus loin.

Il était grand, son armure brillant avec les rayons du soleil. Il souriait, mais en son regard on lisait la peur. Il savait que sil le désirait, le skraug pouvait le tuer un coup suffirait, il avait la puissance. Il ne laissait le choix à Khaar, celui-ci devait partir ou périr. Il savait que le skraug ne bougerait pas cela lui faisait même plaisir. Il regardait ce visage reflétant un honneur sans intelligence. Ils labattraient sans difficulté, sous le nombre cela était presque plaisant, il ferait bien belle preuve de chasse. Il regardait Khaar, se sentant petit face à la majesté et la grandeur que laissait paraître le gardien. Il navait jamais jusquà présent eu à combattre pareil ennemi il ne pourrait le vaincre seul, un de ses grands regrets, mais il prendrait sa tête, il le savait

Il regardait la créature amusé ce nétait quun animal après tout, un simple animal. Il le toisait du regard, se voulant presque supérieur, mais sans y arriver. Le sourire aux lèvres, il jeta aux pieds du skraug une pièce dor une simple pièce dor. Il voulait se monter sûr de lui, mais en lui-même grandissait la peur.

Il était là, face au champion, qui le fixait sans bouger, serrant en ses mains son arme


Moi être Khaar Growlth ! Moi être Champion skraug ! Moi servir Roi moi ! Vous partir ou vous mourir !

Ses paroles retentirent dans la pleine les hommes ne bougeaient plus. La voix était puissante et assurée, se pouvait il quil ne tombe pas ?
Ils le fixaient tous, les mains tremblantes aucun bruit ne se faisait entendre. Lhomme qui dévisageait Khaar semblait petit désormais. Il avait la main serrée sur le pommeau de lépée, mais tous savaient que sil la sortait, il perdrait la vie. Beaucoup espéraient quil reparte ils étaient fous de sattaquer aux skraugs, ils étaient trop nombreux.

La peur augmentait dans les rangs des hommes, mais alors quils regardaient autour deux, ils virent que les frères du Champion ne bougeraient pas ce nétait pas leur combat. Cette plaine serait celle de Khaar, cette bataille serait la sienne personne ne lui ôterait. Se pouvait il quun unique adversaire les terrasse ? Tous se le demandaient, et tous ressentaient en eux la peur

Khaar regardait lhomme en face de lui, sans mot ajouter. Ses mains puissantes serraient sa hache. Il était droit, la tête relevée, aucune armure pour le protéger. Le vent seul lui donnait un léger mouvement, car Khaar ne bougeait pas, il attendait. Il attendait que la charge commence il était prêt.

Lhomme se retournait, lentement, regardant les huit cavaliers qui lavaient accompagné. Il avançait, tournant le dos au champion, un sourire aux lèvres. Il séloignait doucement, la main sur la garde de son arme. Il regardait ses hommes, en ligne, face à lui il continuait davancer, pas après pas, séloignant du champion. Khaar ne bougeait toujours pas, attendant l'heure... malheureusement.

Son sourire aux lèvres, lhomme leva la main lorsquil la rabaissa, une nuée de flèches telles les sauterelles sur le champ en été sabattait sur le champion. Son hurlement se fit entendre par delà la plaine, un hurlement de rage et de douleur. Dun pas lourd, il avança, les hommes effrayés par le fait quil soit encore debout. Il avançait, commençant à charger cet homme lâche quil avait face à lui. Il le regardait à nouveau lever sa main, pour sentir en lui ces flèches comme la pluie en automne. Il avançait, malgré tout la vision changée par le sang coulant sur ses yeux. Il avançait car il le devait, lui, Khaar Growlth, Champion de sa tribu. Il avançait encore et toujours, lentement, souffrant, mais en silence. Les hommes tremblaient à son approche même lhomme avait un doute.

Une troisième volée de flèches sabattis sur le skraug et un profond soupir se fit entendre chez les hommes. Il avait genoux à terre, tête baissée. Il allait perdre tous le savaient, même lui.

En un hurlement, de courage, de haine ou de désespoir, Khaar se releva, usant de ses dernières forces pour avancer. Il nallait plus pour vaincre, il allait pour avancer, montrer qui il était


Moi être Khaar Growlth ! Moi être Champion skraug ! Moi servir Roi moi ! Vous partir ou vous mourir !

Lhomme souriait à ces paroles amusé, il abaissa à nouveau la main pour voir les flèches voler au dessus de lui. Khaar était percé de maints traits, mais il continuait davancer, les yeux fermés. Il avançait, droit devant, sans comprendre réellement

Les flèches volaient, continuant, tel lorage, elles assombrissaient le ciel. Khaar était à peine à quelques pas de lhomme quand celui-ci fit stopper ses archers.

Il avançait, lentement, difficilement il avançait se traînant presque. Ses yeux étaient fermés, son corps ruisselant de sang. Il faisait les quelques pas qui le séparaient de lhomme, sappuyant sur sa hache pour se maintenir. Il avançait, pour se dresser devant lui


Moi être Khaar Growlth ! Moi être Champion ! Moi servir Roi moi Moi mourir pour Roi moi

Le skraug se tenait là, dressé fièrement, maintenu sur sa hache. Il ne bougeait plus, et ne bougerait plus jamais Les hommes repartaient tous, sans mot dire. Personne nosa le toucher, pas même celui qui était devant lui. Il le méprisait mais comprenait quil était grand

Puisse ton esprit garder cette plaine grand Champion tu le mérites

Lhomme repartait, laissant derrière lui le skraug il séloignait, pour laisser le champion à sa plaine avec les vents.

Par Raker Tyrianor le 1/12/2002 à 23:08:57 (#2689337)

IL L'A FAIT !!!
VIVE ENTHOOOOOOOOOO

VIVE DOLLY !!!!!

VIVE MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

[EDIT]

Peau Aime pour An t'eau

Entho t'as beau comme un gato
Même quand nous on sue sang et eau
Toi t'as vraiment jamais chaud
A rouler comme un barjo
Tu finiras dans le caniveau
Et j'irais te ramasser parmis les veaux
Pour qu'on aille manger du gato
Avec lisèn qui voudra un café chaud
Et kanon qui écoutera les mouettes parler haut

Entho t'es le plus beau !!

Par Enthoniel Ezeil le 2/12/2002 à 0:12:19 (#2689736)

Euh... MDR Raker !!!:mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

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