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Ultime Quete : Chapitre 9
Par sans nom le 1/12/2002 à 20:26:38 (#2687968)
Les illusions avaient été dissipées. Il ne restait plus quelle et moi. Elle tenait dans ces mandibules Lyane. Tout mon être vibrait dune sourde colère.
Cest alors que la Tisseuse fit la dernière des choses a laquelle je mattendais. Elle lâcha sa proie et se rua sur moi. Je courrais larme au poing. Lyane courrait aussi vers moi. Au lieu dimpact, je poussais Lyane dans mon dos et plantais mon arme dans le ventre chitineux de la tarentule. Je tournais larme dans la plaie.
« Non Feyd ! Lyane est à moi ! Jamais tu ne lauras ! »
Laraignée ne bougeait plus. Elle navait pas pu faire une attaque. Jen étais presque surpris.
Une main se posa sur mon épaule.
« Tu es venu pour moi. Je je savais que tu viendrais »
Je pris Lyane dans mes bras.
Jaurais tant voulu que le temps sarrête.
Je la fixais droit dans les yeux.
« Oui, je suis venu pour toi, et plus rien ne nous séparera désormais »
Elle passa ces bras autour de mon cou.
« Oui, restons ensemble à tout jamais. »
Cette voix
Que ce passe t il ?
Mon regard plonge dans celui de celle que jaimais.
Ces yeux bleus changèrent de couleurs pour devenir dun jaune menaçant.
Cest alors que je ressentis une pression immense sur mon cou. Je me sentais soulevé dans les airs.
Je hoquetais. Mes mais essayaient de diminuer la pression ; mais rien ny faisait. Cette attaque sen prenait directement à la magie qui liait mes os entre eux. Je ne comprenais pas.
Une voix séleva.
« Pauvre fou. Je suis la Tisseuse. Maîtresse des illusions, et tu oses espérer avoir lombre dune chance face à moi dans MON monde. Vois guerrier, vois ou tont mené ta folie et tes principes ridicules ! »
Tout se troubla autour de moi.
Les mains de Lyane semblaient se déformer. Ses contours se brouillèrent. Feyd-Ehlan me tenait entre ses puissantes mâchoires.
Je sentais lénergie divine qui me faisait vivre quitter mon corps sous la succion des crocs du lieutenant haruspicien.
Elle me jeta à coté du cadavre que je croyais être le sien.
« A propos guerrier, ne souhaites-tu point savoir ce quil est advenu de ta petite amie avant que je ne te fasse disparaître à tout jamais ? »
« Tu ne las jamais eu ! Tout ceci nétait quun traquenard pour me détruire ! »
« Ho cadavre de peu de foi. Crois-tu vraiment que je me serais abaissée à un simple subterfuge ? Tu me connais bien mal. Je suis bien plus subtile et bien plus cruelle que tu ne pourras jamais limaginer. »
« Que veux-tu dire ! »
« Regardes autour de toi guerrier, observes bien les alentours. Alors tu comprendras lampleur de ta folie. »
Je jetais un regard à la ronde. A part la tisseuse son faux cadavre et moi-même tout avait disparu.
Le cadavre de la Tisseuse
Ce nétait plus celui dune araignée.
Je rampais à lui. Cétait un humain que javais occis, mon arme était encore plantée dans son ventre.
Ce cétait une femme.
« NON ! »
La tisseuse vient derrière moi.
« Et oui guerrier. Je lavais bien entre mes mains. Mais comme tu peux le voir, tu as réussi à larracher à mes griffes. Peut être pas de la manière dont tu avais imaginer, mais »
Je nentendais plus rien. Plus rien nexistait autour de moi. Je fixais le visage angélique auquel pour lequel javais mené toute mon existence et que javais tué.
Je la pris dans mes bras et la berçais comme un enfant, ne me souciant plus de ce qui pouvait se passer autour. Si javais pu jaurais pleuré.
Je lavais retrouvé pour la reperdre à nouveau.
Je hurlais ma haine et ma détresse. Mais plus rien ne pouvais animer le corps de ma douce. Sur son visage se lisait la surprise. Comme je la comprends, et comme je me déteste. Elle courrait vers moi, après tant dannées de séparation, mais moi, aveuglé par ma fureur, je navais pas pris garde. Javais gobé lillusion et je lavais frappée.
« Dommage guerrier, mais tu as perdu. Mais je vais taccorder une faveur, celle de la rejoindre dans les limbes de loubli. Tu seras ainsi définitivement mort. Même les dieux ne pourront influer sur ça. »
Je nentendais plus rien. Je ne ressentais plus rien. Quelque chose sétait brisé tout au fond de moi. Je ne réagissais plus aux paroles de Feyd.
Quand elle se plaça au-dessus de moi, je ne bougeais pas, tenant le corps sans vie toujours contre moi.
Une douleur dans le cou. Les essences magiques qui me donnait vie me quittaient. Mes forces déclinaient rapidement.
Je ne bougeais pas. Jétais condamné et je le savais.
Mes os commencèrent à se disloquer.
La douleur était insupportable, mais je ny prêtais pas attention. Mes jambières se séparèrent du reste de larmure. La magie des dieux était absorbée par la tarentule.
Je ne bougeais pas.
Le corps sans vie de Lynéa retomba sur le sol au moment ou la magie qui liait mes bras disparaissait.
Tout fut noir. La lueur dans mes yeux morts séteint à tout jamais.
Sur le sol, une armure légèrement bleutée gisait à coté du corps sans vie dune jeune prêtresse. Une rafale de vent emporta un nuage de poussière dos loin dici.
Ainsi devait se finir ma vie. Pas dhonneur, pas de tombe, pas de corps. Juste loublie et des remords.
La tarentule avait gagné. Cétait écrit depuis longtemps. Ainsi sachève la quête que javais commencé des milliers dannées plus tôt. Je naurais pu imaginer un tel dénouement, même dans mes pires cauchemars.
***
Sur le monde noir, Feyd-Ehlan regardais larmure vide. A coté delle, une immense ombre noire.
« Pas mal Lieutenant. Ce satané mort nous a causés bien du tord, mais maintenant nous avons la voie libre. Retournez sur le monde humain et continuez votre uvre. Notre heure approche. »
« Oui votre noirceur. » Acquiesça la tarentule.
Lharuspice leva un doigt. Larmure océane fut vaporisée.
Puis elle pointa le corps de la prêtresse.
Plus rien ne témoignait désormais des évènements qui ont eu lieu ici. Personne ne saurait ce qui sest passé.
Un peu partout sur le monde arachnéen, les ennemis vaincus se relevèrent à lappel de la tisseuse. De partout les armées se reformaient à une vitesse stupéfiante. Les troupes de lharuspices et de son lieutenant se préparaient à marcher sur le monde de Feyd-Ehlan. Le jugement approchait.
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Lécriture avait changé sur la fin du livre et à présent, une autre personne relatait les faits.
« A ma demande, Brehan mautorisa à récupérer le carnet de route de celui qui autrefois me sauva. Je me devais à sa mémoire de laisser une trace derrière lui. Ainsi, suivant la volonté de Brehan, je pu remettre la main sur son carnet de route. Syl, quand à elle, me permit de retranscrire les derniers instants de sa vie en me laissant regarder au travers du miroir du destin.
Guerrier, saches que tu nas point failli et que tu as disparu sans entacher ton honneur. Cest ce que tu désirais le plus depuis que tu étais revenu dentre les morts.
Quand à toi, toi qui lis ces mots, noublie jamais
Noublie jamais que quelle que soit ta grandeur dâme, ton courage, ta force, ta puissance, tu seras toujours confronté au mal, et cest ce mal que tu te dois de détruire afin de connaître un jour la paix.
Puisse Brehan nous venir tous en aide.
Drékon »
à suivre
Par Iwakura Shin OS le 1/12/2002 à 20:31:11 (#2688000)
:(
*La suite !* :merci:
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