Ultime Quete : chapitre 8

Par sans nom le 1/12/2002 à 18:38:23 (#2687049)

Chapitre VIII : Larmée noire

Ils étaient tous la, face à moi.
La garde noire de la Tisseuse.
Dernier rempart entre la tarentule et ma vengeance.

Ces troupes la nétaient pas arachnéennes mais belles et bien humaine. Tous possédaient une armure noire et une épée luisante anthracite. Sur leur bouclier, le symbole de la tisseuse peinte avec le sang de leurs victimes. Ceux la ne reculeraient devant rien. Ce sont les fanatiques. Ils mourront pour elle. Pourtant lardeur du combat ne luit pas au fond de leur pupille.
Délaissant ma hache et mon bouclier, je prenais dans ma main droite mon cimeterre. Linscription gravée sur son manche luisait. « Tueur dennemi ».
« Fait honneur a ton nom » murmurais-je.
De lautre je marmais de la lame vipérine, petite dague capable de traverser les armures comme une feuille de papier. Ici toute protection sera vaine, tout ne serait que massacre et coups portés. La finesse nest plus de la partie.

Dans un mouvement unique, la troupe se mit en marche. Marchant dun même pas, leur arme frappant leur bouclier en un rythme entêtant. Le cimeterre tournoyait dans ma main. Mes pieds se plantèrent dans le sol. La distance se réduisait à vue dil.
Puis ce fut le contact.
Le fracas des armes.
Le bruit du métal qui se déchire sous les lames.
Toutes les sciences des armes que jai acquises durant mon vivant, et que jai développé durant des siècles est mise à contribution. La lame virevolte dans les airs, je ne porte aucun coup en puissance afin de ne pas la retrouvée bloquée dans un corps. Les coups pleuvent. Je sens mon armure qui sébrèche par endroit sous les coups répétés des épées longues de mes adversaires. Pourtant la danse macabre continue. La lame vipérine traverse les cuirasses directement au cur de lennemi et ressors aussi vite pour continuer son uvre.
Lenchaînement est instantané.
Les corps tombent autour de moi. Je change toujours de place, noffrant aucune prise possible pour une contre attaque. Une lame traverse mon plastron. Je remercie intérieurement dêtre déjà mort et pourfends le soldat qui avait son épée coincée entre mes côtes.
Un coup de fléau résonne contre mes jambières. Un autre dans mon dos.
Ils changent de tactique abandonnant lépée inutile contre masses et fléaux plus efficaces.
Le combat reprend de plus belle.
Je commence à regretter davoir abandonner le bouclier qui face à ces armes maurait été plus utile. Je bloque une masse de la dague pendant que lépée traverse la poitrine de son possesseur. Un coup fait rouler mon casque à terre. Je me jette à terre pour éviter le coup suivant. Un coup rapide, un homme tombe a terre les tendons tranchés. Je continue à rouler. La terre se soulève autour de moi à chaque coup porté. La vipérine se retrouve coincée dans le défaut dune armure. Je prends mon cimeterre à deux mains. Plus rien en tactique. Jassène désormais tout mes coups en puissance. Lacier et la chair se fendent sur le passage du fil de la lame. Je ne compte plus le nombre dadversaire que jai occis.
Ou se trouve lart du combat dans ce carnage. Ou se trouve la valeur du guerrier.
Une gigantesque boucherie.
Mes forces déclinent.
Ma vision ne se fixe plus que sur ces êtres qui bougent cherchant à me détruire.
Un dernier coup. Je meffondre en même temps que mon adversaire au sol.
Jai perdu.
Jattends le coup final qui assurera la victoire de la tisseuse. Je la vois déjà triomphante, sa prisonnière entre ses pattes.
Jaurais donc ainsi échouer. Je veux me relever, mais je ne puis.
Jattend lassaut final.
...
Rien...
Aucun coup de fléau.
Aucune masse.
Pas dépée.
Je regarde autour de moi. Des corps de partout. La terre rougie par le sang dont elle se gorge.
Personne.
Je mallonge à même le sol, une étrange sensation menvahi alors.
Un cri sors de ma gorge. Jai vaincu je narrive pas à me limaginer. Jai défait larmée noire de la tisseuse.

Mais un doute menvahi. Etait ce vraiment son armée ou bien
Je chasse cette idée de ma tête. Tout ceci ne pouvait être illusions. Tout était trop puissant pour être contrefait, et les cadavres sont bien la pour en témoigner non ?
Comment être sur ?

Je maccorde quelques instants de repos
Mon armure est vraiment en piteux état. Non, tout ceci ne peut être irréel. Jai vraiment combattu et vaincu cette armée. Je récupérais mes armes. La vipérine était ébréchée. Elle ne me servirait plus a rien, tout comme ma hache et mon bouclier que javais laissé au début du combat et qui avaient été déformés durant lassaut. Seul mon épée cristal semblait avoir survécu. Epée fidèle Elle est devenue avec le temps une partie de moi-même, au même titre que mon âme ou mon armure.
Je la nettoie des taches de ma dernière épreuve.
Si elle est tachée cest que ce combat a vraiment eu lieu. Jen suis certain.
Je mallonge au sol. Il me faut récupérer avant daffronter le pire de mes cauchemars.

« DEBOUT GUERRIER ! »
Cette voix non je ne veux pas je ne veux plus lentendre. Pourtant elle raisonne au plus profond de moi.
« LE COMBAT NEST PAS FINI ET TU LE SAIS, ALORS LEVES TOI ET AFFRONTES MOI ! »
Péniblement je me relevais.

Combien de temps étais-je resté ainsi ?
La brume était tombée sur le champ de bataille. On ne distinguait pas grand chose.
« Me crains-tu Feyd-Ehlan pour te cacher derrière cet artifice ? »
« QUIL EST AMUSANT TU TIENS A PEINE DEBOUT ET TU CHERCHES ENCORE A ME BRAVER .
NON JE NE TE CRAIND PAS AU CONTRAIRE. TU ES SI PREVISIBLE. SI RIDICULEMENT SUR DE TOI.
EN FAIT JE NETTOYAIS UN PEU LA PLACE AFIN DE TE FAIRE UNE BELLE TOMBE DEFINITIVE CETTE FOIS. »

Le brouillard commençait à reculer.
Les corps avaient disparu, comme sils navaient jamais existé.
Deux formes se dessinent aux limites de la brume. Une forme arachnide et une autre forme

Humaine !


à suivre ...

Par Iwakura Shin OS le 1/12/2002 à 20:19:38 (#2687912)

La suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite !!!!! :merci: