Ultime Quete : chapitre 6

Par sans nom le 1/12/2002 à 13:57:23 (#2685160)

Chapitre VI : Ascension

A laube du sixième jour, je sors enfin des marécages. Mon armure est méconnaissable tant elle est maculée.
Je suis enfin face à la montagne. Elle présente de nombreuses aspérités. Je vais être obliger descalader pour passer de lautre coté. Mais en armure complète cela ne sera pas une partie de plaisir. Jôte donc ma lourde cuirasse au profit dune armure de cuir elfique, plus souple, plus légère, mais tout aussi résistante.
Commence alors la longue ascension du mont.
Au milieu de la journée, je fais ma première pose. Le sommet est encore loin, et je ne distingue presque plus le sol. Une légende me revient à lesprit. Celle de 2 jeunes aventuriers qui avaient gravi une montagne semblable a celle ci pour aller trouver les dieux dans leur royaume. Aucun deux ne fut revu vivant.
Voilà bien de quoi me remonter le moral, car ce nest pas un dieu que je vais rencontrer ; non, car un dieu peut faire preuve de clémence ou de pitié. Et cest sur ces sombres pensées que je reprends ma montée.
Plus je monte, et plus lair deviens glacial. Lair se raréfie, mais je nen ressens pas les conséquences, ceci sûrement dû à mon état de non-vie.
La lumière blafarde qui faisait officie de soleil déclinait rapidement. Je marrêtais sur une corniche. Ici je pourrais faire le point sans risque.
Du moins cest ce que je croyais

Quelques heures après la disparition du soleil, un cri déchira la nuit. Je remettais rapidement mon armure océane. Bien men pris car au-dessus de moi, apparurent un trio de geckos crachant à toutes flammes.
Ils fonçaient droit sur moi.
Un jet enflammé rebondit su mon bouclier, suivi dun deuxième, puis dun troisième. Ces bestioles mattaquaient à distance et évitaient toute approche directe. Impossible pour moi dutiliser mon épée pour les combattre.
Je regarde rapidement mon inventaire, deux dagues, une hache, mon fidèle cimeterre ; rien qui puissent contrer ces monstres
Il ne me restait pas beaucoup de solutions. Je ramassai au sol des pierres tranchantes et les jetaient sur lennemi. Coup de chance, aide divine, je ne sais, mais lun de mes projectiles traversa laile dun de mes assaillants qui tomba en vrille poussant un cri de haine. Un de moins. Reste plus que les deux autres. Malheureusement, mon stock de pierre a été épuisé. Je pris donc une dague et la lançais sur le plus proche des reptiles volant. Celui ci fit un crochet et je vis ma lame tomber a son tour dans les brumes sous la corniche. Je pris en main la seconde. Je navais pas vraiment le droit a lerreur. Je murmurais une prière à Brehan dieu de la chasse et du combat pour que cette lame aille droit au cur de lanimal. Je visais puis jetais. La dague senfonça dans le corps jusquà la garde. Le gecko devins fou et me fonça dessus. Dun coup de hache je léviscérais. Il nen restait plus quun. Mais celui ci gardait ses distances. Je navais plus darmes à lui lancer, mais il avait compris que tant que jaurais mon bouclier, il ne pourrait matteindre.
Je posais alors ma hache et mon bouclier et pris mon cimeterre. Je navais pas le choix, ce coup serait quitte ou double.
A la vue de lécu au sol, le reptile poussa un rugissement de victoire et me fonça dessus prêt à jeter une mortelle flamme. Au dernier moment, je faisais un pas sur le coté pour éviter le trait de feu. Lanimal était à portée. Mon arme fendit lair dans le vide. Avec une dextérité et une rapidité incroyable, il avait effectué un crochet et était à nouveau au loin.
Nous savions tout deux que cétait là la seule technique possible, et que la première inattention serait fatale pour lun des deux.
Il revint à la charge. Puis une nouvelle fois, et encore. Inlassablement, passage après passage.
Cest alors quil fit une erreur. Au lieu de se dégager par la droite et ainsi passer loin de ma lame, il bifurqua en sens opposé. Mon épée le cueilli en plein vol. Malheureusement, tout ces combats avaient affaibli la corniche sur laquelle je me trouvais ; et au moment même ou le gecko sempalait, elle céda sous mes pieds.

La chute me sembla interminable ; plus dune fois, je sentis mon armure rebondir sur le flanc de la montagne. Je me retrouvais immobile.
A mes cotés, mon bouclier et ma hache qui avaient chu aussi.
Ou suis-je


à suivre ...

Par Pere fouettard le 1/12/2002 à 15:10:17 (#2685681)

La suite, la suite!

Par Iwakura Shin OS le 1/12/2002 à 20:08:47 (#2687829)

Hop !
*s'en va lire les autres en retard*