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Ne plus reculer...
Par Kaar Freyr le 27/11/2002 à 22:06:17 (#2660098)
Kaar Freyr, Aide de Camp du Vicomte Turturo, natif de l'Angelus, Grand Garde de sa famille, Capitaine des milices armées de son ancienne ville... Fervent royaliste, il a su s'imposer dans toutes les situations, balayer les critiques, écraser les menaces. Et lorsqu'il brandit sa hache vers le ciel, c'est le soleil qui le rejoint pour faire briller de mille feux l'acier tranchant de son arme.
Oui mais...
Quelques jours après son avènement, par tradition dans la cité de son enfance, une jeune fille fut choisie comme sa future promise. La vie de kaar était toute tracée : école militaire, mariage luxueux... Le passé d'une famille étant le futur de sa descendance.
Il grandit, glorifiant tous les espoirs qui reposaient sur lui... Et sans même vraiment connaître la jeune fille devenue femme, il débordait d'amour pour elle.
La maladie emporta sa promise quelques jours avant la cérémonie.
Malheureux, déchiré... Résigné, laissant son âme dans la tombe de celle qui aurait du être sa femme pour l'éternité, il repris son irrésistible ascension. On ne craignait plus sa force, mais plutôt sa froideur. On ne craignait plus ses actes, mais plutôt son regard glacé... Il arriva au sommet de la gloire, la où tout homme rêve d'aller un jour.
Brianos, alors en visite, lui confit la plus difficile des missions : aider une ville, un Vicomte, un Roy. Une excuse incroyable pour quitter le monde qui avait fait de lui un être exemplaire, célibataire pour l'éternité.
La suite, tous la connaissent... Tenant tête à des Colymar, repoussant la moindre attaque du chaos, il était aimé et haï...
Il continuait à s'imposer et à vaincre tous les défis...
Pourtant...
Par lorelei_D le 27/11/2002 à 22:26:12 (#2660251)
Le Roy a été sauvé des flèches d'un dangereux criminel.
Les passants se promènent en sécurité grâce aux patrouilles incessantes.
Les gardes et leur capitaine, ainsi que le Vicomte, savent que l'aide de camp ne va pas tarder.
Par Kaar Freyr le 27/11/2002 à 22:33:33 (#2660303)
Kaar freyr ne pouvait trouver meilleur terrain pour exprimer toute sa volonté de réussir, toute sa volonté d'hisser au plus haut rang de l'estime royale son Vicomte.
Sa volonté farouche a toujours été une émulation pour les Spadassins. Plus que les gardiens d'une ville, ils étaient devenus l'âme de l'Aide de Camp, cette âme longtemps disparue...
Plus particulièrement, parmi les femmes de la ville, se trouvait une femme qui possédait une lueur fabuleuse de son regard. Etrange et malicieuse, cette lueur était l'aurore de la renaissance du guerrier, réchauffant son coeur meurtri, réveillant son humanité.
Portant ce secret au plus profond de lui même, il protégea cette femme par des moyens détournés... Une femme qui, il devait bien l'avouer, n'avait besoin d'aucune aide pour être plus resplendissante chaque jour.
Cette lueur brillait pour la réussite, la victoire, le respect, la fierté... Valeurs ancestrales de l'Aide de Camp.
Cette lueur brûlait son coeur. Alors que jamais les dangers avaient été aussi nombreux, jamais les incertitudes si nombreuses, Kaar freyr vivait dans une confiance retrouvée. Certes, cet amour était secret pour toutes et tous, mais il était la flamme éternelle que rien ne viendrait souffler.
Par lorelei_D le 27/11/2002 à 22:48:10 (#2660436)
Par Kaar Freyr le 27/11/2002 à 22:49:37 (#2660446)
L'amour est un poison pour la raison d'un homme.
Pour avoir eu peur de mettre en danger la vie de cette femme lors de décisions cruciales pour la ville, le Vicomte, le Roy...
Pour avoir craint d'affronter la réalité d'une femme qui n'aime pas l'homme qui l'aime...
Pour avoir déçu cette lueur en prenant de folles décisions plutôt que de bonnes décisions...
Pour avoir en partie détruit l'équilibre d'une équipe soudée...
Pour avoir quitté la ville deux jours durant...
Enfin pour avoir été ce qu'il y a de pire chez un homme qui se croit invincible et conquérant...
L'Aide de Camp sera prêt à tout accepter : remontrances, humiliations... Mais avant tout, il demandera à cette lueur si, oui ou non, elle acceptera d'être l'aura éternelle de son coeur.
Et c'est avec elle qu'il saura alors dépasser les derniers écueils qui les mèneront au bonheur et à la gloire.
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Kaar Freyr
Aide de camp du Vicomte Turturo
Par lorelei_D le 27/11/2002 à 23:18:16 (#2660656)
Une voix comme toute sa vie elle aurait aimé en entendre.
Elle lui avait accordé le temps de la réflexion, et lui demanda ce même temps.
Par Embrun le 28/11/2002 à 13:53:12 (#2663671)
Pensant aux paroles de cet homme, des larmes dans les yeux, d'autres paroles, d'autres hommes, surgirent dans son esprit. Pourquoi allaient ils par deux, se déchirant dans un duel sans merci dont la seule issue était la mort de l'un des deux? Le survivant du premier duel avait cessé maintenant de l'aimer, et bien des années plus tard sa vie s'écoulait paisiblement à l'entraînement lorsqu'eut lieu le second duel.
Elle repensa à eux deux, à tous ces mois de souffrance passés à attendre le premier qui ne fit que la fuir jusqu'à sa mort, à l'autre qui l'aima passionnément mais dans la clandestinité, la honte, l'adultère et le péché mortel. Tant et si bien que pour respecter le disparu et être en paix le jour du jugement, elle était de nouveau seule.
Seule avec cette femme pour qui elle était venue, cette femme qui comptait beaucoup, cette femme dont elle devait à tout prix protéger la vie.
Et voilà, elles étaient deux, deux amies liées par un contrat intemporel, puissant. Deux devant ce guerrier qui parlait haut, fort, fièrement, pour déposer son coeur et sa vie à ses pieds, prêt à conquérir le monde pour elle.
Elle s'assoupit quelques instants.
Par Embrun le 28/11/2002 à 20:44:21 (#2667181)
Les mots n'avaient plus beaucoup de sens à présent.
Elle savait.
Par Kaar Freyr le 28/11/2002 à 21:21:46 (#2667483)
Tourments d'esprit, l'énigme reste insoluble. Auncun homme ne peut prétendre rester impassible fasse aux joies et peines de ses proches.
Ce n'est pas un choix que Kaar Freyr doit affronter, mais la plus cruelle des vérités. Parce qu'il impose ses souffrances passées à une autre que celle qu'il convoitait, le spectre de sa douleur vient de nouveau le hanter, paralysant la joie qui, enfin, émergeait de son coeur.
Désormais, une sourde douleur serrait peu à peu ses entrailles, signe que le destin ne peut être apprivoisé.
Par lorelei_D le 28/11/2002 à 21:27:20 (#2667528)
Impossible, oui, certainement, d'échapper à son destin.
Elle se mit en route.
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