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Textes RP de Glyph.
Par Sephi 0_o le 26/11/2002 à 19:57:02 (#2650596)
Le choix sera difficile vu quand 2 ans, on en a vu défilé et certains ont disparu dans les crashs ou autres, mais bon.
Donc je commence : Haha vous y avez cru. Ben non, je peux pas vous donnez le lien parce que je peux pas faire de recherche sur le forum comme y a trop de monde.
Enfin, vous pouvez déjà savoir que c'est l'un des textes d'Alzeir qui m'a le plus impressionné. Je vous retrouverais ça plus tard.
A vous.
Par Merlin Astaldo le 26/11/2002 à 20:06:00 (#2650668)
*Va chercher le lien et le mets dans 2 minutes*
Par Urian Kart Kaiser le 26/11/2002 à 20:16:02 (#2650751)
De ljd Suspiria, pas complet et ptet pas dans le bon ordre
Par Seyluun le 26/11/2002 à 21:21:46 (#2651196)
Hier encore, je posais deux pieds mignons sur le sol, en sortant de ma couche, mon esprit s'eveillant instantanement, mes sens aux aguets...
Aujourd'hui, les jambes qui me portent sont deux cannes tordues, mes mains sont un vilain parchemin, et des images floues dansent devant mes yeux...J'ai trop attendu...
Ce sera donc un jour de chasse, l'appel résonne déjà, mon sang noirci reflue sourdement à mes oreilles, j'ai peine à calmer les tremblements de mon corps...
J'ai trop attendu, mes voix se taisent, Ils se detournent de moi...mes gentils démons, ne m'abandonnez pas...je viens à vous!
J'ai peine a calmer mes tremblements, mais la promesse du Don me donne assez de joie pour avancer, je cache mon visage sous le masque, et je sors...
Mes gentils démons, ne m'abandonnez pas, me voilà! Je longe le mur du cimetière, j'ai tellement faim...des ombres narquoises saluent mon retour, je leur lance un baiser du bout des doigts, pfffuit...ils rient puis se taisent...
La promesse du Don me donne la joie, je passe le vieux pont, la fébrilité me donne l'air d'une vieillarde hagarde, ceux qui me croisent lèvent à peine les yeux, je sors de la ville...
J'ai tellement faim! Je m'eloigne juste assez pour échapper aux gardes obtus, et je descend vers la riviere, là ou les betes viennent boire, je patauge dans les traces de leurs sabots...maigre festin, mais je dois d'abord reprendre des forces...
Les ombres narquoises fetent mon retour, elles jouent entre les branches au dessus, je leur sourie..chuuut, ne les effrayez pas, ils arrivent...
La ou les betes viennent boire, s'approche la biche et son faon...elle est méfiante, le pousse du museau pour le forcer à se presser, elle ne remarque pas ma présence...pour elle je suis une vilaine souche...
Ne les effrayez pas...lorsqu'enfin rassurée elle se décide a boire, je sors, et tranche la gorge de la mère, rapidement, sans qu'elle ressente de douleur...ses beaux yeux dont la vie se vide ne reflètent que l'incompréhension, puis une douce résignation...
Je tranche la gorge de la mère, et le faon, désorienté, se presse contre son corps encore chaud, donnant de petits coups, tremblant...
Je projette mon esprit dans celui de la bète, et je sens le gout de la feuille juste croquée, la fraicheur de l'eau, je sens la peur de l'homme, et la peine, la peine...
Je prend sa vie doucement, il a juste sommeil, je prend sa vie et je suis le faon, je prend ma vie...
Je projette mon esprit dans celui de la bête, et je meurs qand il meurt...je touche mon pelage, sa peau, et je m'enfuie, je galope, mes quatres pattes fines trebuchent sur l'herbe, je bondis par-dessus la riviere, la terreur me prend, mais de quoi ais-je peur?
De quoi ais-je peur...je suis campée sur mes jambes, a nouveau fermes, ma robe est lacérée, mes pieds en sang, comment ais-je passé la riviere? Je touche mes joues lisses, mes mains sont belles, sous le sang séché qui les recouvre...
Mes jambes, a nouveau fermes, me portent vers la ville, il est déjà tard, le soleil est levé, je me faufile à travers les hommes, leur vie palpite, j'ai faim encore, mais j'attendrai désormais...aucun d'eux ne sait donner...j'attendrai...
Dans les recoins, les démons me fêtent, ils me reconnaissent, mes frères sauront....et Lui, Lui...il saura que je suis prête, et je sais qu'Il m'attend.
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D'abord il y a eu la douleur.
Bien reconnaissable, la douleur...je me souviens de ce que c'est...
La morsure d'un rat pour réveil...Il y est allé de bon coeur, le bougre...
Cela ne lui aura pas profité...je crois que je l'ai calciné. Le feu...je sais ce qu'est le feu.
Mes mains, étranges extrémités, se meuvent indépendamment de ma volonté. Un chiffon sale qui les liait s'accroche à mes doigts...Mes mains s'en débarassent. je les observe, elles semblent amies...je les observe...Je me souviens ce qu'est la vue.
L'oiseau est là, qui me délivre son silencieux message...Ils sont partis, me dit-il...Elle est disparue...on la dit morte...Je ne sais pas qui sont ces gens.
Mes mains, curieuses, glissent le long de mon corps...elles y trouvent plaies béante, chairs mordues, et quelques animaux brûlés, des cadavres noircis...Il semble que mes mains aient fait leur usage sans m'en parler...
A travers les racines entremélées de l'arbre, j'aperçois le jour qui traverse ses frondaisons...Ici, tout est vert, humide, mousseux...Je me souviens ce qu'est la lumière.
Mes mains cherchent le sol, mes ongles s'enfoncent dans l'humus, et elles s'accrochent, me tirent, me hissent...Je crois que je suis assise.
L'odeur...pourriture, mort, brûlure...et plus ténue, celle du sang...je me souviens du sang.
Le mien couvre mes doigts, mes bras, blessures nouvelles s'écoulant sur des blessures anciennes, dessinant des larmes...Je sais ce que sont les larmes.
L'oiseau attend.
Je crois que je suis debout. Sous moi, des jambes, qui esperent un ordre.
Mes mains s'agrippent à une racine, puis une autre, puis une autre encore.
L'arbre est énorme, et ses branches touchent celle d'un autre arbre, et d'un autre encore.
Je suis debout.
La forêt, immense, décele ma présence.
Elle rit, je sais qu'elle rit, elle me connait.
Je crie: "Qui suis-je?"
Qui suis-je?....Je ne me souviens pas de mon nom.
La femme est hagarde, ses cheveux emmélés retombent en paquets sur son visage....ses mains, écorchées, se terminent par des ongles trop longs...Elle flotte dans une robe qui a du être splendide, mais dont les motifs sont barrés par des trainées rougeâtres...
Seuls ses yeux démentent l'impression de faiblesse que donnent ses membres amaigris. L'iris se confond avec la pupille, donnant un aspect de pierre lisse à son regard...opaque...
Marchant sans dévier d'un pouce vers une direction qu'elle seule connait.
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Des jours et des nuits ont passé.
Elle a abordé la ville, mais n'y est pas entrée.
Elle ne sais pas si ce qu'elle cherche s'y trouve.
Elle attend à l'orée du bois, tapie dans l'ombre des grands ormes, un signe, un message...elle attend.
Lorsque l'enfant sort de la forêt, elle découvre avec force ce qu'elle est venue chercher...l'appel qui monte en elle est si puissant...comment a-t-elle pu l'ignorer avant?
L'enfant s'est endormi.
Elle ne l'a pas tué.
Mais sa peau palpite à nouveau, le voile qui ternit ses yeux s'est défait....sa chair regonflée frémit, alors qu'elle se plonge dans la rivière, frottant chaque pouce de son corps pour en oter la crasse et le sang mélé.
Aprés quelques heures, sa robe est sèche, et elle s'assure que l'enfant va bien.
Les joues du petit ont regagné des couleurs...
Dans un geste indifférent, elle pose sa main sur lui, et un bruit de tambours funèbres fait vibrer l'air, cependant qu'elle procède à l'échange.
"Ta vie, petit...je te la rend..elle m'a aidé, sois-en remercié par Celle qui Sait."
Entrant dans la ville, elle se dirige au hasard vers le centre, croisant ça et là des personnes qui la dévisagent. Devant chacun, elle s'arrête, un regard interrogateur, une question aux lèvres..."Qui suis-je?"
Mais aucun ne semble la reconnaître, et elle poursuit son chemin.
Un passant la regarde s'éloigner, resserrant sa cape sur lui avec un frisson...Serrant le bras de son compagnon, il lui dit:
"Cette femme,, l'as-tu vu? Elle...elle n'a pas de visage..."
Devant le regard perplexe de son voisin, il secoue la tête, avant d'ajouter:
"c'est...comme si elle ressemblait a tout le monde, et à personne...comme si.."
Elle ne se retourne pas.
Pourtant, la phrase de l'homme s'inscrit en elle.
Elle doit choisir une apparence.
S'engouffrant dans une ruelle mal pavée, elle s'immobilise et lève les bras.
Offrant son visage au ciel, elle voit les visages qu'elle vient de croiser...un instant, elle vascille...rousse...rousse...un souvenir vient l'effleurer, dont le sens lui échappe.
Lorsqu'elle regagne la rue, ses cheveux sont noirs de jais, et ses lèvres cruelles esquissent un sourire.
Nul ne doit la reconnaître.
Qui qu'elle soit.
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Ansi soit-il....
Elle a regagné la forêt, laissant le corbeau dépositaire de sa mémoire entre les mains de cet homme...
Il semble qu'on se soit disputé les fragments de sa vie d'antan...mais elle n'en a cure....tant de chose a faire...
Désormais elle a un nom...quelque part un oiseau albinos se débat avec un fardeau trop lourd pour lui...
Elle a refusé de connaitre cette Suspiria dont ces gens parlaient. Garde tes souvenirs, l'oiseau...ce ne sont pas les miens...
Elle est autre, et sa mission est telle qu'une vie passée ne saurait l'entraver.
Elle répéte à l'envie ce nom, celui que lui a murmuré la voix...cet autre nom...Et la voix lui a enjoint de leur parler...Tu leur diras...
Par Sephi 0_o le 26/11/2002 à 21:29:52 (#2651255)
Et hop je l'ai.
Tout simplement sublime.
Par Mordrek le 26/11/2002 à 21:50:18 (#2651418)
Par Une simple Conteuse le 27/11/2002 à 8:56:29 (#2653867)
Sinon j'adore tout ceux de Tharkis et Nelgara, ceux de Desdemone aussi, et il y en a trop pour en choisir et les mettre en lien.
Par Eelan-CD le 27/11/2002 à 9:36:14 (#2654036)
Les autres serveur aussi recèlent de merveille :cool:
Un ancien joueur de glyph
Par Robin le Juste le 27/11/2002 à 13:21:30 (#2655588)
M'enfin juste je note:
-les textes de narak Kardan que je trouve dérangeant au possible :)
-un texte de Lynn qui avait été posté par sharnel,ici même.....magnifique :p (impossible de faire une recherche à cette heure ci :doute: )
Par Camelie Layn le 27/11/2002 à 17:44:03 (#2657868)
P.S. Kaesryn = Tamar ;)
Par Merlin Astaldo le 27/11/2002 à 17:46:21 (#2657883)
Par Ilania Faeria le 27/11/2002 à 18:34:15 (#2658293)
[A moins que ce ne soit ceux d'un autre Sylien dont je tairais le nom, question de dignité.
S'il sattendait à des compliments de ma part, 'peut s'les foutre où j'pense.]
Par Alzeir le 27/11/2002 à 19:10:56 (#2658628)
Celui où y a plein de gens qui meurent? Il est dans la biblio de Loup Blanc normalement, sinon je te le filerai sur MSN
Par Sephi 0_o le 27/11/2002 à 19:13:16 (#2658656)
Provient du message de Alzeir
Tu parles duquel de mes textes Sephi?
Celui où y a plein de gens qui meurent? Il est dans la biblio de Loup Blanc normalement, sinon je te le filerai sur MSN
Pas lu le sujet en entier toi...
Par Urian Kart Kaiser le 27/11/2002 à 19:19:07 (#2658707)
Par Seypher le Lover le 27/11/2002 à 22:49:34 (#2660444)
Provient du message de Camelie Layn
le magnifique texte de Janus sur le Lord
C était pas plutôt un texte de Pile-Face ? :confus:
Sinon moi, mes textes RP préférés ont été sans aucun doute ceux qui m'ont apportés du plaisir à être lûs. Par là, j'entends que leurs auteurs ne se sont fixés comme seule contrainte que le fait de narrer un événement ou une histoire, dans le but de faire ressentir quelque chose au futur lecteur. Le plus souvent, j'ai apprecié ceux qui ne se prenaient pas au sérieux, et qui se défoulaient avec leur plume. :)
Par Cygne Noir Lealk le 28/11/2002 à 3:01:52 (#2661548)
Par Camelie Layn le 28/11/2002 à 21:57:36 (#2667745)
Provient du message de Seypher le Lover
C était pas plutôt un texte de Pile-Face ? :confus:
Ups, oui tu as entierement raison :p Desolee Pile-Face de te comparer avec cette ordure de Janus ;)
Par Narak Kardan le 28/11/2002 à 22:19:08 (#2667890)
Enfin bon, un nabot et un brigand a la petite semaine... Rien de transcendant :p
M'enfin, c'est déjà bien plus que je ne pensais :)
Bref... Juste pour dire que pour moi les personnes qui m'ont le plus impressionnes au niveau de leur qualité l'écriture sont certainement Hisoka pour son style plein de richesses, Suspiria aussi, dont les textes ont su toucher mes gouts parfois un poil glauques ( :hardos: ), et enfin Alatar, un assez ancien joueur, qui ecrivait essentiellement de la poésie qui, chose rare chez moi,a reussi a me toucher... Un peu, n'abusons rien :) Ses textes valaient aussi le detour, vraiment.
Sinon a part ca, je m'admire pas mal aussi... Quoi c'est un manque de modestie ? Quoi y'a que moi qui comprenais ce que j'ecrivais ? Quoi tout le monde s'en foutait ?
Oui, bon, je sors... :cool:
Par Sahas Herion le 28/11/2002 à 22:56:31 (#2668164)
et vi les texte d'hisoka, Alfred...non horace le rat philosophe...
Par Janus Valefor le 29/11/2002 à 8:46:42 (#2669918)
Provient du message de Camelie Layn
Ups, oui tu as entierement raison :p Desolee Pile-Face de te comparer avec cette ordure de Janus ;)
Gruml tu vas voir toi ! :rasta: :maboule:
Non voila tout ce que j'ai pu écrire, manque peut être quelques trucs avec Abalam ou Erava mais j'ai pas le courage de les rechercher
http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=54305
http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=57627
http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=139778
http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=34245
http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=91810
http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=33268
http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?s=&threadid=76870
Ca fait pas grand chose mais je suis flaté que ca ait pu plaire à certains
Par Alzeir le 29/11/2002 à 16:22:52 (#2673116)
Provient du message de Sephi 0_o
Pas lu le sujet en entier toi...
Ah oui désolé, mais bon dès qu'on parle de moi, je fais plus trop attention à ce que les autres écrivent.
D'ailleurs je viens seulement sur le forum pour faire des recherches sur le nom Alzeir, et si je trouve rien de neuf, je réponds pas.
C'est vrai quoi, pour quelle raison je devrais répondre à un tel alors que la plupart du temps, ledit un tel ne parle que de choses totalement absurdes, limites RP et parfois grandement idiotes (un tel n'est pas à prendre par quelqu'un en particulier mais par le forum entier, par là comprenez que comme certaines personnes, je vous vomis tous)
Enfin voilà quoi, sinon j'ai encore de nouvelles pantoufles, spéciales hiver avec du fumier dedans qui tient chaud toute la journée, du soir au petit matin !
:monstre:
Par Merlin Astaldo le 29/11/2002 à 22:00:54 (#2675620)
M'enfin faut dire qu'en gros mes textes préférés sont ceux de Syliens, Merteille, Narak quoique ce soit un peu casse tête, Hisoka, Charat (non pas sylien lui :p ) mais jeretrouve aucun lien :o
Par Dragonwolf Noir le 30/11/2002 à 1:55:39 (#2676863)
J'ai eu envie de retrouver tous les délires que je me suis tapé avec cette saga lapinesque, donc voilà quelques liens retrouvés sur les 180 pages en mémoire du forum. Mais en premier, le lien d'un poème de Goum qui m'a marqué par ce mélange d'humour et cette histoire triste... :-)
Goum fort !
Premier aperçu des lapins de garde sanguinnaire
Alahys
Naissance de Jareth
Jareth chasse Dorken
Une nuit comme les autres
Une créature pas comme les autres
La mort n'est que le début d'une autre vie...
LE chevalier blanc !
Voilà, j'essayerai d'en faire un ou deux derniers pour la fin...
Par Milly Arf le 30/11/2002 à 18:25:34 (#2680809)
Pas a dire, suis fan ... number one for me.
Meme si IRL je me dois de lui couper la tete 3 fois par jours. faut pas pousser non plus
Par Urian Kart Kaiser le 15/12/2002 à 17:54:16 (#2794858)
JOL Archives 1.0.1
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