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Le champion de bréhan : premiere épreuve ...
Par Bali -PROUT- le 6/11/2002 Ã 20:57:19 (#2499561)
La taverne était bondée mais il remarqua plus particulièrement deux jeunes hommes robustes, accoudés au comptoir. Il les fixait avec une telle intensité que bientôt les deux se retournèrent se demandant qui était donc ce vieil homme. Il leur fit signe de s'approcher. Ils s'approchaient alors... Le vieil homme esquissa un sourire.*
_« Et bien vous deux, vous m'avez l'air bien fiers ! »
*Les deux hommes se regardèrent et l'un répondit*
_« Que veux tu vieillard ?! »
*Il sourit*
_« Ce que je veux ? C'est vous apprendre ce que vous êtes, c'est vous apprendre qui vous êtes. Et à quel point votre vie de bréhanite est sans but. »
*les bréhanites se regardèrent*
_« Il ne faudrait pas, vieil homme, que tu nous manques de respect ! Cela t'en cuirais ! »
*le vieil homme baissa la tête et se mit à rire ...*
_« Vous ne savez rien pauvres jeunes gens, vous nêtes rien que des pauvres âmes ne sachant ou aller et ne sachant non plus que faire. Vous me faites rire. »
*les deux hommes, offusqués, froncèrent les sourcils et mirent leurs mains sur leurs armes... Le vieil homme repris*
_« Mais ne voyez vous pas ce que vous faites ? Vous levez la main sur un vieil homme sans défense... Vous nêtes pas digne de porter ces armures.
Il fut un temps où les votres nauraient jamais osé faire ça. Ils avaient des raisons dêtre fiers ... Ils étaient de grands hommes, poètes à leurs heures, et grands parmi les grands. Peu dentre nous pouvaient rivaliser avec eux au combat. Ils avaient une ténacité qui leur été propre, une hargne sans égal, une force quasi surhumaine, et une parfaite maîtrise des armes et des mots. Ils suivaient leur code dhonneur à la lettre, allant jusquà mettre leur vie en péril pour sauver les honnêtes gens.
A leur apogée, ils étaient la gloire de notre royaume. Leur renommée nétait plus à faire, et partout où ils passaient ils répandaient non pas la mort comme certains le prétendent, mais la joie et lamour. Alors jeunes gens, je suis triste, las même de voir ce que vous êtes devenus. Je vais vous narrer une histoire... Celle dhommes portant vos armures, dans des temps anciens... »
La nuit venait de tomber, sombre, profonde, froide. Les étoiles ne paraissaient plus dans le ciel, et la lune avait préféré se cacher...
Un Séraphin regardait par la fenêtre. Il portait une lourde armure, dun argent étincelant, bordée dor, et à son bras était accroché un immense bouclier, lui aussi de magnifique facture. Il restait là , pensif, appuyé sur la bordure de la fenêtre, les yeux vides. Il pensait à ce qui venait de se passer.
Tout dabord ces nuages, puis cette pluie, brûlante, étouffante, qui venait de réduire une ville en cendre. Tous ces gens, morts, tués, mais par qui et pourquoi ? Personne ne le savait vraiment ...
Il se retourna vers ses compagnons bréhanites, tous épuisés par la longue course quils venaient de faire. Le Roy les avaient chargé de trouver lorigine de ce massacre, ils avaient parcourus la moitié de lîle en deux jours seulement, cherchant quelque rescapé pouvant dire ce quil sétait vraiment passé.
Mais rien, plus personne. Les cadavres jonchaient les rues et ruelles de la ville, et les habitants de lîle préféraient se taire sur ce quil venait de se passer, craignant le mauvais il, alors que certains partirent sur une autre terre de peur que le fléau se reproduise à nouveau.
Les guerriers avaient trouvés refuge dans une auberge, située non loin de la ville touchée. Tour à tour ils guettaient le ciel, inquiets du moindre nuage ou oiseau qui passait. La nuit resta cependant calme et permis à tous de se reposer...
Quand le capitaine se réveilla, il pris son bouclier et, se rapprochant de la fenêtre, regarda à nouveau le ciel... Quelque chose se passait, le soleil ne voulait plus se lever... En sortant, il aperçut des ombres allant rapidement, virevoltante pour certaines, se déplaçant dans lobscurité sans aucun mal. Lhomme appela ses amis qui arrivèrent aussitôt. Ils sarrêtèrent net à la vision de ces choses. Se demandant eux aussi ce que cela pouvait bien être...
Dégainant leurs épées et haches, ils regardaient leur capitaine, celui-ci pris la parole :
_« Cela ne me dit rien qui vaille... Compagnons quelque chose est en train de se tramer devant nos yeux, mais nous ne voyons rien ... Il nous faut agir et trouver la cause de ces malheurs. »
[La suite bientot :)]
Par Nira de May le 6/11/2002 Ã 21:04:52 (#2499630)
*fréquentes des brehanites*
*ancienne Guerrière reconvertie pretresse*
*aime les gens qui savent parler avec art*
(sinon l histoire je l attends ;) )
Héééééééh
Par Vinz/Yuki/Alg le 6/11/2002 Ã 21:05:41 (#2499638)
:lit: :lit: :lit:
J'adore ! :merci: :merci: :)
*impatient :maboule: :rasta:*
Par Bali -PROUT- le 6/11/2002 Ã 21:15:35 (#2499710)
Par Cassius Wistler le 7/11/2002 Ã 12:07:21 (#2503198)
Brave Guerrier au service de Brehan.
A son dieu il a donné son âme.
L'art du combat est son passe temps.
Il n'a pas besoin de femme.
Un petit acrostiche en ton honneur vite fait.
Par Bali -PROUT- le 7/11/2002 Ã 13:48:59 (#2503989)
Et pour te faire plaisir
je vais essayer pourquoi pas
de relever ce défi
Par Bali -PROUT- le 9/11/2002 Ã 11:32:45 (#2518637)
Ils cheminèrent ainsi durant plusieurs heures jusqu'à ce quun bruit se fit entendre. Des cliquetis darmes tout dabord, puis le bruit de nombreux pas, lourds, résonnant dans toute la vallée. Le capitaine regarda ses hommes. Ils restaient droits, fiers, même face à ce qui les attendaient au bout de cette vallée. Ils savaient tous quils couraient à une mort certaine mais ils ne fléchissaient pas pour autant.
Le capitaine regarda droit devant lui, fixant lobscurité, comme essayant de voir au travers... Puis, il se remit à marcher. Plus rapidement cette fois, sentant lurgence, il se mit à courir, suivit de ses amis bréhanites.
Apres quelques minutes dune course soutenue, un hurlement se fit entendre, puis des bruits darmes sentrechoquant ... Les bruits dun combat, proche, très proche. Quelquun luttait pour sa survie certainement... Les guerriers accoururent malgré lobscurité ambiante. Arrivés à quelques dizaines de mètres, ils virent deux ailes immenses, grisées, puis apparut le scintillement dun cimeterre sabattant avec toujours plus de rage et de hargne sur un adversaire invisible...
Les hurlements que le groupe avait entendu nétait pas ceux de quelquun de blessé, mais des hurlement de haine, de provocation... Des cadavres de guerriers jonchaient le sol, par vingtaine, par trentaine même. Tous morts, atrocement déchiquetés lors du combat.
Mais le capitaine ne regardais plus les hommes tombés, sous ses yeux ébahit, un homme seul paraissait tenir tête à une horde de monstres. Ce nétait pas nimporte quel homme, le capitaine le reconnu bientôt à son tatouage sur le visage ... Cétait son ami, son frère, son mentor... Il était lui aussi certainement venu sur ordre du Roy, avec une troupe plus importante, et tombé dans un traquenard par la suite. Levant leurs armes au ciel, les bréhanites chargèrent la troupe ennemie.
Au fur et à mesure du combat, il se rapprochait de son ami... Mais quelque chose linquiétait. Son armure avait été déchiqueté, ses bras étaient nus, son torse aussi. Mais cela aurait pu être compréhensible, au vue de la cruauté du combat... Mais le guerrier transpirait du sang, des flèches étaient fichées de part et dautre de sa poitrine, de nombreuses plaies béantes laissaient séchapper du sang, et ses yeux ... ses yeux que le capitaine ne pu oublier par la suite. Rouges, la pupille dilatée, dont coulaient des larmes de sang. Son ami avait disparu, il avait devant lui un berserker. Fou de rage, le bréhanite avait perdu tout contrôle de son être pour finalement nêtre plus quune bête de guerre ... Il serais aussi dangereux pour ses ennemis que pour eux.
Le capitaine regarda ses hommes qui combattaient avec acharnement, puis il se retourna à nouveau vers son ami...
Par Bali -PROUT- le 9/11/2002 Ã 12:09:25 (#2518770)
Tous deux continuaient à combattre mais lun se sentait faiblir alors que lautre, poussé par la furie, combattait avec de plus en plus de rage, découpant et tuant tout sur son passage. Sa peau elle-même suintait du sang, il souffrais, atrocement mais son âme et son être nétaient plus. Il naurait même pas pu reconnaître son ami ... Pourtant le capitaine espérais toujours que son ami se rappelle...
Cest alors quil arriva ... Sans aucun bruit, puis un grognement sourd. Une bête, un monstre se mit face au capitaine. Il était haut comme dix hommes, sans doute fort comme une centaine, il portait dans sa main une lourde masse darme et était recouvert dune longue robe noire affichant des runes dorées. Le bréhanite hésita quelques instants mais au fond de lui il savait que ce monstre était la source de tous ces malheurs.
Il chargea courageusement mais arrivé à quelques pas seulement, la bête leva la main droite et le guerrier se vit projeter à plusieurs mètres en arrière ... Puis elle se rapprocha du capitaine à terre. Arrivée à sa hauteur, le monstre le regarda, puis sans un mot ni grognement, il leva sa masse au ciel, sapprêtant à frapper le bréhanite.
Lhomme se croyait alors perdu, il pensait non pas à sa famille mais à son Roy, à la tache quon lui avait confiée et pour laquelle il avait faillit. Il était triste, pour son ami, pour le royaume ... Il regarda son mentor une dernière fois mais ne le vit pas ...
Soudain, une ombre apparut devant lui. La bête sarrêta quelques instants et avant quelle nai pu frapper, un bruit de mithril fendant lair se fit entendre, puis un hurlement de douleur, et enfin le monstre sécroula à terre ... Le capitaine ébahit se releva et mit une main sur lépaule de son ami qui seffondra aussitôt. La furie avait eu raison de lui ... même si pendant lespace dun instant, il avait été lui-même, ses blessures, sa rage lavaient tué.
Le bréhanite sagenouilla devant le mort... Bientôt le ciel séclaircit à nouveau, et le soleil pu enfin réveiller les habitants de lîle ...
*le vieil homme repris*
_ « Nul ne sait ce que devint le capitaine, mais à la suite de cette histoire, il démissionna de son poste. Daucun raconte quil serais encore en vie mais là nest pas le plus important ... Messieurs, voyez que même en plein combat, même étant atteint par la furie, le code de lhonneur bréhanite, et lamitié qui lient ces guerriers est plus forte que linstinct de survie ...
Ce jour là le capitaine perdit son meilleur ami ...Mais il fut fier de son sacrifice ... Son mentor fut et resta bréhanite jusquà la fin de sa vie ...»
*le vieil homme sourit*
_ « Je vais me retirer maintenant ... »
*Lhomme se leva de sa chaise, mais il navait plus lair fatigué, ni usé par le temps ... Il se tenait droit et paraissait avoir grandit. Son pas était décidé, assuré. Les deux jeunes bréhanites se regardèrent mais avant quil naient pu dire un mot, lhomme ... ou le capitaine, avait disparu ...*
[voila :)]
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