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Une nouvelle journée
Par Claudia Thall le 6/11/2002 Ã 18:36:01 (#2498141)
Les ombres de ses rêves s'étaient éloignées dans ses plus sombres pensées pour se retirer vers les profondeurs des cauchemards.
La nuit avait été agitée mais aucunes mauvaises ondes ne pourraient gâcher cette nouvelle journée... cette nouvelle vie.
Lorsqu'elle ouvrit les rideaux, un rayon intense de lumière vint lui éblouir le visage et remplir ses yeux bleus d'un doux eclat de joie et de bonheur.
Elle venait de renaître de ses cendres, prête à oublier son ancienne vie pour vivre pleinement ce nouvel horizon qui s'étendait devant elle.
Elle se lava et s'habilla promptement afin de savourer chaque minute, chaque instant de cette si belle journée.
Un sourire éclaira son visage dès qu'elle eut mis le pied dehors.
Le spectacle était éblouissant.
Les premières feuilles brillaient de milles feux sous les épines de cet astre si radieux. Les oiseaux chantaient à tue-tête, murmurant sans doute quelques mots d'amour à leurs fidèles compagnes. Une goutte de rosée coula le long de sa joue, remplaçant ses larmes mortes.
On aurait dit une petite fille découvrant les beautés que la nature offrait à cette belle période où tout renaissait et revivait.
De légères pousses d'herbe refaisaient lentement surface, guettant sans doute l'arrivée de quelques insectes à qui elles serviraient de nourriture.
Par Ghimou le 6/11/2002 Ã 18:53:12 (#2498293)
Par Totos's Biatch le 6/11/2002 Ã 19:40:51 (#2498766)
*bsoux* :)
Par Drazhar Ul'Gar le 6/11/2002 Ã 20:33:17 (#2499295)
Par Ranah D'Hµr le 6/11/2002 à 21:39:16 (#2499933)
Par Larme Blanche le 6/11/2002 Ã 23:06:26 (#2500650)
Par Zephirin le 6/11/2002 Ã 23:08:02 (#2500663)
Par Claudia Thall le 6/11/2002 Ã 23:13:26 (#2500696)
Ses pas glissaient, fragiles et délicats, sur la terre, souvent piétinnée par d'autres avant elle. Elle n'entendait que les doux chants des oiseaux, ce qui la laissa rêveuse.
Quel n'avait pas été son rêve de pouvoir, comme eux, s'envoler haut pour atteindre les étoiles scintillantes à la lueur de la lune et disparaître telle un mirage, pour se fondre dans l'immensité de l'univers. Pouvoir échapper à ses malheurs et ses peines rien qu'en un coup d'aile et fuir loin de tous ceux qu'elle a aimé et qu'à présent elle haït.
Elle entendit au loin les brouhaha de la ville joyeuse. Elle allait donc retourner dans le monde des mortels et quitter le monde des rêves qui enveloppait toute son âme d'une tendresse indescriptible.
Le voile se dégagea peu à peu jusqu'au moment où il tomba à ses pieds et elle trouva devant elle les grandes murailles griseâtres de cette ville où elle avait connu tant de souffrance et de bonheur mais rien ne pourrait plus la rendre triste car son coeur était et sera toujours transpersé par cette lame inévitable qu'est la souffrance
Par Claudia Thall le 7/11/2002 Ã 13:12:20 (#2503673)
Les femmes, osant toujours autant leur coqueterie, se baladaient, paroles divaguantes sur l'amour et le bonheur d'être avec celui de leurs rêves. Ce genre de femmes ne connaissaient pas le malheur. De leur longue vie faite de richesses, elles n'avaient depuis leur enfance que l'amour de l'argent et du vice, piétinant la misère des êtres humains qui vivaient, terrés, afin de ne pas se mêler ni troubler l'existence des indigènes vétus d'or et de diamands.
Elle regarda d'un oeil méprisant toutes ses mégères, hautaine de surcroît, parler de leur renommée auprès des riches marchands nomades qui foulaient régulièrement le sol de la capitale.
Elle ne vit autour d'elle que des inconnus, tous aussi faibles les uns que les autres, sans aucune expérience douloureuse.
Où était donc passés ceux qu'elles avait aimé, chérit et haït? Avaient-ils tous désertés ce lieu, auparavant recouvert du sang
des nombreuses batailles?
Elle arriva près de son ancienne demeure, celle qu'elle avait partagé de longues années avec celui qu'elle aimait et qui avait rendu ses rêves possibles.
La porte était à demi-effritée par les années, les fenêtres ne ressemblaient plus qu'à des trous béants où se cachent les ombres oubliées. Les rideaux, jadis bordeaux, étaient noirs de poussières.
Elle osa un pas à l'intérieur...
Par TitPlume le 7/11/2002 Ã 13:13:49 (#2503685)
Par Leank Soon le 7/11/2002 Ã 16:50:22 (#2505795)
Par Claudia Thall le 7/11/2002 Ã 21:14:43 (#2508256)
Par Totos's Biatch le 7/11/2002 Ã 21:49:21 (#2508546)
Par Vicky Feals OS le 7/11/2002 Ã 23:48:26 (#2509406)
Par Claudia Thall le 8/11/2002 Ã 14:18:51 (#2512973)
Quand tout à coup, son regard se posa sur le petit lit de bois qui trônait au milieu de la pièce. Elle sentit une vague de tristesse l’entourer. Elle repensa à son fils, le cœur déchiré. Cela faisait une éternité qu’elle ne l’avait plus vu. Elle ne savait même pas où il était ni se qu’il était devenu.
Elle devait sûrement déjà être grand-mère. L’idée qu’elle ne verrait jamais ses petits enfants lui submergea l’esprit. Elle sentit couler de chaudes larmes le long de son visage et s’effondra, la tête entre ses genoux.
Quelques minutes plus tard et l’âme vidée, elle se releva et s’éloigna de son ancienne demeure pour ne plus jamais y revenir.
L’air frais lui fit vite recouvrer ses esprits. Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsqu’elle se dirigea vers la capitainerie pour y rencontrer son frère et peut-être son père…
Par Drazhar Ul'Gar le 8/11/2002 Ã 21:00:12 (#2516173)
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