Le Paladin Rédimé

Par Melhael Wynn le 5/11/2002 à 2:04:52 (#2483095)

Avec une lenteur calculée, Willow Wynn allume la dernière bougie. Solennellement, elle se lève et regarde autour d'elle le pentacle. Sa forme sacrée se détache du sol de la maison. Le feu a été éteint dans l'âtre. La seule lumière provient de la forme magique. Garn Garnemule, appuyé sur un bâton, se tient craintivement à l'écart. Ses yeux presque aveugles scrutent l'obscurité sans comprendre. Ses membres fragiles tremblent et sa respiration sifflante s’interrompt de temps à autre, alors qu’il ne peut retenir un « Créfieu ! » ébahi.

« Tout est en place, » annonce Willow, avant de se retirer du cercle magique.

Machinalement elle passe une centième fois en revue les ingrédients rassemblés devant elle. Au centre, un diamant brille avec éclat. « J’espère qu’il ne manquera pas trop au bourgmestre… » Elle se tourne vers le vieil homme. « Il ne reste plus que les deux derniers éléments. Garn, tu les as apportés, n’est-ce pas ? Parce que dans le cas contraire, tout risque d’aller de travers. »

L’ancien majordome sort de sa poche un pochon de cuir et le tend, la main tremblante, à la jeune sorcière. « Créfieu ! Dame Níniel m’ l’a fait envoyer du Havre d’ la Route, directement de Pontaigues ! Une mèche de cheveux de dame Nimloth. »
Willow s’en saisit et la dépose avec le reste des réactifs.
« Il ne manque qu’un seul élément, » grince une voix, sortie de nul part. Dans l’obscurité, Brennil se lève d’un fauteuil et s’avance. « J’habite ici depuis si longtemps et je pense que c’est la première fois qu’il va rentrer dans ma maison. Du moins, si le petit imbécile est parvenu à l’y contraindre. »

Willow fronce les sourcils. Elle n’aime pas la vieille magicienne. Elle sait que jadis Brennil a usé des arts sombres pour son propre compte. Elle avait alors créé la rose magique, qui avait semé le trouble entre la guerrière Sorsha et son fils. Mais à présent, la mère du paladin n’est plus qu’une femme flétrie qui attend la mort.

Elle avait failli la trouver jadis, quand son fils, sous l’emprise d’Arantèle la maudite, avait tenté de lui trancher la gorge. Elle n’avait survécu que grâce à l’intervention de son petit-fils, qui l’avait cachée, laissant croire à tous qu’ils étaient tous deux morts.

Une fois libéré de l’emprise maléfique, Melhael Wynn s’était cru souillé par le sang de sa mère et de son propre fils. Il avait abandonné les voies d’Artherk pour celles d’Ogrimar, croyant son âme perdue. Avec le temps, cette démarche désespérée avait eu précisément cet effet : le guerrier de Bréhan, le serviteur de la Lumière, avait chu.

Melhael avait perdu son âme.

« Ne t’en fais pas, tonton ! » songe Willow. « Ce soir, nous te la rendons ! »

(suite ci-dessous)

Par Nixelle le 5/11/2002 à 2:21:26 (#2483129)

:lit:
*attends la suite de son tonton*

ANIMÆ RESTITVTIO

Par Melhael Wynn le 5/11/2002 à 9:05:21 (#2483791)

Un coup sur la porte et Dior apparaît dans l’entrée. Devant lui, il pousse un homme ligoté et bâillonné, qui s’écrase au centre du pentacle. La jeune sorcière bondit sur le côté, surprise par la violence de cette entrée. Le vent souffle dans la pièce et manque d’éteindre les bougies, jusqu’à ce que son cousin referme enfin.

Brennil s’approche de son petit-fils. « Tu l’as amené. » Dior secoue la tête. « Ca n’a pas été dur. J’ai appris par l’Ordre de la Lumière qu’un de leur paladin avait jeté un sort au vieux, pour qu’il ne puisse faire de mal à personne. Une sorte de marque magique. Ca s’est vérifié : chaque fois qu’il essayait de m’attaquer, il s’effondrait et se tordait de douleur. Il lui a fallu le temps pour comprendre cependant. »

Willow songe avec gratitude au paladin Gengis. Ensuite elle se tourne vers Brennil : « Vous êtes sûre que ça va marcher ? »

La vieille femme soupire. « Comment le serais-je ? Je n’ai jamais fait ça. Mais si mes livres disent vrai, le pouvoir magique que nous allons déployer, associé avec la matière du diamant et aux autres ingrédients, tout cela devrait permettre d’unir à nouveau l’âme de mon fils avec son corps. »

Dior regarde autour de lui, comme s’il allait voir des esprits rôder alentour. « Où est son âme en ce moment ? »

« Nous ne savons pas, » répond Brennil. « Dans un autre monde, sans doute. Ca n’a pas vraiment d’importance. Le tout est de la forcer à s’unir avec Melhael. » Ses yeux se fixe sur Willow. « Commence les incantations. »

Au centre du cercle, Melhael se débat. Une force mystique le retient au milieu du pentacle. Ivre de rage, il foudroie sa nièce du regard. Celle-ci, tremblante, se place face à lui. La détresse se lit sur son visage, pourtant elle rassemble ses forces et lance la première formule :

« Par les forces de l’Equilibre, de l’Ombre et de la Lumière ! »

Melhael se tortille, tente de se jeter sur elle mais est propulsé vers le centre du cercle magique. La lumière des bougies se teinte de bleu et la clarté augmente sensiblement. Le vieux Garn ne bouge plus. Il retient son souffle. Dior et Brennil échangent un regard inquiet et coupable : ils se sentent responsables de l’état du paladin. S’ils ne s’étaient pas cachés, il ne les aurait pas cru morts de sa main et tout aurait été différent.

« Entendez mon appel ! Venez à moi ! Ecoutez ma prière ! »

Le sol de la maison se met à trembler. Une rumeur parcourt le camp des druides d’Arakas. Certains se réveillent. Des gens commencent à s’agiter au dehors.

Willow jette une pincée de poudre jaune dans le cercle. Un éclair jaillit et le corps impuissant de Melhael se met à léviter. Ses membres s’agitent et son regard vide passe d’un visage à l’autre.

« Rendez son âme à ce guerrier ! Animæ restitutio ! »
Melhael se fige. Ses yeux se fixent sur le visage de Willow, alors que celle-ci répète :

« Animæ restitutio ! Maintenant ! »

Une lumière aveuglante jaillit alors de la poitrine du paladin. Tous détournent le regard, aveuglés, alors qu’un hurlement de douleur remonte des entrailles du guerrier. Pendant un instant, une multitude d’images traverse la pièce, comme des fantômes : Melhael qui coud à sa tunique l’insigne des Arpenteurs, un magicien aux ailes blanches qui se bat contre des spectres, une jeune guerrière aux cheveux tressés qui se penche sur un homme malade, une rose qui éclot dans un jardin, un homme qui annonce qu’il est un paladin désormais…

La lumière se dissipe et Brennil souffle : « Grands Dieux ! Qu’as-tu donc fait, petite dinde écervelée ? »

Willow relève la tête et chercher son oncle du regard, hébétée. « Oh non ! Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas possible. » Elle se précipite au milieu du cercle et passe sa main à travers le tas d’ingrédients. Le diamant a disparu. Melhael a disparu.

Garn : « Créfieu ! Mon maître s’est volatilisé. »

Brennil s’effondre en pleurs. « C’est fini. C’est fini. »

Dior expire bruyamment et appuie son dos contre la porte. Son regard croise celui de Willow, désemparée, et là il comprend : « Le rituel a fonctionné. » Un sourire amer se trace sur son visage. Il n’aime pas vraiment son père mais il n’en est pas moins humain. Willow, soudain très calme, lui rend son sourire avec la même amertume.

« Fonctionné ? » crache Brennil. « Mon pauvre Dior, tu es aussi sénile que Garn ? Ne vois-tu pas qu’il s’est envolé ? »

La jeune sorcière se redresse et lance : « Taisez-vous, vieille casse-pied ! Si Melhael en est arrivé là, c’est en partie à cause de votre égoïsme et de votre acharnement. Maintenant, inutile de me regarder ainsi et de vouloir rejeter la faute sur moi. Dior a raison : le rituel a fonctionné. »

« Mais ! Mais… » sanglote Brennil… « Il n’est plus là…il… »

Dior se penche et éteint une des bougies entre ses doigts. « L’âme était dans un autre monde, n’est-ce pas ? Et nous voulions que le corps et l’âme se réunissent. Eh bien, » finit-il en entendant les bras, « c’est ce qui s’est passé. »

Willow hoche la tête. « Melhael est allé rejoindre son âme, où qu’elle soit. Il est allé à sa rencontre. »

Brennil n’écoute plus. Elle se détourne et s’éloigne vers la chambre d’une démarche mécanique. Elle ne veut plus rien savoir. Elle sait en son for intérieur que tout est de sa faute. Elle voudrait reprendre ce qui a été fait, mais elle sait que ce n’est pas possible. Alors elle se retire.

Quelques heures plus tard, Dior conduit le chariot qui ramène Garn et Willow vers Havreclair. Les étoiles brillent dans le ciel et l’air marin d’Arakas leur emplit les poumons. Dans la forêt autour d’eux, des branches craquent sous les pas de petits animaux. Dans l’obscurité, les Protecteurs veillent.

« Un bateau part demain pour Pontaigues, je me suis occupé de tout, » annonce Dior. « Ma mère l’a fait envoyer. Elle souhaite que je rentre à Albourg. »

Willow acquiesce. « Elle est toujours aussi… tu sais : sans cœur ? » L’amour de Nimloth était parti dans le ciel avec la gemme Elluin, quand elle avait sauvé la seigneurie avec l’aide de Melhael.

Dior confirme : « Oui. Je crois que tu pourrais l’aider à le retrouver, son cœur. Qu’en penses-tu ? »

Elle sourit. A l'arrière, Garn créfieute.

« Où crois-tu que se trouve mon père maintenant ? » continue Dior. « Tu penses qu’il est vivant ? »

Willow regarde dans le ciel et se demande comment est l’éclat de l’Elluin, dans son pays. « Je ne sais pas où il est. Peut-être quelque part, tout là-haut, dans un de ces mondes. Quoi qu'il en soit, j’ai la conviction qu’il est vivant et que, quelque part, il a droit à une seconde chance. »

Dans la nuit d’Arakas, le chariot s’achemine lentement sur la route et, déjà, les oiseaux du matin annoncent une nouvelle aube.

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Merci à tous pour cette formidable aventure. LJD Melhael

Par Selliandra le 5/11/2002 à 9:25:02 (#2483845)

Quel plus terrible tourment, pour un paladin, que celui de perdre l'innocence et la pureté de son coeur ? Certainement aucun...
A croire parfois trop en la bonté humaine, on en vient à se voiler la face sur sa haissable manie de se laisser guider par ses mauvais sentiments.
C'est peut-être cela qui distingue le paladin du reste du commun. Le paladin, même s'il ressent certains de ces sentiments, comme la haine ou la vengeance, se fait fort de ne pas les laisser lui dicter sa conduite.
Mais lorsque maudit, le paladin se voit privé de son coeur, de son âme, alors il n'est plus que ce qu'il combattait : un homme qui se laisse envahir par ces guides malsain : rage et rancoeur.
Alors s'il existe un moyen de lui faire retrouver son ancienne ame, il faut le mettre en oeuvre...quels qu'en soient les risques. Et toujours, même si le dénouement est tragique, le paladin se sentira libéré, vivant ou mort, ici ou ailleurs...

Par Gengis Khan le 5/11/2002 à 15:57:31 (#2486706)

répondrai en rp plus tard mais content de voir que mon épopée aura pas ete vaine :)

Par Gabriel Thylin MSF le 5/11/2002 à 17:07:55 (#2487374)

Il n'aura jamais eu l'occasion de dire adieu a son vieux compagnon et ami mais qu'importe la seule chose que Gabriel souhaitait était que quelquesoit l'endroit ou il se trouvait, Melhael soit en vie et continue a vivre ses aventures avec un peu plus de bonheur.

(jolie conclusion l'ami ;) )

http://membres.lycos.fr/elcartman/gabsigntest2.jpg

Par Drazhar Ul'Gar le 5/11/2002 à 18:42:33 (#2488433)

Une fin fort bien trouvée, servie par un style irréprochable.
Dommage que ce soit une fin..

Par Melhael Wynn le 5/11/2002 à 19:37:56 (#2489049)

Provient du message de Gabriel Thylin MSF
(...)(jolie conclusion l'ami ;) )

http://membres.lycos.fr/elcartman/gabsigntest2.jpg

Merci tout plein ! ;)

Tu devrais voir l'introduction à laquelle elle correspond ! :D

Au fait, très belle image pour ta signature.

Eh oui, Gengis, il fallait bien que je rendre justicier au justicier. :merci:

Par Gengis Khan le 5/11/2002 à 19:44:40 (#2489121)

J'ai fait que mon devoir ,comme toujours :)


Maudit. Tel était l'était de ce qui était jadis un combattant de la Lumière. Maudit par son ancien frère d'arme ,un de ceux qui le testa et lui ouvrit les portes de l'Ordre. Maudit pour que jamais il ne puisse servir le Chaos par les actes.

Un funeste don ,une sombre malédiction , utilisée rarement , mais qui jamais ne faillit. Transmettre sa propre douleur une partie de sa damnation à autrui ,pour l'empecher de nuir. Cela était certes cruel , mais hélas necesaire.
Oh il aurait voulu pouvoir un jour la lui enlever ,quand il serait guéri ,mais la Faucheuse l'avait rattrappé avant..

Par Gabriel Thylin MSF le 6/11/2002 à 0:46:26 (#2491852)

(excellente intro sur *bip* mais quand meme tu fais vraiment de la provoc a avoir autant d'imagination et de choisir des noms comme ca :p

entre les Jones , ... , willow et le dernier en date c'est abusé :D

Par Melhael Wynn le 6/11/2002 à 0:50:50 (#2491886)

Mouarf ! Tu es odieux ! :mdr:

Le pire c'est que tu as pondu deux de ces vilaines signatures rien que pour l'occasion... :eek:

Tu es vraiment fourbissîme ! :rasta:

Par Melhael Wynn le 7/11/2002 à 16:06:33 (#2505314)

*hop* ;)

Mais où sont les marmottes quand on en a besoin?

Tiens vous voulez savoir ce qui arrive à Melhael après que Wil, Dior, Brenn et Garn l'ait expédié à travers l'univers ? :p

Epilogue

Par Melhael Wynn le 7/11/2002 à 17:01:06 (#2505888)

Dans la nuit d’Arakas, le chariot s’achemine lentement sur la route et, déjà, les oiseaux du matin annoncent une nouvelle aube...

Evidemment, l'histoire ne s'arrête pas là.

Brennil décida de rester vivre sur Arakas. Elle s'installa donc définitivement à Havreclair, où elle ouvrit un magasin de fleurs. Ses roses si jolies lui permirent de faire fortune.

De leurs côtés, Dior, Willow et Garn Garnemule retournèrent vivre en Pontaigues.

Garn s'installa à Garnegarde, le village de sa naissance. Malgré son très grand âge, il trouva une femme et la séduit en lui contant ses nombreux voyages. Ils se marièrent en hâte et deux générations plus tard, la bourguade grouillait de petits Garnemule.

Dior épousa Níniel la jeune fille qui était jadis une vieille chatte (sic ), l'amie fidèle de son père. L'histoire ne dit pas s'ils eurent des enfants et, si oui, à quoi ils ressemblaient.

Willow resta célibataire, trop prise qu'elle était par la pratique de la magie. Mais ses pouvoirs permirent de nombreuses années plus tard de rendre son coeur à Nimloth, la Dame de Pontaigues, jadis fiancée à Melhael.

De nouveau brûlante d'amour pour le paladin, la souveraine pria Will de trouver un sort ou un rituel pour l'envoyer auprès de son amour. La magicienne l'informa du côté irréversible d'une telle manoeuvre.

Nimloth n'en voulut rien savoir. Ainsi, elle confia le trône de la seigneurie à Dior et Níniel et accomplit avec Willow le rituel, qui l'envoya par delà le temps et l'espace, au près de son bien-aimé.

Et pendant que Will, Garn et Dior voyageait dans leur chariot, quelque part sur la Terre...

- Non ! Non et non ! s'écrie le réalisateur. Richard ne peut pas tourner cette scène. C'est beaucoup trop dangereux.

Le pauvre Richard Gere, suant sous son armure, attendait les instructions du metteur en scène.

- Je ne peux pas prendre un tel risque. Andrew, trouvez-moi quelqu'un ! Ce n'est pas possible que la doublure ait disparu, où est-il ?!

Andrew s'agitait... mal à l'aise.

- Je ne sais pas monsieur... Son portable ne répond pas. J'ai appelé sa femme et elle dit qu'il n'est pas rentré de la nuit.

Le metteur en scène se frappa le front.

- Ca m'apprendra à engager des ivrognes.

Richard restait en dehors de la conversation. L'air embêté. Il n'avait pas très envie de tourner cette scène. C'était risqué. En plus, il avait chaud et avait envie de se changer.

- Andrew ! Trouve-moi un doublure pour Lancelot... débrouille-toi comme tu peux mais...

POUF ! Effet pyrotechnique remarquable. Grande lumière blanche.

- Andrew !!! Qui c'est lui ?!

Andrew s'était renversé sur son derrière. Richard avait failli en faire autant, mais le poids de son costume l'avait tenu en place.

- Andreeeew !!!

Un homme en armure, complètement désorienté et parlant dans une langue bizarre se tenait devant eux.

Le metteur en scène qui voyait là une occasion de règler son problème donna congé à Richard pour le reste de la journée. Il fit signe à Andrew de le suivre et prit le bras de l'inconnu vêtu de plaque. Pressant il l'emmena vers le plateau.

- Alors, l'ami, vous n'avez jamais rêvé de faire du cinéma ? Comment vous appelez-vous ?

Ainsi Melhael se retrouva propulsé dans l'industrie du cinéma hollywoodien. Il eut une carrière de cascadeur remarquable, avant de tout plaquer et de devenir consultant pour une boîte de logiciels canadienne.

Grâce à la magie de Will, Nimloth put le retrouver et ils se marièrent devant leur caravanne. Melh avait un peu grossi à cause la bière, mais sa belle s'en foutait. Elle fumait trop et était déjà enceinte d'un deuxième pendant cérémonie.

Et tous autant qu'ils sont, sur Arakas, en Pontaigues et dans la caravanne, ils vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs jours et eurent beaucoup de merveilleux heureux.

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Enfin... sauf l'Haruspice, mais ça : c'est une autre histoire. ;)

Par Gabriel Thylin MSF le 8/11/2002 à 2:35:15 (#2510137)

Mouarf j'avais raté ca ! :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

et puis tiens une derniere pour la route :p

Par Melhael Wynn le 10/11/2002 à 14:00:47 (#2524362)

Mouarf ! Excellent ! :mdr:

Tu en as donc une pour chaque occasion ? :p