âme dechues

Par Un souffle le 2/11/2002 à 3:47:44 (#2460065)

Partie 1


Selon les volontés du testament de cette homme, ce récit est lu en public


Je ne sais quoi vous dire, écoutez cette histoire, prenez là comme une histoire a contée ou bien tirez en une morale, dénichez y des réflexions ...


Il ne voulait pas croire, non. Il jurait lorsque nous lui parlions des spectres aperçue en cette sombre forêt. Il maugréait que toutes ces sottises nous étaient soufflées par cette étrange atmosphère que conférait les lieux.

Nous ne pouvions que le comprendre, car cette forêt était inquiétante !
Je me souviens des fois où nous nous y rendions afin de prouver notre bravoure. Nos ombres projetées par nos torches de fortunes, dansaient sur ce paysage informe ; fait d'arbres au patron tortueux et aux branches dénuées de feuilles... Ancrés sur un sol rocailleux et infertiles. Oui, nous avions peur, et c'est avec affectation que nous étions brave ...
Tout mon corps se souvient encore de cette fois où nous aperçûmes ce qu'il disait être des sottises. Cela faisait des heures que nous marchions, perdus, dans cette immense forêt parfaitement homogène, où aucun repère ne pouvait nous aider. Fatigués, lasses, nous decidâmes, habitués a ces bruits inquiétants, de nous reposer un instant. Et lorsque nous trouvâmes enfin un peu de repos un hurlement nous réveilla tous les trois. Un cri effrayant de femme sans doute, mais encore aujourd'hui je ne pourrai l'affirmer, mais sans aucun doute un cri de désespoir. Nos regards n'osèrent se croiser de peur de rendre ce bruit plus réel. Après cela, tous nos sens étaient en éveils, et tous les bruits de la forêt nous apparaissaient clairement, ces bruits habituels nous apaisèrent et firent figure de silence. Et ce silence fut derechef brisé par un cri, plus terrifiant, car c'était un rale de douleur... Et ce gemissement animal vint a être rejoint par les hurlements d'hommes et les pleurs d'enfants... A mon esprit ils semblaient être des millions ! Un vacarme assourdissant qui nous rongeait jusqu'au plus profond de nos esprits. Et j'avais beau tenté d'apaiser mon esprit il ne pouvait s'arrêter d'analyser ces bruits, d'en déduire ceux de qui ils provenaient, et d'imaginer leurs raisons... J'aurais aimé courir, j'aurais aimé penser, mais je n'était plus qu'un spectateur apeuré assistant a mon effondrement et a un massacre.

Puis vint le paroxysme de nos maux. Ce sens qui jusqu'à là nous avait permis de garder une marque dans la réalité venait a son tour d'être profané par la folie. Un grand brasier commençait à se former tout autour de nous. Non, comme un feu qui grandit, mais comme une image qui s'éclaircit, et cette lumière qu'il nous apportait nous l'aurions fui si nous en étions encore capable... Je ne sais par quelle magie, ou par quelle étrange peur nous ne pouvions émettre le moindre son . Les cris prirent formes, de nombreuses silhouettes, embrasées, estropiées, ou rampantes. Elles étaient là tout autour de nous . Des femmes, des enfants et des hommes, tous semblaient être l'incarnation même de la souffrance ! Et ils se rapprochaient inlassablement !
Puis tout vint à cesser, le crépitement du brasier dura encore quelques instants puis disparut lui aussi... Je ne sais combien de temps ces horreurs ont durées, car dans mon esprit se cauchemar perdure encore... Et si ce n'est au moment où nous fuîmes la forêt je n'ai jamais été quitté par ces presences ...

Par Aurine Romanus le 2/11/2002 à 10:50:46 (#2460684)

:lit: :lit: :lit:

Par Brianos le 2/11/2002 à 19:28:46 (#2464042)

Où cela est-il arrivé? *intrigué*

Par Aden Maiden le 3/11/2002 à 16:02:02 (#2469823)

:aide:

C'est un texte interessant mais néanmoins très étrange :doute: