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Que ma joie demeure.
Par (Gadjio) le 31/10/2002 à 16:35:46 (#2450132)
Un léger mal de gorge, mais les cachets ny feront rien. Le café sombre fume paisiblement dans le bol blanc. « Pourquoi brûles-tu mes mains ? », lui demandent mes larmes. La caresse rêche et amère de la boisson coule dans ma gorge comme une traînée de feu, et lodeur emplit mon esprit, mon esprit si vide. Un léger mal de gorge, mais le café ny fera rien.
Les touches froides du clavier accusent les brûlures sur mes doigts. Je cherche le bouton annuler, où est-il ? Toute ma vie, annuler, undo, retourner en arrière, encore, et encore,
encore
Sur ma langue, larabica amer se mêle à mon amertume, encore si chaud, aveuglant tous mes autres sens. Et mon corps réchauffé frissonne de la fièvre qui reprend. Recroquevillé, je ferme les yeux pour échapper à lunivers, mais il est toujours là
Et cette présence impossible qui me hante
Jai la gorge nouée. Par cette grippe qui saisit mon âme. Je nai pas pleuré depuis si longtemps. Triste et solitaire, je me suis habitué à ce mal incurable ; il na pas même la noblesse des déprimes. Les jours lentement se succèdent et me conduisent plus bas, toujours plus bas. On ne me parle plus. On ne me voit plus. Et je goûte cette paix avec une mélancolie consommée.
Même souffrir, je dois le faire seul. Je laccepte.
Par (Gadjio) le 31/10/2002 à 16:37:22 (#2450149)
Viens-tu rire avec moi ? nous parlerons de ce que tu aimes, enivrés par de vivantes musiques, jusquà la fin du jour, et pendant la nuit claire. Laisse-moi taimer un peu et moquer tes soucis, nous sommes bien mieux heureux, en rythme avec la vie. Eh, regarde-moi ! Je souris. Plus dartifice ou de jeu, tout est à nous si tu le veux.
Un peu de bien-être, je tassure, cest permis. Un peu de joie et de magie, loin de la grisaille de lautomne, et un nouveau sourire jamais je ne toublie.
Par Hôte des Songes le 31/10/2002 à 16:37:45 (#2450152)
[Edit: ah je préfère lire la deuxième partie :)]
Par Zeed Mithror le 31/10/2002 à 17:23:47 (#2450558)
Ce sont des millions de points à la surface de cette petite boule bleue perdu dans l'univers. Des millions d'âmes solitaires qui tentent de partager un moment, ne serait-ce qu'un instant, la joie de ne plus être seules. Autant d'âmes qui quittent le corps qui les abrite et qui, sous leur forme éthérée, s'évadent en courant le long des câbles sillonant la planète.
Serveurs, forum, icq, salons de discussion, pages webs... Autant d'endroits visités, quittés, revisités sans cesse par ce ballet d'âmes. Immenses tunnels ou chacun s'engouffre sans jamais réellement savoir ce qu'il y trouvera. Gigantesques panneaux d'affichage qui peuvent prendre tant d'importance pour ceux qui s'y trouvent concernés et qui pourtant ne sont pas réalité tangible.
On y trouve les prophéties les plus anciennes comme la une du journal de la veille. On y trouve les pires insanités comme les poèmes les plus purs dont les mots semblent s'élever d'eux mêmes en douces mélodies. On y trouve l'avare comme le généreux. Les bons et les méchants, le bien comme le mal.
Telle une gigantesque araignée, le réseau des réseau se nourrit des âmes qui se jettent sur sa toile. Extirpant leur essence et dévoilant au monde leur vraie nature. Exhacerbant tous les aspects de l'humanité en échange de quelques instants de partage. Quelques instants de répis à ces solitudes entrecroisées.
Sur une toile.
Par (Gadjio) le 31/10/2002 à 18:21:00 (#2451013)
Près de cette porte, lombre hume déjà des parfums fleuris. Au-delà, elle trouvera des poésies douceâtres au goût de miel et de rose, touchantes mais dérisoirement superficielles. A ses yeux. Elle ne louvre pas. Ah, ce couloir
Elle le connaît par cur. Les grandes portes à son terme nouvrent pas sur une salle, mais sur un univers. Une terre de magie et de rêve où lombre vient souvent, pour y baigner son imagination au cur de vies fascinantes. Mais les portes sont verrouillées, en ce moment ; cest une chose courante, et frustrante. Lombre laisse à plus tard le couloir Althéa et arpente plus avant les infinis corridors.
Des milliers de câbles dans la salle immense. Chacun, cest une personne, touche-le pour lui parler. Lombre est invisible, toujours, et son câble reste rouge ; personne ne la voit. « Kikoo, ça va ? », lui demande tout de même lun des câbles. « Bonjour ! (lombre sourit.) Pourquoi me demandes-tu si ça va ? ». Le câble ne répond pas. A son tour, lombre touche quelques occupés, absents, visibles invisibles et même parfois disponibles, de rouge, de blanc, de vert. Cette salle est si fascinante que lon y passerait la vie.
Lombre a continué, elle a toujours quelques câbles enroulés tout autour de son âme mais ses pas la mènent déjà ailleurs. En chemin, elle lit, elle rit, elle découvre de nouvelles choses et en retrouve de trop anciennes. Enfin, le palais quelle cherchait. Cest confus et bigarré, construit dangles aigus et de courbes gracieuses, si faussement cosmopolite
Lombre y croise des visages familiers, mais elle est toujours invisible, oui toujours. Cette fois, la princesse rouge a laissé une originale féerie, qui la fait sourire. Là, lombre dessine deux tableaux incongrus, à lattention delle sait qui, et séchappe, insouciante. Derrière cette porte, des rires bruyants (LOOOOOOOOOOOOOOOOOLLOOOOOOOOLLOOLOOLOLOOOLL), lombre ne veut pas en savoir plus. Toute cette étrangeté la fascine et lamuse, comme une fin en soi, par amour de lincompréhensible, cette incompréhension si familière qui coule jusquau plus profond de ses veines. Ce nest pas tant de revoir le vieux paladin qui lintrigue, pourtant elle a limpulsion de lui parler, vieil ami, mais elle se souvient à temps quelle a cessé dêtre visible. Elle sintrigue plutôt de lécriture étrange qui se dessine, toute seule, au bas de la page quelle observe. Pourquoi nen voit-elle pas lauteur ? Curieuse, elle lit, et ce quelle lit la fait sourire :Pourquoi nen voit-elle pas lauteur ? Curieuse, elle lit, et ce quelle lit la fait sourire :
Pourquoi nen voit-elle pas lauteur ? Curieuse, elle lit, et ce quelle lit la fait sourire :
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Capharnaüm.
Par Azulynn Tvar le 31/10/2002 à 18:58:48 (#2451319)
Lassitude de l'imperfection et de l'incompréhension de ces corps que je croise, rien d'autre que le reflet de mes propres accrocs.. Et pourtant c'est cela qui me les attache, qui me les cheville à l'âme - un sourire, ces prunelles irisées, quelques mots qui se fondent dans un rire parfait. Je n'appartiens qu'à eux. Ma réalité tremblante ne tient qu'à ceux qui me retiennent avec leurs poignets fragiles et leur infini fugace.
Et bien souvent j'appartiens à corps perdu au néant de peur qu'ils ne sachent vraiment, qu'ils soient trop loin et trop liquides, j'en suis lasse mais j'en ai oh tellement besoin.
Un peu de joie et de magie, est-ce vraiment permis, si la Vie se venge bien vite de ce vol ?
Il fait froid et les feuilles sont mortes.
Qui es-tu, douloureux messie, te caches-tu déjà parmi les sourires trop vagues ? Laisse-moi t'aimer, quelques instants, je sourirai, c'est promis.
Par Zeed Mithror le 31/10/2002 à 19:20:05 (#2451446)
Dans cet univers où je puis me permettre d'être tel que je veux et non tel que la vie m'a fait. En un instant j'élude le piège de l'idéalisation et repars aussi vite que je suis venu, filant dans les larges tubes, traversant les salles, lisant un peu ici, écrivant un peu là, partageant ce que je sais, ce que je suis et ce que je rêve.
Parfois caressant une âme lointaine d'un simple sourire.
Tel une étoile filante, le temps que l'on m'apercoive je suis déjà loin. Parti pour certains ou mort pour d'autres. Telle est ma vie. Explosion sans cesse renouvellée qui ne parvient à briser totalement les chaines qui relient l'âme au corps. Filant toujours, je rejoins mon corps brutalement. Ma main réelle s'approche d'un bouton et met fin à ce rêve.
Quelques secondes plus tard je suis dehors. Les étoiles brillent dans le ciel dont un léger vent frais a chassé le moindre nuage. Loin à l'ouest, l'air conserve pour quelques instants encore une teinte ocre qui vire peu à peu au violet avant de se fondre à la pénombre. Je prend soudain conscience de la présence à mes cotés. Me penchant sur le chaton, je glisse une main dans son cou, ébouriffant légèrement son poil avant de le remettre en place de quelques caresses. Ma voix s'élève dans l'air du soir :
- J'ai une vie de fou chaton hein ? Qu'en penses-tu ?
- Mwraooww
Impudique mélodie.
Par (Gadjio) le 31/10/2002 à 20:32:10 (#2451948)
Une étoile filante est passée et son vu, extraordinairement, sexauce. Lombre est face à la princesse, aux portes du palais, et elle distingue avec une surprise vague la rose derrière elle, mauve et immense nétait-elle pas rouge et sombre, dans son souvenir ? Ici, les apparences sont trompeuses. Lombre se demande qui a invoqué lautre. Est-ce la solitude de lombre ou est-ce la curiosité de la princesse ? Le résultat en est le même.
A présent, il pleut. Cest complètement incongru, une fois de plus. Mélancolie et alacrité se mêlent alors que lombre savance. Elle se trouve si bavarde quelle na plus rien à dire. Te souvient-il du soir auquel je pense ? « Je ne le sais pas. » Eloigne-toi, princesse, ma grippe est contagieuse. « Je ne le crois pas. » Cest un mal que la médecine ne connaît pas. « Je ne le vois pas. » Je ne peux guérir, princesse, cest ainsi. « Je ne le veux pas. » Allons pleurer avec la pluie et préférons les larmes aux sourires. « Je ne le peux pas. » Que doit faire une ombre pour préserver ce quelle aime ? « Je ne le dis pas. »
Et ainsi sen fut la fable, alors que quelque part ronronnait un chat. Si vous laviez connu, vous auriez su quil était narquois. Quoi de plus risible que celui qui aime celui qui aime celui qui aime ?
Par Chrysaor Osten le 31/10/2002 à 20:58:57 (#2452114)
Et/Ou bien ( rayer la mention inutile ) je suis un idiot.
Par Gabriel Thylin MSF le 31/10/2002 à 22:48:41 (#2452681)
Echappade.
Par Yolinne Ninette MIP le 31/10/2002 à 23:20:37 (#2452830)
Hypnose. La raison nous dicterait de sortir de cette toile engluée, mais comme drogués par cet univers chatoyant on la provoque, on l'étouffe. On est jeune après tout, on ne vit qu'une fois dit le proverbe, même si l'on pense autrement, ce n'est qu'une excuse finalement, une douce excuse à laquelle on se raccroche. Et pourtant dans cette ronde de masques, derrière cette foule de faux-semblant, on a envie parfois de se découvrir un peu de cette toge encombrante et amorphe, on veut se montrer par la nudité. Simple, nu, avec ces courbes douces, avec ces jeux de lumière, ces subtilités. Et l'on choisit son auditoire, on trie l'entrée. Quand devant un autre on incarne une chimère, on relève le loup pour laisser transparaître ce visage que l'on cache. N'est ce pas après tout ce que l'on fait en toute heure ? se donner une image que d'autres doivent perforer ? comme une peinture que l'on a recouvert d'une autre, une surprise, un secret que l'on doit gratter au couteau. Plus amusant ? plus étonnant ? plus mystérieux ? On ne sait pas vraiment.
Les yeux fatigués s'endorment peu à peu, on regagne la sortie. On est tellement épuisé qu'on a souvenir de rien de sa vie, c'était le but après tout non ? l'auréole bleutée se meurt soudainement, le noir retombe. Après cette cacophonie silencieuse, ces rires étouffés et ces pleurs dissimulés on retombe dans l'anonymat. La dernière cigarette s'échoue en sa dernière tombe. La nicotine agit peu à peu anesthésiant les souvenirs et les messages nerveux. On sombre petit à petit, chute plus ou moins agréable, on ne sait pas, on ne sait plus. On se heurte de nouveau à la réalité qu'on a tenté d'oublier. Et le sommeil nous rattrappe pour finir cette fuite en beauté. Black-out.
Par Dodgee MIP le 31/10/2002 à 23:57:33 (#2453043)
Lâche, on ne veut accepter la vérité. On préfère senfuir, à nouveau, partir vers ces horizons trop lointains pour être connus. Les pas résonnent, la course se hâte. Vite, plus vite, il me faut partir, éviter le drame, mon drame. Les larmes remonteraient mes jouent que je les pleurerais à nouveau. Il ny à rien que je puisse faire, rien si ce nest me convaincre, accepter cette nouvelle évasion de ma réalité. Et toujours je mattache, éternel prisonnier, à ces chaînes qui me pèsent, qui ne mènent quà moi. Etrange conception dune prison dont je suis pensionnaire et gardien, singulier châtiment que de se découvrir victime, condamnée et bourreau.
Enfin je me lève, je veux vivre cette vie. Je balaye du pied ces feuilles mortes avant lage. Là, ici, ailleurs, que mimporte ces miroirs, qui tous me renvoient ces images inventées. Je ne peux plus croire, je ne peux plus voir, à quoi bon recréer, tout ce monde alentour, ma réalité ? Rageur est le poing qui sabat, qui brise la glace. Les morceaux uns à uns se fixent dans la chair. Blessure. Déjà le sang coule, il charrie la douleur, il sembrase sous lair, il découvre lunivers. Il se répand, avide, il devient conquérant. Comme un coup de pinceau, il redessine le monde. Lartiste est amateur, il copie un modèle. Cest le rideau rouge, sanglant, qui se lève sur la scène. A nouveau la lumière se pose sur le plateau. Il ny a rien pourtant, ni personne devant. Rideau.
Redécouverte
Par Syris Choup' le 1/11/2002 à 0:19:16 (#2453141)
Un à un les sens raniment ce corps qui n'exprimait que douleur et qui maintenant progresse, retrouvant cette agilité qui m'avait tant manqué, me faisant souffrir sans que je puisse m'en rendre compte un seul instant, aveuglé que j'étais par ce phare irréel et oppressant qui me détournait du cap que je suivais jusqu'alors.
L'océan se calme sous mon frêle esquif.. Je progresse lentement, à mon rythme, souriant devant le paysage qui s'offre à moi, ce nouveau monde respirant la liberté et inondant mon univers de sa divine lumière.
La tempête est passée, je me retrouve enfin.. plus déterminé que jamais.
je suis un ange
Par Shammana Delyn le 1/11/2002 à 4:29:21 (#2453884)
- Un ancien Baron qui me déteste cordialement. (pendez-le)
- Notre bien aimé président de la présipauté (votez pour lui)
- Un boudhiste new age (saleté de communiste !)
- Une rose vénéneuse
- Un royal peloteur mamaire
- Un gentils garcon
- Une blondasse
- Un balayeur de pizza
- Un type inconnu
J'essaie de m'approcher, je voudrais les étudier pour mieux les comprendre. Je tend le bras, tentative pour les atteindre... si seulement je pouvais leur prendre la tete rien qu'une seconde. Mais rien n'y fait. Les poissons rouges sont de l'autre coté du bocal, la griffe du chat frotte le verre en vain. Rhiiiii Rhiiiii
La papatte retombe, inutile prolongation d'un cerveau impuissant. Je regarde un peu plus les visages lointains. Tous leur histoires, leurs pieces de theatre... que leur ont ils apportés. Pas plus que les miennes, ni moins. Puis je me demandes... l'esprit peut il dominer la matiere ?
Mais rien qu'en posant la question, les palaces dorés s'evanouissent soudain dans le lointain.
Allons, c'est la nuit des sorcieres, il est temps de dévorer quelques petits enfants !
Par Alanis Lyn le 1/11/2002 à 8:07:50 (#2454147)
absurde vision
Par Tenessia le 1/11/2002 à 8:43:44 (#2454196)
Elle m'apparut mosaïque et couleurs, instable, et du lointain progressant sous le vol d'un violon en suspens. Je craignais, en bougeant de perdre sa structure, alors, souffle attentif, j'attendis, elle vint.
Je pus suivre sans faille la marche lente et sure, le gros labeur du pied affronté au caillou. Il faut du tac au tac répondre à l'abîme et cela se faisait, sans aucune bavure.
La peuplade était faite à peu près comme un oeil, peut-être un peu plus large, mais moins hargneuse aussi. Bientôt (il s'écoula pourtant un sombre temps de drame), une partie de l'oeil se défaisant de l'autre tomba dans l'embuscade. Quelques morts en firent témoignage, mosaïque plus lente.
Ce qu'il advint ensuite, je ne l'ai jamais su.
Par Zeed Mithror le 1/11/2002 à 12:37:13 (#2455098)
Aussitôt je me retrouve aux commandes de mon vaisseau pris sous le feu adverse. Ces salopards nous sont tombés dessus par surprise au détour d'une nébuleuse constellée d'astéroïdes. Les ordres fusent. Mon navigateur commande au vaisseau de prêter le flanc à l'ennemi. Inquieté par les coups de boutoir qu'encaissent nos boucliers latéraux, il me jette un regard réprobateur. L'instant d'après je déchaine les enfers sur l'imprudent ennemi qui a osé nous prendre pour cible.
Une étrange sensation sur mes cuisses me fait baisser les yeux. Le chat s'étire avant de sauter à terre, réclamant sa part de butin en nature consommable immédiatement. L'espace d'un instant la réalité rreprend ses droits.
Quand je me rassieds je file à 300 km/h et je réalise soudain qu'il devient urgent de freiner avant qu'un mur ne mette un terme à ma carrière en même temps que ma vie. Les roues se bloquent, dégageant un léger nuage empestant la gomme brûlée qui envahit le cockpit. Rageusement, je réaccélère avant même d'avoir achevé ce fichu virage et, l'espace d'un quart de seconde, je vois se rapprocher les rails métalliques. Les roues flirtent avec cette mort glacée comme le compteur kilométrique s'affole. Un coup d'oeil à droite me renseigne sur la position du plus proche pilote. Nos véhicules se cotoient à quelques centimètres, lancés sur la longue ligne droite. Aucun de nous n'a l'intention de céder. Un long frisson me parcourt soudain. Le virage est déjà là. Soudain tout devient noir.
Stupéfais, je regarde autour de moi. La pièce est sombre. A peine entend-on la tocante qui gît au pied de la grande boite beige-clair. Aucun interrupteur ne répond... coupure de courant.
Faute de mieux je me couche entre les draps glacés qui me rappellent qu'octobre n'est déjà plus qu'un souvenir. Les rêves m'assaillent. Mille combats m'attendent encore.
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