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Jour de pluie a la capitainerie
Par Lysanda le 31/10/2002 à 12:01:55 (#2447730)
Ce temps avait au moins un merite, il donnait a la ville un calme melancolique seulement troublé par quelques chiens errants a la recherche de nourritures. C'etait agreable de passer en ville dans ces moments la, simplement regarder la pluie tomber, eclater et glisser le long des branches feuillus des arbres ou contre les paroies de pierres grises des maisons, leur donnant un aspect luisant argenté, se raprochant de celui de sa peau nimbé de goutellettes.
La ronde se finissait, la capitainerie était toute proche, et deja elle fouillait son sac a la recherche du trousseau de clefs.
Devant la porte avait été deposé une boite en carton, celle ci c'etait ramolli sous la pluie et menacait de se dechirer si elle subissait encore trop longtemps ce type de traitements. Elle prie alors le paquet avant d'ouvrir la porte et de se glisser au sec. L'interieur était chaud, contrastant enormement avec la froideur de la pluie qu'elle venait de quitter. Elle deposa le paquet sur la table, allant s'emparer d'un linge que deja un des gardes, veillant sur le lieu, lui tendait. Elle se secha tant bien que mal, avant de reposer le regard a la boite blanche, commencant a se demander quel en serait le contenu. C'etait l une de ses boites, longue et d'une largeur menu, qui ne pouvait contenir n importe quoi.
Elle se retourna donc vers celle, ouvrant le piteux paquetage gonfler par l'eau. Elle se figea lgerement en regardant le contenu, mais les plaisantins de mauvais gout ne manquaient pas. Une rose morte, si peu original et si expressif, dommage que celui ci n'est pas dit plus clairement a qui ce somptueux cadeau revenait.
Elle glissa ses doigts le long de la tige epineuse, un nouveau sourire se dessinant sur son visage. Ses doigts glisserent du bas de la tige, jusqu a la base des petales fanés, en meme temps que ses levres mumurait a voix basse un vieux chant elfique.
Sous la progression de ses mains la tige semblait reverdir, avant d'aller nourir les petales fletris et de leur rendre leurs couleurs pourpres et leur textures soyeuses. Doucement elle la fit tourner entre ses doigts, les bandruies n'avaient pas eu tord quand elle lui avait dit qu'elle avait la main verte.
Sans un mot elle alla a la recherche d'un vase poussièreux, oublié dans un placard, qui servirait a cette jolie rose, et tronerait sur le bureau de la capitinerie.
Un sourire serein aux levres, elle quitta les lieux, reprennant les chemins pluvieux, se demandant quel serait la reaction du vicomte si elle prennait loisir a reverdir et fleurir l'ostère base militaire.
;)
Par Orion Legend le 31/10/2002 à 12:16:42 (#2447865)
Par Gabriel Thylin MSF le 31/10/2002 à 12:32:24 (#2447993)
Par Zeed Mithror le 31/10/2002 à 12:40:05 (#2448067)
Joli récit et si je puis me permettre cette expression :
Encore ! :)
Par Keped Tvar le 31/10/2002 à 12:41:46 (#2448084)
Par Antiamium le 31/10/2002 à 13:38:25 (#2448613)
Le Vicomte rentrait d'un pas las et lourd, ouvrant doucement la porte de la Capitainerie, saluant le Capitaine Jambedefer, d'un air fatigué. Comme toujours, les yeux du Vicomte balayait la pièce d'un simple regard, admirant le décor sompteux de la grande salle qui servait de réunion. Il finit par se diriger vers la porte de son bureau, son armure s'entrechoquant dans un bruit effroyable et assourdissant.
Il ouvrit lentement la porte, légèrement grincante et à la fois douce. Ses yeux rivés sur le bureau le laissait de marbre, voyant cette rose, posée dans un vase aussi magnifique que la rose.
Il ne savait pas d'où elle venait ni pourquoi elle était là.
Il venu s'assoire sans quitter la rose, ses yeux la parcourant de toute part. Elle était posée avec attention dans un vieux vase aux milles couleurs flamboyante, mettant en valeur l'éclat de la rose, qui degageait un merveilleux parfum doux et agréable, à l'odeur charmeur et enivrante. Le Vicomte restait là, à la comptempler emerveillé par ce spectacle auquel venait se livrer le soleil refletant sa douce lumière sur le vase et la rose, qui la faisait étinceller.
Le Vicomte restait sans rien faire, Ses yeux regardaient le vide en direction de la rose, époustouflé par la beauté de la chose d'un air réveur, oubliant ses ennuis et soucis, semblant être perdu dans un monde de magie et de bonheur, où la vie est simple et paisible. Où l impossible n'est que fantaisie, où l inimaginable devient réel.
Par Callirhoe le 31/10/2002 à 14:08:07 (#2448874)
Par Leylia le 31/10/2002 à 14:32:07 (#2449090)
Bravo Lysanda :merci:
Par Jeanne DoreggaN le 31/10/2002 à 14:50:17 (#2449232)
Plus sérieusement, c'est une fois de plus très talentueux, j'admire ton sens de la description. J'avais commencé un texte automnal moi aussi, mais tu m'as grillée ; il rejoindra les pages inachevées. ;)
Par Lysanda le 31/10/2002 à 15:12:23 (#2449404)
*va se cacher avant de se faire tapper ur les doigts =)*
Par Trajon Romanus le 31/10/2002 à 15:42:56 (#2449672)
pour une fois que je lis avec plaisir un texte de ce genre
Par Nixelle le 31/10/2002 à 15:56:35 (#2449806)
Par Chrysaor Osten le 31/10/2002 à 21:48:48 (#2452366)
Par Drazhar Ul'Gar le 31/10/2002 à 22:17:06 (#2452497)
Bien écrit.
Par Lysanda le 1/11/2002 à 10:36:51 (#2454491)
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