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Un jour...une folie
Par Claudia Thall le 31/10/2002 à 11:53:09 (#2447642)
Les jambes tremblantes, elle s'assis sur son lit, encore mouillé par ses longs et languinants pleurs.
Le soleil se lève a peine, laissant entrer de minuscules rayons qui éclaire la pièce sombre. Elle enfila sa paire de bottes ainsi que sa robe légèrement froissée de ses maintes prouesses.
Elle sortit de chez elle dans la faible lueur de l'aube qui commence.
Son chemin était ardu mais personne n'aurait pu l'en empêcher.
Allez bouge-toi il est temps
Sa tête lui faisait mal mais elle continua tout de même sa longue marche vers l'inconnu.
N'oublie pas ta lame surtout...
Le temps la pressait mais elle avanca d'un pas lent et traînant.
Une lueur d'espoir brillait dans son coeur à la seule idée de ce qu'elle allait faire et de ce que ca allait lui rapporter.
Elle arriva enfin dans son ancienne ville. La place était vide et silencieuse.
Tu connais le chemin je suppose hein?
Elle descendit vers le sud de Silversky, passant devant le marchand, l'armurier qui était déjà debout, prêts à faire leurs bénéfices face à ses hommes qui étaient trop stupides pour ne pas voir l'arnaque.
Elle s'arrêta quelques secondes pour admirer le soleil et la lune, encore côte à côte.
Vas-y ne t'arrête pas... tu dois le faire
Elle repris sa course mais cette fois-ci d'un pas plus rapide et décidé.
Par Totos's Biatch le 31/10/2002 à 11:59:52 (#2447708)
Par Callirhoe le 31/10/2002 à 12:04:25 (#2447752)
U n texte vraiment bien écrit..
I nterressant mais trop court, et ô combien...
T erriblement intriguant; qu'une seule chose à faire..
E xiger la suite..
Par Le Pacifiste le 31/10/2002 à 12:21:23 (#2447898)
*Scande : La suite ! La suite ! La suite !*
Par Claudia Thall le 31/10/2002 à 12:30:18 (#2447974)
Son but était presqu'atteind lorsqu'elle arriva devant la porte de la capitainerie. Aucune âme qui vive n'était présente. Elle poussa la porte qui émit un léger grincement.
Oui vas-y... allez courage
Devant elle se dressait une autre porte. Elle essaya de l'ouvrir, se doutant bien qu'elle serait fermée par les bons soins du Vicomte Antiamium. Son coeur commenca a battre de plus en plus vite. Les mains tremblantes, elle farfouilla dans sa sacoche et en sortit un parchemin tâché de sang.
Elle jetta un coup d'oeil furtif sur ses veines encore rougeâtre.
Elle le deplia délicatement afin de ne pas le sâlir d'avantage et l'accrocha grâce à son poignard sur la porte.
Cher Vicomte,
Voici dès lors que je vous offre une existence remplies de ténèbres
Où seules vos peurs agrémenteront votre vie
Soyez toujours vigileant car derrière vous, une ombre sanguinolante plane désormais
Elle se sentit flageolante. Elle avait du mal à tenir debout.
Ne te décourage pas, tu as encore une autre chose à accomplir pour aujourd'hui.
- Non...je...je ne pourrai pas...
Mais tu n'a pas le choix je te le rappelle, n'oublie pas ce que je t'ai offert...
Craignant une autre présence, elle ouvrit la porte et s'en alla à pas furtif vers la sortie de la ville à la recherche d'une âme dépourvue de bonheur.
Par Le Pacifiste le 31/10/2002 à 12:34:02 (#2448013)
Par Neuneu le 31/10/2002 à 13:11:34 (#2448361)
la suiiiiiiteuh
:amour:
Par Claudia Thall le 31/10/2002 à 16:01:44 (#2449849)
Tenant fermemant sa dague, elle regardait tout autour d'elle, épiant le moindre son.
Elle s'approchait dangeureusement du lac où les monstrueuses tarentules prenaient plaisir à savourer la peur des jeunes aventuriers, inconscients du danger qui planait.Elle aperçut un jeune homme, à moitié conscient et dont le corps était picoré par les long crocs velus de ces arachnides sans pitié.
Hum pas lui il est presque mort... non cherche plus loin
Elle le contourna et continua son chemin, un sourire aux lèvres.
Un peu plus tard, elle tomba sur une jeune femme dont la vieillesse avait encore eu pitié. Elle était là, tranquillement occupée à crever le coeur de ses araignées à l'aide de son minuscule poignard à peine sanglant.
Elle s'approcha, pas feutrant, sans bruit et surgit derrière elle.
La femme, paniquée se retourna et un sourire de soulagement se marqua sur son visage.
Oohh c'est toi tu m'as fait peur *sourit*
A peine eut-elle terminée sa phrase qu'un éboulement lui ecrasa net le visage et elle s'effondra telle une masse, le sang coulant le long de ses joues et s'écrasant sur sa bouche entre-ouverte.
Bien... tu vois que tu peux le faire.
Elle regarda ce pauvre corps inerte, gisant dans ce liquide visqueux rougeâtre.
Elle sortit la corde de son sac et lui enroula les mains tel un fagot de bois que l'on emmène chez le charpentier.
Une fois la victime liée, elle retourna en ville, trainant derrière elle une masse dont l'âme s'était déjà échappée et avait rejoins le pays des morts.
Arrivée aux portes de la ville, elle jetta un rapide cou d'oeil afin de s'assurer qu'elle était seule. Une fois rassurée, elle descendit vers la capitainerie et s'approcha de l'arbre le plus près. Elle dénoua les mains de la jeune femme et fit passer la corde autour de sa tête et lanca cette dernière au-dessus d'une solide branche.
A son cou, elle attacha une pancarte où l'on pouvait lire :
Encore une victime face au déshonneur
Par Totos's Biatch le 31/10/2002 à 16:05:21 (#2449872)
tres joli au passage, comme d habitude :amour:
Par Leank Soon le 31/10/2002 à 16:16:41 (#2449967)
Par Antiamium le 31/10/2002 à 16:35:25 (#2450127)
Soupir quelque peu, se demandant comment le cadavre aurait pu être trainé jusque là, passant sous le nez des multiples gardes Spadassins qui ne cessent jamais leurs rondes se devant d'assurer la sécurité de la ville, au péril de leur vie. Le coupable de se meutre totalement prémédité, est assez fort apparament pour passer innapercu aux yeux des gardes et villageois même.
Le Vicomte fait de suite appel à quelques gardes pour qu'il le débarasse de ce cadavre qui gène plus qu'autre chose.
Il rentra par la suite dans la Capitainerie où il vit le message qui lui était adressé. Il en reste toujours indifférent, riant presque de la nouvelle. Une personne de plus ou de moins qui souhaite le tuer qu'importe...
Il ne va pas sans rappeler que Antiamium, ne ressent pas les sentiments. Il ne ressent aucunes peurs, ne reculant devant rien et cela depuis toujours. Il ne redoute que sa mère, sa vraie mère, portée disparue a ce jour.
Il prit le message ensanglanté et rentra dans son bureau, convonquant son Capitaine, lui expliquant qu'on voulait une fois de plus sa mort, lui demandant également s'il avait vu des choses suspecte ces temps ci ou remarqué quelque chose de bizarre.
Le Vicomte fit de suite parvenir une missive au Roy, pour le prevenir que la ville était alors menacée, expliquant ce qui venait de se produire, et que des renforts seraient les bien venu pour assurer la sécurité de la ville avec plus d'efficacité...
Par Claudia Thall le 31/10/2002 à 17:19:48 (#2450517)
Ce jour-là, une merveilleuse journée s'annoncait à l'horizon.
Cela faisait des jours qu'elle n'avait plus vu aucuns membres de sa famille et étrangement aucuns ne lui manquait mais elle ne pouvait se refuser de penser à eux par moment.
Ces moments étaient les pires de la journée...
Elle vivait telle un ermite en passant ses journées à chasser pour se nourir.
Les seuls moments de bonheur étaient ceux où elle repensait à son mari mais ils étaient vite suivis de douleur et de tristesse.
Toujours elle ne voulait vivre que pour lui. S'il était mort, elle ne serait plus de ce monde mais elle voulait savour ce qu'il était advenu de lui. Elle n'en démordait pas.
Par Carter/Ruydo le 31/10/2002 à 17:50:20 (#2450795)
Par Lysanda le 1/11/2002 à 18:08:05 (#2457120)
Rien d'etrange n'avait pourtant etait noté, le capitaine Jambe de fer lui meme n avait rien entendu, comment avait t il pu trainer un cadavre jusqu ici sinon en passant par la voix maritime, les gardes au portes n aurait jamais pu manquer cela, a moins qu il se soit assoupie..ou qu'ils furent distrait. Elle irait se renseigner, au port comme a la garde. Si un etre immonde était capable d agir ainsi, la securité des habitants devaient etre doublé. Pour cela elle parlerait au Chevalier Osten.
Ce crime montrait clairement qu'il n y avait pas que le vicomte qui était en danger.
Par Drazhar Ul'Gar le 1/11/2002 à 18:10:49 (#2457139)
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