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Recueil
Par Le Pacifiste le 30/10/2002 à 23:37:52 (#2444997)
Le jeune homme ouvrit le livre et écrit :
La mort :
Elle avance, irrémediable vers nous.
Le temps, son plus fidèle allié.
Rien, personne ne peut s'y opposer,
Elle nous prendra tous, elle nous prendra tout.
Invisible et pourtant si voyante,
Lorsqu'elle nous aggripe, elle ne nous lache plus.
Une main froide, squelettique, peu charmante,
On la sent arriver, en la vie on ne croit plus.
Elle nous endort, rapidement, sans bruit,
On tombe, elle nous arrache notre conscience.
On ne respire plus, cela est notre dernière experience.
Dans un long couloir vide et noir on gît.
Un silence, total, immense,
Autour de nous, nos proches, nos amis.
Derriere ceux que l'ont a toujours haït,
Ceux pour qui ont a eut des sentiments de vengeance.
Mon corps, inerte reste à terre.
Je ne suis pourtant pas mort.
Je ne le puis, pas encore.
Je ne comprends guère.
Peu à peu, je disparait,
De l'esprit de ceux que j'ai chéri,
De 'esprit de ceux que j'ai aimés,
Tout le monde m'a oublié, c'en est enfin fini.
Une fois ce poème écrit, il signa : Paci et se retira
Par Ranah D'Hµr le 30/10/2002 à 23:43:37 (#2445032)
Sinon c encore très bien... :lit: :amour: :merci:
Par Claudia Thall le 31/10/2002 à 0:34:48 (#2445320)
La vie nous comble de beaucoup de bonheur
Quelque soit l'endroit où se trouve notre coeur.
La vie fait briller nos jours, chaque matin
Quand le soleil se lève au lointain.
La vie éclaire nos nuits
Lorsque la lune si haute, de beauté nous ébloui.
La vie nous offre le parfum des fleurs
Que nous accueillons avec divine odeur.
La vie nous offre la mort.
A qui nous disons au revoir avec d'immenses remords.
Mais l'amour apporte le véritable parfum
Qui fait de nous des êtres surpris
Par les véritables joies de la vie
Un corps si tendrement serré
Fait de nous des êtres aimés
Un baiser délicatement posé
Nous comble pour l'éternité
Des âmes enlacées
Font de cette vie un rêve éveillé
Il comble la vie
Il comble le coeur
Il nous comble de bonheur
Ainsi que de joies et de pleurs
Rien au monde
N'égale cette pureté...
Une âme déchue pleure au gré du vent
Son coeur envahi de peine, saignant
Une âme oubliée
Voguant éternellement blessée
Se perd dans l'immensité des oceans
Et dans l'éternité du temps.
Un corps plonge vers les fonds du monde
S'évanouit tel les restes explosés d'une bombe
Une vague de tristesse l'enveloppe...
Une vie à nouveau s'efface
Une âme se détache et s'envole
Une terre est retournée
Pour y plonger ce corps tant déchiré
Une larme coule au loin
Causée par ce trop lourd chagrin...
Par Neuneu le 31/10/2002 à 0:39:39 (#2445348)
Je te regarde avec passion et tendresse
Jeune femme, je rêve que tu me fasses une caresse
Je pense quau jour où tu vas me rendre un doux baiser
Ta beauté est resplendissante
Tu es tout le temps souriante
Jadore quand tu me fait des câlins
Tu as la peau douce comme du satin
Je suis flatté par tes paroles enflammées
Je voudrais encore plus que ton amour
Jai rêvé de te chérir
Dêtre à laffût des tes moindres désirs
Je voudrais tamadouer pour que tu restes à mes côtés
Jadore me faire minoucher et cajoler
Mon coeur est maintenant ensorcelé
Et mes pensées complètement possédées.
Et pi j'aimerais t'épouser...
Par Claudia Thall le 31/10/2002 à 0:58:35 (#2445420)
Et coule le long de mon cou
Par ses paroles qui sont si douces à mon coeur.
Ma vie ne connait qu'au travers de tes yeux le bonheur
Sans toi je me sens si seule
Et ma vie serait recouverte d'un linceul
Si je ne m'était pas approchée de toi ce fameux jour
Et depuis je vogue dans un océan d'amour
Une vie pour t'aimer
Cela ne sera jamais assez
Une éternité ne saurait dire
La joie que tu m'inspire
La mort ne saurait faire oublier
Toutes les joies que ma vie a goûté
C'est auprès de toi que j'aimerais mourir
Afin de n'avoir pas peur de l'avenir
Mon âme t'es offerte
Mon coeur t'est ouvert
Ma vie t'est donnée
La souffrance m'a abandonnée
Au moment où tes bras m'ont enfermée
Mes peines se sont envolées
Dès le moment où tu m'as embrassé
Un poème ne saurait te dire
A quel point je t'aime
Moi je veux te dire oui
Par Ranah D'Hµr le 31/10/2002 à 1:56:19 (#2445639)
Et pi j'aimerais t'épouser...
Moi je veux te dire oui
:eek:
Mouarf... zêtes sérieux là? :confus:
Par Le Pacifiste le 31/10/2002 à 8:16:51 (#2446347)
L'automne
Le sol est recouvert d'un tapis or,
L'air se fait plus frais,
La pluie se lève, dehors,
Mon bonheur s'est envolé.
Avec la décadence des éléments,
Mon coeur s'emplit d'une douleur amère.
D'une tristesse sans bornes, sans frontières.
Rien ne peut l'arreter, je suis triste. Maintenant.
Seule une femme pourrait m'enlever
Ce doute, ce chagrin dont mon coeur se remplit,
A la vue de ce désastre, térrorisé.
Le temps qui détruit toute une vie.
Les arbres gémissent,
Sous l'assaut répété, du vent, de la pluie,
Les couleurs se ternissent,
Le vent se lève, le froid arrivent, c'en est fini.
Au sol, gît la magnifique parure des arbres,
De verts, ils sont passés à or, rouge.
Le sang les a déserté, plus ils ne bougent.
Les éléments, les a tué, plus surement que les sabres
Plus surement que que la hache des bûcherons,
Lentement, surement, ils mourreront.
Il s'arretent, relit, puis, satisfat de son travail signe : Paci et referme le livre esperant y retrouver bientôt d'autres écritures
Merci Claudia et Neuneu pour vos jolis poèmes.
Par Le Pacifiste le 31/10/2002 à 11:30:21 (#2447451)
Mort libératrice et souvenir heureux.
Au dessus d'une grande porte en bois,
Sur une immensse forteresse,
Flotte trois bannières : le bonheur, l'amertume, et la tristesse.
Je suis devant. Je n'ai plus foi en quoi que ce soit.
Je me rappelle cet heureux moment,
Celui, ou pour la première fois,
Je me suis attaché vraiment.
Elle était faite pour moi.
Je me rappelle maintenant,
Un autre heureux moment.
Le contact de mes lèvres sur sa douce peau.
Elle était douce, sucré.
A present je passe ma langue sur mes lèvres, amer, salé.
Elle est morte en héros.
Les larmes roulent sur mes joues,
Forment des canaux,
Pluie acide, torture sur ma rugue peau,
Tombent par terre, provoquent des trous.
Les trous du désespoir, du chagrin, il m'appelle
De l'autre côté, le bonheur éternel.
Un raie de lumière sous la porte,
Cette voix si familière. Elle m'exhorte.
Je dois la rejoindre, pousser la porte.
Une fois entré, je ne pourrais repartir.
Est ce si grave ? Plus aucun bonheur la vie ne m'apporte.
Je retrouverais enfin ce si doux et charmeur sourir.
Oui, je dois mourir.
Pour la retrouver, pour la chérir.
Pour retrouver le bonheur,
Oublier tous mes malheurs.
Adieu, peuple vivant.
Je m'en vais.
Puissiez vous ne pas me regretter.
Mort. Je suis heureux, maintenant, définitivement.
Epuisé, vidé, il signe. Paci. Il referme le livre d'une main fébrile et sort de la pièce.
Merci à Meliana qui me donne toujours une idée pur commencer mes poèmes (même si je m'en écarte assez souvent.)
Par Claudia Thall le 31/10/2002 à 16:03:50 (#2449862)
Par Le Pacifiste le 3/11/2002 à 20:35:18 (#2472274)
Une mort bienvenue.
Usé, fatigué, épuisé de cette vie
Noire, morne. Vivre encore je ne puis
Et pourtant, longtemps encore, je dois attendre
Ma mort, généreuse, elle qui doit me prendre.
O que j'aimerais sentir ses mains froides sur moi.
Ressentir la douceur glacée se propager.
Trouver celle qui saura cette vie m'enlever.
Bienvenue, voulue, je lui ouvrirai mes bras.
Impassible elle m'enleveras doucement
Et heureux je serais à cet unique instant.
Ne se doutant pas du plaisir que je ressens,
Violemment, en voulant me punir, elle me prend
Enfin, je puis m'envoler vers de nouveaux cieux.
Nu, invisible, doucement je m'ecarte d'eux
Une âme, la mienne, vole, heureuse et fière au ciel.
Et j'entends un petit bourdonnement d'abeille.
Appose sa signature : Paci. Puis referme le livre.
Je messaie aux alexandrins dans ce poème, soyez indulgent. (Il y a surement des petites fautes de pieds excusez moi.)
Par Arilys Shin le 3/11/2002 à 20:58:51 (#2472535)
Dans ce monde ou subsiste l'espoir
Dans le coeur de ces âmes aux remparts
Si solides qu'on ne peut leur faire croire
Que le bonheur est plus fort,
Bien plus que le malheur encore,
Même si parfois la tristesse de la mort
Nous ouvre les yeux sur ce décor,
Sur ce monde si fou
A tel point que l'on se fout
Des pensées des êtres a bout
Voulant se donner le dernier coups.
Monde de malheur! Horrible que tu es,
Ose approcher encore si près
De ces êtres ou sans cesse naît
L'envie de nous quitter à jamais
Et je te le jure de ces paroles
Que mon âme deviendra si folle
Qu'elle en détruira cachots et geôles
Et donnera à de nombreuses vies leurs envols.
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