Archives des forums MMO/MMORPG > La 4ème Prophétie > T4C - Quies > Ma métamorphose
Ma métamorphose
Par Un cochon le 15/10/2002 Ã 20:39:57 (#2341749)
Mon ancienne vie ? Pas tout à faitje navais vécu quune seule vie mais elle navait pas toujours été la même et moi non plus je navais pas été toujours ce jeune homme vigoureux et en pleine santé assis au bord de leau a ce moment ; Javais beaucoup changé, dire que javais « beaucoup » changé serait même assez faible étant donné la transformation radicale que javais subie. Cette transformation remontait donc a trois ans, elle remontait au passage en ville dun magicien très puissant, et dont les connaissances dépassaient celles du commun des mortels. Ce mage navait passé dans la ville que deux journées et pourtant son court séjour suffit pour basculer ma vie.
Il avait une chambre a lunique taverne de Lighthaven, elle nétait pas très réputée mais cétait lunique lieu où dormir à moins daimer les nuits a la belle étoile ce qui est peu recommandé en hiver- ou de loger chez une personne acceptant de faire la charité. Comme la plupart des personnes de passage a la taverne il passa la soirée a boire -modérément bien sur- et a écouter les radotages ennuyant du patron. Jamais personne na pu déterminer si cétait linfâme picole quon servait la-bas ou bien lhaleine divrogne aux relents plus quenivrants du patron, qui était la cause du taux élevé de gens saouls dans la taverne, cétait sûrement les deux et je vous conseille de vous en méfier si vous deviez mettre un jour les pieds la-bas. Il est donc compréhensible que pour une personne habituée aux vins fins quaux tord-boyaux fait maison cette expérience se termine bien vite a se retrouver au petit matin a errer torse nu dans la ville, les cheveux ébouriffés et le regard hagard, a se poser comme question : « Mais quest ce que je fiche ici ?!! ».Vous nen douterez donc pas mais cest ainsi que cela se passa pour notre puissant mage. Lorsquil reprit enfin ses esprits au cours de la matinée il se mit en chasse des objets quil avait « perdus » la veille. Il trouva assez rapidement sa grande robe dun rouge sang et sa coiffe froissée, mais il restait un artefact qui semblait alors introuvable, et il se maudissait déjà de lavoir perdu tant il était important a ses yeux.
Cest à ce moment que je fais mon entrée. Cette nuit là javais été réveillé par un humain cacophonique déclamant à la lune des chansons obscènes. Lorsque jouvrit mes petits yeux jétais allongé au milieu de ma soue entourée de ma famille. Une chaleur bienfaisante se dégageait du lisier et jaurais préféré rester allongé là a savourer mon si doux sommeil que dêtre dérangé par ce mage saoul. Je le voit encore comme si sétait hier, dansant, et braillant à en percer les tympans. Il faisait tournoyer dans sa main une petite damulette et lorsquil lâcha elle vint se figer à quelques centimètres de moi, je fis un immense bond en arrière, ou plutôt jalla me réfugier derrière lamas de corps ronflant, je ne put mempêcher de me cogner à eux dans le noir et je reçus en retour des grognements.
Je mis quelques temps a ressortir de ma cachette le cur toujours battant, le magicien était parti et mon regard sattarda sur lamulette. Je la scrutait avec méfiance, craignant quelques maléfices, je ne pouvais jamais être sur du caractère inoffensif dun objet humain. Je mapprochais donc prudemment reniflant de mon groin pour identifier la chose, mais je ne puis observer lodeur dalcool qui sen dégageait.
Apres une enquête minutieuse jen conclut quil était sans danger et je fus attiré par son joyau brillant. Je passa mon groin dans la petite cordelette et je men alla ainsi paré défiler dans les rues ensoleillées. La journée passa tranquillement et je ne cessais de parader avec mon trophée lorsquau détour dune rue je tomba nez a nez ou nez a groin dans la cas présent- avec le mage furibond.
Lorsquil me vit, il se baissa promptement pour récupérer son amulette, jétais pour ma part mécontent que lon me retire mon trésor et pourtant je restais là , planté de peur que le mage ne me fasse subir ce que tout mes frères subissaient lorsquils se heurtaient a un humain. Mais a mon grand étonnement le mage me ramassa et membrassa, mais a nen point douter selon la manière dont il me parla ensuite il était toujours sous lemprise de la tenace bibine du tavernier. Il me regarda intensément dans les yeux et sadressa a moi comme ceci :
« Ô ! Fier cochon qui sest lancé dans la preuse tâche de retrouver mon artefact sacré, je vais te faire un présent. » Il réfléchit pendant un moment qui me sembla être une éternité puis enfin il repris : « Que dirais-tu de d de devenirmon chevalier servant ?! Hum non je ne pense pas quun cochon puisse me protéger. Un cochon. Mais oui ! Je vais te changer en homme » Bien que sur mon visage porcin personne ne pu lire mon expression je restait plus que sceptique a cette décision, je neu hélas pas le temps de prononcer ne serait-ce quun chuintement de protestation que déjà le magicien brassait lair de ses bras et murmurait des mots dun langage inconnu.
Lair sembrasa, le vent se mit a tourner en rafales, jétais apeuré comme jamais je ne lavais été, et tout dun coup je sentis ma peau sétirer de toute part, une douleur lancinante menvahissait, et je voyait le sol descendre, descendre comme si je menvolait. Lorsque tout se calma je tomba a terre, étrangement ma chute fut assez haute. Je releva les yeux et je vit le magicien sourire, il bascula la tête en arrière et cria : « Jai réussi ! Jai réussi ! » Réussit quoi ? Me demandais-je, ce que je craignais je le découvrit bien vite, je passa ma main devant mes yeux, cétait une main dhomme, je caressait a présent mon visage, affolé. Jessaya de me relever sans grand succès, le mage maida et me glissa a loreille quil faudra my habituer maintenant que je faisais partit des leurs. Je narrivais toujours pas a le croire mais je navais plus peur, je commençais même a être exalté par cette nouvelle condition.
Par Leuan le 15/10/2002 Ã 20:48:16 (#2341782)
Par Zdravo, le le 15/10/2002 Ã 20:49:59 (#2341790)
:rasta:
Par Un cochon le 15/10/2002 Ã 21:44:47 (#2342100)
Ce qui me marqua le plus ce fût mon retour a la porcherie après ma métamorphose. Je rentra donc appelant ma famille dun cri de bonheur. Je vis plusieurs petites têtes sortir de lenclos mais aucunes ne me reconnût, je restais là interdit puis je leur lança : « ne me reconnaissez-vous pas ?! »en cochon bien sur. Ils me regardaient toujours sans mot dire et je mapprocha pour me frotter a eux. Mais dès que je fis un pas vers eux ils senfuirent effrayés ; Jentend encore leurs cris de peur. Je nétais visiblement plus reconnu ni accepté des miens. Je restais devant lenclos assis et désespéré ne sachant plus quoi faire lorsque arriva quatre guerriers abrutis par lalcool ils pénétrèrent dans lenclos décidés a exterminer les porcs. Il commencèrent leur sale besogne et je me précipita sur eux donnant des coups a qui je pouvais battant lair de mes bras frêles. Il me repoussèrent en riant et se mirent en tête de me battre, javais au moins évité la mort de plusieurs des miens. A ce moment je pris comme décision de défendre comme je le pourrais les miens de cette menace.
Je me mis alors a vivre comme les autres humains, tous des aventuriers a ce que je voyait. Ma vie alors ne cessa dêtre rythmée par mes « batailles » contre des rats, des chauve-souris et dautres monstres ignobles bordant la ville. Le sang me recouvrait de la tête aux pieds et je combattais sans relâche.
Javais bien sur tenté de me faire des amis mais la plupart me fuyaient cela aurait nui a leur réputation que de côtoyer quelquun ponctuant ses phrases par des « groink » des « oink » et des « huik ». Javais réussi durant ces deux ans a renouer avec les miens un petit contact mais un malaise subsistait. Les liaisons avec les femelles me manquais, javais déjà tenté de conter fleurette aux plus jolies truies mais les seuls choses que jen retirait était des coups de groins rageurs et des remarques blessantes. Le plus souvent ces truies me chassaient et me disaient daller voir des humaines. Je ressentais pour cela un profond dégoût, ces femelles ne mattiraient pas le moins du monde elles paillaient trop a mon goût et leur voix aigu métais insupportables.
Je vécus donc trois ans en solitaire mais un changement advint il ya quelques jours. Je me rendais a lentrée de ma soue comme tout les soirs mais le nouveau chef des porcs vint maccueillir, cétait un petit porc imbu de lui-même et il avait toujours voulu mévincer. Il mannonça que jétais définitivement bannis de « son » clan. Mon sang ne fit quun tour et je me jeta sur lui . Derrière lui apparurent tout les cochons et ils me huèrent. Je pris la fuite et plus je courrais plus mon mal-être grandissait cette vie ne pouvait plus durer cétait trop dur de supporter toutes ces contraintes. Je pris alors la décision de redevenir un cochon, malheureusement au comble de ma déchéance je réalisa que je ne pouvais plus rien y faire, je ne connaissais aucun mage assez puissant pour maider. Je ne connaissais personne dailleurs.
Par Damon Willer le 15/10/2002 Ã 21:47:25 (#2342113)
Damon qui aime bien...
Par Un cochon le 15/10/2002 Ã 21:56:53 (#2342182)
Par Shebara/Sephira le 16/10/2002 Ã 0:42:44 (#2343034)
Oink?!?
Je connaissais Un Cochon et je l'aimais depuis qu'il m'a fait ce long lvl 24 de petite Shebara humaine au lac krakra soutenable sur le cc main avec ses Oink?!? :amour:
*adore cette histoire*
Par Bali -PROUT- le 16/10/2002 Ã 9:02:20 (#2343821)
Par Un cochon le 16/10/2002 Ã 21:34:00 (#2348533)
Qui a dis grosse tête? Non je pensais pas tout de suite a passer a la radio :ange:
Youpla je sors*<----sors*
Par Primus Kemler le 17/10/2002 Ã 21:29:26 (#2354235)
Par Un cochon le 17/10/2002 Ã 22:05:10 (#2354417)
-Ignare ! Ignare ! Tu crois que tu pourra résoudre ce problème porçinet ? Tu est décidément bien faible desprit ! Allez petit sot du vent du vent !
-Mais...maisva tu donc enfin cesser vilain ! Je, je men vais te botter les fesses!
-Oh comme cest bien pensé encore une fois. Tu risque de passer pour plus sot que tu ne lest en tentant de me botter Ahah ! Comment pourrai-tu paraître plus bête ! Ahah !*rire sarcastique*
-Tutuestvil et méchant, et je ne te parle plus et je ne ferai plus recours a toi dailleurs.
Jétais lessivé par le poids des injures, ma santé mentale et physique se dégradait de jour en jour. Cest a ce moment là que me vint une idée. Si cétait un humain qui mavait transformé, un autre pourrait bien me délivrer de cet infâme sort. Si un magicien ivre lavait lancé un autre magicien même bête comme mes pieds de porcs pouvait me venir en aide. Les humains collectaient bien des erreurs a mon goût et cela devait être réparé. Je me releva et je partit. A présent il fallait trouver le moyen de me faire entendre de tous pour que quelquun me vienne en aide Je réalisa a ce moment que la seule manière de me faire entendre était soit de verser des torrents de sous dans la bourse dun mage, soit darriver a toucher et a émouvoir un publique assez large pour quils accèdent a ma requête, soit daller voir le Roy en personne et lui demander réparation De ces trois solutions je ne voyait pas laquelle serait la plus simple
Dégoter une somme inimaginable dargent ? Cela me paraissait bien difficile. Une petite voix se fit entendre dans ma tête : « Trouve un riche et tue-le !Trouve quelquun dencore plus riche et tue-le aussi ! Taille et tranche pour faire fortune ! » Je rayais cette option de mon esprit sur la seconde
Quant a toucher et émouvoir le peuple je nétais pas poète et encore moins chanteur. Il aurait fallu que jacquiert les services dun barde mais comme le tout premier point il maurait fallu de largent.
Ma dernière solution était donc le Roy. Cette solution me semblait bien épineuse, javais préféré la garder en dernière et ne my résoudre que si les deux premières étaient irréalisable. Hélas ! Comment accéder au grand Roy ? Je ne savais quoi en penser. Je navais encore rien tenter et pourtant léchec se présentait a mes yeux de façon évidente.
Jétais las de toutes ces réflexions, javais envi de me laisser choir dans un coin sombre dune quelconque taverne et de me morfondre là jusqu'à avoir vidé pintes de bière sur pintes de bière cela me soulagerait peut-être ma peine
Je marchais donc en direction de la ville. Mais au lieu de me diriger vers la taverne je me dirigea vers la place principale. Elle était bondée ce qui était étonnant étant donné lheure tardive.
Je minstalla sur la place de façon a ce que tous mentendent bien :
« Peuple de Goldmoon entends ma plainte ! Je ne savais par quelle raison je me comportais et mexprimais ainsi, jétais comme possédé par quelques entité régissant mes faits et gestes. Ecoute mon histoire et comprends mon désarroi ! Je me lançais alors dans le long récit de mes mésaventures. Sur les visages je lisait lindifférence de certains, dautres riait, dautres encore ne devaient pas en comprendre les subtilités. Lorsque mon récit fut fini jachevais par ma demande. Maintenant que vous savez tout de mon histoire je vous implore de me venir en aide, si vous pouviez au moins mindiquer que faire, qui pourrait enfin me rendre la liberté, je vous en serait a jamais reconnaissant et je prierai tout les jours le grand Boudhin , le grand Rih-yette et le grand An-douh-yette très haut placés de subvenir a tout vos besoins, de vous faire manger a votre faim, de vous donner quotidiennement votre pain de tout les jours. A bientôt je lespère peuple cher a mes yeux et chaleureux a mon cur »
Je me tenais toujours a la même place abasourdi par mon discours. Je ne savais pas ce qui mavais pris et jen ressentais une gêne, je repartis en direction dun pommier sous lequel je pourrait passer la nuit.
Par Un cochon le 17/10/2002 Ã 22:05:10 (#2354418)
(Pour la tite histoire j'ai crée ce rp car a l'époque (y'as lonnnggtemps)un anim m'avait dit que si je faisai un rp pour cochon y pourrait ptet m'aider a redevenir un cochon :) meuh bon maintenantc'est trop tard :()
JOL Archives 1.0.1
@ JOL / JeuxOnLine