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La fatalité du maudit...
Par Ayame le 11/10/2002 Ã 2:05:17 (#2314565)
Il viendrat se soir, le vent est propice...il porterat ses pas..
Elles fermaients les yeux parfois, se remémorant l'histoire...
Karnerud, artisan de père en fils, honorable et digne maître du fer et de l'acier.
Sous la caresse de ses doigts, les plus belles armes furent forgée...
Le métal glissait entre ses mains, il prennait forme, il prennait vie...Karnerud murmurait à l'acier, ses gestes précis,minutieux, comme un prolongement de ses idées, un lien avec ses créations...Subtile échange..
Et les plus fiers chevaliers, quémendaient ses talents, chantaient ses louanges,tous venaient réclamer des armes uniques, que Karnerud modelait spécialement pour celui qui la porterait..un simple regard au chevalier, et il pouvait sentir l'arme qui lui serait dédiée, celle qui lui conviendrait..
Son atelier etait réputé, il ne manquait de rien, il vivait simplement..jusqu'a cette nuit...où un homme encapuchonné arrivat devant lui et sans mots dires, il posat sur son étal, un objet grossièrement protégé par de vieux chiffons..
Karnerud suivit des yeux la silhouette de cette personne étrange, qui déjà s'éloigné, qui déjà n'etait plus qu'ombre..
Puis l'artisant posat son regard sur le tas de chiffons placé là , devant lui, il écarquillat les yeux, un pincement au coeur lui fit porter la main à sa poitrine, il etait comme soudainement envouté par cet objet que venait de lui confier un incconue..
Il approchat une main fébrile, presque tremblante..et un souffle s'echappat de ses lèvres, un mot unique...enfin...
Karnerud caressait le tas de tissus sale, comme enfièvré, n'osant presque pas le toucher, tel un objet précieux, interdit...
Puis il éclatat de rire, enserrant l'objet sur sa poitrine, il allait enfin pouvoir réaliser son rêve...
Il fermat son atelier, mis en attente toutes ses commandes, il n'avait d'yeux que pour ce tas de chiffons, et avec ardeur il se mit au travail.
Cet objet, aux yeux d'autres personnes n'aurait ete qu'un simple métal, un materiaux banal, mais lui semblait émerveillait, comme un enfant qui découvrait la douce saveur des sucreries pour la première fois, Karnerud etait éxaltée, nuit et jour il travaillat le métal avec passion, lui parlant, le caressant, le maniant avec minutie..il voulait forgée l'arme unique..l'arme sacrée...
Et de ce travail en ressortit une épée à l'aspect étrange, torsadée, on aurait dit qu'elle brillait légèrement, luisante, un scintillement envoutant.
Il avait eu un rêve, être l'artisan de l'humanité, forger un jour une arme qui libererais l'homme..
L'oeuvre etait unique, magnifique...Il etait heureux, satisfait de son travail...
Et comme pièce unique, seul un homme pouvait la manier, s'en servire avec habilité..
Karnerud attendait le retour de celui qui etait venue lui confier le métal afin de lui rendre son bien...l'épée torsade.
Alors qu'il s'assoupissait, prés à sombrer dans un sommeil mérité, la silhouette revint et tendit simplement le bras vers l'artisan, silencieux comme à sa première venue...
Alors que l'homme mystérieux s'appretait a repartir, Karnerud le suivit..ils traversèrent nombres de rues, de chemins, pour enfin terminer leur route à l'orée d'une plaine dévastée...
L'herbe s'etait teintée de cette couleure opaque, rougeoyante du sang des hommes qui s'etaient battus ici...
L'odeur âcre de la mort s'engouffrant dans les narines de l'artisant, le fit trésaillire légèrement, affichant une moue écoeurée par ce spectacle de désolation qui s'offrait à sa vue..
Et au centre de cette plaine, un être attendait, tronant au milieu, imposant par sa haute stature, aucunes blessures ne semblaient lui avoir etait portées, rien ne l'avait affligeait, alors qu'une importante bataille avait eu lieu quelques instants plus tot..
Karnerud reculat lentement, et l'homme pour lequel il avait forgé l'arme s'avançat vers le chevalier qui attendait toujours au milieu de la plaine, sans bouger..
L'épée torsade à la main, il avançat, laissant tomber sa capuche sur ses épaules, enfin karnerud pu découvrir son visage...des traits fins, un regard triste posé sur l'étendue des morts..
Et le combat s'engageat, le bruit de l'acier qui s'entre choque, les coups donnés, esquivés..les gestes amples, furtifs, rapides, précis...
L'humanité etait jeune..elle rejetait comme tout enfants l'autorité des Pères...les dieux..nombre d'entre eux refusaient de les connaitre comme leur souverains divins...
Et Karnerud comprit, que le combat qui se déroulait devant, etait entre un homme et un Père...
Et que faire contre un Père ? aucuns coups ne le touchaient, ne l'atteignaient, l'homme s'etait battut vaillament, mais il succombat...
L'être de lumière s'approchat alors de Karnerud, trainant la dépouille de celui qu'il avait vaincu..il la déposat à ses pieds et sa voix tornitruante, nasillarde s'élevat alors, rapellant qu'il etait un des Pères..
D'un geste brusque, presque instinctif, Karnerud ramassat l'épée torsade et la planta vigoureusement dans l'aine du Père..
Un cris de douleur se fit entendre, profond...effrayant...et se qui n'aurait du être se produisit.. la lumière jaillit de la plaie beante de l'être bléssé, et se sang etrange qui tombat au sol dévasté le faisant fleurire instantanement..merveilleux et terrifiant..
Le temps semblait se fixer..
Un être de lumière, un des Pères se mourait...
L'artisan lacha l'arme, comme si elle venait de le bruler..stupaifait, lui même de ce qu'il venait d'accomplire...
Et l'aieul..seul témoin du geste de Karnerud...murmurat tristement..
Un être venait de perdre son humanité...Maudit des dieux..
Et c'est se même témoin, l'aieul, qu'Atmeh et elle attendait cette nuitée, se réchauffant aupres d'un feu de camp..
Il venut...et il repartit ses pas guidaient par le vent..les deux femmes serrant leur mains jointent..un sentiment de ne pas avoir avancé, de ne pas avoir eu réponses..les énigmes du vieil homme commençaient à les exaspèrer..
Et sa voix se porter encore dans la brise...
Qu'elle ironie que la fatalité d'une destinée..
Par Neohken le 11/10/2002 Ã 2:33:04 (#2314611)
Il attendait ...
Par Gaelle Drake3RD le 11/10/2002 Ã 4:07:27 (#2314733)
-Toi qui as guider, laisse nous te tendre une main à notre tour.. laisse nous t'aider, maudit..
-Comment aider ceux qui sont en face de moi si je ne sais pas m'aider à l'intérieur de moi lorsque vous aurez répondu, peut être que le vent se taira..
Elle remerciait muettement Ayamé de son soutien… découvrant que le témoin était le Maudit… maintenant elles se devait de l aider à leur tour… c’était peut etre bien cela leur destinée… Elle ressentit les memes impressions que son amie lorsqu il quitta... le vent l emportant encore une fois... troublée par ses derniers mots sur l ironie de la fatalité.
Il était venu ce soir, le vent fut propice...il avait porté ses pas..
Par Muabdib Serra le 11/10/2002 Ã 7:43:05 (#2314888)
Par TooL le 11/10/2002 Ã 8:43:40 (#2315016)
Par Satch / Doriane le 11/10/2002 Ã 8:57:44 (#2315052)
Par Kavadias Drake le 11/10/2002 Ã 10:54:25 (#2315483)
Par Chich de Sian le 11/10/2002 Ã 15:31:35 (#2317331)
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