Douleurs ... [poeme]

Par Antiamium le 26/9/2002 à 23:08:35 (#2239880)

Je reste seul dans mon coin,
Me laissant envahir par la douleur,
Qui parcourt mon corps avec lenteur,
Mon coeur charge de chagrin.

Je reste a te regarder,
Mes yeux couvert de larmes,
Qui perforent toute mon ame,
Me retenant de pleurer.

Je reste a me morfondre,
A regarder dans le vide,
Pleins de pensees morbides,
Continuant de fondre.

Je reste isole et perdu,
Ecroule est mon monde,
Dans lequel je tombe,
Mon coeur ne battant plus.

Je viens de realiser,
De ne plus etre ton chevalier.
Celui qui faisait battre ton coeur,
Dans le plus tendre des bonheurs.

J en reste sans vie,
Eternellement banni,
Mes forces me quittant,
Mourrant lentement...

Antiamium
"C est quand on perd une personne,
Que l on decouvre qu elle nous passionne"

Par Balkis Legend le 26/9/2002 à 23:24:19 (#2239960)

:lit:

c'est beau mais j'aime pas quand c'est triste :(

Par Arilys le 26/9/2002 à 23:25:12 (#2239964)

Quand tu apparait,
C'est pour detruire.
Quand vers nous tu vires,
Abattre est ton secret.

Oh toi qui nous hante,
Qui fait peur a temps de gens,
Tu surgit brutellement
Et t'efface en une longue pente.

Toi qui fait mal,
Qui detruit en une claque,
Je t'en suplie baisse ton masque,
Laisse s'epanouir en nous chaque petale.

Par Yamaru le 26/9/2002 à 23:37:51 (#2240022)

L'amour humain est toujours mêlé de douleurs.
Jamais sur lui le cur en paix ne se repose.
Il s'égare, il se trouble, et pour bien peu de chose
Son calme et doux sourire, toujours, se change en pleurs.

L'heure d'un jour a détruit tous ces moments de quiétude,
Et l'angoisse se plante en nous comme un couteau !
Fou de chagrin si tenace, on ne songe alors bientôt
Qu'à la mort nous prenant dans son étreinte rude !

On voudrait oublier : on ne fait que penser
Plus douloureusement à celle qu'on aime.
Elle nous apparaît sans cesse, et d'elle-même
S'impose au souvenir dès qu'on veut la chasser.

Avec l'écroulement de ce bonheur fragile
La joie est morte. C'est fini. Tout nous est perdu.
Nous perdons espoir qu'ils nous soient rendus,
Et nos yeux, c'est la dernière fois qu'une leur y brille...

Par Iwakura Shin OS le 27/9/2002 à 11:32:27 (#2241903)

:(

[size=-2]c'est tout triste :(

Par Hunk Scorn le 27/9/2002 à 11:34:00 (#2241918)

Tellement vrai et tellement dur... C'est beau.

Par Jabba Erys le 27/9/2002 à 12:08:13 (#2242211)

On va pleurer la stop faite plus joyeux ! :(

Par Arilys Shin le 27/9/2002 à 12:38:20 (#2242432)

Tristesse est ton but,
Tu entraine dans une chute abrutte
Chacune de tes proies
Pour leur hoter la joie de leur foi.

Douleur! Douleur!
A toi qui fait si peur
Je veux te le dire
Tu ne m'hotera jamais le plaisir.

Vas t'en ! Pars !
Laisse moi vivre autre part
Que dans un coeur
Brisé de malheur.

Je veux que jamais tu ne vienne
Que tu reste avec tes peines
Pour ne jamais les faire partager
Dans ce monde plein de volupté.

Par Jeanne DoreggaN le 27/9/2002 à 14:01:14 (#2243064)

Jeanne se souvenait parfois de ses paroles. "La plus grande des faiblesses", disait-il... Il en avait peur, il en avait peur au point de lui préférer la solitude, il en avait peur comme d'un ennemi mortel contre lequel il n'eût aucune ressource...

Adossée à un rocher massif, non loin de Silversky, Jeanne fixait l'océan. La nuit était paisible et le cycle lunaire touchait à sa fin, alors que Faès était sombre et descendante, dans son dernier quartier. Faès, lune des passions, selon les astrologues... Qu'avait dit Leufar à son sujet ? Ascendante, elle incarnait les passions positives, celles qui rendent fort et qui rendent heureux. Descendante, c'était le symbole des passions destructrices et dévorantes, celles qui damnent les hommes et brisent leurs destinées.

Faès lui avait-elle sourit ? Elle aurait voulu le croire. Pourquoi repensait-elle à lui, à présent ? Ils s'étaient croisés, très brièvement, elle appelée ailleurs, lui débordé par ses nouvelles responsabilités, et il n'avait rien échangé de plus que de rapides banalités. Pourtant, elle avait cru voir au-delà de l'armure quelque chose qu'elle ne connaissait que trop bien. Elle s'était souvenue de Malfesia qui retenait ses larmes et n'avait pas vraiment eu de peine à comprendre. Mais n'y avait-il rien d'autre ? Inconsciemment, elle ressentait une certaine douleur en déchiffrant la sienne, comme si cela évoquait l'écho de douleurs passées. Il semblait souffrir et il était son ami -elle ne pouvait dire 'amant', cela n'eût aucun sens ; ne devait-elle pas l'aider ? Le reflet de la lune sur les océans infinis ne lui apportait aucune réponse, si ce n'est d'inquiétants pressentiments.

Par Ashraam Darken le 27/9/2002 à 14:12:21 (#2243150)

:lit:

tres jolie vraiment :)

Par Leoll le 27/9/2002 à 17:36:06 (#2244502)

Mon âme saigne, mon coeur se meurt.
Le malheur s'abbat sur moi,
Je ne peux me relever, après un tel combat.
Tu as réussi à m'avoir, je te dois la perte de mon bonheur.
La Douleur que tu m'infliges est immense,
Je ne peux l'expliquer tellement elle est violente.
Les lames que tu m'as envoyé me dispensense
De vivre. Je dois maintenant avoir une vie, patiente,
Pour que je puisse panser les plaies laissées par tes soins.
Je me sens seul, abandonnée par les être que j'aime,
Il faut que je m'en aille, que je m'évade, que je parte loin.
Plus jamais je ne pourrai vivre sans que je sème
Derrière moi, ce qui vit en moi : le malheur et la douleur.
Un jour peut-être, arriverai-je à surmonter,
L'épreuve que tu m'infliges en cette heure,
Un jour peut-être arriverai-je à nouveau à aimer.

Par Arilys Shin le 27/9/2002 à 17:50:30 (#2244587)

:lit:

*Toujours aussi fan de Leoll* :amour: :amour:

Par Hunk Scorn le 27/9/2002 à 20:39:38 (#2245655)

*mange du poème de Leoll au p'tit dèj' comme au diner*


:ange:

Par Leoll le 27/9/2002 à 21:23:01 (#2245903)

Provient du message de Hunk Scorn
*mange du poème de Leoll au p'tit dèj' comme au diner*


:ange:

Gaffe aux indigestions. :p Et y a pas qu'l'mien à manger.. J'trouve les autres superbes. :)

Par Graetel Lloth le 28/9/2002 à 2:12:25 (#2247349)

*vibre à ces mots*
*leur souhaitant néammoins le bonheur...*

Par Hansel le 28/9/2002 à 15:47:02 (#2249699)

C'est tres beau et malheuresement tristement vrai jusqu'a la derniere citation.
fecilicitation neanmoins si je puis dire pour ces quelques vers.