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Un pitit BG pour la route
Par Sevora le 25/9/2002 à 13:03:40 (#2228650)
:lit:
Les tirs de blasters fusaient et ricochaient sur le caisson derrière lequel jétais abritée. Maintenant je sais une chose : il faut jamais mettre un Wookie en colère. Et le pire cest que là il était pas tout seul ! Je regarde sur la gauche, le motospeeder à seulement 30 mètres... 30 longs mètres à courir à découvert, largement de quoi me faire griller par ces gros tas de poils puants. De toute façon la journée était déjà mal commencée. Ah et cette douleur à lépaule !
Ce matin en arrivant à lastroport jai déjà eu 500 crédits de surtaxe en plus de la taxe de séjour parce que le vaisseau navait pas fait sa révision annuelle. Voilà une journée qui commence comme je les aime. Pff de toute façon je pouvais pas savoir, le vaisseau était même pas à moi il avait été volé. Hangar 23 me dit mon interlocuteur. Pas très aimable le gars... Ils sont tous comme ça sur Tatooine ?
Je pose le vaisseau et je regarde une dernière fois le message de Sirk Krugurt. Son visage balafré me donne envie de vomir. Comment jai pu accepté de travaillé pour ce type ? Ben cest le seul que je connais en fait. Quand mon frère est mort, jai utilisé son nom pour lui succéder dignement et Krugurt était la seule personne dont javait entendue parler. Mon frère... Quand je pense quil y a deux mois on était encore ensemble. Je sens un petit picotement à la gorge et une larme coule sur ma joue. Bon on se ressaisit. Cest ma première transaction et je dois avoir les idées claires... OK mon contact sappelle C8SX. Un droïd, je supporte pas les droïds. Jefface le bloc de données et jy retranscrit les coordonnées du hangar. Il fait chaud sur cette satané planète. Je renonce à emporter ma veste. Jai plus que le débardeur noir sur le dos mais jemporte quand même mon blaster accroché à la ceinture. Je nai jamais utilisée une arme mais il vaut mieux être prudente.
Ah quelle chaleur quand je me retrouve dehors. Et quelle foule. Un mélange dodeurs indescriptibles et je me rend vite compte que les humains ne sont pas la race prédominante sur cette planète. Et encore moins les Zabraks. Je croise une patrouille de stormtroopers et je sens quils me dévisagent quand je passe. Jai lhabitude, les gens sont souvent surpris de voir une personne avec le visage recouvert de tatouages. Mais je les arbore fièrement, et ils mont souvent servit à impressionner les autres. Une fois à la boutique de location, je choisis un motospeeder. Cest bon je suis au point de rendez-vous. Tiens un droïd de protocole là tout seul.. Allez je tente ma chance.
-C8SX ?
-Mademoiselle Parque ?
-Oui cest moi, tiens voilà les coordonnées.
-Très bien mademoiselle Parque, la transaction aura lieue dans une heure comme prévu. Mes maîtres sont impatients de traiter avec vous....
-La ferme !
Je regarde autour de moi toute gênée mais apparemment personne na fait attention à la conversation. Stupide tas de boulons, il aurait dû le dire plus fort, y a pas assez de monde qui a entendu.
-Dis à tes maîtres de pas être en retard.
-Il ny a aucun problème mademoiselle Parque, je transmet....
Hop je me casse avant de ménerver. Je repense aux 500 crédits de surtaxe en arrivant ici tout à coup. Une sale journée décidément. Je chevauche le motospeeder et je retourne au hangar. Le temps de décharger la cargaison et ils arriveront. Trois gros caissons. Je sais pas ce quil y a dedans et même si je suis dune nature curieuse dhabitude, aujourdhui je veux même pas savoir ce quil y a dedans...
:p
Par Wakan le 25/9/2002 à 14:54:41 (#2229489)
Par Sevora le 25/9/2002 à 15:15:19 (#2229680)
Ok a commences bien...
Restons calmes :blabla:
Par Osvalt -BEUARP- le 25/9/2002 à 15:20:13 (#2229703)
:lit:
Par corran le 25/9/2002 à 16:04:15 (#2229953)
aller la suite ;)
La suite...
Par Sevora le 25/9/2002 à 16:38:34 (#2230165)
Celui du centre, le chef à priori commença à beugler une succession de grognements incompréhensibles. Il navait pourtant pas lair menaçant. Et le droïd prit la parole :
-Mon maître Kryyyshkisst est ravi de pouvoir traiter avec vous. Il désire ardemment vérifier la marchandise.
-Bien sûr, la totalité se trouve dans les trois caissons derrière moi.
Ils me suivirent et je me rendis compte que mon intuition était la bonne. Les caissons devaient contenir chacun une trentaine darbalètes wookies. Alors que les deux Wookies silencieux commencèrent à prendre des arbalètes pour mieux les vérifier le droïd rompu le silence après quelques grognements de son maître :
-Maître Kryyyshkisst nest pas très satisfait des conditions de la transaction et ne paiera que la moitié du prix convenu.
Me voilà devant un dilemme, jétais seule en face de trois grosses brutes maintenant armées (première erreur de débutante) et je devais pourtant me faire respecter. Ce nétait même pas moi qui avait convenue des termes de la transaction.
-Pas de ça avec moi ! Vous allez me payer la somme comme convenu. Si maintenant vous avez des réclamations à faire, voyez ça avec Krugurt. Moi ça ne me concerne pas !
Le Wookie se mit à pousser un énorme grognement.
-Maître Kryyysk.....
-La ferme !
Je dégainait mon blaster et tira sur le droïd. Mon tir lui décolé la tête qui roula 10 mètres plus loin. Au moins jétais débarrassée de lui et de sa voix mécanique stridente que je supportais plus. Seulement je venais de me rendre compte que cette erreur allait me coûter cher. Je nétais pas en face de plaisantins et je naurais jamais dû perdre mon sang froid. En un rugissement (et surtout un gros coup de patte) le Wookie menvoyer valser par terre. Quelle force surhumaine, je nimaginais même pas cela... Jai même crue entendre mes os craquer. Après ce coup fracassant contre mon épaule, je courus instinctivement derrière le troisième caisson qui navait pas été ouvert. Javais lâché mon bolter et ma seule issue était demprunter le motospeeder quelques mètres plus loin. Jétais perdue. Ils mitraillaient le caisson et je les sentais se rapprocher.
Puis tout à coup plus rien. Dans le vacarme des tirs de blaster, nous navions pas remarqué une escouade de soldats impériaux qui venaient de pénétrer dans le hangar. Un répit. Mais ça narrangeait pas mes affaires. Quelle journée pourrie décidément. Sans chercher à comprendre, je courus immédiatement vers le motospeeder puis démarra en trombe droit devant moi pour traverser la baie vitrée du hangar. Dans la rue jessayais de slalomer tant bien que mal entre les passants, renversant des stands de marchants et même des individus qui se trouvaient malheureusement sur mon passage jusquà finir ma course dans une énorme créature quadrupède dont je ne me souviens même plus le nom.
Complètement sonnée, je réussit tant bien que mal à entrer dans une cantina toute proche pour essayer de passer inaperçue. Je minstalla dans une alcôve libre au fond de la salle à labri des regards indiscrets et me fit servir un verre en attendant que les choses se calment....
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