*Ere sur une terre désormais hostile*

Par Sofiane le 19/9/2002 à 20:23:20 (#2190948)

Le vent souffle, la pluie fine tombe lentement. Les cadavres sont regroupés en tas, les cadavres des templiers vaincus, des soldats royaux massacrés, des villageois découpés, écorchés tels des tissus abimés. Cette horreur lui tapait les tempes à longueur de journée, celà ne lui faisait plus rien. Elle ne ressentait plus que du vide, passant sa journée à tuer, encore et toujours les armées de Zrahak.
La mort... c'est tout ce qu'elle connaissait désormais, l'amour, la paix, tout celà était bien loin. Même le nom de sa femme avait quitté sa mémoire sombre, même le nom de son père. Elle n'était plus qu'une machine, ne faisant le bien que par la violence. Elle tenait dans sa main gauche un parchemin, censé lui faire quitter ces terres maudites, lui faire oublier les massacres, lui faire rejoindre ces terres qui lui étaient désormais chères.
Longland n'était plus, son père avait disparu, les Templiers étaient tous morts, et les arcanites s'étaient enfuis pour ne pas révéler le terrible secret de la défaite du Mal qu'ils gardaient pour eux, dans leur clan.
Sofiane ouvrit le parchemin, regarda les lettres former des mots, essayant d'y comprendre quelque chose. Son esprit lui revint, elle regagna un peu d'humanité un instant, et les larmes coulèrent, mêlées à la haine et la colère pour ce nécromancien, qui avait vaincu le royaume le plus ancien et le plus puissant de tout le continent des terres supérieurs. Angélus était désormais menacé, et meme Goldmoon. Elle devait retourner auprès de sa femme, de celle qu'elle aimait, et qu'elle aimera. De ceux qui l'apprécit, et de ceux qui la déteste. Mais peu importe... La Mort n'avait plus autorité sur elle, elle devait donc penser à continuer à vivre.
Elle lu les lignes d'une voix tremblante d'émotion, ses mains brillèrent, et elle se retrouva entre deux remparts d'une ville qu'elle adorait. L'armure en pièce, couverte de sang, le sien mêlé aux morts-vivants, elle se dirigea vers le bureau de la garde, sans penser au futur.

Par Erish Ethael le 19/9/2002 à 20:30:49 (#2191009)

:lit:

Par Nostra. le 19/9/2002 à 21:18:12 (#2191356)

On distingue une forme humanoïde au loin de la terre décimée et souillée par le sang des guerriers, cet homme vêtu de noir et dont le visage paraît ensanglanté semble sourire. Plus il se rapproche et plus les ricanements deviennent distincts. Lorsqu'il est à proximité des cadavres il plante une sombre et large épée dans la terre. Puis il s'exclame :
- Vos âmes m'appartiennent, infâmes ! Sharantyr avait raison ! Hahahaha !


Puis un épais brouillard envahit les terres devenues macabres

Par JdlF le 19/9/2002 à 21:23:36 (#2191407)

:lit:

Par Amélie le 19/9/2002 à 21:27:22 (#2191436)

Provient du message de JdlF
:lit:

;) :lit:

Par TooL le 19/9/2002 à 21:42:32 (#2191543)

:lit:

Par Gohin le 19/9/2002 à 22:08:42 (#2191743)

:lit:

Par Camelias le 20/9/2002 à 13:12:24 (#2194585)

:lit:

Par Nyhotar Sarn le 20/9/2002 à 16:44:42 (#2195981)

:lit: :chut: :)

Par Jason Dessmart le 20/9/2002 à 18:59:46 (#2196937)

:lit:

Par Sofiane le 20/9/2002 à 21:45:49 (#2198112)

Le bureau était vide, comme à son habitude. Les gardes et les rangers sur le terrain. Sofiane décida de partir faire un tour afin de reprendre ses esprits. Soudain, une terrible douleur lui tordit le ventre. La violence vu telle qu'elle tomba à terre, puis ce foudroiement monta jusqu'à sa poitrine. Son amulette si chère à ses yeux lui colla à la peau, elle la sentit chauffer. Elle savait désormais que si son amulette cessait de fonctionner, elle se retrouverait avec une apparence de vieille dame. L'amulette brula sa peau, la faisant fumer. Les cris ne pouvait sortir, les yeux grands ouverts tout comme sa bouche, elle ne pensait désormais qu'à une fin qui allait lui etre proche. La chainette de l'amulette se désintégra et l'amulette fit fondre sa peau, puis ses os. Elle sentit le bout de métal magique rentrer jusqu'au plus profond de sa poitrine, contre son coeur. Elle était pétrifiée de douleur, rien ne lui ôtait cette terrible sensation qu'elle n'avait jamais connue aussi fortement. Soudain, elle perdit connaissance.

Sofiane rouvrit les yeux au temple de Windhowl, l'amulette dans la main, sans la chaine et sans la pierre blanche luisante. Elle avait encore mal et ne se sentait pas bien. Désormais, elle était condamnée à vivre éternellement, elle ne savait pas pourquoi c'était arrivé, mais elle n'eu pas le temps, le tête lui tourna et elle s'évanouie une nouvelle fois.