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L'edelweiss
Par Aloïsia Astrae le 16/9/2002 à 14:18:55 (#2167176)
La rosée était fraîche, le soleil commençait seulement à poindre en aposant ses premiers rayons en maître incontesté donnant comme un signe au règne animal afin de reprendre ses activités.
Des goutelettes brillantes, étincelantes de mille couleurs, couraient le long d'une toile d'araignée dons l'hôte s'impatientait du passage d'un insecte égaré.
L'herbe humide était alors foulée par les pieds délicats de la jeune fille, ceux-ci l'emmenant précautionneusement près de la rivière dont les vivifiants remous enchantaient les alentours d'une douce symphonie naturelle comme une perpétuelle offrande à Titania.
La princesse de Naeve décida alors de longer ce cours d'eau vers le sud en direction d'un endroit qu'elle connaissait dont elle fit partager les secrets de beauté à Prophetia, un sanctuaire procréateur où la Licorne aurait fait son signe permettant au miracle de s'accomplir.
Une fois à destination, elle prit soin de s'asseoir en tailleur et ferma les yeux comme étant en harmonie avec la nature, écoutant le ballet incessant des abeilles butinant l'agréable bouton des fleurs odorantes, une légère brise faisant voleter des mêches dorées de sa chevelure.
Aloïsia était seulement vêtue de toile, elle leva les bras au ciel, devenant comme un récepteur élémentaire entrant en osmose avec son environnement.
Alors que le grand astre s'imposait maintenant pleinement, le vent se leva et comme attiré par la jeune fille, il se mit à tournoyer autour d'elle, se rafraîchissant peu à peu.
La température ambiante descendit alors brutalement et bientôt un phénomène étrange pour cette saison se produisit.
Le vent s'estompa alors et quelques flocons firent leur apparition.
Rapidemment l'herbe se couvra d'un manteau hermine, la neige s'engoufrant dans les cheveux d'Aloïsia.
Pourtant, la jeune fille ne scilla pas, restant immobile, canalisatrice des évènements.
C'est alors que le froid s'imposa et la rivière commença à se cristalliser.
L'astre solaire avait perdu son combat, la neige, le gel et la glace devenaient fièrement les maîtres.
Aloïsia ouvrit les yeux, à la fois surprise de ses capacités et consciente de son pouvoir.
Elle fixa alors un point devant elle et une magnifique fleur se mit à pousser à une allure vertigineuse.
Elle fit un sourire, et parla à haure voix.
La plus belle des fleurs pour la plus belle des femmes.
Je t'aime Prophetia.
La jeune fille se leva ensuite, foulant la neige, finissant d'accomplir son périple laissant derrière elle la fragile fleur éternelle.
Un edelweiss.
Par Millenia le 16/9/2002 à 15:35:55 (#2167564)
Par Angel Darken le 16/9/2002 à 16:00:07 (#2167701)
Par Sartosa/Luigi le 16/9/2002 à 18:07:21 (#2168566)
:p
;)
Par Fenrill le 17/9/2002 à 0:36:23 (#2171098)
Superbe , vraiment... allez hop ! :cool:
Par Prophetia Astrae le 17/9/2002 à 2:35:05 (#2171493)
Merci du fond du coeur
Par Prophetia Astrae le 17/9/2002 à 11:56:47 (#2172761)
Elle remarqua rapidement labsence de sa douce, sûrement était-elle allée se promener, profiter des premiers rayons du soleil et de la fraîcheur matinale. Elle se vêtit alors dune simple robe, légère, et partit vers cet endroit merveilleux quAloisia lui avait fait découvrir, cet endroit où les éléments semblaient en parfaite harmonie. Elle ne savait pas pourquoi elle allait dans cette direction, comme attirée par une force inconnue, elle progressait doucement dun pas léger, appréciant le contact lherbe encore humide sur ses pieds nues.
Approchant de sa destination, lair semblait fraîchir de plus en plus malgré lastre de lumière qui simposait maintenant avec majesté dans le ciel. Elle laperçut alors, elle était là, assise en tailleur, le bras levé vers le ciel, elle semblait parfaitement sereine, en harmonie avec son environnement, soudain la température chuta, la neige se mit à tomber, la rivière commençait à se cristalliser doucement. Prophetia restait en retrait, lobservant de ce regard qui trahissait les sentiments damour immortel quelle lui portait, elle restait là debout dans le froid qui avait subitement surgit, pourtant elle navait pas froid, envahie par ce pur sentiment de bien être, cette sérénité, elle se trouvait comme en osmose avec les éléments.
Elle vit cette fleure éternelle, éternelle comme leur amour, elle écouta ses mots, et se dit alors à elle-même :
- La plus belle des fleures cest toi mon amour.
Elle la regarda alors discrètement se lever et reprendre sa route, en prenant soins de ne pas être vue, un sourire de bonheur aux lèvres.
Par Nalinae Rogue le 17/9/2002 à 17:34:16 (#2174821)
M'enerve a faire des beaux textes elle :(
*envoie une pluie de bisous a Aloisia ;)*
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