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L'Amant et la Muse.
Par Azulynn Tvar le 12/9/2002 à 22:12:51 (#2147560)
Ecris, doux poète ; la nuit tombe au loin sur les bois
Un miaulement plaintif se fond à l'ambiant désarroi
Tes mots ruissellent, soulageant un silencieux émoi
Pluie d'or brisant tous mes douloureux pavois
Ecris, doux poète ; les ombres fuient épouvantées et
Les brumes se dissipent dans un murmure effarouché,
Tandis que ta plume virevolte dans le jour argenté
Son sillage constellé d'une myriade de beautés
Ecris, doux poète ; je serai la muse et l'enfant
Emerveillée, un monde de féérie découvrant
Une main blanche tendue vers lui éperdument
Conte mythique du bonheur éternel des amants
Ecris, doux poète ; la réalité doucement décline
Succombant sous le ballet fiévreux de tes rimes
Que naissent donc à l'éternité haillons et crinolines !
Je suis mortelle, je t'aime - ô vie divinement assassine !
http://mavazu.free.fr/azulynn16bis.jpg
Par Cyran le 12/9/2002 à 22:15:37 (#2147570)
Du grand art :amour:
Par Sartosa/Luigi le 12/9/2002 à 22:39:37 (#2147691)
Par Khaelon Lloth le 12/9/2002 à 22:52:36 (#2147763)
Par Fenrill le 12/9/2002 à 23:08:09 (#2147821)
Des lignes, des versets si magnifiques, qu'un sourire se dessine sur le visage du poête... un sourire exprimant bien des sentiments...
La lecture terminée, il ne peut que le relire encore et encore, séparant chaque mot en les degustant délicieusement... chaque ver étant une liqueur capiteuse claquante sous le palais...
Si bien résumés sont nos rencontres... nos échanges de regards et de mots... nos étreintes... notre relation... j'en sourit de nouveau... exalté...
Tant de réalités présentes dans cette réalité déclinante qui cette fois est chantée par tes superbes versets...
Le velin reposant maintenant sur ma table de travail, prés de moi, à la lueur d'une bougie qui me permet de former les mots d'un poême écho à celui ci... l'encre pourpre parcoure déjà le parchemin...
Une âme révélée
Par Delorfilia le 12/9/2002 à 23:24:59 (#2147857)
La strophe est un miroir fidèle où l'on se voit
Dans les traits d'un visage ami, pareil à soit,
Avec la même angoisse aux yeux, la même flamme.
Ce que tu as de secret, un verbe le proclame,
Ce que tu as de confus, un mot l'éclaire en toi.
Et dans sa vérité, ton être s'aperçoit,
Cruel et lamentable, ou doux comme une femme.
Tu est là, par toi-même en face regardé,
D'espérance, de crainte ou d'amour obsédée,
Libre de l'apparence imposée, - ô misère ! -
Vraiment telle que tu es intérieurement,
Triste, inquiète, rêveuse, inconstante, et sincère,
Heureuse soumise d'une bouche qui ne ment.
Par Ibuki Tribal le 13/9/2002 à 0:51:28 (#2148093)
Par Kyriane Feals le 13/9/2002 à 0:55:03 (#2148102)
De leur amour naîtra une étoile, image parfaite
Sur leur histoire, ils écriront de nombreux textes
Une fois au firmament, ils disparaîtront...
Serait-ce pour demain?
Par Gabriel Thylin MSF le 13/9/2002 à 0:57:02 (#2148110)
Par Fenrill le 13/9/2002 à 1:54:14 (#2148254)
Par Chrysaor Osten le 13/9/2002 à 3:59:05 (#2148453)
Par Azulynn Tvar le 13/9/2002 à 14:46:59 (#2150333)
Le voir, bientôt, enfin, combler un vide latent.
Par Syndrael le 13/9/2002 à 15:31:16 (#2150582)
Par Maver|ck le 13/9/2002 à 16:32:08 (#2150898)
Miaou
Bisous ;)
Par Tètoua JeuDorh le 13/9/2002 à 18:40:27 (#2151557)
Par Azulynn Tvar le 14/9/2002 à 13:06:05 (#2155066)
Par Angel Darken le 14/9/2002 à 13:55:07 (#2155381)
Par Fenrill le 14/9/2002 à 19:48:03 (#2157039)
Fenrill lit... encore et encore ce texte si léger pour son coeur... ce texte...
La flamme soufflée par manque de mèche, la cire ayant ruisseler sur la table, le bureau, le parchemin... cachetant le vide...
Les mots seront dit devant ses yeux, face à elle... cela sera encore mieux...
La poète sortit, la nuit méritait une ballade... Hurlevent allait être sa destination...
Et op... :amour:
Par Fenrill le 15/9/2002 à 0:53:05 (#2158736)
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