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Une capture, une détention
Par Rendakith le 11/9/2002 Ã 23:04:20 (#2142103)
Rendakith se rendit comme prévu dans le val des enchanteurs. Là , Marwan lattendais, le regard fuyant, un peu nerveux, il ne répondait pas à toutes ses questions. Sur le coup, Rendakith ne fit pas trop attention à cette attitude inhabituelle pourtant. Ils arpentaient les montagnes escarpées et atteignirent la grotte en question. Bien que lesprit tranquille, Rendakith avait pris quelques précautions tout de même, armé de son fléau et couvert de son heaume docéan. Une fois entrés dans la caverne, Rendakith marchait devant cherchant du regard linformateur présumé. Soudain, un violent coup lui fut porté à la tête. Un peu sonné mais protégé grâce au heaume, il se retourna en titubant. Il vit Marwan, un regard de rage sur son visage, le prêtre recula de quelques pas vociférant :
- Tu es fou !
Cest alors que surgit de lombre, lassassin de linfâme arachnide, Syris. Cest avec une vélocité sans pareille que celui-ci encocha sa flèche empoisonnée qui vint se loger dans la jambe du prêtre surpris. Ce dernier, incanta rapidement pour se retrouver à Stone Crest, où il tenterai de leur échapper. Le poison faisait maintenant petit à petit son effet, il rendait sa vision de plus en plus trouble, et il ne pouvais plus garder quune marche sinueuse. Il marcha durement jusquau bout de ses force et tenta de se réfugier dans un petit coin boisé de la ville. Là il tomba sans retenue tel un sac, amorphe.
Marwan, Syris et une femme qui navait pas encore fait son apparition dès lors : Neva Neomenia, se rendirent sur la maudite. Apres quelques dizaines de minutes plus tard, ils purent retrouver la trace de Rendakith, qui derrière lui avait laissé couler un filet de sang depuis sa jambe. Tous les trois le trouvèrent inconscient près de la muraille. Discrètement, dans lombre, leur alliée de cette nuit, ils le transportèrent jusquau port de la ville où un de leurs voiliers était encré.
*En train de taper la suite* :)
Par Rendakith le 12/9/2002 Ã 1:02:22 (#2142493)
Le prêtre fut déposé dans une pièce voisine du laboratoire où sexerçait régulièrement la sorcière Neva. Toujours inconscient, il fut attaché aux fers de la cellule par Marwan, puis le garde sortit chercher de leau sous les ordres de lÉlu de Feyd. Il revint avec au bout du bras un seau deau visiblement croupie. Dun regard Syris lui fit déposer sa charge près du détenu. Il se tourna enfin vers la femme qui nous accompagnait silencieusement et en deux mot lui indiqua de jeter le contenu du seau sur le prisonnier. Une mine de dégoût se dessina sur son visage, elle pris seau, fit un geste en arrière et jeta violemment le contenu du seau en plein dans le visage de l'Ogrimarien. Trempé, il ouvrit soudainement les yeux, haletant, il regarda de part et d'autre de la pièce pour tenter de savoir où il se trouvait. Apres avoir aperçu ses agresseur et le traître, le détenu lâcha un léger grognement mais garda le silence.
- Ironie du sort, celui-là même qui persécutait mon fils, Haruspicien, se retrouve en face de moi... Et en face de serviteurs de Feyd, clama Syris. N'est-ce pas ?
- J'ignorais qu'il vous avait atteint personnellement, répondit Marwan.
- Je l'ai appris il n'y a pas longtemps... Enfin en s'amusant à faire souffrir un Haruspicien, c'est Feyd et Jalaza Elles mêmes qu'il a offensé, Marwan.
Rendakith se tenait face à eux, impuissant. Apres un court échange verbal sarcastique, Syris déclara :
- Garde, vous a-t-on appris à convaincre les gens durant vos entraînements en ces lieux ?
- Bien sûr Maître.
- Je serais bien amusé de vous voir à luvre...
- Nous avons tout ce qu'il faut pour le faire parler, assurément.
- Espérons que vos actes sont à la hauteur de vos paroles. Dans tout autre cas je me verrais froissé.
Esquissant un large sourire cruel, le garde s'avança vers l'homme lentement, d'un pas pesant. Sa haute stature sombre surplombant le prisonnier il demanda :
- Vous voulez qu'il crie ? ou qu'il parle ...
- Qu'il crie... Puis qu'il parle, répondit lassassin, amusé.
- Bien, ainsi sont vos ordres, répondit-il inclinant légèrement la tête.
Le garde sortit un attirail imposant et mêlé de cliquetis de sa veste. Sous le regard attentif du nouvel apprenti Marwan et de la sorcière Neva, il sortit une tige effilée. Le prêtre dOgrimar, habitué certes à toutes ses pratiques devinait déjà quest-ce que qui lattentait, épuisé par leffet encore récent du poison, il ne résistait pas. Le Gwengadien pris sa main avec rudesse, retira le gant de cuir et fit glisser la tige sous un premier ongle, doucement, afin de le faire sauter. Fit de même au doigt voisin, mais plus sèchement. Le prisonnier le regardait faire, la mâchoire serrée de douleur. Il gémissait au début la bouche fermée mais louvrit rapidement pour laisser place à un cris grave. Dune main de fer, le garde saisit du troisième doigt et de sa poigne puissante, le poussa en arrière jusquà le briser dans un craquement étouffé. Un nouveau cri se fit entendre alors que Rendakith sentait ses phalanges se briser. Le tortionnaire sortit un scalpel affûté néanmoins rouillé par endroits. Puis il se saisit du dernier doigt encore indemne afin de lui sectionner la chair vivement et enfin lâcha cette main en piteux état dun geste évasif. Avant de sécarter, le bourreau savança du visage grimaçant de douleur. Un sourire noir et infect se dessina sur son visage puis lui cracha un glaviot verdâtre en pleine figure. Dun geste presque imperceptible, Syris fit reculer le garde. Il se tenait maintenant devant Rendakith et demanda :
- Rendakith ? Dois-je demander à cet homme de poursuivre son dialogue avec vous ou peut-être consentirez-vous enfin à ouvrir les yeux ?
- Ouvrir les yeux ? répondit lOgrimarien entre deux gémissements.
Par Rendakith le 12/9/2002 Ã 2:18:05 (#2142627)
- Oh vous savez, je souffre beaucoup oui, mais je sais pourquoi je souffre, et ce n'est pas de cette façon que vous serez suffisamment convainquant, lui répondit Rendakith haletant, un léger sourire en coin lorsquil ne grimace pas.
- Votre sourire m'en dit long sur votre manière d'apprécier ce qui vous est infligé, poursuivit Syris.
- Pour le briser je crains que ce soit son esprit qu'il faille attaquer, une souffrance psychologique, émotionnelle. Il a été prêtre de la souffrance physique, la souffrance de la chair est sa religion, il doit prier son Dieu lorsquon le torture, déclara Marwan.
Rendakith les écoutait débiter leurs spéculations sans fondement sur la souffrance infligée au prêtre. Il se moquait intérieurement deux, une bande décervelés se disait-il. Cest alors que Neva se présenta face à lui, retira ses gants elle le fixait attentivement. Tout deux se fixaient dans les yeux. Neva jaugea son aura. Rendakith, serein, la regardait faire avec dédain. La femme fronça les sourcils, décelant son aura démoniaque infranchissable :
- Son aura est des plus sombres. Je pense qu'il est proche de l'aura démoniaque.
- Nous ne l'aurons donc pas de cette manière. Je le crains. Il nous faudrait une présence plus. imposante. Marwan ? Pouvez-vous nous répéter ce que vous pensez d'Ogrimar et de ses serviteurs dévoués ? J'aimerais tellement voir un débat théologique sans issue pour notre invité, ajouta Syris dun petit sourire, amusé.
Rendakith écoutait le traître dans son monologue où il exposait tout les points quil jugeait incohérents ou insensés. Pauvre de lui se disait-il, si seulement il était venu le lui demander, il saurait. Son incompréhension, digne dun illettré inspirait la pitié, plaisait visiblement à Syris, fier de son nouvel allié :
- Je me demande même comment il pourrait réfuter cette thèse.
- Ce serai la thèse tenu par Feyd Ehlan la rebelle, elle-même, je n'en doute pas, répondit le prêtre dun ton sarcastique.
- La rebelle ?
- Elle s'est mutiné face aux dieux, tout comme vous !
- Les dieux ne peuvent rien contre sa toute puissance. Elle n'a pas même le besoin de se dresser contre eux tant les déités althéennes sont pitoyables.
- Je ne vous parle pas des demi-dieux mais dOgrimar et Artherk, qui sont des dieux supérieurs tout puissants, ils peuvent tout créer, tout détruire, tout contrôler. Ils ont créé l'Haruspice, ils ont créé Feyd Ehlan. Ils sont à la base de tout
- Ils ont créé Feyd Ehlan ? Dois-je vous rappeler seulement qu'Ogrimar lui même a été enfermé sur La Maudite, île conçue des mains mêmes de l'Haruspice?
- Ogrimar enfermé sur la maudite ? dit Rendakith suivit dun ricanement. Vous êtes bien trop matérialistes, le Seigneur est bien au dessus de tout cela
- Le symbole même de l'Haruspice effraie Ogrimar! Markrsh P'tangh fait peur à ton pitoyable Dieu, au point qu'il décide de former des légions soit-disant capables de l'affronter.
- Les élus sont envoyé combattre cette liche dans le but de montrer leur attachement à celui pour qui ils ont donné l'alliance et par la même occasion se montrer à la hauteur de la puissance que les séraphes représentent. La liche n'est qu'un jouet, un jouet donné par lHaruspice aux mains des Séraphes pour qu'il puissent s'entraîner
- Markrsh a un nom ! ne l'appelle pas ainsi ! hurle Syris en donnant une gifle à son interlocuteur, visiblement énervé. Il ne sert à rien de l'écouter déblatérer ses inepties aussi longtemps. Laissons-le à ses souffrances, à présent. La douleur l'amènera peut-être à réfléchir
- Oui laissons le face à sa médiocrité, ajouta Neva.
Les trois Haruspiciens et le garde Gwengadien quittèrent la cellule. La porte se referma, le laissant dans lobscurité presque totale. Un mince filet de lumière venant du laboratoire se glissait sous la porte. Rendakith eu un long soupire se demandant maintenant combien de temps allait-il encore rester enfermé. Il y avait dans de personne dehors à lattendre, tant de choses à faire. Il souffrait en silence maintenant, gémissant par moment lorsque la main venait à se remuer. Il ferma les yeux, recentra son esprit afin dapaiser la douleur qui le tenaillait. Toutes sortes de questions venaient à hanter ses rêves. Reverrait-il un jour ceux quil aime ? Quand pourront-ils payer cet affront ? Que voulaient-ils exactement de lui ? Combien de temps pourra-t-il encore supporter cette détention ? Les jours suivants, il ne fut pas nourrit, on attendit quil soit à la limite de sombrer pour le nourrir. Passant des heures par jour sous les amusement dun garde saoul, content de se défouler un peu. Rendakith ne pouvait pas céder, il avait tout pour se raccrocher et garder la raison.
Par Marwan Moon le 12/9/2002 Ã 3:14:49 (#2142712)
Interprétation libre des évènements.
J'apprécie en particulier mon "regard fuyant" inventé à posteriori pour mieux me faire camper le traitre alors que tu n'as rigoureusement rien vu venir, ainsi que mon "incompréhension digne d'un illétré". Mais bon, on se venge comme on peut.
Par Rendakith le 12/9/2002 Ã 3:36:18 (#2142741)
- Je me demande si vous nourrissez vos prisonniers chez Vargus, dit-elle dun ton las.
Apres avoir échangé quelques mots, elle fit signe à lun des gardes qui revint une assiette à la main. Elle commentait la provenance de cette nourriture, ajoutant quelques phrases au sujet de son goût infâme. Le prêtre nen avait que faire, du moment que cela puisse calmer sa faim. Ainsi, sans un mot elle sapprocha de lui, il la regardait den bas, assit à même la sol. Lorsquelle fut juste devant, elle leva lassiette au dessus de sa tête et reversa tout le contenu. Levant la tête la bouche ouverte, laffamé tentait dattraper quelques bouchée aussi infectes soient-elles. Elle recula dun pas puis saccroupie.
- Dites moi, quel est le but d'une torture dans votre culte? Demanda-t-elle dans un léger murmure calme.
- Hum je pourrai vous le dire, mais je n'en ai aucun intérêt, lui répondit-il le visage barbouillé, laissant entrevoir un regard narquois.
Elle se releva, le toisant à présent.
- Je pense que ce sont des actions qui émoustillent votre perversité, et alimente votre lâcheté. C'est tellement facile de détruire. Pourquoi devriez vous vous donner la peine pour vous de chercher quelque cultes ou l'ont demanderai un peu d'honneur et d'intelligence ?
- La destruction n'est pas toujours une nécessité, tout comme la souffrance, ce ne sont que de simple conséquences. Nos ennemis ont toujours le choix, ce n'est pas de notre faute s'ils ne font pas le bon, répliqua le prêtre suivit dun petit rire.
- Vous êtes un démon c'est bien cela ?
- C'est probable.
Neva fit un signe au Gwengadien afin de lever le prisonnier, ce quil exécuta immédiatement. Rendakith ne la quittait pas du regard. Dun pas gracieux et lent elle sapprocha de lui et lui glissa à loreille.
- Je déteste les démons, ce sont de pathétiques déchets crée par des dieux ou apprentis sorcier et je hais les Ogrimariens car ce ne sont que des êtres impuissants qui jouissent de rependre le mal
- Ha! parce que vous valez certainement mieux ? vous êtes une création des dieux vous aussi. Quand à rependre le mal, c'est un plaisir comme un autre, c'est notre voie voilà tout, les hommes ont un choix à faire.
- Et la lâcheté en est un ?
- Qui parle de lâcheté ?
- Parce que vous oseriez affirmer quêtre ogrimarien c'est être courageux ? Il faut du courage pour attaquer une femme et la violer ? Tuer des innocents ?
- Innocent à vos yeux, pas pour nous.
Par Azaël Lloth le 12/9/2002 à 5:33:37 (#2142856)
Par Aina HarLeaQuin le 12/9/2002 Ã 8:49:44 (#2143094)
Par Dodgee MIP le 12/9/2002 Ã 9:08:26 (#2143138)
Par Ibuki Tribal le 12/9/2002 Ã 10:19:45 (#2143406)
Par Nevaeh/Heaven le 12/9/2002 Ã 15:02:00 (#2144860)
Par Iann-Nyo Darken le 12/9/2002 Ã 15:43:52 (#2145037)
Par Leylia le 12/9/2002 Ã 15:46:35 (#2145053)
Par Khaelon Lloth le 12/9/2002 Ã 16:01:20 (#2145124)
*Attend également la suite*
Par Rendakith le 12/9/2002 Ã 18:46:52 (#2146261)
- Je voulais simplement que vous vous sentiez ridicule. Je vous aime bien malgré tout, vous êtes tellement caricatural, déclara Neva en souriant.
- On a honte de soit lorsque l'on est responsable de sa situation, en l'occurrence je n'ai pas à avoir honte de moi puisque c'est vous qui la mettez en scène.
- Plus vite vous serez parti, plus vite je serai soulagée, ajouta Neva lobservant de haut en bas.
Elle tendit le bras vers lui, jusquà le poser sur sa poitrine. Le regard fixe, elle attendait sa réaction.
- Tu aimes ce toucher hein ? ricana Rendakith.
- Non, mais j'aimerais bien vous entendre crier, répondit la sorcière.
Le prêtre gémissait et lâchait de petits cris alors que la griffe descendait sur sa poitrine que un flanc, puis sur lautre. Le sang se mit rapidement à couler le long de la blessure.
- Vous savez, nous avons de bien meilleures raisons de faire souffrir que le simple fait d'entendre crier, déclara le détenu après quelle ait retiré sa main.
- Vraiment ? Lesquels ? demanda-t-elle dun ton calme.
- La soumission à Ogrimar par exemple, dit-il en se tortillant légèrement.
- Et vous le suivez comme un bon chien suit son Maître ?
- Oui, répondit le prêtre suivit dun léger rire. Sauf que nous ne faisons pas cela sans nous poser de questions. Il est notre Maître, je me soumet à lui, il est notre Créateur et nous le lui sommes tout à fait redevable.
- Créateur ? Jolie utopie, je suis sûre qu'elle vous conforte dans vos exactions, ajouta-t-elle un dun sourire narquois.
Quelques bruits de pas se firent entendre dans le couloir de la geôle. Syris fit son apparition dans la pièce. Sans mot, juste un léger signe pour saluer les deux gardes et la femme ; il sassoit les pied sur une table. Neva recule un peu du prisonnier en le fixant, le sang coulait doucement le long de son corps. Elle lâcha lassiette au sol dans un fracas de pierres.
- Qu'on fouette cette larve d'Ogrimarien ! lança soudainement Syris.
Lun des gardes présent se saisit dun fouet de chaînes et ne tarda pas à en user sur le prisonnier. Avisant les endroits sensibles, il sadonnait au plaisir de faire souffrir le détenu au mieux de sa force. Rendakith hurlait à chaque coup porté, de rage, il tirait sur ses fers. Neva le fixait, sans montrer la moindre émotion si ce nest de cligner des yeux à chaque mouvement des chaînes claquées sur la chair saignante.
- Qu'est-ce que vous croyez tirer de tout ça hein ?! Tas d'impies indignes ! jeta Rendakith, entrecoupé de hurlements.
- Je croyais que vous étiez d'accord de souffrir pour Ogrimar ? demanda Neva dune voix calme.
- Ce n'est pas un plaisir de souffrir comme cela, sale chienne ! cria le prêtre tombant à genoux sous les coups.
Par Rendakith le 12/9/2002 Ã 21:03:53 (#2147229)
- Comment m'as tu appelé ?
- Sale chienne, oui ! tu ne vaut pas mieux que cela ! répondit le détenu entre deux cris.
Neva gardait au mieux son calme alors quelle sapprochait à nouveau de lui. Elle leva la main, signe au garde de stopper ses coups. Rendakith, haletait dun souffle rauque et la regardait faire. Elle sapprocha du Gwengadien lui demanda dans un murmure daller chercher quelque chose dans le laboratoire. Puis elle sapprocha du détenu, le fixant de haut dans un regard hautain. Rendakith gardait du mieux sa tête relevée malgré la douleur pesante.
- Retire de suite ce que tu viens de dire, imposa-t-elle.
- J'assume toujours ce que je dis ! rétorqua le prêtre gémissant.
Tous deux se jetaient un regard de défis, un moment de silence pesant passa avant que Syris, un peu ennuyé, ne quitte la pièce et souhaite une bonne fin de soirée à Neva. Elle se retourna vers le détenu, à présent seule avec lui. Elle plongea son regard froid et pénétrant dans le sien et déclara :
- Je ne suis pas une catin que tu peux traiter comme bon te semble. Alors retire de suite, sinon tu le regretteras. Je ne suis pas une chienne Excuses toi !
- Qu'est-ce qui te déranges tant ? Aurais-tu quelque chose de particulier avec cela ? demanda Rendakith dun sourire méchant.
- Un Ogrimarien n'a pas à me traiter comme ça, trancha Neva.
Cest alors que le garde revint, avec dans la main un sac de poudre. Neva sen saisit et plongea sa main à lintérieur comme pour sassurer de son contenu. Rendakith regardait cette femme avec attention, épiant ses gestes. Elle prit alors une poignée et gardait le poing fermé, elle posa le sac sur la table et sapprochait de lui doucement. Il se releva, réunissant ses force prêt à lui faire face. Cest alors que lun des garde sapprocha dun pas vif et lui assena un violent coup au ventre qui le fit tomber à genoux. La tête baissée, il reprenait son souffle coupé par le choc. Son dos zébré des blessures du fouets faisait face à la sorcière qui, avec délicatesse, laissa tomber de sa main le sel sur les longues plaies ouvertes. Un long hurlement se fit entendre, il se releva rapidement lui jeta un regard de rage alors quil forçait sur ses chaînes. Elle lui jeta le reste du sel sur son torse et posa son doigt dessus attisant doublement une plaie.
- Tu te souviendras ainsi de celle que tu as osé traiter de chienne. Satisfait ? dit-elle dun murmure, baissant la main.
- Tu ne paies rien pour attendre! Je ris déjà de ton regard lorsque j'en aurait eu fini avec toi ! lui jeta le prêtre dans une grimace de douleur.
- On verra ça en temps voulu. En attendant, c'est toi qui est enchaîné. Gardes, nourrissez le un peu, dit-elle en sortant de la pièce sans se retourner.
Par Rendakith le 12/9/2002 Ã 23:03:56 (#2147814)
- Qu'est-ce que vous voulez encore ?
- Eh bien je vois que vous êtes conscient, ça m'épargnera la tâche de vous réveiller, déclara lassassin.
- Vous comptez me garder encore longtemps ici ? Ce n'est pas que l'endroit est malpropre mais, je ne vous suis d'aucune utilité depuis mon arrivée, ajouta Rendakith à bout de forces.
- Des semaines et des semaines... répondit-il dun ton neutre.
Derrière lui, un mage Haruspicien entamait un sortilège avec lun des gardes, ce dernier tenait dans ses mains une point de fer détrange aspect que les flammes du mage venaient chauffer jusquà le faire rougir par moment. Rendakith les regardait attentivement et devinait dès lors le but de leur préparation. Pendant ce temps, Syris saffairait avec lune de ses flèches quil trempait dans une fiole au préalablement dosée. Sassurant que le contenu ait bien recouvert la pointe, il la fit tourner dans lair un instant puis vint piquer la jambe du prêtre dun geste vif. Rapidement, la vue de ce dernier devint trouble, la tête lui tournait. Toujours capable cependant de distinguer les formes devant lui, il clignait des yeux, en vain. Il laissa filer un long soupire sentant ses membres de plus en plus faibles et léthargiques. Le garde tenant la fameuse pique savança alors vers lui alors que Syris sécartait. Rendakith sentait le fer chaud tout près de lui, il lâcha un léger grognement. Le garde apposa rapidement le fer sur son pectoral droit laissant cuire la peau un instant. Malgré le poison qui agissait, le détenu hurla et convulsa sous la douleur. A nouveau la marque noire du coté droit avait réapparu, Syris vint sassurer de létat de la brûlure sans prendre attention au phénomène. Une petite araignée se devinait sous les traits de la peau brûlée.
- Parfait, cest parfait. Garde faites briller sa pierre, trancha Syris sortant de la pièce.
Rendakith gémissait et se tortillait, ne comprenant pas les murmures qui bourdonnaient dans sa tête. Apres exécution de la part des gardes, il arriva nu et ensanglanté à son sanctuaire du temple dOgrimar et tomba, inconscient. Un prêtre se dirigea vers lui à la hâte jugeant de son état. Rendakith devint à demi-conscient, il eu envie de hurler mais au bout de ses force ne pu satisfaire son désir, pour sévanouir à nouveau. Sur son torse, en face de sa marque démoniaque, le prêtre aperçu la brûlure et compris immédiatement doù il revenait.
Accompagné de sa faiblesse, le poison eu un effet bien plus long que précédemment. Ainsi, Rendakith resta trois jours dans un comma récupérateur. Son sommeil était traversé de cauchemars tels quil navait encore jamais eu loccasion de vivre avec un tel malaise. Malgré laide des prêtres ses blessures étaient dures à supporter et la brûlure et sa main commençaient à sinfecter. La troisième nuit se prêta à dautant plus de phénomènes étranges quil était agité.
Sa marque était restée visible durant ces trois derniers jours alors quelle disparaissait toujours peu après habituellement. Au fil des heures ont pouvait remarquer que celle-ci se déplaçait lentement comme sous la peau dans un balais de formes au ralentit. Dans un premier temps elle sétait étalée puis les branches se sont allongées sur la peau telles des tentacules. Vargus restait serein quant à lévolution de ce phénomène. Depuis son arrivée il y a plusieurs années, tout deux avaient tâché de létudier. Lhonorable grand prêtre savait quelle recelait des pouvoirs particuliers, mais il était incapable den avancer plus, et cest dun oeil avide de savoir quil suivait lévolution de létat de son élève.
Lorsque la surface de la marque eu atteint une apogée, elle se propagea sur toute la surface de son corps dont de grandes parties entouraient la brûle et ka main gauche meurtrie. Puis, les taches noires sur la peaux disparaissaient comme si elles sinfiltraient dans les blessures les plus larges, le tout dans une lenteur pesante. Doucement, les plaies les plus graves sétaient amincirent jusquà stopper leur infection. Le sang avait abondamment coulé alors que les plaies sétaient suturées. Seule la brûlure navait pas encore changé daspect et la marque ne sy était pas encore totalement infiltrée. Cest dans une spirale lente quelle pu enfin simmiscer jusquà disparaître totalement. Au bout de quelques heures, le sang purulent quelle contenant se déversa telle une purge du corps. Enfin, après une lute de lâme face à lattaque physique, il ne restait plus quune plaie qui finirait de cicatriser delle même.
Vargus fût remarquablement surpris de laction quavait pu fournir la marque quant à soigner ses blessures les plus graves et effacer la marque delle même. Il lui aura fallu tant dannées avant que les facultés de cette marque puissent atteindre une certaine maturité et commencer leur effet sur lui. Qui sait, peut-être sans lintervention de Syris, ces pouvoirs dormants ne se seraient jamais révélés. A son réveil, Rendakith était encore faible, mais repris suffisamment rapidement des forces afin de quitter le temple et retrouver ceux quil avait laissé durant ces dernières semaines.
Par Khaelon Lloth le 12/9/2002 Ã 23:23:00 (#2147854)
:)
Par Ibuki Tribal le 13/9/2002 Ã 0:54:37 (#2148100)
Par Balkis Legend le 13/9/2002 Ã 14:26:23 (#2150236)
Comme toujours renda :amour:
Par Syndrael le 13/9/2002 Ã 19:09:11 (#2151772)
*N'avait pas mangé avant.. fort heureusement..*
Le remède est certes douloureux mais le sel aura le mérite d'assécher les plaies et d'éviter à la vermine de.... bon bon j'arrête ^^
Par Azaël Lloth le 14/9/2002 à 3:25:16 (#2153961)
Par Syris Lloth le 14/9/2002 Ã 16:41:07 (#2156162)
JOL Archives 1.0.1
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