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Le Poète...
Par Erygan de Riva le 11/9/2002 Ã 21:02:02 (#2141280)
Sur la branche où ses oeufs sont brisés dans le nid
Puisque la fleur des champs entr'ouverte à l'aurore,
Voyant sur la pelouse une autre fleur éclore
S'incline sans murmure et tombe avec la nuit,
Puisqu'au fond des forêts, sous les toits de verdure,
On entend le bois mort craquer dans le sentier,
Et puisqu'en traversant l'immortelle nature,
L'homme n'a su trouver de science qui dure,
Que de marcher toujours et toujours oublier ;
Puisque, jusqu'aux rochers tout se charge en poussière ;
Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain ;
Puisque c'est un engrais que le meutre et la guerre ;
Puisque sur une tombe on voit sortir de terre
Le brin d'herbe sacré qui nous donne le pain ;
Ô Muse ! que m'importe ou la mort ou la vie ?
J'aime, et je veux pâlir ; j'aime et je veux souffrir ;
J'aime, et pour un baiser je donne mon génie ;
J'aime, et je veux sentir sur ma joue amaigrie
Ruisseler une source impossible à tarir.
(hrp : cette belle oeuvre n'est pas de moi... ca me plairait bien d'avoir une telle inspiration pour écrire un poème d'un tel goût... vos avis sur celui-ci ?)
Par Jolann le 12/9/2002 Ã 0:13:12 (#2142372)
Encore !
Par Azharial del'Amrhyn le 12/9/2002 Ã 0:29:56 (#2142414)
Par Erygan de Riva le 12/9/2002 Ã 20:48:07 (#2147128)
En effet elle est un peu coupée, mais elle ne perd nullement son aspect du Romantisme, c'est là le principal
:chut:
:lit:
:lit:
Par Zede Stuart le 12/9/2002 Ã 21:00:29 (#2147209)
Les Hymnes
Par Erygan de Riva le 12/9/2002 Ã 21:07:06 (#2147246)
Aux oiseaux, aux poissons, des règles et des lois
Qu'ils n'outrepassent point ; au monde on ne voit chose
Qu'un très fidèle acord ne gouverne et dispose :
La Mer, le Ciel, la Terre, et chaque Elément
Garde une loi constante inviolablement :
On ne voit que le jour devienne la nuit brune,
Que le soleil ardent se transforme en la Lune,
Ou le ciel en la Mer, et jamais on n'a vu
L'air devenir la Terre, et la Terre le Feu.
Nature vénérable en qui prudence abonde
A fait telle ordonnance en l'Âme de ce Monde,
Qui ne se change point, et ne se changera,
Tant que le Ciel voûté la Terre logera ;
Et pour ce, du nom grec ce grand Monde s'appelle,
D'autant que l'ordonnance en est plaisante et belle.
Mais celui qui nous fit immortels les esprits
Comme à ses chers enfants, et ses plus favoris,
Que trop plus que le Ciel ni que la Terre il aime;
Nous a donné ses lois de sa propre main même.
(hrp : Voici encore une poème du XVe siècle... p-e Azharial pourra nous donner quelques informations sur sa provenance ? ;))
Et pour terminer, une petite citation que j'affectionne : "Rien de plus désirable ni de plus propre aux hommes que le savoir"
(PS : j'ai une seconde fois pris la 'liberté' de retirer une partie du poème, n'ayant pas vraiment de rapport avec un quelconque RôlePlay)
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